15/07/2012
Tu es ma joie dans les jours froids.
Cette qualité suave que tu portes en Toi comme un éclatant sourire sur la Vie. Cette fleur qui s'épanouit au cœur de tes pensées et qui embaume les autres de ses odeurs torrentielles.
Le chant de l'oiseau n'est jamais silencieux dans le tréfonds de tes yeux.
Le soleil s'invente d'autres lumières sur les chevaux des marées. Reflets discrets de couleurs presque inventées.
Teintes teintées de tendres baisers. Les arcs-en-ciel peuvent bien aller se coucher derrière les collines des certitudes.
Tu ne toucheras jamais à l'horizon qui te porte à foison. Trop respectueux du moindre clin d'œil de la lune sauvage dans les draps déchirés de la nuit.
Tu honores les moindres horizon que cette Terre installe pour tes rêves sans illusions. Ta grâce enlace les faces et surfaces de cette planète malhonnête pour certains.
Toi, tu vois le cristal au fond d'un simple morceau de verre et tu crées un splendide Univers. Celui qui existe en son essence et que seul le regard du poète sait voir.
Ta gentillesse met de la douceur dans nos journées parfois rudes à cause des imbéciles malheureux. Malheureux de ne pas posséder les autres.
Il faut souvent se battre contre les fausses impulsions des gens sans raison. Ceux qui se pensent indispensables et qui ne sont pas même pensables.
La gentillesse ouvre ses bras dans le désert qui boit des oasis illusoires. Peu importe ce qu'elle donne, ses mains sont toujours de chaleur humaine.
Un rire qui fend l'espoir du temps. Une véritable quintessence de cette fausse existence basée sur l'argent. Cet argent qui tue morbidement nos sentiments. Insidieusement, il franchit nos veines pour empoisonner notre sang d'enfant aimant.
La gentillesse est noble même dans la détresse, car elle met dans les larmes des scintillements de diamant.
Ne la refusez-pas, Hommes de peu de Foi.
Ne la rejetez pas dans les oubliettes de l'ennui.
La gentillesse est une philosophie que tu pratiques chaque matin.
Je me ressource en elle. Je me ressource en Toi en buvant l'écume de tes flancs.
Tu es la gentillesse incarnée dans ma propre chair.
Ensemble, nous dansons sur les sentes du Bonheur naissant indéfiniment.
Tu es cette gentillesse que je chercherais dans mes cavernes, mes forêts intérieures.
Que je trouverais peut-être dans le dernier soupir qui tardera à m'écouter.
Je trouverai dans le battement de mon âme cette gentillesse qui rend intelligent, tolérant.
Tout comme toi, mon amour aux subtiles idées de vivre en harmonie avec une musique inventée.
Que tu as juste trouvée dans le chant d'une brise subtile que tu appelles spiritualité.
Je te promets de suivre tes pas dans les traces de ton cœur amoureux de la vie. De cette vie qui danse vraiment l'espérance de jours heureux. De projets merveilleux et de câlins savoureux.
Cette joie que tu apportes autour de toi vient de loin, de très loin. Elle parle en ton corps tel un rire sur la mort.
Rien ne fait peur à celui ou celle dont la gentillesse est devenue substance de vie.
Tu fais partie de ses êtres que j'aime et j'aimerais jusqu'à l'infini de moi-même.
Ne serais-tu point envoyé par Dieu, es-tu un ange flamboyant qui rend les jours heureux de ce Feu intérieur que nous cherchons tant et tant.
Tu ne réponds pas, mais je sais la réponse dans tes yeux de cristal.
Tu es ma joie dans les jours froids.
Bruno LEROY.
13:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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