08/09/2012
Retourner vers L'Essentiel d'un Bonheur réel.
Depuis quelques années, je me pensais « Adulte » dans le sens le plus léger du terme, concevais-je.
Et pourtant, combien de feux n’ai-je éteint sans le savoir, sans le vouloir.
Lentement, mon rire intérieur se transformait en musique funèbre.
Le sérieux est le manteau d’une intelligence qui ne s’est pas ouverte au vent de l’Esprit.
Dans mon sanctuaire profond, je cherche de nouveau, le rire, la joie, le lâcher-prise face aux pesanteurs sociales.
Je cherche le bonheur dans les moindres gestes sans signification réelle.
Puis, dans les différentes sources qui se présentent au long du jour.
Hier, j’écoutais Bach, ce musicien de l’âme qui renforce la présence mystique de l’homme au cœur de la vie.
Je me recentrais sur des flots intérieur que je pensais taris depuis longtemps.
Combien le puits de nos joies laisse jaillir des rivières de lumière, scintillant d’un doux mystère.
Aurions-nous oubliés les chants des oiseaux familiers. La danse des roses au gré des brises parfumées. L’herbe sauvage caressant nos mollets comme de délicieux baisers de Dieu.
Je pense franchement que nos sociétés font tout ce qui leur est possible pour assassiner notre faculté de nous émerveiller. Et ce, dans un objectif mercantile.
Et nous marchons sur les ruines de nos propres désespoirs.
La terre est si belle et toujours nouvelle à l’aurore de nos regards enfantins.
Nous ne devons pas nous laisser piéger par ce climat mortifère que nous inocule cette société.
Il faut réagir pour survivre à la morosité ambiante !
Il faut retrouver l’Essentiel qui nous permettra de respirer la Vie dans ses splendeurs les plus charnelles.
Ne faire qu’Un avec l’Existence, c’est rencontrer Dieu dans chaque pas de danse.
Oui, vivre pas survivre mais, vivre pleinement les instants qui se succèdent comme des frissons d’éternité.
Alors, le temps devient ce que l’on en fait.
Dans le silence habité de la vie mystique de notre âme parlent les fleurs, les oiseaux, les visages, les senteurs, les arbres, les blés coupés, les couleurs d’un univers vivace et vivant.
La beauté du Monde sauvera les cœurs désespérés et nous désinstallera de nos habitudes figées.
Puissiez-vous, au tréfonds des rivières de pureté divine, vous abreuver, sans mot dire, simplement en étant présent à la Présence. Dans l’écoute d’une musique ou dans l’émerveillement de la dive Nature qui vous tend les bras fraternellement.
Nous sommes des particules particulières du cosmos, particulières dans la démarche de rechercher le souffle de Dieu, dans chaque événement qui se présente. Et dans l’amour essentiellement qu’il soit physique ou spirituel. Peu importe, les deux se rejoignent toujours.
Regardons nos frères humains avec amour et nous pleurerons avec ceux qui pleurent, nous rirons avec les plus joviaux. Nous existerons, les uns avec les autres, dans une énergie communicative, les uns pour les autres, dans une osmose contagieuse de bonheur de vivre.
Bruno LEROY.
11:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., IMPRESSIONS PERSONNELLES., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Commentaires
Merci Bruno pour cette poésie qui rafraichit l'ame.Sois bénis.
Écrit par : Pascale Ignace | 09/09/2012
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