03/02/2013
Cultiver un certain regard sur l’existence.
La pluie froide est tombée ces jours-ci, comme des perles de cristal sur les vitres de mon appartement. Et dehors, le vent glacial embrassait le visage des passants refroidis.
A travers tous ces murmures de la vie, je discerne la beauté cachée des événements.
Certes, vous allez me prendre au mieux pour un doux romantique, au pire pour un malade mental.
Mais, je ne puis m’empêcher de déceler la poésie que les éléments révèlent.
Je ne perçois impalpablement que la face positive des événements. Il n’en fut pas toujours ainsi au cours de mon existence. Combien de fois n’ai-je pesté contre des murailles sans importance.
L’adoration Divine me fait accueillir la subtilité, la substantifique moelle des instants fastes ou néfastes qui se proposent à moi, presque comme une évidence. En tout cas, comme un sourire de Dieu au travers des grimaces de mes contemporains.
J’aime écouter la pluie danser sur les trottoirs de la vie.
J’aime contempler la neige immaculée tel un tapis de velours blanc sur lequel il faut marcher délicatement pour ne point le froisser.
Depuis longtemps déjà, je vis intérieurement une spiritualité écologique qui, certainement a un rapport avec mon amour de saint François.
J’ai une conscience cosmique des moindres fluctuations de l’âme humaine.
L’esprit navigue sur les flots de notre sang pour irriguer notre cœur d’enfant et nos artères d’adultes vieillissants. Voilà, pourquoi rien ne peut être répugnant. Nous sommes habités par la présence silencieuse d’un Absolu qui donne de la saveur aux jours venants.
Il faut croire évidemment en cette force intrinsèque qui nous accomplit.
Sinon, il reste pour les incroyants, toujours la possibilité de déguster une certaine poésie qui submerge notre intériorité et ne demande qu’à jaillir tel un torrent scintillant.
Pour cela, il faut cultiver un certain regard sur l’existence, qu’il soit ontologique ou holistique, c’est-à-dire dans toutes les dimensions de l’être, cela me paraît important.
Une regard qui regarde vraiment l’entièreté des personnes et des faits.
Non pas un regard sélectif qui ne voit que ce qu’il considère comme bien à ses yeux.
Ayons cette vue de l’esprit, Frères et Sœurs, et nous serons dans une joie que nul ne saurait nous ravir.
L’allégresse fleurit de la profondeur avec laquelle nous appréhendons les réflexions de notre vie sociale, familiale ou personnelle.
Alors, réfléchissons la Jubilation parfaite de vivre chaque instant comme un moment d’éternité afin que notre jovialité soit non plus déterminée par les événements, mais provenant de notre liberté intérieure. Et nous serons contagieux pour les autres, à condition de prendre leurs peines au sérieux et de les écouter.
Bruno LEROY.
20:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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