7427 7827

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/02/2014

Mendiants d'Amour.

10.jpg

J’aimais écouter la musique de la brise dans les arbres

D’ailleurs, ils me tendaient les bras comme de petits enfants

Cherchant dans mon regard la noblesse de mes sentiments

Je savais qu’ils cherchaient au fond de mon âme

Des éclats de lumière et  d’intenses flammes.

 

La nature est un Temple où prient les mendiants

Ceux qui quémandent quelques bribes d’amour

A l’infini à l’Absolu vivant qu’on appelle Dieu

Alors le silence se cache dans le cœur amoureux

Et ne sort dans le bruit des villes pour nous rendre

Forts, Libres et Heureux !

Oui, la prière au cours des rivières, des forêts,

Est plus puissante encore qu’en des lieux habités.

Elle nous investit dans les jours obscurs

Dans les hurlements de détresse,

Elle nous donne les mots de tendresse

Quand tout semble sombrer dans un profond désarroi,

 

 

Elle nous rappelle de mémoire la Beauté

De la vie qui palpite non loin de chez nous

Et nous invite à retrouver cette pure poésie

Qui chante en caressant les blés et les champs

Pour faire de picturales métaphores enchantées

Qui, dans la prière de l’abandon à la Providence,

Nous procureras la Joie, la Force dans nos combats

En éternelle recherche de l’Essentiel

De cette mirifique lumière de notre Vie intérieure

Que nous manquons souvent par manque de recul.

Heureusement l’Esprit nous prend sans cesse la main

Pour nous mener vers le chemin du Bonheur.

Cet endroit secret dans lequel Dieu seul nous parle.

Nous, les mendiants d’Amour !

 

Bruno LEROY.

 

13:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

22/02/2014

Les hommes dont Dieu se sert sont ordinaires.

cae-20-ader2002chretiensmag152b.jpg

Un chrétien au service de Dieu doit apprendre à être son digne représentant dans un monde indigne. Ne dites jamais : "Oh ! si seulement j’étais ailleurs ! " Les hommes dont Dieu se sert ne sont que des hommes ordinaires, mais qui deviennent extraordinaires par les capacités que Dieu leur donne.

 

Si Dieu ne communique pas à nos esprits les capacités intellectuelles, ni à nos cœurs les sentiments qui le glorifient, nous serons dépourvus d’utilité. Ce n’est pas nous qui avons choisi d’être au service de Dieu. Bien des gens décident de servir Dieu, sans que sa grâce toute-puissante et sa parole puissante leur aient communiqué les capacités nécessaires. Paul était transporté d’enthousiasme à la pensée de l’œuvre accomplie par Jésus dans le monde, et il ne perdait jamais de vue cette pensée capitale. 

 

"Je vous ai choisis." Ayez toujours à l’esprit la grandeur de votre vocation. Ce n’est pas vous qui avez choisi Dieu, mais lui vous a choisis. Pendant que vous vous préparez à le servir, Il est à l’œuvre, courbant, brisant, façonnant. Pourquoi agit-il ainsi ? Nous ne le savons pas. Mais nous savons qu’il désire nous amener à une soumission telle qu’il pourra dire : " Cet homme, cette femme, m’appartient véritablement. " Il faut que nous soyons des instruments dociles dans la main de Dieu, de telle sorte qu’il puisse par notre moyen établir des hommes sur le Roc, comme il nous y a nous-mêmes établis.

 

Ne décidez jamais par vous-même d’être serviteur de Dieu. Mais si Dieu vous choisit, malheur à vous si vous vous détournez à droite ou à gauche. Laissez-le faire, car après son appel, il agira à votre égard, différemment d’avec les autres.

 

Bruno LEROY.

 

18:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Retrouvons la route qui conduit vers la vraie Vie

soleil-verite.jpg

Parfois, j’ai cette étrange impression de n’être qu’un étranger paumé sur cette planète. Les passions de mes contemporains ne me passionnent jamais. La télévision ne fait que nous regarder en nous manipulant. Certaines conversations sont si stériles que je réponds, bien souvent, par le silence.Non, rassurez-vous, je ne suis pas victime d’une dépression qui me ferait déprécier votre façon de vous mouvoir face aux interpellations de l’existence. Je suis simplement Amoureux fou de la Vie et la trouve sans éclats dans vos âmes.

La Vie semble avoir perdu son Souffle originel depuis que vos addictions aux technologies comblent votre vide intérieur. Je suis en fait un marginal qui regarde la page et ne veut plus écrire de superficialités sur vos cahiers. Oui, je suis persuadé être définitivement hermétique à votre environnement. Et pourtant, la blessure qui me consume les entrailles est de vous aimer passionnément.

En effet, position contradictoire d’un esprit critique ; je vous aime mais ne vous comprends plus... Je n’entre plus dans vos perditions spirituelles involontaires, bien souvent.

Le monde vous a unifié dans le plus mauvais sens étymologique du terme.

Je vous en prie retrouvez l’essence du Sens de votre existence. Ne vous laissez pas glisser sur les flots mielleux de la facilité. Serais-je parvenu à un niveau de conscience qui ne se connecte plus avec la vôtre ?

Je n’en sais strictement rien et pour tout vous dire, je m’en fiche. Nous n’avançons pas à la même vitesse et votre intériorité semble s’être vidée de toute substance. Votre soleil s’est éteint sur la plaine endormie de vos désillusions illusoires.

Je ne vous critique pas, loin de moi cette idée. Je constate des faits et les faits sont irréfutables.

Dans ce désordre établi par vos soins, je comprends mieux vos personnalités.

Dépressions, maladies nerveuses, psychiques, manque de confiance en Soi...

Sont les symptômes évidents d’une existence désertique sur le plan spirituel.

Rien ne paraît vous emplir et nourrir vos déserts existentiels. Alors, ne soyez point surpris que le parfum de la mort embaume vos misères. Quand deviendrez-vous des hommes et des femmes debout et libres. Quand ?

Vous vous lamentez sur notre société aux reflets insipides et vous êtes vous-mêmes sans saveur.

Combien de personnes perdues dans leurs peurs d’un avenir qui ne montrera pas même son ombre.

L’image que vous avez de vous est celle que vous renvoient tous les conformistes qui veulent vous faire taire.

Hélas, lorsque nous sommes chrétiens, cela devient affligeant.Je vous souhaite de vivre votre Foi en dehors des sentiers battus pour imaginer de nouveaux paradigmes dont les autres pourraient profiter.

Pour que le monde ait le visage souriant d’une humanité épanouie. Soyez des fleurs fleurissantes dans le cœur de Dieu, tel un jardin aux multiples variétés de plantes les plus précieuses, les unes que les autres.

Ne contemplez dans les yeux des autres que l’Espérance que vous pourrez inoculer par des perfusions d’Amour.

Oui, je ne crois qu’en cette forme d’Amour détachée et pourtant, très présente.

Retrouvons ensemble la route qui conduit vers la vraie Vie. Non celle imposée par une société d’images qui vous fait souffrir de ne pas ressembler aux canons d’une certaine beauté tant éphémère.

Ne soyons pas dupes de ce monde de production, de fric et de paraître. Les malaises que vous ressentez proviennent de cette incapacité à rejoindre les critères inatteignables qui vous rendraient conformes. Soyez chrétiens dans le sang de vos convictions et certitudes. Certes, vous serez toujours décalés mais vous serez vrais ! La prière, la méditation, les sacrements, le silence, la poésie...

Tout cela vous rendra à vous-mêmes. Je parle par expérience.Je vous souhaite du fond du cœur d’acquérir une invincible Foi qui ne vous fera plus passer dans le camp des cons. Mais des êtres spirituels ayant des actes à accomplir et des choses à dire envers et contre Tout au Nom d’un plus grand que vous. Puissiez-vous me comprendre dans cet appel à vous libérer de vos carcans et de vos chaînes mentales.

Mes mots ne sont dictés que par l’Amour, rien d’autre. Car, malgré vos nombreux travers, je vous aime puissamment, indéfectiblement.

  

Bruno LEROY.

14:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., COMBAT SPIRITUEL., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (4) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Comment devenir Soi en réalisant ses rêves.

bouquin récent.jpg

Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, je vous donne un survol biographique rapide.

Je naquis au mois de mai 1959 à 5 heures du matin selon mon état civil.

Puis, je poussais comme une fleur émerveillée par son environnement à la fois enfantin et adulte. Certes, je grandissais mais, souvent sans sagesse ayant un esprit de rébellion non contre les personnes mais, contre la connerie qui leur collait à la peau.

Puis, vers neuf ans, mes Parents me posèrent cette fatidique question : «  Que veux-tu faire lorsque tu seras plus grand ? » Je n’en savais strictement rien et pour tout vous dire, je m’en fichais comme de mes premières langes.

Et puis…et puis.

Cette question s’imprimait en moi tel un journal à approfondir. Je veux être comédien à la télévision, je veux être un artiste reconnu. Bien-sûr, je fis rire mes parents qui ne voyaient dans cette intention que recherche de gloire. Peut-être avaient-ils raison mais, à l’époque je n’aimais guère que l’on ne prenne pas au sérieux mes désirs d’avenir.

Non loin de chez moi se construisait un immense bâtiment que l’on nommerait dès sa finition, la troisième chaîne couleur.

Je prenais mon vélo chaque soir pour les tanner afin de devenir acteur. Leurs sourires en coin s’envolèrent lorsqu’un réalisateur voulut que je joue pour son prochain film. Bien-sûr, des mois s’étaient écoulés sans réponse et je comptais bien réussir mon casting. Je fus pris et d’autres films vinrent agrémenter mon parcours artistique. Puis, l’adolescence me fit refuser certains rôles car, du haut de mes treize ans, mon physique se métamorphosait considérablement. J’arrêtais les tournages pour reprendre ma scolarité que j’avais quelque peu délaissée.

Nous avions à la maison, un magnifique jardin, cet Eden entretenu par mon père durant les samedis et les dimanches matins. Je me souviens particulièrement de ce jour où assis sur la pelouse, je me mis à regarder le ciel et les nuages qui formaient des visages inattendus.

J’entendis au plus profond de moi, une voix ferme et sereine qui murmurait au creux de mon cœur : « Pourquoi ne pas servir Dieu, Ton Père ? » Étrangement, je ne conçus jamais que cette voix fut une illusion auditive ou cérébrale.

Le lendemain, je lisais la Bible au grand étonnement de mes Parents. Et je trouvais dans ce livre un réconfort, une poésie jamais égalée et des réponses aux questions existentielles que je me posais.

Ensuite, mes parents n’étant guère croyants se posèrent mille questions lorsque je fis un autel dans le garage afin de célébrer des messes imaginaires.

Dans mon for intérieur, je désirais du fond de l’âme devenir Prêtre. Mais, comment annoncer cela ? Je profitais que ma mère essuyait la vaisselle pour lui soumettre mon ardent désir. Une minute de silence suivit qui dura une éternité. Puis, elle me dit calmement, si cela fait réellement partie de ta vocation, j’irais dès demain prendre un rendez-vous au Séminaire.

Séminaire de Lille puis de Bondues dans lesquels, je suis resté jusqu’à ma majorité. En effet, je tombais amoureux fou d’une fille qui me laissa chuter de mes rêves quelques mois plus tard. Je retournais sur la pointe des pieds, au séminaire et l’on me fit comprendre qu’un futur prêtre qui pense constamment à se marier devrait faire une relecture de sa Vocation.

Ce que je fis bien entendu…La Bible, les Messes, les prières individuelles ou collectives n’avaient pas taries mon esprit révolté et rebelle contre toutes formes d’injustices. A force d'entendre que tel enfant était mal mené, que telle personne risquait de crever de froid dans la rue, que les jeunes étaient autant détestés que les vieux et les étrangers… Mon sang ne fit qu’un tour et je décidais de devenir éducateur pour d’abord les comprendre puis les accompagner vers leur véritable destin. Nous étions en 1978 et je n’avais pour Diplôme que mon énergie et ma bonne volonté. Par la suite, je passais mon Diplôme d’État d’Éducateur spécialisé ce qui me fut facile car, j’étais déjà responsable d’un Centre de sortants de prison.

Puis, je me mis à travailler progressivement pour des Associations catholiques de renom.

Ce qui attisa en moi le désir de reprendre mes études de Théologie durant….dix sept ans !

Théologie Pratique et Politique et même psychologie, philosophie, sciences sociales et Humaines.

Tout me passionnait, tout me passionne encore.

Et, je poussais l’audace de remplacer un Animateur Pastoral d’un Collège Professionnel durant  plus de trois ans..

Puis, une nuit que je revenais d’une réunion ACE prolongée par nos questionnements en faveur des jeunes. Je vis un adolescent allongé sur un trottoir glacé puisqu’il faisait moins quinze. Et lui demandais ce qu’il faisait dans le ruisseau à 2h du Matin. Il me répondit vaguement que son père étant bourré l’avait fichu dehors. Je lui dis qu’il pouvait venir dormir par terre, chez moi ou bien j’appelais le 115 pour le mettre dans un Foyer. Il accepta la première solution et le lendemain, je lui fis un copieux petit-déjeuner avant de lui dire que j’allais demander quelques explications à ses parents, ce que je fis. Je vous passe les réponses.

Cet  Ado me fit comprendre qu’il n’était pas le seul dans ce cas. C’est là que ma vie prit un tournant considérable. Je passais quelques examens pour devenir éducateur de rue. Je continue encore Aujourd’hui après des années mais, disons plus calmement. J’attends la relève qui ne vient pas…

Bien-sûr, entre deux, je rencontrais celle qui allait devenir mon épouse.

 Et du matin au soir, du soir au matin, je vis dans la prière cette culture de la rue que j’aie acquis au fil du temps.

 

Tout cela pour faire comprendre aux Jeunes que leurs discours sur la société pourrie me sortent des yeux. Tant que vous resterez dans la contestation pure, sans idées d’actions saines et salvifiques. Tout cela ne sera que prétexte pour ne rien faire !

Bon sang, la Vie, l’avenir vous appartiennent et plutôt que vous gargariser de réactions stériles. Occupez-vous des autres, là vous trouverez la terre sur laquelle votre action portera ses fruits pour le bien commun.

Ne soyez pas conformistes, soyez inventifs !

Bon Courage ! Réalisez vos rêves les plus précieux.

 

Votre Frère, Bruno.

 

                    

 

13:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/02/2014

L'Amour et l'éducation sexuelle, des antinomies ?

E000839_LRG.gif

La plupart de mes articles analysent souvent les possibilités pour l'être Humain de s'affirmer face aux autres.
Non, pour se mettre dans l'état d'une opposition systématique. Et encore moins pour céder à une certaine mode qui tente de résoudre tous vos problèmes existentiels en dix leçons.
Ces textes sont inspirés par le désir de rompre les chaînes qui nous empêchent d'Aimer.
En effet, je trouve que nous prenons souvent les problématiques à l'envers, notamment concernant le couple et la sexualité.
 
 
Tous les pédagogues s'entendent sur le principe même qu'il faut une éducation sexuelle pour nos Jeunes.
Je ne puis évidemment être qu'en plein accord avec ce projet. Mais, faut-il encore que nous n'enseignons pas cette matière comme étant pure fonctionnalité.
Car, les ados même très juvéniles connaissent soit par ouïe-dire, soit par expériences personnelles la mécanisation génitale.
Certaines personnes me diront, vous avez entièrement raison, parlons-leur davantage de la beauté intrinsèque de l'Amour.
 
 
La fusion de deux corps qui s'aiment est une oeuvre d'art de Dieu.
Oui, bien-sûr, leur dire que l'Amour vécu dans l'authenticité et la fidélité ne peut être que résonance des cymbales Divines.
Mais, avant de parvenir à ce point d'enseignement. Il faut se poser la question de savoir pourquoi tant de couples divorcent.
Pourquoi tant de Tendresses qui étaient vraies au départ finissent par s'envoler aux premiers vents de l'hiver ?
 
 
Tout simplement, si je puis m'exprimer ainsi, parce que la plupart des adultes manquent de confiance en eux.
Et c'est là, que j'affirme que notre approche anthropologique de la sexualité et surtout du couple est tronquée d'avance.
Ce qu'il faut apprendre et transmettre aux Jeunes, c'est la confiance en soi.
 
 
De là, tout coule de source vers les plus grands océans de l'existence.
Pourquoi ?
Lorsque nous aimons, nous devons donner ( dans le sens de Don ) une partie de nous-même.
 
 
Nous devons nous accueillir réciproquement pour mieux nous cueillir.
Or, nous ne pouvons offrir ce que nous ne possédons point.
Il faut travailler sur sa propre intériorité pour accepter l'autre en plénitude.
L'amour de soi conduit à l'amour d'autrui. Une mauvaise estime de soi génère invariablement des colères, disputes, incompréhensions ou silences pesants.
 
 
Il ne faut pas oublier que ce qui finit par nous gêner chez l'autre sont souvent nos propres défauts.
Je m'explique. Dans un couple, si un homme trouve que sa femme est nulle, ne comprend rien c'est en fait ce qu'il pense de lui-même et projette sur son épouse.
 
 
Attention, ces projections peuvent être perçues par le mari ou la femme comme des réalités indéniables.
Et petit à petit, le couple devient silencieux par manque de confiance et s'étiole.
Il existe des possibilités psychothérapeutiques pour sortir de ce gouffre.
Mais, n'eut-il point été préférable de se préoccuper de ces problèmes en amont. Avant, qu'ils n'apparaissent.
 
 
En fait, les couples qui divorcent sont la combinaison de deux individus immatures et manquant cruellement de confiance.
Et dire, qu'ils font la une et la gloire des revues poeple...!
Aimer, c'est vivre l'instant présent en relativisant son passé. C'est reconnaître que nos parents, aussi cruels soient-ils, n'ont pas d'emprise sur notre destin.
Bien-sûr, les manques affectifs sont toujours des blessures mais, guérissables.
 
 
Alors, ne serait-ce pas préférable d'élaborer une éducation de résilience où l'adolescent ( e ) trouverait pleine confiance en lui-même ?
Et donc, aux autres.
Mais, pour cela il leur faut des exemples d'adultes qui savent se donner sans se perdre dans le fusionnel.
Il faut des hommes et des femmes qui s'aiment tels qu'ils sont sans être narcissiques.
Sinon, comment leur dire l'importance de construire un couple. Et le risque d'aimer.
 
 
Aimer comporte un risque également. Celui d'édifier son Bonheur chaque jour avec l'imagination du cœur pour l'offrir à l'Aimé.
Ne croyez pas les prophètes de malheur qui disent que l'Amour est impossible et doit être d'abord vécu à l'essai. Ils parlent uniquement pour eux.
Et ne croyez pas les spiritualistes de fausses joies qui disent que l'Amour est sans risques.
 
 
L'Amour est combat pour accepter la différence de l'autre en vue d'une unicité.
L'Amour, c'est d'abord s'aimer sainement pour accorder entièrement sa personne à l'être choisi.
 
 
L'Amour est effectivement un choix. Le choix fondamental de vouloir bâtir son existence, son Bonheur avec la personne dont nous avons décidés de nous consacrer entièrement.
L'Amour est le contraire et même une lutte intraitable contre la mort. Les gens qui n'aiment pas sont comme mortes.
L'Amour est épanouissement constant de la Vie. L'Amour est nécessaire à notre survie sur Terre.
 
 
Sans ce combat essentiel, notre population aurait disparue depuis longtemps.
Sans Amour nous ne pouvons prétendre Aimer Dieu. Heureusement, Dieu nous Aime inconditionnellement. Mais, de grâce ne prétendons pas l'Aimer alors que nous ne savons pas même ce que signifie ce mot.
Comme, je vous le disais antérieurement. La certitude est que Dieu nous Aime.
 
 
Ce manque de confiance en Soi explique aussi la dé-spiritualisation et l'athéisme de notre société.
 
 
Le New-age semble bien adapté au vide intérieur, ce qui explique en partie son succès absolument dangereux pour le psychisme Humain. Il entretient certaines névroses, voire psychoses qui vont jusqu'à la déréalisation. Et surtout, la fragilité mentale.
 
 
Il nous faut dire tout cela aux Jeunes. Pour qu'ils ne se laissent pas piéger par les marchands de désespoir.
Et surtout, leur dire que si leurs Parents sont divorcés par manque de maturité dans leur couple.
 
 
Ce n'est pas une raison pour qu'ils le soient un jour. L'immaturité n'est pas héréditaire. Elle n'est pas atavique et n'altère aucunement les potentialités de ces ados à créer leur Vie en toute lucidité.
 
 
Je pense que nos programmes scolaires seraient plus riches humainement si nous parlions du couple sous l'angle de fondation sociale plutôt, que la description physiologique des mutations de leurs organes génitaux. Dont, franchement ils se fichent éperdument.
 
Bruno LEROY.

15:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

18/02/2014

Un combat spirituel pour libérer la Vie.

colombe.jpg

Il nous suffit de regarder le film" Les Temps Modernes " pour constater à quel point les cadences infernales peuvent nuire à l’équilibre Humain. Durant près d’un siècle, les hommes se sont battus pour que cessent ces rythmes de vies qui ne laissaient plus de place à la réflexion .

 

Un siècle après, nous sommes revenus à la case départ, comme pour oublier que nous existons. En effet, la vitesse des gestes, notre façon ultra rapide de manger, de téléphoner, ne fait que détruire progressivement notre intériorité. La rapidité est synonyme de performance et nous donne l’impression d’exister aux yeux des autres. Nous échappons à nous-mêmes dans ce flux et reflux incessant de nos marées extérieures.

 

De plus, nous avons l’outrage de dénoncer les Jeunes pour leurs consommations de drogues. Ne sommes-nous point des drogués de la vitesse . Quel exemple nous leur donnons en voulant sans cesse tuer le temps pour mieux y échapper. Nous ne cessons de nous fuir dans ce débridement du corps face aux heures qui passent.

 

Puis, le stress que tout cela engendre nous fait avaler des somnifères pour mieux dormir et des vitamines pour nous réveiller. Franchement, Frères et Sœurs, mettons-nous une seconde à la place des ados qui nous regardent vivre. Ils nous prennent pour des fous, des malades et en plus se sentent frustrés de ne pouvoir nous imiter. Ils ne veulent pas de cette vie insipide et je leur donne raison. Ils sont en droit de nous demander en quoi notre Foi nous apporte-t-elle quelque chose si nous menons la même existence que "monsieurtoutlemonde".

 

La prière, source limpide de notre relation avec Dieu prend parfois des allures d’une discussion abrégée.

Quand allons-nous cesser de nous détruire ainsi, d’entrer dans le jeu d’une société qui met tout en place pour que nous évitions le recul envers nous-mêmes. Il nous faut comprendre que c’est dans l’intérêt de nos Hommes politiques de nous éviter de penser pour mieux nous manipuler. A cette échelle, nous pourrions dire que la société est une grande secte qui se plaît à évincer ses adeptes lorsqu’ils ne sont plus dans la course. Combien de personnes âgées placées dans les anti-chambre de la mort, par ce que jugés improductifs par notre société. Allons-nous accepter longtemps et passivement, en tant que chrétiens ( nes ), de voir nos jeunes, nos aînés devenir les surplus de notre société. Nous avons un immense devoir à accomplir au Nom de l’Évangile "révolutionnaire" du Christ.

 

Nous ne pouvons plus accepter que les valeurs familiales, amicales soient considérées comme de simples loisirs. Nous devons nous insurger contre cette médiocrité ambiante qui nous laisse croire que ce qui ne rapporte pas d’argent est nul et non avenue. Dès que nous n’entrons plus dans les schémas déterminés, nous sommes bons à être jetés dans les oubliettes pour mourir à petit feu. Où est notre capacité de révolte face à ces états de faits ? Je ne parle pas évidemment d’une révolte armée pour renverser un État. Je parle de notre révolte spirituelle, celle qui laisse du temps au temps. Celle qui laisse germer les fleurs de la Beauté au tréfonds de notre âme pour en répandre le parfum. Celle qui sait que la prière est une rencontre essentielle avec notre Dieu d’Amour absolu et que Lui parler nous redonne Paix intérieure. Quand écouterons-nous les moindres bruissements de nos cœurs comme une feuille qui danse au vent pour rejoindre Christ dans l’Espérance. Il en va de notre survie spirituelle ! .

 

Comme bon nombre d’athlètes s’exercent intensément avant d’effectuer un exercice important, notre spiritualité est toute aussi importante. Notre Amour pour Dieu est notre respiration et combien de temps respirons-nous par jour ? La prière est notre oxygène et ne sommes-nous point cyanosés ? Il est temps de reprendre notre avenir en main et par effet boomerang, celui de nos enfants et de notre société.

 

Il nous faudra oser nous affirmer fraternellement en disant, veuillez m’excuser pour le moment, je prends du temps pour moi. Nous ne pouvons être chrétiens que de mots. Les évangiles sont à vivre au quotidien et ce, dans n’importe quel endroit où nous sommes. Il existe des astuces pour vivre profondément notre Foi. A nous de les trouver et de demander à Dieu-Amour de nous aider dans ce combat spirituel. Il nous donnera les armes nécessaire pour ne pas nous conformer à ce monde mais, redevenir nous-mêmes face à Lui. Son Esprit nous donnera la Force d’affronter les critiques. Christ nous donnera la sérénité pour savourer l’instant en ses parfaits délices. Les gens nous prendrons peut-être pour des fous mais nous serons des fous de Dieu Amour. Qui sont les plus fous, ceux qui courent après le temps perdu ou ceux et celles qui remettent leur destin entre les bras de Dieu. En ce jour, réaffirmons au Christ que nous n’Aimons que Lui. Il nous a aimé le premier. Il est mort et ressuscité pour nous. Prouvons Lui que notre Foi est véridique, qu’elle plonge au plus profond de notre être, là où le temps s’arrête.

 

Ne laissons pas tomber par une vie trépidante notre combat spirituel pour un monde meilleur. Relevons nos manches pour dire à Dieu : me voici mon Dieu d’Amour et je laisse ma vie, mon destin, mon âme se laisser conduire au brasier de tes flammes d’Amour. Seul Ton Amour peut nous sauver des tourments d’une existence mouvementées. Je suis prêt ( te ) pour le plus somptueux combat, celui de l’Amour sans retour. Amen !

 

Bruno LEROY.

 

11:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |