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29/12/2017

DIEU EST EN PRISON.

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Dans la sombre cellule aucune lumière ne transperce,

Pourquoi tant de tristesse le soir de Noël dans ce lieu ?

 

Mon Ami, Mon Frère te voilà prisonnier de l’obscurité,

Seule ta Famille a les âmes mouillées, trempées, perforées,

Tu ne penses qu’à oublier ce temps inutile dans ton pieu,

Oublier la froideur des pierres d’où suintent la terreur,

Tu es innocent et tu le sais pertinemment, il faut le prouver,

 

Mon Ami, Mon Frère, souvent tu penses fermer les yeux,

Pour rejoindre cette apesanteur qui s’appelle éternité,

Tu crois que ta vie est fichue, perdue pour des années,

L’avocat t’écoute à peine, il pense à ses vacances,

Le juge a mis depuis des mois ton dossier en vacance,

Filent les mois entre ses quatre murs qui ne te lâchent pas,

File la vie dans cette puanteur qui n’attend que les rats,

Tes enfants, ta femme ne savent plus que faire dans cet enfer,

 

 

Mon Ami, Mon Frère, ce soir les réveillons gavent le bourgeois,

Loin des mortifères idées de désespoir d’un simple prisonnier,

Tu te dis qu’il faut tenir un jour la vérité sera dévoilée,

Et montrera son visage ridé, vieilli par les maltraitances,

Et puis, tu sais au fond de toi que Dieu est en prison,

Il te regarde au travers des barreaux et pleure à tes côtés,

 

 

Mon Ami, Mon Frère Dieu est au cœur de la souffrance,

Il vit en ton être blessé, fatigué, désespéré prêt à te libérer,

D’ailleurs, Mon Ami, Mon Frère tu es homme plus libre,

Que ces crétins qui s’enivrent en faisant festin,

Tu es plus libre au soleil du matin que le pauvre chômeur,

Qui attend pitance que l’État veut bien lui attribuer,

 

Mon Ami, Mon Frère analyse ta liberté intérieure,

Et tu verras avec finesse, les esclaves du loto, du pognon,

Tu te sentiras ainsi plus aérien intérieurement en attendant,

D’être libéré définitivement de ton incarcération injuste.

Je ne connais point d’incarcérations humainement justes,

Libérons les prisons par la prévention et l’éducation,

Seules valeurs amenant la chaleur chez un être Humain.

 

Bruno LEROY.

16:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

A l'aurore de cette Année nouvelle.

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La seule solution se doit d'être radicale : il faut que, dans toutes couches sociales, on lance le défi d'humaniser le système, de changer le style de notre monde occidental.

 

Il se peut que dans certains cas nous réussissions à aider ces personnes qui sont dans la misère. Mais il se peut aussi que dans de nombreux autres cas nous nous heurtions à l'échec.

 

Toutefois, ce qui est évident est que nous rendrons notre vie plus humaine en essayant d'humaniser la leur, et ce, que nous parvenions ou non à les faire sortir de la pauvreté. Si, de l'intérieur de notre système, nous essayons de faire en sorte qu'ils ne soient plus en marge, nous échouerons peut-être ; mais nous ferons naître, probablement, un système ou un mode de vie qui ne sera pas générateur d'exclusion. Et c'est ce qui, à la longue, constitue la plus grande victoire.

 

La personne installée dans le confort ne parviendra à devenir plus humaine que si elle accepte de sortir d'elle-même pour se rapprocher de l'autre, qui vit dans la misère. Et cet autre ne sera humanisé que dans la mesure où il pourra entrer en contact avec celui qui vit dans le confort.

 

Ainsi, en faisant naître une relation à la place de ce qui était un mur, les deux parties du système deviennent plus humaines et avancent dans le même direction. Toutes deux deviennent davantage des personnes.

 

Ce sont mes Vœux intimes à l'aurore de cette Année nouvelle.

 

Puissent-t-ils être les vôtres également...

 

Bruno LEROY.

15:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

21/12/2017

Puisse cette Année 2018 apporter ses fruits de promesses !

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Les années passent avec leur poids de difficultés ou de joies. Elles vivent en nous, comme un corps bien portant ou malade. Mais avons-nous une influence directe ou indirecte sur elles. Une influence subjective ou objective ?

 

Depuis plus d’un demi-siècle que j’habite cette terre, je n’ai trouvé à la vie qu’un seul apparat qui lui sied à merveille, l’Amour désintéressé. Je dis bien gratuit et non captatif. Tout ce qui doit se payer, par la suite, est un piège machiavélique, pervers et caricatural. Aimer de façon fusionnelle relève du chantage affectif. Triste visage d’un sentiment qui se dit plus qu’il ne se vit.

 

Tout peut affronter cet amour intériorisé à tel point que nul ne saurait le toucher. Mais, il faut pour cela lui donner les couleurs chaudes de la liberté authentique. Cette confiance qui ne fait pas de l’autre un objet mais, un sujet de son propre destin.

 

La haine, le cafard, la tristesse, la joie…glissent sur le cœur de l’amour tel un miroir reflétant nos espoirs les plus mystérieux. Nous pouvons donc faire la pluie ou le beau temps de nos années. Cela n’est qu’une question de regard. Entretenir une vision optimiste demande beaucoup de profondeur intérieure. Il faut acquérir un sens à l’existence pour mieux comprendre son fonctionnement interne et celui de nos contemporains. Toutes les spiritualités se valent dans cette démarche vers davantage de Lumière. Bien-sûr, chacun s’appropriera celle qui fait jaillir le bonheur indéfectible en son être.

 

Nous pensons fréquemment qu’aimer est un sentiment d’une telle noblesse que la colère ne peut faire sa place. La colère contre les injustices sociales démontre notre capacité d’indignation. Qui peut prétendre aimer sans une correction fraternelle parfois violente ? Si cela est le cas, nous avons une perception romantique dans l’expression la plus péjorative de l’amour. Par exemple, le pardon n’est pas l’oubli.

 

Comment voulez-vous pardonner ce que vous avez oublié ? Le Pardon est l’intégration d’un acte ou d’une parole blessant l’individu au point qu’il se remet souvent à un Absolu pour pardonner à sa place. « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Le pardon est la mémoire qui apprend à faire son deuil.

 

Je dis tout cela pour vous aider à mettre un peu d’eau pure et limpide dans votre conscience.

 

Lorsque certains éducateurs évoquent les coups de poings évangéliques, cela signifie que la colère fraternelle n’a guère pour source la Haine. Aimons-nous avec Force, Tendresse et fermeté, c’est-à-dire en Vérité.

 

Puisse cette Année 2018 apporter ses fruits de promesses, de projets et de rêves à réaliser pour cheminer sur les sentiers aux senteurs d’allégresse. Il suffit de vivre en bon commerce et intelligence avec autrui. Pour cela, il faut écouter inlassablement les cris des exclus et agir en conséquence. Nous ne pouvons être heureux sans les autres.

 

Partageons nos émotions, nos peines et nos petits bonheurs avec nos amis, nos frères et sœurs, et notre Famille. Ainsi, nous ferons de 2018 une Année où le lien social ne sera plus décousu. En cette période de crise, les relations amicales doivent être plus puissantes afin de nous battre ensemble pour un mieux-être collectif. Je vous souhaite une heureuse Année emplie d’un Amour débordant et d’un cœur plus large que tous les océans. C’est l’Amour qui dirige notre Vie et qui en fait la plus merveilleuse poésie. Ne cessons pas de nous émerveiller de Tout, notamment en 2018.

 

BONNE ET JOYEUSE ANNÉE 2018 !

 

 

Bruno LEROY.

Noël une re-naissance pour une nouvelle Espérance.

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Les grandes surfaces attendent les clients. Les enfants attendent le père Noël. Les pauvres attendent des gestes de générosité. Nous voici, comme chaque année, dans le temps des attentes.
 
Dans ce monde qui tourne à l'envers, bien souvent, nous sommes deux mille ans après, dans un état d'émerveillement dont bon nombre de nos concitoyens ignorent la Source.
 
Cependant, notre esprit est en Fête face aux mille et une défaites.
Les commerciaux s'en donnent à cœur joie pour nous vendre leurs dernières nouveautés qui, souvent ne nous servirons pas.
Ainsi vont nos sociétés avec leur lot de néo-paganisme bien ancré dans les mentalités.
 
L'homme tout de rouge vêtu avec une barbe blanche sert à canaliser le surplus d'énergie de nos mômes.
Si tu n'es pas sage, tu n'auras pas de cadeaux !
 
Le paysage décrit par mes propos pourrait paraître sombre au prime abord.
Il n'est guère dans mon tempérament de pleurer sur les approches divergentes qui sont miennes.
 
En effet, pour moi Noël est une Fête essentiellement religieuse.
 
Le tout est de savoir ce que nous mettons dans l'étymologie du terme : " religieux ".
Relié à, relié aux autres Humains qui habitent sur cette Terre.
 
Et si, l'annonce première de la Bonne Nouvelle n'était point ce signe-là ?
Relier les Hommes quelques soient leurs idéologies et convictions.
 
Noël pour nous obliger à dire du bien les uns des autres et à formuler des souhaits qui traduisent l’affection, l’amitié ou tout simplement l’attachement et la considération.
 
Dans de nombreuses familles comme au sein des groupes humains, c’est l’occasion de faire un effort pour renouer les uns avec les autres, pour liquider les vieux malentendus et pardonner les affronts.
 
 
Combien de gestes généreux éclosent à cette période de grand froid où les plus malheureux sont exclus de la Fête.
 
Combien d'associations, mettent toutes leurs énergies au service des plus pauvres et notamment ceux qui vivent une déréliction sans nom.
Voilà comment le Christ Jésus entre dans l’histoire. C’est Lui qui rassemble toutes les générations, qui les porte, qui les saisit dans un seul Amour, dans un seul dessein qui peut les rassembler dans un unique amour qui les éternise.
 
Oui, Jésus Christ est l’Humain qui contient tous les autres, Il est l’Humain qui est intérieur à chacun de nous, Il est l’Humain qui peut vivre notre vie comme la Sienne.
 
Nous apprenons en l’humanité de Jésus-Christ, que le Dieu qu’il nous communique est la Vie et notre vie. Il est un Amour qui se donne éternellement, un Amour qui n’est rien que l’amour, un Amour qui n’a rien, un Amour qui est éternellement vidé de soi, dont la personnalité est un pur élan. Dans le mystère de l’Incarnation, nous apprenons à connaître un autre visage de Dieu et un autre visage de l’humain. Il nous apprend la Vraie Grandeur, la Sienne, une grandeur d’Amour où il s’agit simplement de tout donner.
 
 Et le mystère de l’Incarnation, c’est cela : un monde nouveau, une humanité nouvelle, un Dieu tout neuf, une histoire qui commence, dont l’unité se fait en Celui qui est capable de l’unifier en un seul dessein, en la pénétrant du même souffle d’un éternel amour. Il y a au cœur de notre histoire, le cœur de Dieu, qui parle, dans l’humanité de Jésus Christ. C’est à travers ce cœur de Dieu qui est présent en chacun de nous, que nous pouvons nous rejoindre, nous reconnaître et nous aimer.
 
Oui, je crois profondément que son Esprit de Lumière parvient à fendre les cœurs de pierre.
Suis-je un incorrigible optimiste ? Peut-être, mais je préfère observer les scintillements des joyaux Humains plutôt que ternir leurs éclats.
 
Ma Foi est celle de la confiance et j'aime tous les êtres vivants sur cette planète. Même ceux que notre morale juge trop rapidement comme immoraux.
Nous n'avons pas à nous ériger en Juge des autres.
Bien-sûr, je sais que le réveillon est pour beaucoup une question de bouffe et de beuveries.
Bien-sûr, je sais également que des maris bourrés useront de violence envers leur femme ou leurs enfants.
 
Et d'autres conneries de sauvagerie animale.
Je n'excuse pas ces demeurés blessés au profond de leur enfance.
 
Mais, si les chrétiens que nous sommes, ne redonnons pas un souffle de Vie à cette Fête de re-naissance, qui le fera ?
 
Notre Témoignage d'une existence vécue dans les bras de la Tendresse Divine demeure prioritaire.
Vous savez pertinemment que faire la Morale à des individus cherchant à se justifier est une démarche provoquant la transgression.
Sourions à la Vie naissante chaque matin, même si le soleil refuse de poindre dans le ciel.
Un Témoignage de Joie vaut mieux que tous les discours du monde.
 
Être un être de Fête au quotidien. Cela illumine davantage notre Univers et ceux qui veulent entrer dans notre chaleur pour se réchauffer.
La naissance du Christ doit nous unir indéfectiblement quelque soit l'estime que nous nous portons habituellement.
 
Dieu n'est pas venu sur Terre pour nous divertir au sens pascalien du terme, c'est-à-dire pour que nous fassions diversion.
Non, Noël appartient à tous et aux souffrants en priorité pour que nous instaurions une convivialité Fraternelle.
Noël est certes la nativité de Jésus mais aussi l'annonce de sa mort et de sa résurrection.
Soyons ses Témoins qui jamais ne Lui lâcherons la main et rayonnons au quotidien de Sa Lumière intérieure qui pose questions.
 
Notre existence est faite pour aimer et être aimés inconditionnellement.
Aussi bien le SDF, le Jeune paumé, le meurtrier, le prisonnier, la personne âgée, la femme battue, l'homme alcoolisé etc....et ce, sans préjuger.
Jésus reçoit tout le monde dans Ses bras accueillants pour que notre civilisation soit celle de l'Amour.
Il est venu pour les malades et je sais Seigneur que certains jours au fond de moi règne une précarité spirituelle.
 
De quel Droit jugerais-je autrui alors que des Tribunaux Humains sont actifs pour le faire. Mon rôle est d'Aimer sans mesure au feu de Ton Amour !
Je protège mes proches et regarde le ciel argenté dans un élan spontané de générosité, tel un cri de révolte vers plus de Justice.
 
Et ton étoile vient s'embraser dans les pépites d'or de mon cœur pour faire de Noël un jour d'espérance pour un Monde meilleur.
La prière m'aide puissamment à avoir le regard d'émerveillement de Jésus-Christ sur la Vie devenue nouvelle en ses yeux !
 
Pour Noël 2017 et pour la nouvelle année 2018 qui commence, je vous propose d’abord de vous laisser émerveiller. Comme les bergers de la crèche qui s’émerveillent de la lumière de la nuit, et de ce message des anges leur révélant le sens profond de la naissance du Christ Jésus en notre monde. Comme Marie aussi qui retient en son cœur ces événements autour de la naissance de ce fils bien particulier.
 
Nous nous émerveillons aussi de Marie elle-même, mère de cet enfant dans la mangeoire; elle, Sainte Marie, elle est en quelque sorte la mère de cette nouvelle humanité, qui est la nouvelle Ève. Oui, il y a toujours de quoi s’émerveiller autour de la crèche.
Que ce Noël nous permette de mieux entrer à l’intérieur du salut du Christ et qu’il nous donne de participer à sa réalisation concrète dans les situations que nous vivons.

Paix sur la terre à toute personne de bonne volonté!

Bon Noël à Toutes et Tous.

Bruno LEROY.

11:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/11/2017

Donne-Lui tous les instants de ta Vie.

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Dans toutes les activités humaines, dans la vie banale et courante de tous les jours, dans le boire et le manger, dans les rires et les pleurs, éprouve la présence de Christ.

Avec Christ dans l’aventure du travail ; avec Christ dans l’aventure de la douleur ; avec Christ dans l’aventure de la mort.

 

Chaque jour, dans mes fonctions d’éducateur de rue, je vois Christ me parler lorsque tu évoques tes blessures. Je vois Christ rire quand ton rire éclate comme le diamant sur ton visage meurtri. Je vois Christ pleurer quand tes parents ont fermé la porte de leurs cœurs.

 

 Je vois Christ bafoué, battu, massacré mais aussi, heureux de vivre quelques moments de paix. Je vois Christ trop souvent crucifié par la haine des hommes. Ou leur indifférence.

 

Alors, je me dis intérieurement que Dieu est partout au milieu des hommes et surtout, dans la rue là où le malheur, la pauvreté, la violence s’abattent comme des fatalités qu’elles ne sont pas. Oui, je me dis, Dieu est dans la rue et c’est bien ainsi. Le soir en rentrant chez moi, je prie en me souvenant des visages qui habitent encore ma conscience et je confie tout à Dieu. Il sait bien ce que tu vis et mieux que moi, puisqu’Il te suit jours et nuits dans les rues que tu arpentes avec ton désespoir.

 

Offre au Seigneur tous les instants de ta Vie !

 

 

Bruno LEROY.

21:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/11/2017

Le secret de notre Bonheur.

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La nuit perle dans le ciel avec son collier de lune. Ainsi, les jours passent, vibrent dans l’espace et le temps et nous cueillons quelques instants de ses splendeurs.

Ne restons point figés sur ses noirceurs. Ce sang trop épais pour laisser couler une goutte de vie.

J’aime la vie même dans ses souffrances. Elle prend alors le visage de Dieu perçu dans un silence habité et sacré. Oui, j’aime creuser dans mes journées la Présence indicible de la divinité. Cependant, si vous n’êtes point croyant au sens vide de ce terme, laissez-vous saisir par un certain émerveillement de vivre. Je dis croyant au sens vide car, les êtres qui nous entourent sont plus avides d’économie que de sacré. Ils pensent que la métaphysique, la Foi sont tellement impalpables qu’ils ne peuvent exister.

Peu importe les croyances sont ancrées comme des poésies écrites sur l’âme de l’humain.

Et nous puisons dans les vers lumineux de ces poèmes lorsque les larmes du présent nous submergent de pleurs du passé et de ses remords. Alors, nous cherchons au fond des événements les cristaux scintillants de couleurs pour retrouver notre vérité profonde.

Celle qui ne fait pas partie du monde mais de l’intérieur de notre monde.

Nous demeurons ces chercheurs de Lumière qui ne se vantent point de l’avoir trouvée.

Pas de prosélytisme aliénant dans nos comportements. Simplement, une joie s’éclatant aux doigts du temps et des jours. Incommensurable allégresse qui nous rend contagieux sans faiblesse.

Alors, les personnes que nous rencontrons tentent de deviner en nous cette énergie qui embrase chaque jour et détruit nos nuits sans amour.

Demain sera un nouvel aujourd’hui que nous chanterons soit dans la tourmente ou le Bonheur de nous aimer tels que nous sommes.

Le secret de notre Bonheur consiste à nous accepter, nous aimer avant de vouloir servir les autres. Quelqu’un qui manque de confiance en lui n’a rien à offrir à autrui.

Certes, c’est une réalité que nous pouvons travailler afin qu’elle se retourne en affirmation de soi.

Chaque matin est toujours plein de découvertes et de nouveautés, celles que nous accueillerons dans la journée. Alors, je vous souhaite une semaine avec un véritable soleil resplendissant au fond de votre être.

Puissent les jours s’étayer dans la prière, l’amour, le respect, la sérénité et le bonheur d’exister pour quelqu’un. Celui qui fait danser les arbres et chanter les oiseaux pour que la pluie ne soit qu’une légère brume sans importance.

 

Bruno LEROY.

 

 

19:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/11/2017

La puissance de la prière.

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Avez-vous l’impression qu’on vous exploite, que tout le monde se sert de vous?

 

Vous pensiez que l’on vous aimait et soudain vous découvrez que les autres n’ont fait que se servir de vous, et vous vous sentez trahi. Cela est normal, car vous avez certainement placé votre vie entre les mains d’autres humains. N’oubliez jamais qu’aucun être humain ne peut créer quoi que ce soit: il ne peut que se servir de ce qui existe déjà ! Vous venez de vous énervez face au comportement de vos enfants. Vous venez peut-être de vous emporter contre un collègue de travail. Ou encore vous hurlez votre rage à l’encontre du chauffard qui vient de vous couper la route. Vous avez eu une discussion envenimée avec votre compagnon ou votre compagne. Et maintenant vous déversez votre ressentiment sur vos proches ou sur n’importe quel autre humain qui se trouve à portée de voix !

 

Avez-vous jamais songé que peut-être votre colère est l’expression de l’amertume que vous avez laissée libre d’envahir votre âme? La solution n’est pas de déverser votre rancune sur ceux qui vous entourent, c’est de l’amener aux pieds du Seigneur grâce à la prière, et de Lui permettre de vous en guérir. La guérison doit s’effectuer à l’intérieur de vous avant de s’extérioriser. Voilà pourquoi vous devez passer du temps auprès du Seigneur, Lui permettant de pardonner vos rancunes, de guérir la souffrance, de cicatriser les souvenirs, et de remplir votre cœur de Son amour, afin que vous puissiez aimer les autres comme Lui sait le faire.

 

Laissez-Le faire Son travail en vous: n’essayez pas de Le remplacer par vos efforts personnels ! Essayez de prier cette prière: “O Père, je désire agir avec amour, pas réagir avec amertume. Aide-moi à montrer de la patience envers tous. Que Ton amour, aujourd’hui contrôle ma vie et mes attitudes, au nom de Jésus. Amen”.

 

Bruno LEROY.

24/10/2017

Notre croissance spirituelle.

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Notre existence spirituelle se construit, peu à peu, malgré les tempêtes qui nous submergent. Le dialogue constant avec Dieu est nécessaire à cette lente et sereine construction de notre être.

Nous vivons dans une société qui nous fait marcher au rythme de l’éclair. Éblouis que nous sommes par nos performances ou envahis de remords par notre passivité, ce sont ces violences sournoises qui régissent notre existence. Notre spiritualité s’en trouve atrophiée ou reléguée au second plan.

 

En fait, nous sommes les pâles reflets dans notre vie spirituelle, des attentes de ce monde. Et nous voilà, toujours en retard d’un voyage intérieur. C’est ce que nous pensons, malheureusement, souvent. La vie spirituelle avec Dieu-Amour est d’un autre ordre, heureusement. Une longue et solide paix intérieure vient nous habiter, lorsque nous suivons les enseignements d’Amour de Christ. Le temps est son Royaume et Il se laisse approcher dans ce silence habité que nous entretenons dans la prière.

 

Nous puisons notre Force à la source essentielle de Son regard. Notre existence spirituelle se construit, peu à peu, malgré les tempêtes qui nous submergent. Le dialogue constant avec Dieu est nécessaire à cette lente et sereine construction de notre être. Lorsqu’un jeune me demande, je crois en Dieu mais je ne prie pas. Je lui réponds, aimes-tu tes parents ou un membre de ta famille ou simplement un ami. Il me rétorque, souvent, j’aime telle personne, et moi de lui dire, donc tu ne lui parles jamais !

 

Il me regarde interloqué et je lui dis, tu m’affirmes aimer Dieu et tu ne lui parles jamais, non plus. Dis Lui, simplement que tu l’aimes ainsi ta vie sera remplit de Sa présence. Voyez-vous, nous sommes tous sur le même bateau, nous affirmons haut et fort que nous aimons Christ et ne Lui réservons pas même quelques temps de silence profond pour être en communion avec Lui.

 

Cette croissance spirituelle ne viendra que dans un silence d’Amour entretenu. Ensuite, nous serons plus forts, plus fermes pour assumer les adversités de l’existence. Que Dieu nous apprenne, chaque jour à retrouver cette qualité de silence qui habite nos cœurs et enflamme de joie notre Vie. C’est ce que nous pouvons nous souhaiter, en tant que chrétiens qui veulent vivre constamment dans les bras d’Amour de Christ.

 

Laissons les autres courir, nous les rattraperons par notre croissance spirituelle qui nous rendra indéfectiblement confiants envers tout événement qui nous parvient, puisque nous vivrons main dans la main avec Christ !

Bruno LEROY.

11:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

17/10/2017

Le Pardon est une Force.

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Le pardon est une force de résilience qui nous fait avancer.Je ne suis pas autrement qu’un autre. La crise économique me touche de plein fouet, comme vous. Dans ma vie déjà bien entamée, je n’ai jamais cherché la valeur argent en priorité. Je pense être né révolté contre toutes formes d’injustices et ce, d’où qu’elles viennent. Je fais souvent figure de grande gueule. Non par mépris des gens mais, au contraire pour les sensibiliser sur des problématiques sérieuses. Que voulez-vous, je suis ainsi fait depuis ma tendre enfance. En général, je n’aime pas ce que les autres convoitent. La télé me fait souvent chier au plus haut degré pour sa médiocrité. Et les conversations ayant traits au pognon, au foot, aux chiens écrasés ou autres sujets basiques. Tout cela me fait gerber !

J’aime la musique quand la harpe du vent joue dans les feuilles des arbres. J’aime le soleil lorsqu’il se couche sur la plaine endormie. Mais, prioritairement, mes combats vont dans le sens de la Dignité Humaine. J’ai consacré toute mon existence à me battre aux côtés des opprimés. J’espère que ce n’est pas encore la conclusion. Quoique d’autres combattants prendront la relève.

 

Bien-sûr, tout cela est loin d’être un roman à l’eau de rose. Combien d’amis ( es ) sont partis fatigués par mes discours subversifs. Combien de membres de ma famille ont-ils résistés à mes valeurs différentes. Tout cela sent la poussière de la solitude. Évidemment, lorsque vos convictions n’entrent pas dans la pensée commune, vous avez l’impression d’être seul à penser. Surtout, en cette période de la pensée unique. D’ailleurs est-ce vraiment un passage sur le visage sociétal ? Autant que ma mémoire se souvienne, les Hommes ont toujours pensés en fonction des normes existantes. Souvenez-vous combien de patrons refusaient d’embaucher des jeunes à cheveux longs, il y a seulement quelques années. Et ces derniers se suicidaient à la pelle. Tout le monde se taisait. J’avais encore l’impression d’être un saumon au milieu des anguilles. Je remontais le courant de la pensée formatée, pour gueuler contre l’inhumanité.

 

Pourquoi, j’écris tout cela ? Non pour vous parler de moi mais de vous. Je sais que certains se sentent rejetés, voire exclus à cause de leur vision de la vie. Et bien, il ne faut pas plier au vent mauvais. Il faut se redresser pour exprimer physiquement et spirituellement notre cohérence d’appréhension des événements. Je ne dis pas que nous sommes seuls sur cette terre à détenir la vérité. Loin s’en faut. Mais, nous détenons une parcelle de vérité qu’il nous faut exploiter comme dans la parabole des Talents. Peu importe le jugement des autres ou leur regard moqueur, amusés par notre différence.

 

Nous devons assumer notre identité en Christ. Nous devons sans honte dire nos préférences et nos répulsions. Nous ne sommes pas des moutons bêlants entretenant une culture de victimisation. La consommation et le consumérisme ne concernent que les personnes qui sont vides intérieurement. La nature ayant horreur du vide, ces individus comblent leurs carences comme ils peuvent. L’écrivain Bernanos disait que la société met tout en place pour détruire l’homme intérieur. Il disait même que cela était de l’ordre d’une conspiration Universelle. Mon Dieu, qu’il avait raison et il a toujours raison, d’ailleurs ! Je sais vous pensez qu’il est difficile de s’affirmer dans ce monde de loques. Vous avez tort de partir perdants d’avance. Le monde sera sauvé par la Beauté que nous lui révélerons. Cette limpidité éclatante tissée dans le fil doré de la prière. Cet espace intérieur où règnent la Liberté et l’Amour. Dont nous n’avons recours que de façon exceptionnelle.

 

Nous devons libérer autrui par notre propre liberté. Le prosélytisme est au contraire une atteinte à cette liberté de conscience. Combien de temps allons-nous encore gémir sur nos contemporains ?

 

Le pardon est une force de résilience qui nous fait avancer. Pendant que d’autres stagnent dans leurs marasmes psychologiques. J’avais un professeur de Théologie qui répétait sans cesse : partagez vos connaissances avec les autres. Nous n’avons pas le droit de garder un précieux trésor pour nous. Il avait raison le bougre. Il parlait vrai. Combien d’entre-nous ont des relations authentiques entre eux ? Toutes ces ombres, nous devons en faire des pépites de tendresse, de pardon, d’Amour.

 

Il n’est pas d’absence de Lumière dans le Royaume de Dieu. Soyons ces lumières qui illuminent d’un simple sourire les entrailles de la terre. Soyons dans la confiance permanente, comme une révolution évangélique en cette période obscure. Soyons porteurs de cette Espérance qui transperce les murailles de l’indifférence. Nous, Chrétiens ( es ) sont dans le monde sans être de ce monde. Ne l’oublions pas. Alors, ce que peuvent penser les intolérants persuadés que la Foi est une aliénation ; je m’en moque comme de ma première larme. Je parle de larmes volontairement car, souvent ces personnes égoïstes transportent en leurs cœurs des ruisseaux de désespoirs. Souvent bien cachés d’ailleurs dans un activisme destructeur. Je me fous de leurs belles bagnoles et de leurs maisons aux senteurs de musées. Ils sont éteints de l’intérieur aux tréfonds de leur être. Non, je ne critique pas les non-croyants. J’estime la profondeur d’un individu qui vit de façon prosaïque. Le mot poésie de la vie, le ferait presque mourir de rire.

 

Alors, face à ces prophètes de malheurs qui bien souvent sont aux manettes de nos gouvernements. Montrons-nous tels que nous sommes. L’Espérance chevillée au corps. Grâce à un plus grand que nous qui donne cette force extraordinaire de tout affronter.

 

Puissent les jeunes, les paumés, les personnes âgées voir dans nos yeux une lueur d’espoir. L’Amour est à réinventer. Réinventons-nous dans l’Amour. Et, dans ce souffle qui vous anime, vous pourrez dire aussi que vous n’êtes pas autrement qu’un autre. Vous avez simplement la pleine assurance de vous savoir aimé. Partageons aux confins des Nations cet Amour qui nous brûle tant et dont nous devons faire exploser la lave bouillante au sein de notre Humanité. Le battement du cœur de nos contemporains en serait transformé, j’en suis certain.

 

Bruno LEROY

 

15:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/10/2017

Cette « religion de la culpabilité ».

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J’entends encore souvent cette question ; pourtant, j’avoue avoir un peu de mal à la comprendre car je n’ai pas été élevé dans la « religion de la culpabilité ».

 

Je sais bien qu’autrefois, on disait aux enfants – et aux adultes aussi, qu’on traitait alors un peu comme des enfants – que Dieu, « le Père Tout-Puissant », voyait tout du haut du grand balcon du ciel et qu’il notait dans un grand livre tous nos péchés pour mieux nous faire expier nos fautes au grand jour du « Jugement dernier »

 

C’était le temps où les prêcheurs parlaient davantage de l’enfer que de l’amour et où Dieu ressemblait davantage à un « garde chiourme » qu’à un Père plein de tendresse ! J’ai connu un vieux monsieur qui, pendant des années, n’a pas osé lever la tête au moment de l’élévation de l’hostie par le prêtre, lors de la consécration.

 

On lui avait appris que c’était une faute très grave. Il ne fallait pas regarder la mystérieuse transformation du pain… Un jour, pourtant, cet ami, s’est rebellé : il a levé le front, regardé le pain eucharistique et les foudres ne lui sont pas tombées dessus !

 

Je crois que cet homme a eu raison d’agir ainsi ce jour-là car, en brisant la fausse image d’un Dieu « gendarme », il a commencé son chemin de libération et sa marche vers un Dieu de l’Amour ! Pour être tout à fait franc : je crois que Dieu se fiche éperdument de noter la liste de nos péchés dans son vieux registre ! Car, pour lui, le mot « péché » ne s’écrit pas au pluriel, mais toujours au singulier. La liste de nos fautes ennuie prodigieusement Dieu ! Le seul « péché » qui le touche et l’attriste, c’est notre lenteur à aimer, notre désinvolture devant la seule grande affaire de notre vie : l’Amour !

 

Nous faisons si souvent le même constat que St Paul : « Ce que je veux, je ne le fais pas ; et ce que je ne veux pas, je le fais » ! Je ne crois pas que le rôle de la religion catholique soit de nous culpabiliser : un Dieu qui, sans cesse, nous plongerait dans les ornières boueuses de notre culpabilité (culpabilité inhérente à notre condition humaine, comme l’a très bien montré la psychanalyse) serait un Dieu pervers… Dieu ne veut pour nous qu’une chose : notre Bonheur !

 

Et Jésus, pendant sa vie terrestre, a passé son temps à tendre la main aux pécheurs, aux prostituées, aux collecteurs d’impôts… La seule religion qui vaille est celle qui propose le visage d’un Dieu qui relève, qui met debout, qui « sauve » ; pas un Dieu qui condamne, pas un Dieu « très haut » et hautain mais un Dieu « très bas » (selon la belle expression de Christian Bobin) c’est à dire un Dieu toujours proche de l’homme et de ses fragilités ; un Dieu qui nous aime : qui que nous soyons et quoi que nous ayons fait. « Dieu est assez grand pour faire de nos erreurs mêmes, une vocation ! » disait Emmanuel Mounier…

 

Bruno LEROY.

20:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |