10/06/2018
Le bonheur vient frapper à ta porte.
19:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
04/06/2018
La sexualité est un art sacré.
Il y a en chacun de nous un besoin sexuel. Certes, il n’est pas du même ordre que le besoin de manger ou de boire. En effet, on peut se passer, être privé de l’exercice de la sexualité, ou la différer, sans cependant mourir ; ce qui n’est pas le cas de la nourriture ou de la boisson.
Ce besoin sexuel est présent dès le plus jeune âge. L’enfant éprouve de manière diffuse son corps comme une source de plaisir. Il aime être bercé, pris dans les bras, choyé. Il aime être embrassé et embrasser. Ce contact corporel, il est cherché non pas comme pure sensation épidermique, mais comme expression d’une relation intersubjective. Au moment de la puberté, le garçon et la jeune fille découvrent en leur corps de nouvelles potentialités de plaisir ainsi que le désir plus vivace de le partager, de le donner à l’autre, de le recevoir de l’autre, comme expression d’un amour mutuel.
A nouveau, faire de la relation sexuelle un don réciproque, n’est pas acquis d’avance ; il faut du temps ; un temps où l’attirance des cœurs, la connaissance mutuelle au-delà des images rêvées, la maturation psychologique et le désir sexuel progressent de pair.
Ce n’est pas mettre de son côté toutes les chances de réussite en amour que de vouloir tout, tout de suite, de se livrer à la passion érotique, en court-circuitant le temps des maturations. Dans ce cas "on fait l’amour" sans amour, sans lien amoureux correspondant. Des illusions sont possibles à ce propos.
Par exemple, le jeune homme qui veut "faire l’amour" moins par amour de l’autre que pour éprouver sa virilité et épater les copains. Ou encore la jeune fille qui donne son corps pour retenir un amour fragile à peine naissant, pour retenir un partenaire indécis ou volage, en croyant que la relation sexuelle suffit à créer un lien durable. Les désillusions peuvent être rudes et laisser au cœur des blessures qui demeurent ouvertes. Banaliser l’acte sexuel, le détacher d’un lien amoureux forgé à l’épreuve du temps, c’est prendre le risque de s’interdire l’accès un jour à un amour authentique.
La relation sexuelle, si l’on veut qu’elle soit gratifiante, vient en son temps : au moment où les partenaires se mettent à aimer le lien qui les unit, à vouloir le préserver dans la durée et à espérer qu’il n’aura pas de fin. C’est alors que l’acte sexuel devient l’expression d’un don de soi réciproque, en pure perte, sans calcul. Car à l’étreinte des corps se conjoint l’abandon confiant et réciproque à l’autre. Le plaisir érotique s’en trouve accru car la rencontre des corps est en même temps échange affectif où chacun se reçoit de l’autre et se donne à lui.
Dans la relation sexuelle, il y a certes un désir de fusion, mais, au moment de la rencontre, au moment le plus intense de la proximité, l’autre reste autre, car la femme ne saura jamais ce que l’homme éprouve dans son corps et vice versa. C’est pourquoi la rencontre sexuelle, pourvu qu’elle s’inscrive dans un lien amoureux, n’est jamais prise de possession de l’autre, mais rencontre de sa mystérieuse altérité. Elle est ainsi offrande et non pas prise.
La fidélité, elle se forge quand, pour l’amour de soi et pour l’amour de l’autre, on se prend à aimer le lien amoureux lui-même ; on le maintient, on le préserve, on l’entretient, on le cultive avec art et sagesse afin que, petit germe fragile au départ, il devienne arbre épanoui.
Bruno LEROY.
12:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
02/06/2018
Ma confiance en Ton Amour.
Prendre une décision qui engagerait toute une vie devient un véritable dilemme dans notre société. Il suffit de voir l’hésitation de certains jeunes face au mariage. Ce qui rassure certaines personnes, c’est que le mariage n’est pas nécessairement un engagement ; il est toujours possible de divorcer.
Dans notre société qui s’arrange toujours pour tuer notre intériorité, l’engagement est devenu affaire de Liberté. Le mot est dévoyé depuis tant d’années que nous pouvons le définir facilement. La plupart des gens considèrent, de nos jours, que la Liberté consiste à avoir des droits mais jamais de devoirs ! C’est la plus nihiliste des définitions de la Liberté, la plus destructrice. Cela se répercute sur les Jeunes de façon diabolique : la société leur doit TOUT et eux ne doivent RIEN à cette société pourrie.
Je ne ferai pas une analyse sociologique pour savoir pour quelles raisons nous sommes arrivés à cette incohérence, quoique que j’ai ma petite idée. Ceci est important car il dénote bien pour quels motifs nous sommes dans un climat de violence sans nom. Personne n’est responsable de personne et le monde court à sa perte. Un jour, un journaliste me demanda, ce qui avait changé au niveau éducatif depuis 38 ans que j’exerce cette profession. Je lui ai répondu que la plupart des meurtres, des toxicomanies sont dues à de nouvelles pathologies provoquées par un manque de maturité. En bref, la société dans laquelle nous vivons est constituée de dépressifs et de malades mentaux.
C’est à nous, Adultes bien dans notre peau de montrer que dire " OUI " à Dieu, à la Vie, à l’Amour et rester fidèles à nos promesses du départ n’est pas toujours évident et cependant possible. Frères et Sœurs en ce jour, faisons la promesse de suivre Christ dans Son Amour Libérateur et que cet engagement coule dans nos veines jusqu’à la rencontre suprême.
Montrer, non pas de mots, mais d’actes que l’Amour de Dieu peut emplir la terre jusqu’aux extrémités, cela est un Témoignage fort qui ne sera que contagieux. Les Témoins de Christ, que nous sommes doivent dire par leur exemple de vie que l’engagement est possible dans la confiance. Le monde meurt de confiance en autrui et par conséquent en Dieu.
Si les Jeunes qui sont les racines de l’être, ne voient pas en nous cette profondeur de Foi, de convictions, de force et d’Espérance. Alors, le monde de demain, ne sera qu’un immense océan d’incertitudes et de lâchetés. Aimons Christ d’un réel et profond Amour pour Lui dire : je te suis quoiqu’il arrive ma confiance en Ton Amour est sans limites.
Notre joie sera perceptible auprès de chaque être rencontré et son mystère posera questions à ceux et celles qui se sentent vides intérieurement. En effet, il en va de notre présent mais également de l’avenir de notre terre tout entière. Frères et Sœurs, notre réponse doit être claire et fervente pour affirmer de nouveaux repères à la face du monde.
L’évangélisation ne peut passer par des personnes pusillanimes et qui n’osent s’engager à la suite de Christ. L’Amour que nous répandrons en Son Nom aura le parfum du futur et le Bonheur du présent. Quoi de plus merveilleux que d’offrir sa Vie à Dieu-Amour pour donner Sens à notre existence et celle d’autrui. Puissions-nous être les transmetteurs de l’Amour de Dieu sur Terre.
Bruno LEROY.
22:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/05/2018
Pour Vivre la Force d'Aimer.
Ô Seigneur,
Dans la nuit du désespoir,
Mon cœur ignorait tes bienfaits,
Mes yeux refusaient de te voir
Dans ta plus pure vérité.
Et le sens échappait à ma vie ;
L’Espérance se dérobait
Sous mes pieds.
Je ne comprenais pas
Qu’il fallait me perdre en toi
Pour mieux me retrouver
Et retrouver mes frères.
Désormais,
Je veux me fondre en toi
Pour vivre la force d’aimer
Jusqu’à mon souffle dernier.
Bruno LEROY.
18:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
26/05/2018
Merci Maman de m'avoir donné la Vie !
Je me souviens de ce soir-là. Dans un dernier souffle d’amour, tu es partie sans retour.
Une douce lumière descendit en mon âme comme pour me parler de ta présence toujours possible.
Alors, j’ai fermé les yeux et je t’ai revue dansante dans les airs avec ce sourire joyeux que je n’oublierai guère.
Tu m’as donné la Vie et je dois l’aimer comme tu l’as aimée malgré ta maladie.
Tu m’as appris la Dignité de proposer ses idées pour mieux avancer.
Tu riais vraiment de la mort comme une dernière expérience à vivre sereinement.
Tu priais Marie, toi athée, et j’en fus surpris. Quoique intérieurement, je le désirais.
Je n’imaginais pas ma mère priant la Sainte Vierge avec ferveur.
Tu me répondis qu’une révélation eut lieu une nuit et que Marie te demanda de ne rien dire.
Tu conservas ce secret jusqu’à la fin, jusqu’au commencement de ta renaissance dans le cœur de Dieu.
Je compris ce soir-là l’importance d’une Maman dans l’esprit d’un homme et même de l’humanité.
Que crie le soldat qui va mourir ? « Maman »
Et même les Dictateurs sans remords se souviennent de leur Mère.
Alors, aimons nos mères comme un reflet de Dieu sur cette Terre.
Pardonnons le mal que certaines peuvent faire pour d’obscures raisons.
Sourions surtout à la Vie puisqu’elles sont l’humus dans lequel nous avons grandis.
Aimons cette existence avec ses blessures et ses joies.
C’est la plus élégante façon de leur dire que nous les aimons indéniablement, éternellement.
Puisse les mamans de ce jour accueillir les fleurs colorées et parfumées de votre Amour !
BONNE ET HEUREUSE FÊTE DES MAMANS SANS LESQUELLES
UN SOUFFLE DE VIE N’EXISTERAIT CERTAINEMENT JAMAIS !
Bruno LEROY.
10:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
22/05/2018
PÉDAGOGIE DE LA LIBERTÉ.
Nous pensons être des hommes libres et c'est un euphémisme de dire que nous sommes aliénés sans le savoir. Chaque jour, nous cherchons ce que nous pensons être des repères mais, en fait nous échappons à la peur de la liberté. De plus, notre notion de l'homme libre est autant galvaudée que le mot " Amour " mis à toutes les sauces. Nous n'avons plus conscience de notre propre conscience. Alors, comment prétendre libérer une société de ses carcans si nous sommes emprisonnés ? En tant qu'éducateur et donc, pédagogue, j'ai tenté modestement d'analyser cette problématique. Les acteurs sociaux quelques soient leur appartenance doivent se libérer de leurs propres aliénations afin de prétendre à la libération d'autrui. Ce processus est un combat quotidien que nous devons mener tous ensemble. C'est le plus beau des combats pour une société meilleure.
Bruno LEROY.
La liberté en tant que moyen pédagogique ou thérapeutique, est la somme des permissions accordées par l'entourage ; la liberté en tant que but, est un état que l'on réalise à l'intérieur de soi-même et qui correspond à l'épanouissement de la personne tout entière par un développement harmonieux de toutes ses facultés. Il est aisé de comprendre que les permissions, données judicieusement, favorisent un exercice naturel des facultés et par suite leur développement. C'est dans un climat ouvert et confiant que l'être peut s'épanouir. Assurément, il est des permissions qui n'engagent guère la responsabilité de ceux à qui elles sont accordées : on peut ainsi permettre de lire un livre, de faire une excursion, d'assister à un spectacle. L'éducateur en conserve toujours la responsabilité ; ce sont des permissions limitées à une circonstance : on pourrait dire que ce sont des levées d'interdiction et rien de plus. La vraie permission est celle qui donne le droit de choisir, et peut-être même qui met l'individu en demeure de faire un choix : ce n'est plus simplement une sorte de cadeau qu'on accorde à l'adolescent parce qu'il a été bien sage ou parce qu'on a envie de lui faire plaisir : c'est une initiative qu'on lui laisse et par conséquent une responsabilité dont on le charge.
La liberté ainsi comprise n'est donc pas chose facile !
Au fur et à mesure qu'elle s'affirme et se précise, elle se rapproche du but, elle se confond de plus en plus avec lui, sans cesser pour autant d'être un moyen de s'en rapprocher davantage. Plus le moyen se perfectionne, plus il participe au but qui, par principe est supposé parfait. De même que selon la sagesse populaire, " c'est en forgeant qu'on devient forgeron ", c'est en étant libre qu'on apprend à être libre. L'expérience nous apprend que les circonstances dans lesquelles on n'a aucune décision à prendre sont celles qui entraînent le moins de dépense nerveuse. Beaucoup d'hommes ont été amenés à constater que le temps du service militaire avait constitué pour eux une détente dans la mesure où ils se sentaient pris en charge par l'armée et délivrés du souci d'agir par eux-mêmes et de s'occuper de leurs propres intérêts.
C'est la Liberté intérieure qui est le but de l'éducation, parce qu'elle correspond à la santé psychique, au bien-être moral, à un accord de soi avec soi-même. Elle seule répond vraiment à l'aspiration profonde et naturelle de l'homme, toujours en quête de son unité. Nous ne la concevons d'ailleurs pas comme quelque chose de fermé, qui n'aurait aucun rapport avec le monde extérieur, car un tel isolement ferait de l'individu un être incomplet qui, à vrai dire, n'aurait aucune raison d'être, non plus que sa belle liberté dont il n'aurait désormais que faire. Pour que celle-ci ait quelque valeur, il faut au contraire qu'elle soit une réponse au monde extérieur et non une jouissance purement personnelle que les contacts du dehors seraient destinés à ternir. Elle doit nous mettre à l'unisson de la Vie et non nous en retrancher. Comment pourrions-nous être vraiment d'accord avec nous-mêmes en commençant par nous amputer de toutes nos tendances sociales et de notre besoin d'agir ? Loin d'être marquée par l'épanouissement de nos facultés, cette pseudo-liberté correspondrait à une atrophie de notre personnalité. En fait, la liberté, en tant que but de l'évolution humaine, réclame de l'individu deux conditions préliminaires : un accroissement du sens de la Réalité et un accroissement des forces qui permettent d'affronter cette dernière.
La première de ces conditions implique tout d'abord que l'individu ait l'intelligence de ses actes, c'est-à-dire qu'il soit capable de prévoir et de mesurer leurs conséquences. Or, la possibilité de se diriger soi-même comme il faut est un des attributs essentiels de la liberté ; on dit d'un homme qui évolue avec aisance au milieu des obstacles qu'il a une grande liberté de mouvements et cela, non parce qu'il ignore les obstacles, mais parce qu'il sait en tenir compte.
La réalité qu'il faut connaître n'est pas seulement matérielle : elle est aussi psychologique ; il faut se connaître, soi, et connaître les autres, car rien ne peut rendre plus dépendant que l'ignorance des vrais mobiles qui animent les individus. C'est en découvrant le déterminisme physique et en utilisant ses données que l'homme est parvenu à se délivrer de nombreuses servitudes que la Nature lui imposait. De même, la connaissance des déterminismes psychologiques est la seule chance que nous possédions de nous délivrer de leur implacabilité. Il faut avoir conscience de l'interdépendance des êtres, des choses et des actions pour ne pas en être le jouet. Plus notre route sera éclairée, plus il nous sera loisible de choisir notre direction.
La seconde condition de la liberté réside dans l'accroissement de nos forces. Savoir choisir ce qui va dans le sens de sa nature, de son rôle et de sa destinée constitue donc une qualité qui fait partie des conditions de la liberté humaine. Cette faculté de discrimination permet à l'individu de trouver tout de suite un chemin qu'il ne regrettera pas d'avoir pris et qu'il pourra par conséquent suivre d'un bout à l'autre sans se sentir contraint. Les regrets sont en effet des boulets que nous traînons à nos pieds comme un signe de servitude, c'est-à-dire des contradictions qui nous enchaînent.
Pour être libre, il faut que l'homme soit fort, et pour être fort, il faut qu'il soit cohérent sans que cela lui coûte. A ce moment, ses instincts et ses impulsions ne sauraient plus lui faire peur ni par conséquent attenter à sa liberté. Il ne se croira donc pas obligé de les nier ou de les ignorer : il n'aura pas besoin de réclamer des garde-fous, de s'inventer des barrières artificielles. Plus on est fort, moins on a besoin de fortifications. La liberté véritable n'est pas immobilité, mais aisance. Celui qui est vraiment libre dispose de la plénitude de ses facultés parce qu'il peut penser et agir sans éprouver toujours le sentiment qu'il désobéit à une puissance invisible, prête à le rappeler à l'ordre. Il pense, il sent, il juge et il agit librement ; c'est-à-dire en pleine connaissance de cause, sans être retenu ou paralysé par des motifs confus ou inavoués. Son comportement est conforme à son jugement qui est conforme à sa pensée, elle même conforme à ses sentiments.
L'individu libre a droit à se libérer des contraintes étrangères qu'il estime inacceptables ; mais si, par hasard, il se trouve d'un coup débarrassé de ces contraintes sans avoir atteint l'autonomie et la maturité nécessaires, il apparaît comme un petit enfant à qui l'on a donné un jouet magnifique et compliqué, dont il est incapable de se servir. Il possède alors en effet une Liberté sans but et sans raison d'être, qui ne l'empêche pas de souffrir sourdement de sentiments de dépendance, d'autant plus difficiles à supporter qu'il ne peut même pas discerner leur cause exacte ni par conséquent donner un objet à sa révolte.
Il est évident que l'éducateur, en tant que tel, ne peut prétendre modifier directement les conditions que rencontrera l'adolescent dans sa vie d'adulte. Le seul but qu'il puisse s'assigner, c'est la formation du jeune lui-même et par conséquent, sa liberté, dans la mesure où, celle-ci devient synonyme de maturité et correspond au développement équilibré de toutes ses potentialités. Je me suis efforcé, alors que le mot " liberté " demeure confusionnel, de ramener le débat, d'une part à une technique éducative, d'autre part à un problème plus vaste qui touche au sens même de l'éducation et, peut-être un peu, de la Vie. Disons même que c'est à partir du moment où nous avons conquis cette liberté qu'il nous devient possible de faire vraiment quelque chose de notre existence. L'adolescent doit devenir cet adulte qui assume sa propre destinée, celui à qui revient la responsabilité de ses actes et qui doit subir leurs conséquences dont personne ne cherche plus à le préserver. Une telle adaptation de soi à soi-même, si elle répond à la définition de la liberté humaine, répond aussi à la définition sans doute plus valable du Bonheur.
Bruno LEROY.
19:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRISTIANISME SOCIAL., CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Où puises-tu cette joie au fond de toi ?
La vie est trop sérieuse pour être prise au sérieux. Souvent, trop souvent les détails insignifiants des jours passants nous rongent les sangs. Nous attachons trop d’importance aux petites et malingres blessures que nous occultons les plus fondamentales.
Pour devenir un combattant pour une existence joviale, il ne faut pas ignorer les faits, les souffrances, les maladies et les guerres mais, les affronter avec énergie.
Trop de personnes que je rencontre au cours de mes déplacements semblent ne pas s’aimer, voire même se détester. En culpabilisant sans cesse sur un passé dépassé. Comment voulez-vous aimer la Vie dans ces conditions ?
Il faut retrouver la quintessence de la respiration de l’âme. Je veux dire qu’il nous faut reconquérir l’Essentiel qui nous constitue. Laisser tomber le superficiel pour ne point sombre dans la médiocrité. Cette médiocrité qui nous fait juger les événements avec pessimisme et légèreté. Nous ne pouvons approcher le Bonheur si nous n’en savons pas même le visage.
Il s’agit d’un long cheminement personnel et spirituel. Pour être Heureux sur Terre, il faut savourer les petites joies qui se présentent. Et pratiquer cet exercice chaque jour, permet de reprendre contact avec la réalité, sa propre réalité. Vous allez me dire mais, alors la crise, le chômage, les guerres ? Quel rapport avec mon allégresse si je vis dans un bourbier labyrinthique. Et indicible, souvent.
Je vous répondrais respectueusement que vous me faites penser à un noyé qui se débat dans les marécages espérant ne pas s’enfoncer et pourtant, il finit par s’étouffer et mourir dans les abysses.
La joie est une grâce offerte pour sourire de nos misères. Les résignés n’ont jamais fait avancer le monde ou ne serait-ce qu’une once des mentalités inertes. La jovialité est l’expression d’un esprit libre. Voilà, pourquoi dans les évangiles, Jésus nous somme de demeurer dans la Joie. Celle de l’Esprit de Liberté. Celle qui permet d’affronter les difficultés avec les yeux ouverts sur leur importance. Tout le monde peut devenir libre intérieurement.
Contemplez profondément la beauté d’un paysage en vous imprégnant du moindre élément que cela éveille en vous.
Et vous verrez progressivement votre regard changera comme une chrysalide devenant papillon. Vous n’appréhenderez plus l’existence comme vous le faisiez autrefois. Vous éprouverez une certaine liberté face aux informations qui vous parviennent.
Vous relativiserez votre responsabilité. Que pouvez-vous faire contre les guerres ? De quelle façon agirez-vous ? Que pouvez-vous faire pour endiguer le chômage ? Quel combat décidez-vous de mener ou non ? Et la corruption des hommes politiques ? Et l’écologie que pensez-vous faire ? L’hospitalisation de votre voisin ? La mort de votre prochain ? Avez-vous réellement des moyens d’actions ?
Si non, vous êtes l’être Humain le plus malheureux...
Si oui, vous êtes l’Homme le plus heureux...
En effet, toutes formes d’actes pour changer la face des choses est source de bonheur.
L’inaction mène à la victimisation. Et au pire à la dépression, voire au suicide.
Changez ce que vous estimez pouvoir transformer et ne vous évertuez pas à vouloir modifier l’impossible. Cela est une position qui fait souffrir tout en se donnant bonne conscience, puisque nous ne pouvons rien faire. C’est souvent la posture des lâches. L’Homme heureux verra avec limpidité ce qu’il faudra mener de front tout en s’écriant :
Dieu que la Vie est Belle !
Bruno LEROY.
19:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
09/05/2018
L'ascension nous révèle que la présence passe par l'absence.
Le chrétien ne place pas son Espérance dans les modèles de société, dans les objets, dans les idéaux, mais bien en quelqu'un : Jésus-Christ, Fils de Dieu.
Pour le chrétien, le surgissement de Jésus, homme et Dieu, est dans l'histoire ; il est l'annonce de la fin, la voie de la fin réalisée et à réaliser encore.
Dans tout l'Évangile, Jésus annonce que le Royaume de Dieu s'est approché par sa personne, qu'il est déjà présent et que cependant il doit encore venir.
A ceux qui veulent un roi qui éliminera les Romains pour enfin clore l'attente, à ceux qui veulent un Maître qui réalisera le Royaume et fermera l'histoire, Jésus répond en refusant toute annexation ; il se met à l'écart et recrée une distance dans l'attente pour que le désir de ce qui n'est pas encore et de ce qui doit encore venir, s'avive de commencement en commencement sans jamais se clôturer dans l'instant présent, dans l'histoire présente.
A ceux qui sont tentés de désespérer, de se résigner ou de se consoler dans l'espoir d'une fin hors du temps, au-delà du temps, Jésus répond en disant que le Royaume est déjà là ; il multiplie les gestes de libération : " Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres " ( Lc, 6, 22 ).
Pour les chrétiens aussi, le Christ est présent et pourtant il est encore Celui qui doit venir. Il nous quitte et reste parmi nous. Boutade ? Non. Par sa vie et par sa mort, par la manifestation de sa résurrection et par son ascension où il se dérobe à notre volonté de le retenir et de le posséder, Jésus nous révèle que la présence passe par l'absence. Contre toute attente qui réduirait jésus et son message à une fin mondaine, le christianisme réinstaure l'homme en relation à Dieu et refuse le rêve des espérances purement horizontales. Jésus est celui qui ouvre l'histoire humaine à Dieu en lui interdisant de se clôturer sur-elle même ou de croire qu'elle peut réaliser le Royaume de Dieu.
Mais contre toute attente qui réduirait Jésus et son message à une fin hors de l'histoire humaine, le christianisme réinstaure l'homme en relation avec Dieu et aux autres hommes dès maintenant et refuse le rêve des espérances purement verticales. Jésus est l'irruption du Royaume de Dieu dans notre histoire ; il ouvre dès maintenant le temps de Dieu et la libération des hommes.
Ni hors de l'histoire, ni dans l'histoire exclusivement, l'Espérance chrétienne vit le paradoxe de devoir réaliser l'attente et en même temps de la déplacer constamment sans la fixer. L'Espérance chrétienne au nom de Jésus-Christ prend corps dans le temps sans cependant jamais s'y enfermer.
Le Royaume de Dieu est donc présent dans la pratique du croyant comme une instance critique permanente, une force de contestation qui l'empêche de se satisfaire de ce qui est, qui réveille son Espérance et l'ouvre sans cesse à un avenir qui transcende l'horizon de l'histoire. Seule est véritable la Foi qui se fait Amour, vérité et Justice, indivisiblement.
Bruno LEROY.
18:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/05/2018
Une étoile d'amour accrochée au firmament.
Parfois nous cherchons dans les livres des Sages,
Des raisons, des solutions, des comportements,
Pour savourer le Bonheur jusqu'au tréfonds de l'âme,
Tous les anciens nous apprennent les fondements,
D'une joie indéfectible que nous cherchons tant,
Au fil des ans sur le sentier anguleux du temps,
Et pourtant, il nous suffit de te regarder vivre,
Oui, vivre dans la profondeur même de la Vie.
Vivre intensément chaque instant avec la force du feu,
Se brûler à ton exemplarité et tes émerveillements,
Voilà l'éternel secret de ton sourire d'enfant,
Aimer le vent qui chante des hymnes éclatants.
Aimer l'amour pour donner sens à notre présence,
Sur cette terre abîmée par moult indifférences,
Aimer passionnément les êtres qui nous entourent,
Et ne pas les juger mais avoir un regard d'amour.
Toujours pour ne pas tuer l'autre !
Mais vivre l'essence même de cette sublime existence,
Voici donc le mystère qui donne aux jours cette belle insouciance,
Une étoile d'amour accrochée au firmament de ton ciel intérieur,
Qui scintillera toujours d'un sempiternel Bonheur, une tendre lueur.
Et nous deviendrons comme toi, François des Témoins de l'amour divin.
Bruno LEROY.
11:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Ne cherchez pas à vous comparer aux autres !
Ne laissez pas les gens vous enfermer dans une boîte, ne jouez aucun rôle. Si vous vous laissez emprisonner, vous ne serez plus que la caricature de vous-même.
Vous trouverez toujours des gens pour vous dire qui vous devez être. Mais n’oubliez jamais que vous êtes la personne la mieux placée pour savoir ce que Dieu attend vraiment de vous. Et la meilleure façon de le savoir, c’est d’être vous-même !
Vous ne serez jamais pleinement épanoui, si vous n’êtes pas vous-même. Être vous-même vous rendra plus efficace, plus performant ; et vous serez en bénédiction pour les autres, aussi bien pour votre église locale que pour le royaume de Dieu.
Attention ! Il ne s’agit pas de faire uniquement ce que vous avez envie de faire ; mais il est plutôt question de ne pas subir les pressions que votre entourage voudrait vous imposer.
Êtes-vous toujours en train de vous sacrifier pour les autres ? Bien sûr, il est parfaitement biblique d’aider son prochain, mais n’oubliez pas que vous avez également des besoins légitimes à satisfaire. Comme tout le monde, vous avez besoin d'affection, de repos, de soins... Par excès de zèle, trop de chrétiens ont refoulé leurs besoins et sont tombés dans une forme de déséquilibre qui frôle parfois la mortification.
Il est vrai que la Bible nous appelle à renoncer à nous-mêmes et à mettre les besoins des autres au même rang que les nôtres. Mais si, d’une manière excessive, nous renonçons constamment à nos besoins légitimes, un déséquilibre ne tardera pas à s’installer.
Ne cherchez surtout pas à vous comparer aux autres ! Le Saint-Esprit n’oindra jamais un acteur. Soyez vrai et transparent devant Dieu afin de développer une vie authentique. Cette vie découle d’une relation intime avec le Seigneur. Une telle proximité avec Dieu, lui permettra de réaliser son plan d’action pour vous.
Souvenez-vous : seule la vérité libère ! En étant faux et hypocrite, vous ne faites que vous lier vous-même et vous ne pourrez libérer ceux qui vous côtoient. Car, malheureusement, s’ils ont en face d’eux des gens qui jouent un rôle, ils ne pourront bénéficier de la réalité de la vie que Dieu voudrait déverser en eux.
L’hypocrisie porte de lourds préjudices à l’œuvre de Dieu.
Soyez vous-même !
Bruno LEROY.
11:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |