28/09/2017
Redonner un sourire à la Vie.
Je suis parfois décontenancé par ces personnes à l’esprit usé jusqu’à la corde. Il est vrai que la crise ne pousse guère les gens à sourire. Et pourtant, je me dis intérieurement que tout est source de prière et d’émerveillement. Le rire est réellement l’arme offensive des pacifiques.
Mais pour cela, il faut inventer l’atmosphère dans laquelle il pourrait s’épanouir.
Marcher dans l’herbe fraîche d’un matin s’éveillant et ruisselant de rosée. Écouter la musique que joue l’âme d’un ami qui vous parle. Chanter avec les oiseaux qui semblent danser dans les cheveux verts des arbres. Admirer la fleur qui ouvre les bras devant le soleil aimant et amant de la Nature.
Laisser ses pieds nus marcher, habiter la terre comme un ravissement. Et retourner chez soi en écoutant une musique qui nous éveille à l’émerveillement.
La plus grande révolution que nous puissions faire dans cette société morose est le rire émerveillé et profond de l’Esprit. Tout est grâce, grâce à la prière intensive. Rien ne peut nous faire peur, puisque Dieu est incrusté entièrement dans notre regard et dans notre être.
Il peut nous faire des signes débordant d’Espérance, des signes inattendus. Il faut croire aux sourires de Dieu. Chaque jour, je vois des anges qui répondent à certaines questions que je me pose ou me suis posées. Si vous priez dès le matin, vous verrez dans la journée, une personne venant répondre à vos inquiétudes quasi existentielles.
A condition, évidemment de ne jamais prendre un autre chemin que celui de la foi. Il existe tant de sentes où les hommes se sont perdus et ne sont jamais revenus. Sachez que vous avez le droit au Bonheur comme tout être humain qui demeure sur la terre-mère.
Mais, le Bonheur dépend infiniment de notre philosophie personnelle et de notre vision noire ou brillante d’émerveillements. Nourrir notre joie de vivre n’est pas inutile, non plus. Les habitudes viennent si vite rouiller le bonheur installé. Ne vivons pas dans la routine des jours. Mais, faisons en sorte que chaque jour possède son sens et son poids d’Amour.
Vivre sans amour, c’est n’être qu’une ombre sur un vieux mur qui se corrode avec le temps.
Vivons d’amour, de prière, d’émerveillement et nous aurons menés la plus belle et grande révolution que le Monde espérait.
Il est temps de revenir aux valeurs essentielles qui nous faisaient vivre pleinement et que nous avons laissés tomber uniquement pour suivre les valeurs de cette société qui ne génère que des suicidés.
Oui des suicidés de la Vie dans toute leur splendeur. La Vie dans ses senteurs subtiles empreintes de beautés et de libertés pour qui sait contempler.
Leurs valeurs se limitent à leurs comptes bancaires.
Qu’est devenue la Fraternité ?
A nous de la féconder au cœur même de nos sociétés. Ne pas nous plaindre sans cesse mais agir pour que l’indifférence cesse. Redonner un sourire à la Vie !
Bruno LEROY.
19:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/09/2017
Donner du sens au Temps.
Notre société n'a pas la régulation du temps. Logiquement, au-delà d'un certain niveau de développement économique, on devrait pouvoir choisir entre plus de biens, plus de temps. Le problème est que la demande sociale est hétérogène. Plus d'une personne sur deux préfère une augmentation de revenu plutôt qu'une augmentation du temps. Inversement, 20 à 30% des salariés seraient prêts à réduire leur temps de travail et leurs revenus. Ces statistiques sont valables pour les pays dits industrialisés. Ce serait un moyen de partager l'emploi et de diffuser les responsabilités.
En général les personnes qui expriment cette demande ont des projets personnels qu'ils veulent développer. Le temps, c'est la ressource du sens, la ressource du lien social, la ressource de l'emploi. Chaque fois qu'il y a une conduite d'intériorité, elle se traduit dans un rapport au temps différent, " il se passe alors des choses ".
Notre société aurait besoin de recréer du droit au temps choisi. Le temps choisi est la ressource du lien social et directement de l'emploi : c'est une ressource de créativité, de réinsertion, d'initiative. La question du temps va au-delà de la seule question du partage du travail. C'est une régulation de fond sur notre société postindustrielle : elle offre aux personnes des formes de participation sociale, reconnues, autres que le travail.
Pour prendre du temps, il faut une forte intériorité, une forte motivation, parce qu'on est un peu dans le vide social. Ne faudrait-il pas construire davantage de formes de participation à la vie sociale, liées au temps libéré ( vie associative, vie familiale, vie communale ). Pourquoi ne pas susciter des conventions entre entreprises et collectivités locales ou mouvements associatifs, pour construire des structures de participation à la vie sociale ? Là est toute la question du bénévolat. Ne faut-il pas construire des positions de bénévolat un peu plus structurelles ? Le bénévolat occasionnel doit rester souple.
Il faut éviter l'utilitarisme, sans tomber dans le don sacrificiel. Le christianisme en a beaucoup abusé, il faut trouver ce qui est entre les deux. Dans une pensée utilitariste, le raisonnement "marginal", fait qu'on ne sait plus dire qu'on est ensemble. Dans une famille on donne, on espère recevoir, sans savoir quand on recevra, bref on ne conditionne pas son don. Pour qu'il y ait vie sociale, il faut à la fois compter et ne pas compter. Si l'on ne compte pas, on a des phénomènes de domination et l'on peut aboutir à une révolte. Si l'on ne fait que compter, cela devient intolérable. La nouvelle écologie du temps consisterait à en finir avec ce découpage en séquences étanches : travail, transport, famille, obligations sociales.
Tous ces temps contraints broient nos vies comme des meules. L'individu a supporté trop longtemps seul les incohérences de ce système. Il faut que les entreprises, les services publics, les organismes de transport, le réseau commercial, le système scolaire, bref, tous ces grands producteurs de temps contraint portent une part de fardeau que la personne paie aujourd'hui en fatigue et en stress. Il ne s'agit pas d'inciter à en faire moins, mais de parier sur son esprit de responsabilité. Et donc d'introduire partout de la flexibilité afin de donner du sens au temps et par voie de conséquence à la vie sociale, relationnelle. Il serait temps de retrouver la gestion du temps pour mieux gérer son existence en lui donnant une qualité propre selon, nos désirs profonds. Notre temps sur terre n'est qu'une étoile de passage. Il est dommage d'éteindre sa lumière par des contraintes que nous pourrions négocier pour vivre mieux. Donner du sens au temps, sera la dimension écologique et mentale la plus importante des siècles à venir.
Bruno LEROY.
18:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Maman tu vis toujours en moi.
Je veux revoir ce temps fœtal où je nageais en toi,
Je veux réentendre la musique que tu écoutais,
Parfois romantique souvent symphonique,
Je veux réentendre ton rire de femme heureuse,
Qui attendait ma venue sur cette planète bleue,
Comme celle d’un prince noyé dans ton ventre,
Pas celui de la terre mais celui de tes propres mystères.
Puis vint cette lumière intense au point de se perdre,
Entre mes cris, mes sourires et mes yeux encore fermés,
Je ne me souviens pas de ces moments là,
Mais, je sens toujours ta tendresse m’éteindre.
Tu m’as ensuite tenu la main sur les routes de la vie,
Je t’appelais maman sans savoir ce que cela signifie.
Mais à chaque fois que je prononçais ce mot tu venais
Ravie, épanouie…
Et le temps a mis de la blancheur dans mes cheveux,
Toi tu es partie à cause d’un crabe aux pinces redoutables.
Et j’ai construit mon existence avec Papa,
Qui souvent me surveillait dans mes faux pas,
Je te sens parfois présente en moi au vent d’une pensée,
Tu m’as élevé aussi dans ton coin de paradis,
Et tu me surveillais dans mes faux pas.
Tu m’as connu aimant l’indicible, l’invisible présence,
D’un Père que je nommais Dieu ou que je priais ardemment,
Tu sais Son amour est logé dans le firmament des morts,
Un jour je viendrai te rejoindre tout comme Papa,
Mais cette voie lactée ne connaît que le chant de la vie,
Il n’est pas de morts dans ton paradis !
En attendant, je continue encore à mettre debout mes semblables.
Ces Jeunes et moins Jeunes que nos sociétés ont défaits,
Et qui s’imaginent n’être point aimés ni par mère ou père,
Oui, je continue à transmettre l’éducation d’amour légué,
Dans la rue, les hôpitaux, les bars, les églises, la campagne.
Toute cette beauté de vivre au présent en savourant l’instant,
Tout ce que j’ai appris de vous je le mets en pratique,
Et demain, je te rejoindrai sans craintes et sans regrets.
Bruno LEROY.
18:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
17/09/2017
Illusion d'un monde " hors souffrance ".
Chacun poursuit toujours, d'une manière ou d'une autre, un rêve d'immortalité et de non-souffrance. La poursuite de ce rêve se manifeste dans les mécanismes de défense qui visent à occulter la réalité de la souffrance et à la rejeter hors du champ de la conscience ; on peut la voir, on détourne les yeux, on fait " comme si " elle n'existait pas.
Dénier la souffrance de cette manière, c'est se complaire dans l'image idéale de soi et du monde où la finitude et la mort ne sont pas reconnues. Ainsi le sujet peut-il entretenir, inconsciemment sans doute, une sorte de délire d'immortalité. Il se barricade dans un monde imaginaire en estimant que la souffrance et la mort, ce sont toujours celles des autres, mais jamais la sienne. Il se construit ainsi un univers conforme à son besoin de sécurité et de complétude sans faille.
Ainsi, par exemple, dans le discours publicitaire, on ne voit jamais que des êtres beaux, jeunes et sains. La souffrance n'y est jamais représentée. Lorsqu'elle l'est, c'est afin de proposer un produit qui en sera le remède miracle. Dans le discours publicitaire, on ne meurt pas...
L'éloignement des cimetières, la mise à l'écart des malades, la marginalisation des personnes handicapées, n'est-ce pas aussi pour les sociétés une manière de voiler la souffrance et la perspective de la mort ?
Cependant cette illusion d'un monde " hors souffrance " est tôt ou tard brisée. Car la souffrance finit toujours par s'insinuer dans la vie du sujet de manière insistante et persistante. Dans ce cas, malgré tout, on pourra encore tenter de se voiler les yeux. Par exemple, lorsqu'il s'agit de la souffrance des autres, on réagira par l'indifférence. Ainsi face au spectacle de la souffrance que montre la télévision, peut se créer une sorte d'accoutumance où l'on parvient à voir souffrir sans plus s'émouvoir. On acquiert alors un cœur endurci, incapable de compassion. Ou encore, lorsqu'il s'agit de souffrance personnelle, on peut chercher à s'étourdir dans le bruit, la drogue ou l'alcool afin de fuir le mal présent et poursuivre malgré tout son rêve déçu de complétude.
Le suicide même peut être une manière ultime d'éviter la souffrance et la perspective de devoir mourir : plutôt mourir vite que de devoir rencontrer la souffrance et la mort. Ainsi n'est-il pas rare de voir des personnes se donner la mort le jour où elles ont appris qu'un mal incurable les tenait. Le suicide dans ce cas est une sorte de précipitation dans la mort du fait qu'on ne l'a jamais acceptée ; ultime tentative pour fuir ce qui vient et ce que l'on a toujours voulu nier ; ultime refuge d'un rêve d'immortalité déçu.
Ainsi donc, à force de vouloir dénier la réalité de la souffrance, à force de poursuivre un rêve de complétude sans faille, on est amené à vivre la souffrance, qui vient tôt ou tard, dans la désespérance et la déréliction. La souffrance est alors sans espoir, sans chemin ; horreur aveugle, solitude de l'abandon, détresse suprême où vient s'exténuer un rêve d'immortalité déçu. Ainsi, vivre dans l'imaginaire d'un monde " hors souffrance ", c'est ajouter à la souffrance, lorsqu'elle vient, les traits de la désespérance. Le problème qui se pose est donc de pouvoir vivre l'inévitable expérience de l'altération sans cependant sombrer dans le désespoir. Cela implique le consentement à " vivre avec " la souffrance, non point pour la subir ou s'y complaire, mais pour négocier au mieux l'expérience du " devenir autre ".
Dans cette optique, le pas décisif à franchir est l'aveu par le sujet souffrant de la douleur qui le déchire, à un autre qui l'écoute. Le cri, l'appel, la parole adressée à l'autre est, à la fois, le consentement à la réalité de la souffrance et l'inscription de l'espoir au sein de la situation douloureuse elle-même. L'aveu de la souffrance, lui, par la relation qu'il institue, a un effet salutaire, thérapeutique. Le fait de parler à un autre libère de l'angoisse. Ainsi la souffrance comme expérience d'altération devient-elle, par la médiation de la parole, expérience de l'altérité, de la naissance à la rencontre de l'autre.
Et cette rencontre de l'autre délivre d'un réel et d'un devenir sans espoir. La rencontre d'autrui dans le creuset de la souffrance neutralise la désespérance, ranime le désir de vie et entraîne donc au combat commun contre la souffrance.
Bruno LEROY.
17:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/09/2017
Un Bonheur hautement spirituel.
Comment vivons-nous dans ce système qui détruit l’Humain en ne valorisant que les notions de rentabilité, productivité sous le regard bienveillant de l’économie ?
La réponse est simple à moins d’être masochiste au premier degré, nous ne vivons pas ! Nous ne vivons plus, nous survivons...
Est-ce un phénomène politique, philosophique, psychologique ?
Il paraît indispensable de prendre ses trois dimensions en compte. Le politique n’est pas uniquement le Gouvernement. Cela est également notre capacité à développer un comportement Citoyen au cœur de la cité. Et bien-sûr, il est nécessaire dans ce cas, d’interpeller les politiques pour engager une communication responsable avec eux.
Le philosophique est notre recherche de vérité profonde face aux paradigmes sociétaux. Comment chercher la Vérité de son être lorsque la télévision, les journaux pensent pour nous ? En relativisant leurs propres analyses comme étant critiquable dans le sens noble du terme. C’est-à-dire que ces organes médiatiques ne détiennent pas la Vérité absolue. Il faut se façonner une vision, un idéal de sa propre existence sur terre.
Donner sens à tout ce que nous vivons et peu importe sa densité. Chaque geste, chaque pensée même de prime abord superficielle, peuvent creuser des sillons au profond de notre âme. Il faut pour cela habiter son temps, vivre intensément l’instant. Combien de minutes prenez-vous par jour pour effectuer une introspection qui ferait grandir votre spiritualité. Cette force de ne plus se considérer comme un objet parmi d’autres. Mais devenir pleinement Humain au fil des jours. Pour les chrétiens, quelle est l’importance de la prière face aux heures qui coulent entre vos doigts.
Quelle place accordez-vous à la contemplation. Vous arrive-t-il d’écrire des moments merveilleux que vous avez vécus afin d’en faire mémoire et d’ébaucher une philosophie de Vie qui renforcera vos convictions. Ces valeurs qui bien souvent sont à contre-courant de notre société de tout à jeter. Valeurs non éphémères mais immortelles en leur essence.
Tout cela est extrêmement sérieux pour vivre dignement dans un Monde qui n’a guère que le mot crise sur les lèvres. Notre équilibre intérieur ne saurait générer un chaos extérieur. Si nous sommes cohérents avec nos propres idées et comportements ; nous ne serons peut-être pas appréciés par tous mais nous aurons cette indéfectible certitude de marcher sur le juste chemin.
Pensons un peu à ce que sont devenues les valeurs gratuites comme l’Amour, la Tendresse, le Respect. Nous devons impérativement devenir des mystiques, c’est-à-dire des personnes en recherche du Mystère qui donne un sens à notre existence. Sinon, c’est la mort sociale qui nous attend. Et nous savons de façon scientifique que celle-ci mène inéluctablement à la mort physique.
Pour goûter la saveur du Bonheur, il nous faut cultiver dans notre jardin intérieur l’humilité et la simplicité. Humilité vient du latin « humus », c’est-à-dire faire éclore sa vraie nature sans artifices. Ce n’est point s’humilier mais se révéler tels que nous sommes aux yeux des autres. Et la simplicité, c’est toujours et en toutes occasions chercher l’Essentiel en excluant le superficiel.
Ne sont-ce point là des idéaux à atteindre en période de crise ? Ces valeurs intrinsèques à l’Humain nous sauveront, sans nul doute, des délires financiers et mercantiles de cette Crise qui efface notre part d’humanité.
Notre créativité personnelle s’épanouit alors tel un aurore gracieux dans un ciel lumineux pour nous donner des idées alternatives afin que cette crise économique ne soit plus une ombre sur notre conscience.
Il ne faut pas voir cette crise comme une perte des repères et valeurs mais comme une métamorphose de nos sociétés.
Il nous faut accueillir cette crise tout en la combattant sinon, nous risquons de sombrer dans la dépression.
Il faut voir cette crise non pas comme une résignation citoyenne mais, comme un défi spirituel.
De plus, je puis vous affirmer avec des exemples à l’appui que nous ne sommes qu’aux prémisses d’une économie qui se désagrège.
Les institutions subiront des secousses sismiques que nous n’avions pas même imaginés.
Et c’est en ce sens qu’il nous faut devenir matures dans nos approches des problématiques. Il nous faut demeurer forts et garder précieusement l’Espérance qui nous fait aller de l’avant quand les vents sont contraires. Le visage de notre terre change d’apparence. A nous de l’accepter sur certains points et de le refuser sur d’autres.
Si nous aimons suffisamment la vie, nous la laverons de ses scories. Sinon, nous ne serons que des êtres soumis face à un système qui nous détruit. Dieu pour nous aider à recouvrer la quintessence des véritables valeurs. A condition que nous soyons inlassablement des mystiques en recherche d’un bonheur hautement spirituel. Et cela n’est pas réservé aux seuls croyants, heureusement. Chacun peut trouver le bonheur au fond de son cœur. Puis vivre debout et libres par un refus à la soumission ambiante.
Bruno LEROY.
18:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/08/2017
Notre société s’arrange pour tuer notre intériorité.
Prendre une décision qui engagerait toute une vie devient un véritable dilemme dans notre société. Il suffit de voir l’hésitation de certains jeunes face au mariage. Ce qui rassure certaines personnes, c’est que le mariage n’est pas nécessairement un engagement ; il est toujours possible de divorcer.
Dans notre société qui s’arrange toujours pour tuer notre intériorité, l’engagement est devenu affaire de Liberté. Le mot est dévoyé depuis tant d’années que nous pouvons le définir facilement. La plupart des gens considèrent, de nos jours, que la Liberté consiste à avoir des droits mais jamais de devoirs ! C’est la plus nihiliste des définitions de la Liberté, la plus destructrice. Cela se répercute sur les Jeunes de façon diabolique : la société leur doit TOUT et eux ne doivent RIEN à cette société pourrie.
Je ne ferai pas une analyse sociologique pour savoir pour quelles raisons nous sommes arrivés à cette incohérence, quoique que j’ai ma petite idée. Ceci est important car il dénote bien pour quels motifs nous sommes dans un climat de violence sans nom. Personne n’est responsable de personne et le monde court à sa perte. Un jour, un journaliste me demanda, ce qui avait changé au niveau éducatif depuis 38 ans que j’exerce cette profession. Je lui ai répondu que la plupart des meurtres, des toxicomanies sont dues à de nouvelles pathologies provoquées par un manque de maturité. En bref, la société dans laquelle nous vivons est constituée de dépressifs et de malades mentaux.
C’est à nous, Adultes bien dans notre peau de montrer que dire " OUI " à Dieu, à la Vie, à l’Amour et rester fidèles à nos promesses du départ n’est pas toujours évident et cependant possible. Frères et Sœurs en ce jour, faisons la promesse de suivre Christ dans Son Amour Libérateur et que cet engagement coule dans nos veines jusqu’à la rencontre suprême.
Montrer, non pas de mots, mais d’actes que l’Amour de Dieu peut emplir la terre jusqu’aux extrémités, cela est un Témoignage fort qui ne sera que contagieux. Les Témoins de Christ, que nous sommes doivent dire par leur exemple de vie que l’engagement est possible dans la confiance. Le monde meurt de confiance en autrui et par conséquent en Dieu.
Si les Jeunes qui sont les racines de l’être, ne voient pas en nous cette profondeur de Foi, de convictions, de force et d’Espérance. Alors, le monde de demain, ne sera qu’un immense océan d’incertitudes et de lâchetés. Aimons Christ d’un réel et profond Amour pour Lui dire : je te suis quoiqu’il arrive ma confiance en Ton Amour est sans limites.
Notre joie sera perceptible auprès de chaque être rencontré et son mystère posera questions à ceux et celles qui se sentent vides intérieurement. En effet, il en va de notre présent mais également de l’avenir de notre terre tout entière. Frères et Sœurs, notre réponse doit être claire et fervente pour affirmer de nouveaux repères à la face du monde.
L’évangélisation ne peut passer par des personnes pusillanimes et qui n’osent s’engager à la suite de Christ. L’Amour que nous répandrons en Son Nom aura le parfum du futur et le Bonheur du présent. Quoi de plus merveilleux que d’offrir sa Vie à Dieu-Amour pour donner Sens à notre existence et celle d’autrui. Puissions-nous être les transmetteurs de l’Amour de Dieu sur Terre.
Bruno LEROY.
11:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
16/08/2017
Ces couples qui résistent à l'épreuve du temps.
10:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Donne ton cœur à ton meilleur Ami.
En ces moments émouvants levons les yeux vers l’Absolu,
Cherchons dans le visage d’autrui la présence du Christ,
Dans les sourires ou les larmes au coin de chaque rue,
Cherchons inlassablement la Lumière de l’Amour,
Dans les roses virginales cherchons le Tendre risque,
Celui qui vient se planter au tréfonds de ton cœur,
Comme une alliance d’union entre Marie et Jésus,
Entre la terre mère et la réalité d’aimer en vérité,
N’attendons plus demain pour nous tendre la main,
Cherchons même dans la souffrance des espérances,
Nous sommes Forts profondément et l’ignorons souvent,
La prière cet oxygène nous donne entrain et allant,
Notre Ami Jésus-Christ dans Son amour t’entend,
Et te répond par signes qu’il te faut déchiffrer,
Une rencontre imprévue ou la nature enchantée,
Parle au vent, au soleil, aux oiseaux, aux fleurs,
Elles te dévoileront peut-être leurs mystères,
Parle aux étoiles qui dansent dans l’éther,
Elles te livreront les secrets de leur cœur,
Ta vie n’est pas une tombe où sommeille la peur,
Ta vie est la saveur des instants même inquiétants,
Ta vie est celle de l’enfant que Christ demande,
Un chant d'éblouissements dans la clameur du Monde.
Tu ne seras jamais seul si tu veux ton existence féconde.
Bruno LEROY.
10:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/07/2017
"Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain".
Carpe Diem est une expression latine qui signifie : "Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain". Il est tellement facile d'être emporté par les soucis du lendemain. Où serais-je l'an prochain ? Est-ce que les enfants vont réussir leurs études ? Est-ce que ma santé va se détériorer ? Aurons-nous assez d'argent pour payer le loyer ? Qu'en sera-t-il de notre retraite si la situation économique ne s'améliore pas ? Pendant que nous nous inquiétons de demain, nous ne vivons pas pleinement notre journée alors qu' aujourd'hui est tout ce que nous avons.
Beaucoup de personnes se font gâcher leur "aujourd'hui" par "hier" ou "demain". Qu'arriverait-il si vous décidiez de faire d'aujourd'hui un chef d’œuvre et de profiter de cette journée en croquant la vie à pleines dents et en la vivant à fond ? Qu'arriverait-il si vous décidiez de manifester concrètement votre amour aux gens qui vous entourent aujourd'hui et de poser des actes en fonction de vos rêves sans les remettre à demain? Quelqu'un a dit : "Peu importe la grosseur (largeur du tronc ?) d'un arbre, si on y donne cinq coups de hache par jour, il finira par tomber". Aujourd'hui, donnez vos cinq coups de hache et demain sera une autre journée.
Dites à quelqu'un que vous l'aimez. Contactez une personne qui vous a fait du mal et réconciliez-vous avec elle. Témoignez de la gentillesse à un étranger. Trouvez un moment pour vous amuser. Carpe Diem ! Regardez le soleil se coucher ce soir en réalisant que Dieu, l'ultime artiste, a fait cela pour chacun de nous. Écoutez une musique inspirante dans votre voiture en faisant un détour inhabituel pour regarder le paysage. Remerciez Dieu pour la vie et pour toutes les bénédictions que vous avez en ce moment.
Carpe Diem ! Je respire, je vois , je suis aimé de Dieu, mes péchés sont pardonnés et j'ai l'assurance d'aller au ciel pour l'éternité ! Carpe Diem ! Aujourd'hui va être une journée magnifique, car c'est la journée que Dieu a faite, elle va être pour moi un sujet d'allégresse !
Bruno LEROY.
12:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
18/07/2017
LETTRE A UN PRISONNIER.
Le 18/ 07/ 2017
Bonjour Damien,
Je me permets de t’écrire par ordinateur, cela rend mon écriture plus lisible.
J’ai appris par ton épouse et ton Fils que tu avais été incarcéré à Fleury-Mérogis
Je pensais que tu sortirais assez rapidement, c’est ce qui explique mon retard de t’écrire. Je ne reviendrai pas sur les accusations fallacieuses dont tu es l’objet. Si les Juges n’ont pas saisi qu’il s’agit d’un coup monté par l’un de tes enfants. Ils auront les tests ADN qui mettront fin à ton enfer.
Je téléphone souvent à ta femme et tes enfants qui sont inquiets face à ces accusations sans fondement. Je t’ai toujours connu intègre par rapport à la sexualité et surtout, tu es un être en recherche spirituelle et non charnelle. Je crois que beaucoup ne te connaissant pas, t’imaginent tel que tu n’es pas. Tu es profondément empli de Bonté et de délicatesse mais, je pense que tu montres une autre image de ta personne. Ton moteur est excellent mais, tu ne sais pas montrer ta carrosserie telle qu’elle est réellement. Combien d’humains sont dans cette situation de ne pas refléter ce qu’ils sont.
Je pense que tu sortiras prochainement mais, il faut attendre la fin de l’enquête. Il est préférable que cette enquête soit mener à fond afin de justifier ta libération sinon, il régnera un soupçon de suspicion. Ton Avocat fait un travail remarquable à ce sujet. Tu es victime d’une petite fille qui n’exprime que ses fantasmes naissants. Nous ne pouvons pas vraiment lui en vouloir. Il faut et je pense que le verdict te le confirmera, t’éloigner d’elle sinon cette histoire durera toute son adolescence. Souvent, la jeune fille est attirée par son père car, elle cherche une personne identificatoire. En psychologie cela est connu et fréquent. La Fille tente de séduire son père pour couper le lien existant avec sa mère. Elle tente de rendre jaloux sa maman. J’allais dire point barre. Car, si on mettait en prison tous les pères qui sont responsables de l’évolution physiologique de leurs filles. Les prisons seraient pleines à craquer.
Je pense souvent à toi et nous discutions en nous disant que tu n’as pas eu une vie paisible, facile et relaxante. Pourquoi ? Parce que tu as consacré ton existence à tes enfants et leurs divers problèmes. Il faut lorsque tu rentreras savourer ta vie ( on n’en a qu’une seule ! ) mettre tous tes enfants majeurs dehors comme je te l’avais conseillé. Et partir faire de petits voyages avec ton épouse et des restaurants sympas.
Tu as 65 ans, je suis désolé de t’annoncer que tu n’as plus 65 ans à vivre…. ! Il faudra que tu cherches à regarder les beautés naturelles qui t’entourent ainsi, tu trouveras au fond de toi une certaine joie de vivre. Fais-moi plaisir vis enfin ta vie pleinement et tu découvriras le Bonheur plutôt que le stress et les tracas que t’occasionnent encore certains éléments de ta Famille.
Je t’embrasse bien Fort en attendant de t’entendre enfin me téléphoner pour me dire que tu es libéré face aux fausses accusations dont tu es la proie. Toutes mes prières t’accompagnent dans cette violence que tu subis chaque jour dans un monde qui manque cruellement de tendresse.
Bien Fraternellement, Bruno.
Ps : Les Noms de cette missive ont été changés afin de respecter l’anonymat des personnes et le secret de la procédure judiciaire.
19:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., POUR LES JEUNES., Problèmes de société. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |