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27/04/2014

Cette Joie pascale nous ouvre aux autres.

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Comme la brise légère fouette les vagues,
Tu es le rocher sur lequel vient dormir le soleil,
Apaisé après une longue journée de doutes,
Sur la nature humaine qui souvent divague,
Tu es puissance de tendresse tu es la route,
Sur laquelle je chemine avec merveille.
Tu m'as appris à donner le meilleur de moi-même,
Tu m'as appris à transcender toutes formes de haines,
Tu as donné aux confins de mon âme la saveur d'exister,
La splendeur de contempler même l'homme blessé,
Pour mieux le comprendre et l'aimer,
Pour mieux me comprendre et m'aimer.
Tu as semé les petites joies aux sublimes senteurs,
Celles qui s'épanouissent et font germer le Bonheur,
L'Amour, le respect, la générosité, l'écoute, le souci des autres,
Voilà ce qu'à jamais tu as su me donner...
Valeurs puisées au cœur des évangiles dont nous sommes Apôtres,
Que chaque jour nous tentons humblement de pratiquer,
Et tu demeures toujours Présent pour sans cesse nous aider.
Dans cette prière des profondeurs qui procure une insondable Joie
De te savoir à nos côtés pour fortifier notre Foi,
Oh ! Seigneur tu ne juges jamais nos balbutiements,
Tu entends pourtant les murmures de nos tourments,
Mais Ton incommensurable Amour les transforme en diamants,
Et la Joie apparaît soudainement comme venant du firmament,
Cette Joie pascale qui nous ouvre aux autres inlassablement,
Dans de merveilleux éclats d'Amour et d'éternels jaillissements.



Bruno LEROY.

17:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Qui fut saint Jean-Paul II pour les Jeunes ?

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Jean Paul II fut un défenseur des moindres atteintes et oppressions de l'existence Humaine. Les Jeunes l'aimaient, tel un Père qui les écoute et sait leur donner de justes conseils. Et comme ses enfants, les ados n'écoutaient que les discours sur la beauté de la liberté.Le pape restera dans la mémoire collective comme un défenseur, un combattant, un Libérateur de la dignité Humaine. Un rassembleur des religions différentes qui fleurissent dans le cœur de Dieu. Seul le corps est putrescible, sa pensée, sa sainteté continuent leur chemin dans nos consciences.

 

 

 Nul ne pourra arrêter le Souffle qui respire encore... Le pape n'est pas mort, il est entré dans la Vie, la vraie ! Il nous laisse l'Espérance de nous battre pour un monde plus fraternel, meilleur. Il souhaite que nous mettions nos pas dans les siens.Certains le traitaient de conservateur car sa morale gênait leurs libéralités. Et lorsqu'il prenait leur défense, il devenait progressiste. Les étiquettes masquent le véritable visage de cet Homme de Dieu. Il avait sa Foi pour guide, son Espérance contre les souffrances et les fatigues. Et surtout, son Amour des Hommes qui lui venait de Dieu. Il a béatifié nombreux saints et saintes qu'il reconnaissait comme étant de même sang spirituel. Il les a rejoint et vit désormais dans les bras de Dieu-Amour en pleine Lumière de Sa Vérité.

 

 

Il fut le plus grand Témoin des Jeunes, un amoureux de la jeunesse d'aujourd'hui. Il leur a montré les sources dans lesquelles ils trouveront un Sens à leur Existence.

Certains ne croyaient pas même en Dieu et pourtant, ils l'aimaient.

 

C'est que le monde a besoin de Témoins et non de maîtres. Il était pour tous le Témoin de la Fraternité Universelle. Puissions-nous l'être désormais pour toujours, comme une sorte d'Hommage jusqu'à notre dernier soupir. Pour donner au monde un regard éclairé sur la splendeur de l'Amour vécu. Jean Paul II ne mourra que si nous laissons tomber le combat entamé. Nous ne vivrons que pour rafraîchir l'Humanité à l'eau claire de la Liberté et de la Fraternité. Le Pape nous a donné les routes à suivre, à nous de les emprunter pour continuer la construction de l'avenir. Nous prions pour que Jean Paul II repose dans la Paix éternelle, lui le combattant de la paix mondiale. Son souvenir ne restera pas lettre morte dans un livre jauni.
Il sera notre Force pour marcher dans les pas d'un être qui a fait de Dieu son horizon de Vie et de Marie sa Mère consolatrice.

 

Puisse-t-il se manifester dans les cœurs adolescents débordant d'Amour.Les Jeunes te disent, merci, Jean Paul d'avoir écouté leurs questionnements et leurs incertitudes. Je te remercie aussi pour ce que Tu as été, un pape moderne sachant garder la tradition. Et surtout, le Père-repères pour les Jeunes du monde entier.

 

Bruno LEROY.

 

17:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/04/2014

Témoins de l'Espérance et de l'Amour.

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Une génération sans espoir, sans espérance.

 

 N’y-a-t-il donc pas des témoins de l’espérance, de l’amour de Jésus-Christ ?

 

De bouche à oreille, les ragots se propagent. De bouche à oreille, la violence se propage.

 

Est-ce que l’espérance en Jésus-Christ ne peut pas aussi se propager de bouche à oreille ?

 

Que nous le voulions ou non, nous sommes tous témoins.

 

Tous nos actes de vie témoignent de ce que nous sommes, de ce en quoi nous croyons. Il est inutile d’ordonner " soyez des témoins ", puisque nous sommes, que nous le voulions ou non, témoins de nos valeurs. La question est de savoir : de quelles valeurs sommes nous témoins ? Ou plutôt, pour nous, enfants de Dieu : de qui sommes-nous témoins ?

 

Esaïe 44.8 : " vous êtes mes témoins "

 

Dieu est en train de nous dire : de toutes façons, parce que le langage, verbal ou non, est le propre même de l’homme, vous serez témoins de quelque chose. Alors, tant qu’à faire, soyez témoins du vrai.

 

Esaïe 44.8 : " y a-t-il un autre Dieu en dehors de moi ?Il n’y a pas d’autre Rocher, je n’en connais pas. "

 

Tant qu’à faire, autant être témoin du rocher, du roc. Si ce n’est pas le cas, nous sommes témoins du néant. Lorsque que je rencontre un ami, est-ce que mes paroles, mon comportement, témoignent de Dieu, le Rocher, ou de néant ? La même question se pose dans ma vie de couple, dans ma relation avec le voisinage, avec mes collègues de travail…

 

Notre vie est un témoignage vivant. Le témoignage, comme le langage, est le propre de l’homme. Ceci est dû au fait que nous sommes crées à l’image de Dieu, qui lui, le premier, témoigne (Jn 5.37)

 

L'esprit de Dieu témoigne : "l'esprit de la vérité me rendra témoignage " (Jean 15.26). Et la suite du texte nous concerne directement : " et vous aussi, vous rendrez témoignage " (v.27). Il y a donc un lien entre mon témoignage et le témoignage de l'esprit. Mais pour être témoin de Dieu, je dois être habité par cet Esprit qui rend lui-même témoignage de Dieu.

 

Si le désespoir touche les banlieues, il touche aussi, sinon plus, les quartiers huppés. Ne soyons pas témoins du néant. Soyons témoins du rocher, du Dieu de l'espérance.

 

Bruno LEROY.

 

 

Éducateur de rue.

20:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

23/04/2014

L'Éducateur de rue ne doit jamais baisser les bras.

educateur de rue,militantisme

Aucun être Humain sur cette planète et quelque soit son passé ne peut affirmer que sa dignité s’est évaporée au vent de sa propre histoire. Nous sommes responsables de nos actes, certes, et non des éléments extérieurs qui font dévier notre personnalité.

 

Trop de facteurs entrent en jeu pour réduire un individu quelqu’il soit à ses actes. Cela est trop réducteur et pousse la personne dans une apathie qui l’empêche de progresser et d’aller de l’avant. C’est le sens de notre combat quotidien. Remettre des Jeunes debout en cherchant avec eux leurs potentialités. C’est notre devoir d’éducateurs et de chrétiens.

Tout cela pour vous dire que note équipe est constituée de militants de toutes obédiences. Mais, l’important à mes yeux est qu’ils aient une action militante soit écologique, soit humanitaire, soit syndicale ou politique en vue d’un monde meilleur.

En effet, l’esprit militant donne une énergie combative face aux jeunes de la rue.

 

Les Jeunes en ont marre des adultes qui ne pensent rien de positif sur notre société. Ils ont besoin d’espérance au point de tout casser si nous ne leur proposons qu’un avenir sans issue. Dans un certain sens, ils ont raison. Regardez autour de vous. Que sont les adultes devenus ?

Des gens qui ont peur de parler, de s’exprimer, de s’imposer, de s’affirmer dans les convictions qui les animent. ils sont une sorte de troupeau informe dont la pensée est d’exclure ce qui dérange leur paysage de vie confortable.

 

Les jeunes ne trouvent plus que du sable alors, qu’ils rêvent d’adultes forts qui les écoutent. C’est pour cela que l’éducateur militant ne peut en aucun cas, même si les problématiques sont immenses, baisser les bras dès qu’un conflit apparaît. Au contraire, il sera le premier à se mettre en marche et parfois en marge pour aider le jeune à s’en sortir. Il sera combattant auprès du Jeune.

 

Nous disons souvent que chacun possède son charisme. Ce qui est vrai et faux. Dans l’éducation des ados, tout le monde est concerné. Mais, beaucoup de monde trouve ce prétexte des charismes pour laisser faire les autres.

Quelle est la mère qui ne sent pas d’instinct la façon d’éduquer un enfant ? Quel est le père qui ne sent pas d’instinct une carence d’autorité dans une famille ?

Tout le monde devrait être acteur de l’éducation des enfants des autres.

D’ailleurs, les Jeunes ne s’y trompent pas, ils vont d’emblée vers la personne qui leur semble crédible et ce, peu importe son appartenance au cadre familial ou non.

 

Si chacun prenait sa part de responsabilité et le sens du partage et de l’écoute ; nos banlieues n’auraient pas pris feu.

Ne serait-ce que parler avec eux et expliquer votre vie de tous les jours. Pour qu’ils comprennent un aspect fondamental que tout le monde ignore, c’est que la plupart du temps ils pensent que leurs voisins sont des bourgeois riches au point de pouvoir tout acheter . Pourquoi ? Par manque de dialogues. Les gens se montrent très silencieux sur leurs problèmes. Et chacun s’imagine que l’existence de l’autre est plus envieuse. Bien-sûr, il n’est nullement question de dévoiler son jardin secret. Mais, de leur dire que dans cette société basée sur l’argent, les luttes sont similaires pour affronter les réalités. Leur dire simplement que vous aussi, vous devez mener des combats pour être respectés, pour finir le mois, pour savourer un peu de confort etc...

 

Tout cela, ils ne le savent pas !

 

Ils imaginent que tout coule de source même si vous êtes au chômage. Ils pensent que tout est facile pour vous car, vous bénéficiez de lois dont ils se sentent exclus. Ils vous croient plus riches, avec facilité de préférence, que vous ne l’êtes.

 

Tout cela, génère les malentendus dont malheureusement nos politiciens n’ont pas encore saisis l’impact social.

 

Seule, notre Espérance en Jésus-Christ nous donnera la force nécessaire pour mener à bien notre combat en faveur de l’éducation de nos Jeunes pour un monde meilleur.

 

Soyons des combattants de l’Amour et de l’Espérance !

Bruno LEROY.

Éducateur de rue.

12:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Je ne connais que le chant de la Vie.

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Je veux revoir ce temps fœtal où je nageais en toi,

Je veux réentendre la musique que tu écoutais,

Parfois romantique souvent symphonique,

Je veux réentendre ton rire de femme heureuse,

Qui attendait ma venue sur cette planète bleue,

Comme celle d’un prince noyé dans ton ventre,

Pas celui de la terre mais celui de tes propres mystères.

 

Puis vint cette lumière intense au point de se perdre,

Entre mes cris, mes sourires et mes yeux encore fermés,

Je ne me souviens pas de ces moments là,

Mais, je sens toujours ta tendresse m’éteindre.

Tu m’as ensuite tenu la main sur les routes de la vie,

Je t’appelais maman sans savoir ce que cela signifie.

Mais à chaque fois que je prononçais ce mot tu venais

Ravie, épanouie…

 

Et le temps a mis de la blancheur dans mes cheveux,

Toi tu es partie à cause d’un crabe aux pinces redoutables.

Et j’ai construit mon existence avec Papa,

Qui souvent me surveillait dans mes faux pas,

Je te sens parfois présente en moi au vent d’une pensée,

Tu m’as élevé aussi dans ton coin de paradis,

Et tu me surveillais dans mes faux pas.

 

Tu m’as connu aimant l’indicible, l’invisible présence,

D’un Père que je nommais Dieu ou que je priais ardemment,

Tu sais Son amour est logé dans le firmament des morts,

Un jour je viendrai te rejoindre tout comme Papa,

Mais cette voie lactée ne connaît que le chant de la vie,

Il n’est pas de morts dans ton paradis !

 

En attendant, je continue encore à mettre debout mes semblables.

Ces Jeunes et moins Jeunes que nos sociétés ont défaits,

Et qui s’imaginent n’être point aimés ni par mère ou père,

Oui, je continue à transmettre l’éducation d’amour légué,

Dans la rue, les hôpitaux, les bars, les églises, la campagne.

Toute cette beauté de vivre au présent en savourant l’instant,

Tout ce que j’ai appris de vous je le mets en pratique,

Et demain, je te rejoindrai sans craintes et sans regrets.

 

 

Bruno LEROY.

10:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

21/04/2014

Vivre la résurrection au quotidien.

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Vivre la résurrection au quotidien signifie pour moi se lever du tombeau de ma peur et de mon obscurité, sortir du tombeau de ma résignation, de mon désespoir.
 
La pierre de mon tombeau, cette pierre qui bloque mes énergies, qui me coince dans le corset du doute, qui me tient dans l'insécurité, la voilà roulée sur le côté par la puissance de Dieu triomphante de la mort, victorieuse de toutes les douleurs.
 
C'est le signe que je peux me lever pour une vie nouvelle, plus libre, plus ample. Alors, les liens qui me retenaient prisonnier se mettent à craquer. C'est pourquoi la résurrection a aussi une dimension politique.
 
Elle donne le courage d'oser la résistance contre tout ce qui handicape notre vie, de nous battre pour les gens qui n'ont aucun statut dans notre société, et pour redresser tous ceux qui sont à terre.
 
Bruno LEROY.

14:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Par la Résurrection, Dieu nous délivre de la mort

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Jésus a proclamé tout au long de sa vie l’avènement du Royaume de Dieu, l’irruption de la fin des temps. Sa parole prophétique s’accompagnait de gestes libérateurs signifiant l’accomplissement du Jour de Dieu.

Guérisons diverses, expulsions des démons, lutte contre les discriminations et les barrières élevées notamment par l’interprétation pharisienne de la Loi, gestes de réintégration sociale et religieuse, tels sont quelques gestes qui caractérisent l’œuvre par laquelle Jésus travaille à rendre dignité aux hommes qui l’ont perdue, et plus particulièrement aux plus pauvres de son temps.

 

Il mourra en attendant ce Royaume promis par Dieu. Dieu ne peut, en effet, qu’être fidèle à ses promesses. Il a promis d’intervenir en faveur des justes et Jésus meurt dans l’espérance que le Règne de Dieu arrive définitivement.

 

Par la résurrection, Dieu délivre Jésus de la mort. Les disciples de Jésus reconnaîtront dans la résurrection du Christ l’arrivée de la fin des temps. Le Règne de Dieu est arrivé par Jésus ressuscité d’entre les morts.

Jésus est descendu aux enfers ( de la mort ) mais Dieu l’en a délivré. Dieu, en relevant Jésus des morts, a fait advenir son Royaume que Jésus a inauguré par sa pratique prophétique.

 

Ainsi la promesse de la résurrection faite par Dieu aux justes de l’Ancien Testament s’en trouve accomplie, au-delà même de ce que Dieu avait dit. En effet, la résurrection de Jésus se démarque de la résurrection des justes par deux caractéristiques. Si les justes doivent ressusciter, il s’agit toujours d’un événement futur dont l’accomplissement aura lieu à la fin des temps et qui concerne la collectivité de ceux qui ont été fidèles à Dieu. Dans la résurrection de Jésus par contre, la promesse de résurrection pour les justes à la fin des temps se fait Don de Vie effectif maintenant à une personne, Jésus de Nazareth.

 

La résurrection est réalisation de la promesse sur un " juste ", l’homme jésus. La promesse de Dieu est donc anticipée et personnalisée. Elle a trouvé son accomplissement en Jésus qui est ainsi fait par Dieu le " premier-né d’entre les morts ". Les hommes deviennent co-héritiers, dit Paul, de la vie donnée par Dieu à Jésus. Le destin personnel de Jésus préfigure celui de tout homme et de toute l’humanité. La résurrection de Jésus est gage de notre résurrection.

 

Cela implique une transformation du sens de l’histoire et de l’homme et de notre rapport à l’histoire et à l’homme. Par la résurrection, Jésus inaugure en effet une nouvelle existence où la Vie triomphe de la mort.

L’histoire, du coup, éclate : la mort n’a pas raison des hommes puisque la puissance de Dieu est plus forte que la mort. La mort n’est plus néantisation de l’histoire et de l’homme : c’est elle au contraire qui est anéantie. Dire que l’avenir ( l’histoire ) est bouché, c’est ne pas faire confiance à Dieu qui a ressuscité Jésus, c’est ne pas croire en Jésus ressuscité d’entre les morts. La résurrection de Jésus transforme complètement la conception que l’on se fait de l’histoire et de l’homme : par Jésus ressuscité, l’homme nouveau est apparu, le salut est réalisé et l’histoire s’en trouve, en un certain sens, achevée.

 

Achevée, l’histoire l’est, car Dieu a anticipé en Jésus ressuscité l’événement réservé aux justes à la fin des temps. Le sens ultime de l’homme et de l’histoire est déjà dit de manière unique et décisive. Le Royaume est là.

 

Cette manière de présenter le Salut comme définitif laisse toutefois de côté une autre conception de l’histoire et de l’homme liée au schème de pensée avant/après. Cet axe temporel en effet indique que l’existence de l’homme et son insertion dans l’histoire reçoivent, par la résurrection, la promesse d’un accomplissement définitif. L’homme demeure dans une histoire faite de clarté et d’ombre, où il ne perçoit pas l’accomplissement définitif de la résurrection. Il sait qu’il vit l’histoire comme n’étant pas encore achevée. Si la résurrection dit la promesse de Dieu comme étant accomplie en Jésus, il n’en reste pas moins qu’elle n’épuise pas cette promesse. La résurrection renvoie ainsi à une conception de l’histoire ouverte, en voie d’accomplissement. L’homme qui vit dans cette histoire reçoit de la résurrection la promesse d’un achèvement.

 

Les apôtres forts de leur Foi en Jésus ressuscité, c’est-à-dire de leur certitude que le salut est réalisé pour l’homme en Jésus-Christ, s’en vont proclamer la Bonne Nouvelle du salut pour tous les hommes, salut qui, s’il est accompli en Jésus, est promis à tout homme. Cette effectuation du salut pour tout homme est ce qui manque à l’accomplissement total de la résurrection.

Le " déjà là " et le " pas encore " du Salut est bien exprimé par Paul en Rm8,24 : " car nous avons été sauvés, écrit-il, mais c’est en espérance ". Le salut, le Royaume sont des réalités déjà présentes par la résurrection et l’œuvre de l’Esprit en ce monde. Et pourtant, nous les attendons encore, nous les espérons.

 

Mais quand nous parlons d’espérance, de quoi parlons-nous ? " Voir ce qu’on espère dit Paul dans ce même verset, ce n’est plus espérer : ce qu’on voit, comment pourrait-on l’espérer encore ?".

L’espérance fait du croyant un nomade toujours en chemin. Pour qui espère, rien n’est figé, l’avenir est toujours ouvert. L’Espérance est résistance aux leurres du désir qui s’accroche de manière nostalgique au passé, s’accommode du présent ou se projette imaginairement sur un objet qui apportera le bonheur définitif et total. L’Espérance est ainsi le désir devenu assez fort pour subvertir ses propres objets.

 

Espérer, ce n’est pas ignorer la mort, ou en avoir peur, mais l’affronter pour vivre. C’est oser affronter la mort en tant qu’elle n’est pas ce qui clôt toute vie donnée. L’Espérance et la Foi partagent ici un terrain commun : celui de s’en remettre sans réserve à l’Autre qui tient parole. " Gardons indéfectible l’espérance, dit l’épître aux Hébreux, car celui qui a promis est fidèle." ( Hé 10,23 )

 

Lorsque l’horizon paraît bouché, l’amour flétri, la vie arrêtée, la communication bloquée, bref, lorsque la mort semble à l’œuvre dans l’alliance, la résurrection, en tant qu’elle est victoire sur la mort et avènement du Royaume, ouvre à l’Espérance. Dieu a toujours des possibilités que nous ne soupçonnons pas. Il peut encore produire l’inattendu ou l’impossible. Il nous invite à ne pas nous résigner devant la situation présente, car il a, par la résurrection, ouvert un avenir meilleur pour tout homme.

 

L’espérance s’inscrit dans l’histoire comme une brèche ; elle ose croire que rien n’est jamais définitivement joué et qu’aucun être n’est exclu du Don et de l’échange. Ainsi le grand péché contre l’Espérance réside-t-il dans le découragement, l’inertie, la lassitude, voire la démission, attitudes où l’homme se recroqueville sur lui-même, désespère de l’Autre et manque de confiance en la parole du Christ qui est la Résurrection et la Vie.

 

La résurrection nous entraîne à une vie livrée. Elle nous signifie que Dieu est Amour. Elle manifeste aussi la logique du don, de l’excès, du surcroît inouï : la Vie est rendue luxueusement à Jésus par son Père. C’est parce que Jésus ne dispose pas de sa vie, il ne s’est ni tué, ni ressuscité lui-même, mais La donne, que celle-ci lui est rendue somptueusement. Ainsi, Jésus ressuscité nous sollicite-t-Il à donner notre Vie gratuitement.

 

 

Bruno LEROY

13:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

18/04/2014

PÂQUES N'EST PAS LA FÊTE DE LA RÉSIGNATION.

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Jésus a communié à notre souffrance jusque sur la Croix. Mais sans résignation. Il n’est pas venu nous dire de tout supporter patiemment avec pour seule consolation sa présence. Nul compromis ni demi-mesure dans l’histoire de Jésus, mais une ardeur de vivre et un élan irrésistible. La foi chrétienne n’est pas dolorisme mais volonté de prendre la vie à bras-le-corps pour que la joie éclate en une symphonie toujours nouvelle. Jésus était un révolté. Il ne pouvait admettre la misère de ces pauvres hères qui traînent leurs infirmités depuis des années. Il ne pouvait tolérer que la mort déchire le tissu de tendresse tissé au fil des jours entre une veuve et son fils unique.

 

 

Comment se réjouir du soleil qui inonde les champs de blé et les vignes tandis qu’un aveugle jamais n’a vu la lumière ? Ses nuits de prière étaient peuplées par tant de boiteux que la musique ne peut faire danser et tant de sourds que le chant de l’oiseau n’égaye pas. Il a arraché les barreaux qui enfermaient la pécheresse dans un cachot de jugements. Il a rejoint le lépreux que la loi et les coutumes avaient mis au ban de la société. Il s’est tressé un fouet de cordes pour balayer tous les marchandages dont nous badigeonnons Dieu et purifier nos ambiguïtés. Jésus était un révolté et, comme tant d’autres, il l’a payé de sa vie. Il aurait pu se calmer, il aurait dû être plus raisonnable et écouter la voix de la sagesse...Non. Rien n’a éteint le feu qui brûlait en lui. Il a été jusqu’au bout de sa révolte...à la face de Dieu : " Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? " ( MC 15,34 ). Il pouvait bien crier vers Dieu, lui qui avait pris la vie au sérieux. Il avait le droit de faire entendre sa question, lui qui avait tout misé dans l’aventure. Ses mots sonnaient vrai.

 

Sa plainte était justifiée. Écoutez son cri qui ne fait qu’un avec toutes les misères du monde, avec toutes les angoisses et les déceptions humaines. Écoutez-le qui expire au cœur de toutes nos détresses, dans notre nuit de solitude. Entendez le cri de cet homme aux prises avec le mal et la mort. Écoutez l’oiseau blessé et recueillez la fleur coupée... Mais dans ce cri jeté à la face de son Père, il y a la Foi, la vraie ! Ne faut-il pas beaucoup de confiance pour crier à quelqu’un sa révolte ? Peut-on mettre à nu sa douleur devant n’importe qui ? Jésus savait bien que Dieu ne peut pas nous abandonner, même si toutes les apparences sont contre nous, car il est un Dieu de fidélité. Et Jésus a fait confiance, nocturnement, au cœur même de sa révolte. Une foi obscure et sourde palpite et gronde dans son désespoir. Déjà une lumière s’annonce à l’aurore de l’horizon. Et le matin de Pâques ne l’a pas déçu. Jésus a eu raison de crier vers Celui-là. Car Il écoute la colère de l’homme et Il n’est pas insensible. Jésus savait ce qu’il faisait en soupirant vers son Père. La révolte habite toujours la foi. Car la foi est un refus de ce monde abîmé, refus plein d’une confiance parfois douloureuse, toujours mystérieuse. 

 

Et Dieu répond. Souvent il semble n’y avoir que le silence, un silence long comme un samedi-saint coincé entre la douleur de la Croix et la joie de Pâques. Mais Dieu répond toujours. La foi est pour les révoltés. Elle vibre au coeur de notre sédition contre toutes les limites et tous les esclavages qui nous enserrent. Elle naît lorsque la tempête de nos cris et de "nos poings d’interrogation " bondit sur la plage de Dieu et que les vagues de notre véhémence viennent battre de plein fouet les rivages célestes. Nous avons raison de ne pas nous résoudre à la mort de l’aimé. Nous avons raison de ne pas accepter ce monde d’injustice. Si Dieu est Dieu, il ne peut tolérer la solitude de tant d’esseulés ni les tortures des innocents. Est-il possible que Dieu ne soit pas du côté de tous les révoltés et des maquisards de l’Espérance ?

 

Notre révolte est celle même de Dieu. " La foi, disait Karl Barth, est un désespoir confiant ". Il n’y a pas de foi sans révolte. Mais, il n’y a pas de révolte sans passion de vivre. La Foi est une révolte. Mais au nom de l’Amour et non pour se hisser sur le podium. Nous devons d’abord chercher le Bonheur des autres. C’est l’amitié pour eux qui nous fait prendre le chemin de l’Espérance. La seule manière de se sauver est de sauver son frère. Il n’y a d’accomplissement que dans l’Amour et le salut de tous. Notre Foi , au coeur même de nos reproches peut faire vivre les autres.

 

Puissent les non-croyants entendre nos cris qui battent à l’unisson de leurs révoltes à condition que nous acceptions nos différences pour devenir ensemble des combattants de la vie afin de construire une civilisation de l’Amour basée sur le respect de la dignité Humaine.

Bruno LEROY.

19:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Laisse-moi pleurer sur les blessures de Ta Passion.

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Le jour peut être brumeux au point de le faire ressembler à la nuit.
Les arbres peuvent bien pleurer et se briser sous les pluies.
Notre Amour est lumineux par-delà les embruns de la vie.
Nos mains se cherchent aux confins des stupeurs pour de nouveaux ravissements.
Le passé est une ombre posée sur le mur du silence.
Il n’existe que dans la mémoire de l’absence.
Demain est un jour à inventer à deux dans l'aujourd’hui vécu en pleine Harmonie.
L’Amour, cette rose sans épines qui fleurit et parfume nos jours de ses senteurs suaves.
Nous vivons cette dimension presque mystique de nos rencontres quotidiennes.
Le présent est notre souffle où nous respirons la plénitude d’aimer, ultime sérénité !
Ta présence me hante comme une obsession divinement vitale, essentielle.
Que serais-je sans ton feu qui embrase mes instants les plus radieux ?
Je ne serai qu’un papillon dont on admire la beauté des ailes éphémères.
Je ne pourrai plus voler par-dessus les putrides aspects de cette société.
Je ne pourrai plus admirer aussi les splendeurs incrustées dans les fibres de la vie.
Tu es la force d’exister au présent plus que parfait.
Tu es le sel qui s’évapore de mes océans intérieurs.
Te parler, t’écouter, te savourer me rend plus présent à moi-même.
Je t’Aime... !
Sauras-tu comprendre ces mots qui t’inventent une nouvelle réalité dans ma conscience ?
Tu jaillis en mon être comme une flamme qui ne saurait s’éteindre.
Puisque tu es ce que je suis et je deviens ce que tu Es.
Fulgurante osmose d’une démarche commune quand nos corps se frôlent amoureusement.
Nos esprits se pensent et pansent les plaies que le destin construit malicieusement.
Tu es ma prière au sein de la paix et des tourments.
Je ne pourrai imaginer que tu n’aies jamais existé.
Comment s’inventer l’enfer en sachant que tu invites au Paradis.
La question ne me vient guère à l’esprit.
Le Royaume des cieux est déjà sur terre.
Tu représentes ce Bonheur que le cerveau Humain ne peut, ne serait-ce qu’un moment, inventer avec des arguments.
Non, tu n’es guère une âme voguant sur les nuages arrogants.
Tu vis en moi comme je suis en Toi.
Tu sais, j’allais dire pour être franc, mais tu es au fait de tout ce que je ressens ; à chaque aurore mon cœur s’illumine de savoir que ma journée te sera consacrée.
Oui, je t’Aime et j’essaie chaque jour de m’améliorer.
Pardonne-moi, si je n’ai pas toujours été à la Hauteur de Ton Amour.
Mais, il faut que je deviennes encore plus immense au fond de moi, pour mériter ton regard aimant.
Je t’Aime passionnément comme on ne peut aimer un humain mais, celui-ci est souvent trop limité.
Mon Dieu fais que tes rayons de lumière éclairent toutes mes pensées.
Même les moins avouables car, tu sais que je suis pécheur.
Pourtant, ce qui fait notre union depuis tant d’années, c’est de me savoir aimé autant, voire davantage que je ne puis t’aimer.
Car, moi-même en tant qu’individu, je suis limité.
Infuse-moi toutes les dimensions de ton Amour pour que je puisse transmette auprès de jeunes qui ne connaissent pas même ton Nom, une présence de Tendresse qui se vit avant de se dire.
Rends-moi contagieux auprès de tout être rencontré et les plus souffrants en priorité.
Donne-moi la main de Marie pour que je puisse avoir ces effluves d’Amour aux senteurs de Douceurs.
Et puis, donne-moi ton Esprit-Saint afin que la Force d’aimer mon prochain coule dans mes veines devenues sereines.
Je t’Adore tu es le poème que tant de personnes cherchent à lire sans y parvenir.
Donne-moi, l’humilité de devenir Ton Témoin pour l’éternité.
Et ton sourire d’Amour à la face de l’Humanité.
Fais de moi un missionnaire de Ta Parole aux confins du Monde.
Uniquement pour apporter l’air frais de Ta Vérité.
Je t’Aime et ne cesserai jamais de t’aimer.
Toi, mon Dieu de miséricorde, âme de mon âme.
Fais que chaque jour soit un chemin qui mène à Ta Présence d’Amour.
Ainsi, mon avenir ne sera pas construit sur du vent mais aux rythmes de tes injonctions.
Laisse-moi contempler en pleurant les blessures de Ta Passion.
Les larmes nettoient les yeux aveuglés d’orgueil.
Je veux être nettoyé par Toi de la tête aux pieds.
Pour que mes prières trouvent les mots puisés dans la quotidienne charité.
Celle d’un homme qui cherche à te servir, t’Aimer et te respecter.
Selon tes saintes Volontés sans jamais trahir ton message de justice et de liberté.
Amen !
 
Bruno LEROY.

19:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Marcher sans cesse vers le Salut.

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Dans la vie ordinaire, à mesure que nous avançons, nos ambitions se transforment. Dans la vie chrétienne, le but est fixé dès le début, car si Jésus-Christ est le commencement, il est pareillement la fin. Nous partons de Jésus et nous tendons vers Lui, jusqu'à ce que nous parvenions à "la plénitude de l'humanité parfaite du Christ". Il ne s'agit pas de notre idéal chrétien, quel qu'il soit. Le but véritable du chrétien, ce n'est pas d'être utile ou de convertir les nations, c'est tout simplement d'obéir à son Dieu. Le reste suivra comme une conséquence.

 

Jésus, en montant à Jérusalem cette dernière fois, marchait vers l'accomplissement suprême de la volonté de son Père, vers la croix. Nous ne pouvons pas être ses compagnons et ses disciples, si nous ne l'accompagnons pas jusque-là. Rien n'a pu faire dévier Jésus de son ferme propos, durant cette marche suprême. Dans les villages où on le recevait mal, il poursuivait sa route sans se hâter. Dans ceux où on le bénissait, il ne consentait point à s'attarder. Ni la méchanceté ni la reconnaissance ne pouvaient le détourner du but qu'il s'était fixé, de Jérusalem.

 

"Le disciple n'est pas au-dessus de son Maître." Nous rencontrerons les mêmes circonstances, en montant à notre Jérusalem. Nous verrons la puissance de Dieu se manifester par notre intermédiaire, quelques-uns en seront reconnaissants, beaucoup d'autres seront indifférents ou affreusement ingrats, mais rien ne devra nous détourner de notre chemin.

 

"Là, ils le crucifièrent." Ce fut là l'aboutissement de la marche de Jésus vers Jérusalem, et l'accomplissement de notre salut. Nous ne sommes plus appelés à la crucifixion, mais à la gloire. Soyons fidèles, en montant à Jérusalem.

 

 

 

Bruno LEROY.

12:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |