7427 7827

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/10/2014

De nouveaux "marginaux" au seuil de notre porte.

537469_10151043633488185_1923729995_n.jpg

Le monde de la marginalisation présente une grande hétérogénéité : on peut parler de " classe sociale " , de " problématique commune ", car leur seul trait commun c'est d'avoir raté le puissant TGV de l'histoire contemporaine. Le monde des marginaux se montre silencieux et passé sous silence. Eux ne parlent pas et on ne parle pas d'eux. Ils n'ont pas de porte-parole, syndicats, associations...et ils sont hors la loi. Nombreux sont ceux qui savent que s'ils se plaignent de leur situation, celle-ci sera encore pire qu'avant, car la plupart du temps ils n'ont pas de papiers, pas de carte de séjour ; ils sont travailleurs clandestins, vivent dans des pensions qui ne répondent pas aux normes légales et n'envoient pas leurs enfants à l'école, alors que celle-ci est obligatoire. Ils préfèrent se taire. Et la société préfère ne pas en parler, bien que, on prenne peu à peu conscience du problème. A ce propos, le silence renouvelé des médias est particulièrement significatif, car il n'est rompu que ponctuellement, à l'occasion des sujets d'actualité brûlants comme les mutineries dans les prisons, les manifestations contre la drogue ou les agressions " skin heads " sur des " errants ", les violences dans les banlieues, les conséquences du froid de l'hiver...Parfois, ces mêmes médias abordent le problème avec un courage et une clarté dignes d'éloge ; d'autres fois, au contraire, ils manipulent l'information de façon flagrante, comme l'expliquent certains de ceux qui sont plongés dans cette réalité de la marginalisation.

 

De toute façon, c'est le silence qui domine et il n'est pas difficile de deviner quelle en est la raison : nous dissimulons là notre sentiment de culpabilité collective. Nous nous taisons parce qu'au fond nous savons que nous sommes coresponsables de ce drame.

 

Ce qui étonne, c'est que la marginalisation soit exclusivement un phénomène urbain. Peut-être n'y a-t-il pas de marginaux dans le monde rural ? Le marginal type recherche l'anonymat. Il ne veut pas qu'on le reconnaisse en public, que l'on sache qu'il a plongé dans cette situation de précarité. C'est pour cela qu'il recherche le lieu de l'anonymat par excellence, à savoir la grande ville moderne, cet endroit où quelqu'un peut vivre misérablement sans que personne lui demande : " Qui es-tu ? ", " Que t'arrive-t-il ? ". Aussi, bien-sûr, la campagne génère-t-elle également des marginaux, des vieillards pauvres, des malades mentaux..., mais le mendiant de la campagne, qui a un nom bien à lui et qui est connu par tous ceux du village s'enfuit en ville et là se perd dans l'anonymat. Celui qui dans son village était " Jean " ou " Pierre ", en ville ne sera plus qu'un clochard parmi d'autres.

 

Les personnes marginalisées semblent n'avoir qu'un présent. Pas de souvenirs. Pas d'avenir. Elles ne vivent que le moment présent. Et, dans le présent, elles vivent et c'est tout. Tout tend à montrer qu'elles ont perdu le sens de l'histoire. Et c'est ce qui désarme tous ceux qui les approchent : comment se peut-il qu'elles ne veuillent pas se souvenir d'où elles viennent, et qu'elles semblent ne rien attendre du lendemain ?.

 

Cette constatation doit être nuancée, car il arrive qu'on rencontre des gens qui, vivant en marge de la société, aiment à raconter leur vie ; toutefois ils ne sortent pas de cet état, de ce récit répétitif. Ce souvenir du passé ne les conduit pas à avoir conscience d'une possibilité de changement, d'un espoir d'avenir, d'un sens du devenir. Quand le souvenir existe, c'est un souvenir sans histoire.

 

Dans la plupart des cas, nous nous trouvons confrontés à une misère sans retour, et c'est l'un des traits qui décourage le plus les travailleurs sociaux. De nombreux sujets sont définitivement cassés, déstructurés, brisés au plus profond de leur être psychologique et social. La moindre solution, le moindre projet de changement, la moindre somme d'argent, tout cela arrive trop tard. Les personnes vivent dans un état de coma social, de coma dépassé. Parfois cette situation sans espoir de retour intervient sous la forme d'un retour à la case départ. Après avoir lutté pendant des années pour que quelqu'un s'en sorte, le travailleur social a l'impression d'avoir obtenu un certain résultat : une femme se libère de l'esclavage de la prostitution, un homme arrête de boire, des enfants vont régulièrement à l'école. Et pourtant le travail de plusieurs années peut être anéanti en un après-midi : la femme s'est à nouveau prostituée, l' homme, ivre, est affalé dans la rue, et les enfants ont disparus de l'école, peut-être de la maison.

 

La nouvelle pauvreté est en effet bien différente des pauvretés précédentes. Le processus est complexe. Selon la capacité de ressort et d'initiative de l'individu, la personne peut se réinsérer ou au contraire tomber dans le cercle de l'exclusion. En marge, à l'extérieur de la société active, il n'a plus prise sur son propre destin, il devient, objet, victime. Une telle situation invite à l'action, mais en dehors des nouveaux paternalismes qui voudraient répondre trop vite à ces problèmes particuliers de la marginalisation. Le sujet qui veut aider est lui-même remis en question très radicalement par la présence qu'il peut avoir auprès de l'exclu. La solution aux problèmes qu'il affronte dépasse toutes les méthodes économiques ou sociales traditionnelles. Il doit entrer à son tour dans une nouvelle présence et une nouvelle patience pleine d'Espérance et de compétences afin d'appréhender les problématiques des marginaux avec une imagination dont seul, l' Amour du prochain brisera les vieux schémas éducatifs, inculqués jusqu'à ce jour. Le travailleur social ne doit nullement regarder les résultats en termes de réussites mais, de présence jusqu'au-boutiste auprès de ceux que note société d'opulence rejettent. Ce doit être la vocation de tout éducateur et c'est la mienne vécue au quotidien qui me permet d'écrire ces mots. Je ne suis guère unique dans cette démarche, il nous suffit de regarder Guy Gilbert et ses Loubards, pour s'en convaincre. Les militants sociaux qui désirent accompagner les blessés de la Vie, se doivent de ne jamais baisser les bras face aux récidives multiples qu'ils doivent accueillir comme des tremplins vers des réussites possibles et non se confiner dans l'échec. Les marginaux ont besoin d'hommes et de femmes qui se dressent pour changer les paradigmes de notre société dont les valeurs d'aujourd'hui sont orientées vers la richesse, la puissance, la jeunesse et l'intelligence.

 

Bruno LEROY.

 

19:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/10/2014

Mon ADN spirituel.

prier-dans-le-secret.jpg

Je vais le rejoindre plus intimement durant deux jours. Certains signes me disent qu’il m’attend car, il m’aime d’un amour sans mesure et moi cela fait plusieurs années que je l’adore comme un fou. Notre tendresse va bien au-delà de ce qu’un être humain puisse espérer.

Je sais qu’il m’aime et que jamais il ne trahira notre alliance.

Dès ce soir, nous irons dans les bois nous promener. Certes, il fait un peu froid mais il me réchauffera de Sa présence.

 Puis, nous nous enflammerons dans un cœur à cœur dans ma chambre.

Lieu de paix, de silence, de sérénité, de lâcher-prise  pour mieux nous retrouver intérieurement.

Je sens déjà qu’il m’attend et mon âme se baigne dans une allégresse sans raison.

Je prépare donc mes bagages pour vivre à ses côtés durant deux jours. Rien que nous deux uniques et différents avec cet Amour débordant qui fait que souvent, je me noie en lui doucement.

Je perçois sa douceur dans les instants qui meurent.

Oui, ce soir je vais chercher le Seigneur au cœur d’un Monastère jonché sur une colline verdoyante.

Tous les mois, j’essaie de prendre un week-end  pour puiser à la source de mes origines.

En effet, Dieu circule dans mon sang comme un navigateur des mers. Cependant, il faut calmer les vagues d’une vie trépidante pour que nous puissions nous contempler l’un l’autre.

Les turbulences de l’existence exigent un arrêt pour mieux savourer mon ADN spirituel.

Oui, le Christ est mon ADN comme il est le vôtre. Ce silence profond Aide Dieu à Naître en moi.

L’Adoration est immersion dans ce corps à cœur avec l’incommensurable Amour.

Depuis mes neuf ans, il guide mes pas contre tous les mauvais vents. Ce qui ne m’immunise pas contre les adversités du destin mais, me procure une force que je sais autrement qu’humaine. Force de faire face à tout et de ne craindre rien ni personne.

Force d’aimer sans mesure dans une juste distance. 

 

Alors, je vais marcher et marcher encore vers celui qui m’offre gracieusement cette intense joie de vivre. Et je reviendrai encore plus fort m’étant reposé  sur son épaule aimante. Et comme disait Pierre ayant déposé mes soucis et mes fardeaux à ses pieds. La prière et l’amour font des miracles, je vous assure, mais il faut le croire absolument même s’il fait noir. Il détient la Lumière pour faire de nous des êtres de lumière.

Bruno LEROY.

21:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/10/2014

Le message évangélique comporte une portée politique.

1005408_489331371143329_1146839573_n.jpg

Nous voudrions bien vivre dans un monde où tout irait bien, où aucun humain n'aurait faim, où chacun serait reconnu et aimé, où il n'y aurait plus d'injustice...C'est un rêve !

Dans le monde, il y a du désordre, de l'injustice, de l'oppression, du mensonge, de la haine, de l'égoïsme. Comment vivre ensemble dans un monde pareil ?

C'est impossible sans la politique. C'est vite fait de se plaindre de la délinquance des jeunes, mais il faut que soient décidées quelque part la mise en place de comités de protection de la jeunesse et la mise à disposition des jeunes de plaines de jeux et de plaines de sport.

Il est facile de dénoncer la minorisation des femmes dans la société, mais il faut un lieu où soient élaborées des lois qui leur permettent d'être des citoyennes à part entière.

Comment obtenir que les poubelles communales passent chaque semaine plutôt qu'une fois tous les quinze jours ?

Qui décidera qu'à tel endroit, il y aura un passage protégé qui évitera des accidents de circulation ?

Pour que les gens puissent vivre ensemble, il faut des institutions, des lois, des décrets, des règlements. Il faut pour cela des hommes et des femmes qui assument un rôle de responsables dans les décisions politiques.

Il faut aussi que l'ensemble des citoyens prennent leurs responsabilités. A eux de formuler des requêtes et des exigences, de stimuler et de critiquer, à eux de rappeler aux détenteurs du pouvoir que la règle suprême, c'est l'homme.

La religion a-t-elle quelque chose à voir avec la politique ? Cette question rappelle de bien mauvais souvenirs. Autrefois, des responsables d'Église intervenaient au moment des élections pour dire aux chrétiens pour quel parti il fallait voter. Parfois, aujourd'hui comme autrefois, ce sont des laïcs engagés dans la politique qui voudraient faire cautionner par les Évêques ou par l'Évangile, leurs options, leurs interventions, leurs décisions.

Ce n'est pas mieux !

Les chrétiens doivent inventer leur politique et agir sous leur propre responsabilité et sur base d'une réflexion sérieuse.

Si nous parlons de relance économique, de politique des revenus, des plans de secteurs, des fusions de communes, de la paix et de la sécurité Européenne, du sous-développement...il est inutile de chercher dans l'Évangile des solutions concrètes.

Cela va de soi !

Pour construire la société, pour l'aménager ou la transformer, il faut s'informer, faire des analyses sérieuses, connaître les hommes, avoir conscience du poids du passé et de contraintes qui ne sont pas toujours logiques et rationnelles.

Il n'y a pas " une " politique qui serait chrétienne à l'exclusion de toutes les autres.

Il n'y a pas " un " type de société qui serait chrétien à l'exclusion de tous les autres.

Il n'y a pas " un " parti, " un " mouvement qui seraient chrétiens à l'exclusion de tous les autres.

La  Foi et l'Évangile ne débouchent de droit dans aucune forme de politique précise.

Et cependant, les chrétiens ne peuvent pas faire n'importe quoi en politique car...

Il y a une pratique chrétienne de la politique.

Un chrétien pouvait-il être hitlérien ou stalinien ?

Un chrétien du Chili pouvait-il adhérer à la politique de Pinochet ?

Un chrétien a-t-il le droit de se taire lorsqu'un pouvoir politique pratique systématiquement la torture ou n'accorde pas à des inculpés le droit d'être défendus normalement par un avocat de leur choix ?

Un chrétien peut-il s'accommoder d'une société ou des situations :

où l'argent a plus d'importance que l'homme ;

où sont rejetés ceux qui ne sont plus ce que la machinerie attend d'eux : être jeune, être homme, être en bonne santé ;

où ceux qui travaillent sont soumis à des cadences ou des conditions de travail inhumaines ;

où les travailleurs ne sont plus que de purs exécutants...ou les victimes de décisions qui sont prises par des responsables inaccessibles, réunis en conseil d'administration, parfois à des milliers de kilomètres de distance !

Il y a beaucoup de situations où se taire c'est prendre parti, où le silence est complicité avec le désordre et l'injustice.

S'il est possible aux chrétiens de s'exprimer à travers des choix politiques différents, aucun chrétien ne peut, sans trahir sa Foi, agir à l'encontre d'exigences qui découlent en droite ligne de l'Évangile du Christ auquel il prétend adhérer.

Il n'est pas possible d'être chrétien si l'on ne cherche pas à rencontrer Jésus-Christ.

Il n'est pas possible d'être chrétien sans aimer ses frères, sans s'ouvrir au monde. Il est impossible de faire l'expérience de Dieu sans entrer en relation de solidarité et d'amour avec les autres.

Il n'est pas possible non plus d'être chrétien sans vivre la dimension politique de la Foi. Le message évangélique comporte une portée politique.

L'amour du prochain a quelque chose à voir avec l'organisation de la société.

Il est essentiel à la foi chrétienne, et donc à l'Église, de dénoncer les injustices, de promouvoir partout dans le monde la vérité, la justice, le sens de la solidarité humaine et de la responsabilité sociale.

Adhérer à l'Évangile, c'est croire que la Foi est, pour les hommes d'aujourd'hui, une Bonne Nouvelle libératrice, une force qui mobilise les énergies, en vue de supprimer tout ce qui, dans notre société d'aujourd'hui, empêche l'homme de grandir en conscience, en liberté, en responsabilité.

Il y a espoir si, ensemble, nous refusons de nous laisser intoxiquer par la crise et si nous nous mettons à l’œuvre pour bâtir une société où le plus de gens possible seront en mesure d'exercer leur compétence, leur liberté, leur responsabilité, dans les domaines essentiels de la Vie.

N'oubliez pas le fameux adage : " si je ne m'occupe pas de politique c'est la politique qui s'occupe de moi ".

L'expression de la Foi en actes commence dès maintenant...

 

 

Bruno LEROY.

10:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Le Bonheur ne se trouve qu'en Toi.

 

12492_1443176445963966_4317802671831216431_n.jpg

Pour te donner le Bonheur j'inventerai des horizons,

Des superlatifs pour enrober de fleurs tes passions,

Des mots réalistes pour rendre au présent tes projets,

Et donner vivants aux ciels tes rêves emmurés,

Je donnerai mon âme aux sourires de ton coeur,

Et le feu de mes flammes pour détruire tes malheurs,

J'entrerai en prières et invoquerai les anges,

Pour qu'ils gardent à jamais ta joie d'exister,

Que tes éclats de rire enchantent et dérangent,

Les Hommes dont le regard fait souvent pleurer,

Je passerai toutes les mers oubliées,

Dans les cimetières de nos pensées,

Et j'inventerai des couchers de soleils,

Où les scintillements deviendront réels,

A force de vouloir t'inventer des histoires,

Je te ferai princesse ou fée selon les bribes,

Qu'il reste en mon domaine de mémoire,

Je te donnerai ce souffle de l'être libre,

Qui vient du profond de moi-même,

Comme une semence qui germe,

Dans cette vérité de notre Amitié,

Rien ne saurait nous séparer pas même,

Les routes et les ruissellements des années,

Non rien ne saurait interdire de s'aimer,

Dans cette pureté cristalline de l'Amour,

Celle qui commet les plus intenses audaces,

Que le temps de sa main jamais ne menace,

Le présent de l'amitié, l'amour, la respiration,

Est l'instant vécu dans l'éternité,

Là où les mots perdent leur réalité,

Pour devenir des hymnes de tendresse,

Que l'espace seul imagine en caresses,

Pour donner du Bonheur à profusion,

Dans les corps consistants de la raison,

J'inventerai un paysage paradisiaque,

Pour te redire à quel point je ne puis mentir,

Les sentiments sont des ombres maniaques,

Qui veulent servir la Vérité sans la trahir,

Cette certitude d'aimer et d'oser le dire,

C'est toujours la Joie réciproque qui entre,

Et ne ferme jamais la porte pour laisser le Vent,

S'imprégner de cette ultime mystique du chantre,

L'Amour est une allégresse qui progressivement,

Enchante le monde en lui offrant tel un Hommage,

La certitude que la vie vaut la peine d'être vécue,

Mais pas sans Toi ma douce et splendide inconnue,

Dont je connais pourtant les plus divins secrets,

Ceux qui font que tu demeures toujours dans la dignité,

Cette force de voir le jour et de regarder ses aspérités,

Ne jamais baisser les bras face aux multiples adversités,

Toi seule est capable de t'inventer un Bonheur,

J'avais imaginé moult desseins pour ton cœur,

Et je sais que ta puissance d'Aimer tout être rencontré,

Donnera à ta Vie tant de Joies que j'avais espérées,

Et qui sont déjà en toi de toute éternité...

je savais que l'Amour te donnerait des ailes,

Tu t'envoles désormais vers les merveilles,

Le tréfonds des bruissements de tes convictions,

Donnent à ton amour oblatif toutes raisons,

Elles font partie de toi comme un battement,

Permanent et harmonieux cependant,

Elles étaient cachées pour ce monde matériel,

Elles se révèlent en ta dimension spirituelle,

Mystiques de l'Amour nous resterons toujours,

Pour Témoigner qu'il existe une Présence d'Amour,

Le Bonheur ne se trouve qu'en Soi au creux des vagues,

Nacrées par les rosées où les pensées semblent divaguer,

L'équilibre d'être en possession de soi-même,

Se trouve dans l'amitié, l'amour , la Vérité,

De s'aimer et se savoir aimé sans intérêt,

Par gratuité savoir que nous sommes précieux,

Nous rend étrangement et invinciblement Heureux.

 

 

Bruno LEROY.

10:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/09/2014

Hymne à la vie dans l’Esprit.

E003173_LRG (1).gif

Sans l’Esprit-Saint nous sommes des corps sans âme.
 

L’Amour est cette sève qui nous vient de l’Esprit-Saint. Christ est là pour nous rappeler l’importance de Son action dans nos vies si misérables, sans dimension spirituelle. Les charismes de l’Esprit sont essentiellement de mettre notre confiance en Dieu et, en Lui seul. Le manque de confiance génère l’angoisse, la peur, l’indifférence et l’insoupçonnable individualisme consistant à se penser indispensable. L’Esprit est ce Souffle qui nous mène sur les chemins divers de l’imprévu. Tant que notre mystique reste basée sur l’Amour Universel, nos craintes n’ont aucune prises sur les pauvres hères que nous sommes. Souffle qui donne une respiration nouvelle à notre Existence. L’Esprit, nul ne sait où Il va et pourtant, notre devoir de chrétiens ( nes ) est de Le suivre dans ses moindres pas.

 

Il reste notre soleil intérieur, lorsque la tempête veut bouleverser nos horizons paisibles. Il nous bouscule telle une flamme qui nous consume dans la joie de sa présence. Il renverse les tables des marchands pour faire table rase de nos superficialités. Il nous inculque les valeurs existentielles qui nous permettent d’avancer contre vents et marées. Tous les jours que Dieu fait, Son Esprit nous invite au festin de Ses desseins. Bien-sûr, tout cela en fonction de nos dons et de notre intensité de prière.

 

Prier, c’est parler à Celui qui fait battre nos coeurs aux rythmes de Son Amour. C’est Lui dire, je t’Aime, comme un amant qui comble nos jours. L’Esprit nous donne la Force de combattre tout ce qui pourrait entraver notre marche vers Christ. Le combat spirituel que nous menons afin que notre société recouvre ses valeurs Humaines et non basées uniquement sur l’argent qui, sait toujours diviser les hommes quand ils doivent s’unir. Oh ! Esprit-Saint, c’est un Hommage que je te donne avec mes Frères et Soeurs souffrants et tous les êtres sur cette terre que j’aime puissamment.

 

Oui, c’est un Hymne à la vie dans l’Esprit, une existence vécue à l’infini de nous-mêmes. Celle qui nous fait dépasser toutes frontières, tous formalismes pour entrer dans la pâte Humaine et donner la Lumière qui habite nos âmes. Mon Dieu, grâce à Ta présence d’Amour et la persévérance de nos prières, dans cette contemplation-action, nous donnerons un visage habité d’Espérance dans ce monde qui en manque tragiquement. Ce combat spirituel est devenu plus que nécessaire en nos sociétés de culture de mort, Frères et Soeurs, prions afin que Dieu nous ravive de sa fraîcheur aimante.

 

Bruno LEROY.

10:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/09/2014

Dans la profondeur du paysage, j'aperçois Ton visage.

12.24.jpg

Dans la profondeur du paysage, j'aperçois ton visage. Une larme transpire sur le sang de notre planète. Une source suinte de tes paroles internes. J'entends ton Esprit parler à mon esprit. Et me murmurer doucement toutes les douleurs qui boivent notre Vie. Tu as raison, Seigneur, nous sommes des tueurs en puissance. Nous éteignons tes étoiles comme des lampes insignifiantes. Ce n'est plus Toi qui laisse jaillir tes larmes, c'est moi face à ses alarmes des pauvres gens. Quand reviendra le feu consumant nos angoisses futures pour nous concentrer sur le présent. L'instant éternel dans lequel tu te trouves. Quand nous aurons assimilé nos propres rancunes. Nos nostalgies et colères face à la connerie de certains. Pense à celui qui se dit être ton Frère qui est incommensurable dans son silence.  Celui qui ne pense qu'à son cul, sa gueule et son pognon. Un raté de l'existence ne sachant pas explorer ses talents.
 
Laisse donc ces ombres dont le temps ne retiendra pas même le nom. Et vis ta vie à plein poumons en respirant l'Amour à chaque étage de ton existence. Sache que le Pardon, n'est pas l'oubli et qu'un jour ils paieront avec une autre matière que l'argent. Aime le vent qui vient inspirer tes poèmes, tes chants et tes fantasmes. Aime l'Amour des autres et de Dieu. Les événements te parlent de Lui. Écoute les mélodies et les tempos gospels qui te parviennent. L'Amour regarde toujours dans la direction de la Lumière. Le reste n'est que pénombre dont il faut extraire quelques brindilles dorées. Tu vois, vivre est si simple lorsque la Présence de Dieu se fait présente chaque jour. Tu peux mourir demain ou ce soir, l'espérance est ton miroir.
 
J'aime la substance même de la vie au point d'en extirper la quintessence poétique. Les mots se mettent à éclabousser ton corps et te faire comprendre que tu dois former, chérir le Verbe.
Le poète est celui qui met du parfum azuré dans les sentiments éprouvés. Ensuite, tu peux crever les syllabes feront le reste. Tu es le maître sans pour autant maîtriser le Verbe. Il vient, il va sur des chemins inattendus et toujours cependant dans une direction faite pour Toi.
 
Le Verbe est prière chantée, exprimée avec le sang de l'âme. Et tu entends des phrases à écrire tels des cris et des soupirs. Le monde a besoin de Beauté pour vivre pleinement en Harmonie. Quand prendras-tu conscience que le langage construit la conscience. L'enfant est celui qui ne parle pas. Sommes-nous restés des enfants sur le plan de la spiritualité ? Malheureusement, oui. Et heureusement, car ainsi nous pouvons progresser et toujours espérer mieux. N'oublie pas que la prière est la moelle de tes os. Sans elle, tu ne saurais marcher. Alors, prie, lutte et Aime. Puis, va de l'avant pour ne pas sombrer dans un passé obsolète. Dans les marasmes du passé, il n'y a que cadavres. Dans la fumée du futur, il n'y a qu'illusions. Vis l'instant présent comme un moment d'éternité. De plus avec le Christ, tu auras l'impression d'être entre l'espace-temps de l'existence intense et de la mort présence d'un lendemain qui vient avec Joie.
 
Bruno LEROY.

23/09/2014

GUY GILBERT OU LA COMMUNION DES SAINTS.

 

b2f750cee0681e7b2ef25a3b0bbcad8b.jpg
( photo: Bruno Leroy. )

Je m’aperçois avec beaucoup d’intensité que nous sommes tributaires du passé. Non point un temps mort qui ravive la nostalgie mais, des instants essentiels qui ont construits notre personnalité.

Les chrétiens, quelle que soit leur obédience, possèdent dans leur cœur un Témoin de Dieu ayant marqué l’histoire. Pourquoi ? La réponse doit être précise et tranchante car, il ne s’agit nullement de substituer notre Amour pour Christ en faveur d’un humain vivant le souffle de l’Esprit. Non, il s’agit d’un être référent, transmetteur d’une vision spirituelle.

Notre monde basé sur le matérialisme le plus insidieux et l’individualisme le plus méprisant ; nous fait presque systématiquement entrer en sympathie avec des êtres qui partagent nos valeurs et le sens de notre Vie. Combien de chrétiens ( nes ) noirs subissant des discriminations humiliantes ne se réfèrent à Martin Luther King afin, de puiser dans ses prises de positions, les justes réactions face aux insultes.

 Nos sociétés perdent progressivement cette saveur spirituelle exigeante issue de la Bible.

Chacun semble s’accommoder d’une spiritualité selon son inspiration propre. C’est alors, que Dieu n’est plus le grand Libérateur de notre humanité mais, le juge suprême. Ces comportements interdissent toutes recherches spirituelles et peuvent mener à des pathologies graves, telles la schizophrénie ou la paranoïa.

Cet essaim de Témoins qui nous ont précédés doivent nous parler dans leur façon sans concessions de vivre l’Évangile.

Force est de constater qu’il existe très peu de Témoins chrétiens dans l’univers éducatif de l’envergure de Guy Gilbert. Il est pour les éducateurs chrétiens celui qui voit les yeux du Christ dans le regard d’un loubard.

Un loubard est un jeune délinquant ayant perdu ses repères sociaux faute d’avoir rencontré sur son chemin des adultes forts de leurs convictions en l’amour de la Vie. Guy Gilbert n’est pas un prêtre atypique comme nous aimons le dire souvent. Il est un Homme de Dieu ayant pris en considération le phénomène d’inculturation. Il ressemble de par son look aux loubards dont il s’occupe. Signe pour lui de montrer son Amour envers ce peuple meurtri. C’est pour cette raison que je le surnomme souvent : le loubard de Dieu.

Il va jusqu’au bout d’un jeune dans les pires dérives sans jamais baisser les bras. Il écoute leurs désirs profonds et, c’est dans cette attitude de respect que naquit d’une ruine la Bergerie de Faucon faite entièrement par la volonté, les mains de ces jeunes qui ne pensaient qu’à détruire. Notre Loubard de Dieu fait confiance en la Providence pour déceler la part de cristal qui scintille en chaque adolescent.

Mais, n’ai-je point écrit suffisamment d’articles sur ce chrétien affirmé sans devoir narrer de nouveau son histoire. Dieu nous envoie des Témoins de Son Amour, tels des anges pour nous guider et Guy Gilbert en fait partie.

Chacun possède sa personnalité et il n’est point question de devenir un clone de Guy. Ce serait négliger le messager prioritaire qui n’est autre que Christ ayant donné son sang pour nous. Il s’agit de rejoindre une certaine sensibilité des approches que nos témoins ont de l’existence en général et de Dieu en particulier. Pour moi, depuis des années, je regarde vivre le Loubard de Dieu et l’écoute nous interpeller. Puissiez-vous rencontrer un ange de Dieu vous indiquant où se trouve la Lumière pour faire de vous des chrétiens Heureux. Mais, seule la prière nous donnera cette joie immense de vivre selon les desseins de Christ.

Si tous les chrétiens pouvaient se donner la main, notre monde aurait un visage plus Humain.  Il s’agit simplement d’une amitié spirituelle, comme le disait Paul, dans une atmosphère plus propice aux antipathies, aux racismes, aux exclusions, aux discriminations, aux rejets de l’Autre. Ce que nous appelons théologiquement, la Communion des Saints, cette fusion des âmes dans un Unique Corps.

Bruno LEROY.

11/09/2014

Partager la vie des pauvres.

Pauvretopic.jpg

La vie des pauvres est une ascèse continue. Aucun modèle de vie ascétique forgé par les religieux n’atteint le niveau de dépouillement et de privations des pauvres. Ceux-ci appartiennent au royaume de Dieu à cause de leur condition même et n’ont pas besoin de cette voie. De même que le pauvre Lazare de la parabole, leur place dans le futur royaume de Dieu est déjà préparée.

 

Cependant, les pauvres sont sensibles aux prestiges de la richesse. Lorsqu’ils ont l’occasion de s’approcher d’une culture supérieure, ils sont facilement envoûtés. On observe, par exemple, la fascination qu’exercent sur les pauvres les feuilletons de la télévision. Nombreux sont les endroits où la communauté des pauvres est morte le jour même où la télévision y est entrée.

 

Sacrifier un feuilleton pour participer à une réunion spirituelle, politique ou sociale exige désormais un véritable héroïsme.

On parle d’ascèse lorsqu’il s’agit de gens éduqués pour un niveau de vie supérieur à la pauvreté. Pour ces gens, l’engagement dans la libération des pauvres exige une ascèse. Il n’est cependant pas nécessaire d’inventer des méthodes de détachement, de mortification des passions ou de lutte contre l’égoïsme. La vie commune avec les pauvres réalise tout cela de façon implacable.

La caractéristique de cette ascèse est qu’il ne s’agit pas d’une méthode appliquée par le sujet lui-même mais imposée par le contexte.

 

Partager la vie des pauvres est une mortification corporelle : problèmes de nourriture, d’eau, de bruit, de manque d’espace, d’excès de chaleur ou de froid, de manque de confort en tous genres. Cela demande une patience et une constance qu’on peut très bien comparer aux exercices des anciens moines du désert.

 

Le deuxième niveau d’ascèse est mental ou intellectuel lorsqu’on vit avec un peuple d’une autre mentalité, d’autres valeurs, d’autres critères de vie personnelle ou sociale. Les pauvres se construisent une culture propre adaptée à leur condition. Celui qui veut s’engager aux côtés des pauvres devra accepter leur culture et en faire l’instrument de son travail d’évangélisation.

Cette ascèse mentale est plus dure et plus exigeante que la première.

 

Enfin, celui qui s’engage avec les pauvres subit la persécution des " puissants " et des autorités économiques, sociales et politiques.

Celui qui se place du côté des pauvres est victime du mépris permanent de tout ce qui est " important " dans la société, du discrédit et de la méfiance. Il est plus ou moins " excommunié " dont il est issu et qui l’a éduqué. Voilà la forme d’ascèse la plus exigeante et rares sont ceux qui supportent cette condition de " rejetés ".

 

Ce qui explique aujourd’hui, le refus de certains éducateurs de rue ou de simples chrétiens de vivre leur vocation auprès des plus meurtris de la vie.

Et pourtant, c’est ainsi que s’ébauche un nouveau cheminement, une nouvelle imitation de la croix de Jésus-Christ.

Personne ne peut s’imposer ce chemin ; il vient de lui-même, amené par l’Esprit-Saint.

 

Encore faut-il que la prière vraie ne soit pas contrainte mais surgit de la réalité de la vie pour demeurer fidèle à l’Esprit qui nous murmure dans son Souffle de liberté que l’existence chrétienne est au service des plus petits.

N’éteignons point l’Esprit-Saint qui nous demande humblement de revêtir le manteau d’Amour de Jésus-Christ.

Pour servir ceux que notre société exclut sur l’autoroute du libéralisme sauvage.

 

Seule, notre vie auprès des plus pauvres témoignera de leurs cris de révolte face à ce monde qui a oublié le message premier du Christ.

 

Bruno LEROY

Pauvre hère (1).jpg

11:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/09/2014

RETROUVER LE SENS DU SACRÉ.

jeremie_33_3.jpg

La crise économique ne fait que commencer, nous dit-on. Les factures augmentent outrageusement et non les salaires. Encore faut-il ne pas être jeté comme une merde après des années de travail consciencieux. Combien d’ouvriers n’ai-je rencontré le cœur blessé, l‘âme désespérée d’avoir été considérés par les patrons comme des pions qui n’avanceront plus sur l’échiquier de la vie.

L’argent prend les pleins pouvoirs. Les aides sociales s’éliment insidieusement par une gouvernance néo-libérale qui désire faire des économies pour le soutien aux plus pauvres.

Un exemple de cette insulte à l’humain ? En voici un qui vaut son pesant d’or et… d’ordures.

Si un SDF tombe subitement malade, ce qui n’est pas rare au regard des conditions d’existence de ces personnes, il devra payer 30€ pour être soigné convenablement.

Et je peux vous parler également des personnes âgées qui dorment avec leur manteau afin de ne pas dépenser trop d’électricité qu’elles ne seraient pas à même de payer…

Car, rien n’est plus humain dans cette société où l’on mesure votre importance à celle de votre compte bancaire.

Travailler plus pour gagner plus, slogan d’une droite monarchique loin des réalités du peuple français.

Mon père âgé de quatre vingt trois ans n’est plus en capacité de payer ses impôts sans se priver. A-t-on le droit de vivre longtemps, Monsieur le Président ?

La vie coûte chère pour la vivre trop longtemps, n’est-ce pas ?

Sans parler des gamins qui se suicident à douze ans ayant compris que l’avenir sera trop sombre à assumer sur leurs frêles épaules. Et ces relations humaines qui ne prennent consistance que dans les conflits.

Alors, que faut-il faire se flinguer ou continuer et se battre ?

Je suis évidemment pour la deuxième solution. La vie est si belle dans sa houppelande de fraternité. Il nous faut mettre en place une écologie mentale Qui nous fait respirer les subtilités des arômes du souffle ontologique. L’Espérance est une force de résistance dans l’amour. Ne nous montrons pas plus salauds que ceux qui nous manipulent. Au contraire, il nous faut retrouver un idéal existentiel. Une source dans laquelle nous puiserons l’eau cristalline et salutaire.

Nous connaître nous-mêmes permet de mieux nous maîtriser et de saisir le contexte sociétal.

Par un retour et une réflexion sur un prochain agir. Car, il nous faut nous mettre en marche afin que le monde retrouve son sourire même dans la peine. Surtout, dans les larmes et les peurs, nous avons besoin de nous ressourcer dans la joie.

Vous allez me dire, je ne vois pas ce que cela changera au fait que je ne puisse honorer mes factures d’électricité, de gaz, d’essence et de nourriture. Et vous aurez entièrement raison. Mais votre comportement quotidien prouvera à cette société de maquereaux que vous volez allègrement sur leurs intérêts obsessionnels du pognon. Par la simplicité volontaire, vivez l’essentiel et mettez à la poubelle le superficiel. Autant dans votre nourriture, vos consommations que vos relations. Oui, retrouver la quintessence de l’existence et s’émerveiller.

S’émouvoir devant le petit enfant qui sourit, devant la fleur qui s’épanouit en chantant des romances aux papillons qui vient la butiner.

Retrouver le sens du sacré.

Une véritable programme à mettre impérativement en place. L’Homme est sacré et en aucun cas ne doit manquer de respect que ce soit sur le plan financier ou autre. L’argent est sacré au point de ne pas être dépensé à tous vents. Chacun doit pouvoir exister avec un minimum vital convenable. La mort aussi est sacrée et nul ne doit être inhumé comme un chien.

Au nom de cette sacralité , nous devons nous insurger. L’inviolabilité de la dignité humaine demande une révolte des consciences lorsque celle-ci est amputée.

Vous voyez, les combats ne manquent pas et cela fait le sel de la vie. Certes, les mets sont souvent trop salés. A nous de pondérer le repas de chacun. L’éducation est importante pour nos enfants. Combien de professeurs reste-t-il ?

 

En tant que chrétien, je m’aperçois que bon nombre de frères et sœurs confondent la gentillesse de complaisance avec la bonté.

La bonté est la volonté donnée par Dieu de générer de l’harmonie entre nous.

La gentillesse de complaisance est une fausse «  bonté » qui dit toujours «  oui » à tout le monde afin d’éviter les conflits. Or, la personne qui évite les conflits nécessaires a peur de la vie dans sa plénitude. Elle pense «  Non » et dit toujours «  Oui » même devant l’infâme.

 

Nous devons nous affirmer avec bonté pas avec lâcheté ou soumission.

Frères et sœurs chrétiens finissons-en avec cette culpabilité janséniste de la colère. La colère est sainte et saine dans le sens où elle ne jaillit pas de la haine.

 

Nous devons nous battre inlassablement afin que l’humain redevienne le centre de nos préoccupations et non uniquement les valeurs superficielles de l’argent.

 

Nous devons vivre nos convictions envers et contre tout, telle la pauvreté volontaire dans l’esprit de saint François.

Nous devons nous battre sans répit pour retrouver le sens sacré de la Vie.

Notre perception changera, notre regard deviendra plus fraternel et mourront nos illusions d’un monde qui ne clame que l’horizontalité de l’existence en occultant son essence sacrée.

Ayons des pleurs et des cris lorsque les autres sont meurtris.

La fraternité ne fait que commencer comme cette putrescible crise.

 

 

Bruno LEROY.

 

15:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/09/2014

Quand tous les ringards se donneront la main.

9245_10151106292478737_1247784063_n.jpg

Lorsque j’écoute les informations à la radio, je suis tenté de penser comme bon nombre de personnes bien inspirées, que notre monde va mal. Notre terre est malade, souffrante des blessures que nous lui infligeons. N’étant pas d’un esprit à me reposer devant les catastrophes planétaires ; je cherche comme tant d’autres des solutions cohérentes.

 

J’entends ou je lis partout que notre jeunesse manque de repères. Les français se disent écrasés par cette société consumériste et, il faut bien le dire d’arnaques. Je ne prétends pas, loin s’en faut, posséder toutes les réponses aux questions posées.

 

Et pourtant, en tant qu’éducateur chrétien, j’entends bien donner mon avis sur les problématiques sociétales. C’est ce que je fais depuis des années. Bien-sûr, les réponses que je donne sont parfois discutables. Mais, certains discours que je lis ça et là, le sont encore davantage !

 

J’en ai marre d’entendre vos râles de vieillards lorsque les travailleurs sociaux proposent des repères de vie qui semblent tant vous préoccuper.

 

J’en ai marre de lire ces insultes envers mes Frères étrangers que vous assimilez tous à des terroristes. Vos insultes à deux sous qui ne sont que l’expression de vos peurs ancestrales.

 

Oui, j’aime mes Frères et Soeurs Arabes, Africains, Chinois et tous les étrangers de cette France qui m’apportent la richesse de leur culture et leur vision de l’existence.

 

Oui, j’aime le Soufisme dans la pureté de sa poétique mystique et philosophique. Je pourrai vous donner mille exemples des êtres et des choses que j’aime sur cette terre.

 

Oui, j’aime aussi les Gays et Lesbiennes qui nous montrent d’autres chemins possibles d’amour et de respect. Je n’aime pas vos intolérances qui excluent définitivement les autres de votre champ visuel. Il est si facile d’exclure pour être tranquille face aux différences que l’on accepte pas tout simplement parce qu’un travail psychologique ou spirituel de fond n’a jamais été entrepris.

 

Et lorsque je donne de tels repères, me voici traité de ringard chrétien, voire de romantique utopiste. Et bien, au nom de ma Foi, je revendique mon côté décalé socialement. Ne jugez point afin de n’être pas jugés.

 

Mon approche des paradigmes de nos sociétés est un long travail spirituel que j’effectue depuis ma tendre enfance. Mes réflexions sont issues de cette manne christique qui me fait tendre la main à tous les souffrants et les exclus de cette terre-mère.

 

Mes inspirations viennent de mes prières dans lesquelles je m’abîme pour mieux me reconstituer. Mes colères viennent de l’Esprit-Saint qui me souffle les mots ou les gestes pour combattre toutes injustices. Mes colères ne sont jamais de Haine mais, d’un refus de voir ce monde tel qu’il est avec ses meurtrissures et ses mépris.

 

Je suis pas un intégriste chrétien regardant le passé avec des larmes de pluie au fond des yeux. J’ai un regard d’Espérance et de combattant de l’amour de Dieu qui voit le diamant scintillant au fond de la vase humaine.

 

Je ne prétends nullement être un grand écrivain-poète ou journaliste mais un Homme qui témoigne avec ses pauvres mots.

 

L’humus vivifiant de l’humble et dure réalité quotidienne vécue par les jeunes de la rue, me donne le droit de continuer à écrire et à parler.

 

Mais, quand je m’attaque à certaines sectes qui aliènent la liberté de conscience, récemment dévoilées par un de mes articles. Je me vois contraint de le soustraire car, ces embaumeurs de vivants s’insurgent contre mes propos révélateurs.

 

Je touche souvent le point central et vulgaire de notre guerre interne : l’argent.

 

Je me fiche d’être considéré comme ringard chrétien qui ne fait jamais de prosélytisme mais, qui affirme par ses convictions et ses prises de positions, la richesse même des valeurs évangéliques.

 

L’Évangile est une Bonne Nouvelle qui défend les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. Les chrétiens sont présents pour mettre le feu aux coeurs éteints. Je ne désire pas non plus retourner dans une chrétienté dont on a mesuré les limites affligeantes.

 

Je ne demande pas également que le monde entier devienne chrétien mais, qu’il retrouve ses dispositions pour des relations Fraternelles et Respectueuses.

 

Nous confondons souvent tolérance et acceptation de Tout. Non pas. La tolérance est la compréhension sans préjugés des différents styles de vies ou de comportements des êtres Humains et ce, quelques soient nos finalités morales. Pour faire plus limpide, c’est la main tendue vers les autres sans a priori. C’est vouloir s’enrichir dans nos relations même si celles-ci ne correspondent en rien à nos convictions.

 

C’est se dépasser, sublimer autrui dans son humanité pour écouter les balbutiements de son âme. Est-ce donc si compliqué de retrouver le chemin de l’Amour après tant de détours idéologiques ? Je ne le crois pas. Il nous suffit de travailler notre intériorité pour réfléchir aux dysfonctionnements qui nous paralysent.

 

Pourquoi ai-je évoqué quelques aspects de ma vie ? Dans un souci de clarification vers cette tension spirituelle qui anime mes jours. Ceci pris dans le sens étymologique ; qui donne une âme à mon quotidien. Levé le matin tôt, un café vite avalé puis, une ou plusieurs prières des profondeurs pour donner la Force de rencontrer les jeunes. L’intérêt constant de me ressourcer par la poésie, l’art, la beauté d’un paysage et la contemplation qu’il inspire. Puis, le retrait dans le silence de Dieu auprès d’un Monastère car l’Amour pour être entendu a besoin de silence. Une existence surbookée mais dans laquelle règne des plages de repos pour mon corps fatigué. Prendre soin de moi pour mieux aimer les autres, les comprendre sans toutefois toujours acquiescer.

 

Écrire pour exprimer les révoltes, les joies, les espoirs, les combats rencontrés tant de fois. Écrire pour être soi face aux autres. Ne jamais faire mentir les mots, ne pas les blesser inutilement. Parler vrai dans un monde qui souvent nous ment. Dire des vérités qui dérangent pour affirmer ce que je suis et ce que d’autres n’osent pas dire.

 

Ce n’est que le cheminement, j’allais dire banal, d’un chrétien qui vit main dans la main avec Jésus-Christ du soir au matin et du matin jusqu’au soir tombant. Avec mon caractère affirmé, sûr de moi et une personnalité rebelle, j’aurai très bien pu devenir braqueur de banques. Si je n’avais rencontré au détour de mes sentes sinueuses, des hommes et des femmes de convictions qui m’ont mis debout par leur Témoignage de vie.

 

Vous savez, ces convictions bâties sur l’effort, le travail bien fait, le respect d’autrui, la tolérance, la liberté et la joie intérieures, la conscience citoyenne... Ces convictions au parfum d’évangile et que vous estimez ringardes faute de savoir en proposer d’autres qui seront viables.

 

Je suis un ringard chrétien et je le revendique. Mais, Mon Dieu si vous saviez comme je suis Heureux de vivre et comme j’aime partager ce Bonheur autour de moi. Répandre la lumière qui émane de mon coeur. C’est le devoir que je me suis fixé étant enfant. Redonner de la chaleur à ce monde figé, glacé dans ses étroitesses d’esprit. Dans cette immanquable manie de s’auto-aliéner par des rancoeurs injustifiées. Par manque d’ouverture aux métamorphoses de nos sociétés. Par manque d’une conscientisation des diverses manipulations idéologiques. Croyant toujours détenir la Vérité, vous vous retrouvez seuls avec vos certitudes.

 

Mon ringardisme chrétien est de vous aimer envers et contre tout sans pour autant entrer dans votre univers. C’est combattre pour la Justice sociale. Ne jamais désespérer de l’humanité et de demeurer un combattant de l’Amour et de l’Espérance. Notamment pour les Jeunes et tous les marginaux rejetés lâchement par nos sociétés de consommation. Je sais qu’un monde meilleur peut voir le jour, non pas un monde parfait, ce qui serait illusoire mais, un monde où il ferait bon vivre ensemble. Je m’y emploie et tous les ringards chrétiens, comme moi, se lèvent chaque fois que l’Humain est bafoué.Tous les ringards chrétiens tentent, comme moi, de donner un visage plus humain au monde de demain. Et la Force qui nous soulève pour donner des braises ardentes et réconfortantes à notre planète, ne nous appartient pas. Voilà pourquoi, nous ne vantons jamais nos actions au risque de passer pour ringards.

 

Bruno LEROY.

 

 

10:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |