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05/01/2021

Pour 2021 nous devons incarner nos valeurs.

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Dire cette vérité qui fait transpirer notre âme. Dire «  Non «  lorsque tout le monde affirme le contraire. Dans cette démarche intérieure de s'élucider face aux conventions, face aux habitudes qui blessent notre humanité et notre dignité. Alors, nous faisons figure de révolutionnaires avec des relents réactionnaires.

Cependant, lorsque nous avons analysé toutes les faces possibles des problématiques qui se présentent et que notre réponse, notre position nous semble juste. Il nous faut tenir le gouvernail même au cœur des tempêtes…contre nous.

Nous devons incarner nos valeurs sinon, elles meurent par manque de souffle, de respiration.

Ce programme n’est guère réjouissant quant aux conséquences que nous pourrions essuyer.

Et pourtant, les convictions les plus profondes marquent de leurs empreintes notre personnalité.

Nous devons cultiver la Joie dans le jardin de notre vie spirituelle sinon, nous risquons de sombrer dans une dépression qui justement nous déprécie aux yeux des autres. Et nos valeurs prennent alors des allures d’un vieillard qui s’éteint.

Nous rajeunir c’est prier viscéralement pour que l’Esprit saint vienne nous habiter de sa Force. Et d’ailleurs, il faut lui demander de nous rajeunir au soleil de l’émerveillement de vivre.

Ne pas plier mais écouter autrui. Prier pour lui si, nous estimons qu’il se trompe.

Ne pas le haïr, tout être a droit à l’erreur de jugement, de comportement et même de convictions. Le monde est construit pour détruire toutes formes de spiritualité et de liberté intérieure. Pour l’unique raison qu’un homme ou une femme qui vit selon les valeurs des évangiles et qui en fait sa grille de lecture sociétale est dangereux, il n’est pas soumis.

Sauf à Dieu et l’adoration, notre manne nous permettant d’exister pleinement par-delà les médias et la culture insipides.

Vivre dans l’allégresse, prémisse de la Jubilation éternelle en respectant son prochain pour ces diverses façon de percevoir, de voir les problèmes de société et existentiels.

Mais, s’affirmer face à un Monde qui considère trop souvent les modes comme un mode de vie. Nous avons d’autres repères à partager que ceux du conformisme béat. Nous sommes des combattants du respect et de la Dignité de chaque humain sur cette Terre.

Et nous nous octroyons le devoir de protester en faveur de cette Humanité. Le silence est toujours trompeur ou complice !

C’est notre programme de révolution évangélique pour un monde suintant de tolérance, d’écoute et d’amour.

 

 

Bruno LEROY.

19:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/12/2020

Noël appartient à tout le monde !

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Jamais, l’humanité n’aurait pensé qu’un petit bébé souriant ou pleurant, aurait à ce point révolutionné le Monde. Il est vrai, qu’un enfant semble si fragile qu’il nous est difficile de projeter dans l’avenir son devenir.

Certains mioches souriants et paraissant joviaux dès la naissance sont devenus par la suite, à l’âge adulte, de terrifiants dictateurs. C’est en cela que l’éducation prodiguée par Marie et Joseph est source d’exemplarité. En effet, Dieu n’a pas choisi d’envoyer Son Fils dans n’importe quelle famille. Marie ainsi que Joseph sont donc les élus de Dieu Amour. Lui seul sonde les cœurs et les reins. Il est donc à même de savoir ce que renferme l’esprit humain.

 

Jésus assume totalement notre condition d’hommes et de femmes. Il grandit à l’ombre de son père terrestre, Joseph, qui l’initie à l’art de la menuiserie. Jésus apprend avec ses copains, à, la fois les merveilles de la vie ainsi que ses horreurs. Jésus travaille comme pour initier l’Humanité à une spiritualité nouvelle qui est celle de trouver en des gestes répétitifs la grandeur de les effectuer avec Amour. En effet, cela change tout. Le regard s’en trouve modifié ainsi que l’appréhension même des événements qui surviennent. Nos yeux sont gorgés d’Amour et de Tendresse et ne saurait voir dans l’autre les ombres qui tapissent son âme.

 

Jésus devenu oint donc, Christ nous apprend de façon pédagogique à trouver les lumières flamboyantes de nos rencontres, nos voyages, nos paysages intérieurs et, même nos désespoirs. Il est venu nous montrer que dans les peines les plus profondes, nos larmes sont des perles de cristal. Il est venu apporter la Joie incommensurable, celle qui vient du tréfonds de notre âme et que nul ne saura ravir. Il savait bien que les êtres humains avaient des tendances dépressives incontrôlées.

 

Cela fait deux mille ans que nous fêtons son exceptionnelle naissance. Quoique que tout bon théologien sait pertinemment que les dates de sa venue sur terre sont entièrement faussée. Tout reste aléatoire dans ce surgissement au cœur de notre société.

 

Et pourtant, Noël est fêté dans le monde entier et surtout de façon ostentatoire par les non-croyants. Une vieille dame me dit un jour que cela était honteux de s’offrir des cadeaux en famille ou entre amis, alors que l’on ne croit en rien. Je lui répondis que je m’en fichais à partir du moment où cela pouvait conduire à des comportements fraternels de personnes qui ne se sont plus parlées depuis des années.

 

Il ne manquerait que les chrétiens revendiquent Noël comme étant leur Fête en excluant les autres qui ne croient guère en Dieu.

 

Noël appartient à tout le monde ! Si nous mettons sur le côté nos Frères et Sœurs, même incroyants, c’est que nous pensons détenir une vérité immuable. Or, le propre de la vérité est de se confronter à d’autres approchent pour évoluer constamment. Si nous refusons d’admettre cette réalité, il est évident que nous régresserons mentalement. Les Évangiles s’écrivent chaque jour avec le stylo de notre vécu. La Bible est loin d’être un livre figé qu’il nous faut méditer avec le cœur du passé. Sinon, nous ne sommes pas des Témoins du Christ mais des fanatiques qui pensent que ce livre révélé ne peut plus rien nous révéler. C’est alors que nous sommes morts pensant ne plus rien découvrir dans la Parole de Dieu. Il nous faut spiritualiser chaque instant de notre existence. Lui donner les couleurs d’une créativité toujours à réinventer. Les artistes même totalement incroyants se dévoilent être les plus spirituels. De plus, ils nous apportent l’esprit de Fête chaque jour. Pour eux, la Vie est une œuvre magnifique devant laquelle nous devons nous émerveiller.

 

Actuellement, la société est triste à en crever. Le Pouvoir d’achat, le chômage en perpétuelle augmentation, l’égotisme des gens, les parachutes dorés qui ne font que scintiller sur les visages des patrons escrocs...

Bien-sûr, j’en passe et des meilleures. Je pourrai vous parler des meurtres sur enfants, des viols et d’autres animalités commises par les humains que nous sommes.

 

Il nous faut chercher sans cesse, la possibilité saine d’échapper à cette psychopathie ambiante. Il nous faut deviner la convivialité des rapports relationnels. Pour cela, je puis dire que je fais partie des premiers chercheurs en ce domaine. De plus, je suis un homme extrêmement dangereux car, je ne pense pas que l’argent soit d’une importance fondamentale pour aimer la Vie. Oui, j’aime la vie même quand elle me fait la gueule. J’essaie de lui sourire et voilà qu’elle se met de nouveau à rire aux éclats.

 

Bien-sûr, il faut un minimum décent pour se nourrir et faire bien vivre ses enfants. Mais, le pognon et la joie ont toujours finis par divorcer. En fait, le mariage n’avait jamais été consommé.

 

Alors, si Noël vous réchauffe intérieurement et vous fait tressaillir de bonheur. Profitez-en, que vous soyez croyant ou non. Notre société a besoin de rites fondateurs pour s’exprimer.

Je le répète, au risque de passer pur un vieux sénile : Noël appartient à tout le Monde.

Et ce tout le monde, c’est aussi les pauvres et les SDF qui crèvent doucement de froid. C’est l’enfant qui sent dans les yeux de ses parents un vague sentiment d’indifférence. Ou ce sont les coups donnés par un père alcoolique qui sombre dans l’inhumanité. C’est la personne âgée qui devra se payer une émission stupide à la télévision car, les membres de sa famille ne veulent plus la voir. Ils ont trop peur ce jour-là de regarder le miroir de leur propre vieillissement.

 

Noël est une Fête ouverte à tous les vents. C’est une fracture du crâne qui fait entrer les autres, tous les autres. Ce sont des souvenirs qui ne se souviennent que des agréables moments. C’est une étoile qui brille dans le ciel de notre firmament. C’est la pureté de la neige qui nous rappelle la noirceur de notre âme.

 

Noël est aussi la Fête de l’Esprit-Saint qui orientera nos aspirations à l’orée de l’année nouvelle pour que nous puissions être des combattants inlassables pour une Terre plus harmonieuse et plus Humaine.

Noël est la prière que nous formulons dans le silence de notre cœur pour vivre en surabondance le Bonheur d’être aimé de Dieu ainsi que nos Frères et sœurs incroyants.

Noël, si nous l’analysons théologiquement, est la réconciliation des contraires. Donc, la parfaite entente entre les peuples et les cultures différents. Entre les hommes et femmes différents également.

Noël est la plus conséquente Fête de l’Amour d’où qu’il vienne. Alors, Fêtons ensemble l’apparition de Jésus qui est venu pour nous dire de vivre en bon commerce avec autrui.

Et si nous offrons quelques cadeaux, n’oublions pas que cela est une partie de nous-même que nous donnons aux autres.

Vraiment, Noël est une Fête internationale contre la bêtise et pour l’intelligence de l’Amour offert.

C’est la Fête de libération ontologique de nos aliénations de toutes sortes.

Puissiez-vous le vivre dans le recueillement de votre être afin que jaillisse en vous des pensées d’inviolable Respect pour tout ce qui vous environne au fil des années.

Cette Fête s’accomplit réellement lorsqu’elle est intégrée comme n’étant pas éphémère, mais durable dans le temps.

 

 

Bruno LEROY.

16:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/11/2020

Les marginaux victimes du silence ambiant.

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Le monde de la marginalisation présente une grande hétérogénéité : on peut parler de " classe sociale " , de " problématique commune ", car leur seul trait commun c'est d'avoir raté le puissant TGV de l'histoire contemporaine.

 

Le monde des marginaux se montre silencieux et passé sous silence. Eux ne parlent pas et on ne parle pas d'eux. Ils n'ont pas de porte-parole, syndicats, associations...et ils sont hors la loi. Nombreux sont ceux qui savent que s'ils se plaignent de leur situation, celle-ci sera encore pire qu'avant, car la plupart du temps ils n'ont pas de papiers, pas de carte de séjour ; ils sont travailleurs clandestins, vivent dans des pensions qui ne répondent pas aux normes légales et n'envoient pas leurs enfants à l'école, alors que celle-ci est obligatoire. Ils préfèrent se taire. Et la société préfère ne pas en parler, bien que, on prenne peu à peu conscience du problème.

 

A ce propos, le silence renouvelé des médias est particulièrement significatif, car il n'est rompu que ponctuellement, à l'occasion des sujets d'actualité brûlants comme les mutineries dans les prisons, les manifestations contre la drogue ou les agressions " skin heads " sur des " errants ", les violences dans les banlieues, les conséquences du froid de l'hiver...Parfois, ces mêmes médias abordent le problème avec un courage et une clarté dignes d'éloge ; d'autres fois, au contraire, ils manipulent l'information de façon flagrante, comme l'expliquent certains de ceux qui sont plongés dans cette réalité de la marginalisation.

De toute façon, c'est le silence qui domine et il n'est pas difficile de deviner quelle en est la raison : nous dissimulons là notre sentiment de culpabilité collective. Nous nous taisons parce qu'au fond nous savons que nous sommes coresponsables de ce drame.

 

Ce qui étonne, c'est que la marginalisation soit exclusivement un phénomène urbain. Peut-être n'y a-t-il pas de marginaux dans le monde rural ? Le marginal type recherche l'anonymat. Il ne veut pas qu'on le reconnaisse en public, que l'on sache qu'il a plongé dans cette situation de précarité. C'est pour cela qu'il recherche le lieu de l'anonymat par excellence, à savoir la grande ville moderne, cet endroit où quelqu'un peut vivre misérablement sans que personne lui demande : " Qui es-tu ? ", " Que t'arrive-t-il ? ". Aussi, bien-sûr, la campagne génère-t-elle également des marginaux, des vieillards pauvres, des malades mentaux..., mais le mendiant de la campagne, qui a un nom bien à lui et qui est connu par tous ceux du village s'enfuit en ville et là se perd dans l'anonymat. Celui qui dans son village était " Jean " ou " Pierre ", en ville ne sera plus qu'un clochard parmi d'autres.

 

Les personnes marginalisées semblent n'avoir qu'un présent. Pas de souvenirs. Pas d'avenir. Elles ne vivent que le moment présent. Et, dans le présent, elles vivent et c'est tout. Tout tend à montrer qu'elles ont perdu le sens de l'histoire. Et c'est ce qui désarme tous ceux qui les approchent : comment se peut-il qu'elles ne veuillent pas se souvenir d'où elles viennent, et qu'elles semblent ne rien attendre du lendemain ?.

 

Cette constatation doit être nuancée, car il arrive qu'on rencontre des gens qui, vivant en marge de la société, aiment à raconter leur vie ; toutefois ils ne sortent pas de cet état, de ce récit répétitif. Ce souvenir du passé ne les conduit pas à avoir conscience d'une possibilité de changement, d'un espoir d'avenir, d'un sens du devenir. Quand le souvenir existe, c'est un souvenir sans histoire.

 

Dans la plupart des cas, nous nous trouvons confrontés à une misère sans retour, et c'est l'un des traits qui décourage le plus les travailleurs sociaux. De nombreux sujets sont définitivement cassés, déstructurés, brisés au plus profond de leur être psychologique et social. La moindre solution, le moindre projet de changement, la moindre somme d'argent, tout cela arrive trop tard. Les personnes vivent dans un état de coma social, de coma dépassé. Parfois cette situation sans espoir de retour intervient sous la forme d'un retour à la case départ. Après avoir lutté pendant des années pour que quelqu'un s'en sorte, le travailleur social a l'impression d'avoir obtenu un certain résultat : une femme se libère de l'esclavage de la prostitution, un homme arrête de boire, des enfants vont régulièrement à l'école. Et pourtant le travail de plusieurs années peut être anéanti en un après-midi : la femme s'est à nouveau prostituée, l'homme, ivre, est affalé dans la rue, et les enfants ont disparus de l'école, peut-être de la maison.

 

La nouvelle pauvreté est en effet bien différente des pauvretés précédentes. Le processus est complexe. Selon la capacité de ressort et d'initiative de l'individu, la personne peut se réinsérer ou au contraire tomber dans le cercle de l'exclusion. En marge, à l'extérieur de la société active, il n'a plus prise sur son propre destin, il devient, objet, victime. Une telle situation invite à l'action, mais en dehors des nouveaux paternalismes qui voudraient répondre trop vite à ces problèmes particuliers de la marginalisation. Le sujet qui veut aider est lui-même remis en question très radicalement par la présence qu'il peut avoir auprès de l'exclu. La solution aux problèmes qu'il affronte dépasse toutes les méthodes économiques ou sociales traditionnelles.

 

Il doit entrer à son tour dans une nouvelle présence et une nouvelle patience pleine d'Espérance et de compétences afin d'appréhender les problématiques des marginaux avec une imagination dont seul, l' Amour du prochain brisera les vieux schémas éducatifs, inculqués jusqu'à ce jour. Le travailleur social ne doit nullement regarder les résultats en termes de réussites mais, de présence jusqu'au-boutiste auprès de ceux que note société d'opulence rejettent. Ce doit être la vocation de tout éducateur et c'est la mienne vécue au quotidien qui me permet d'écrire ces mots. Je ne suis guère unique dans cette démarche, il nous suffit de regarder Guy Gilbert et ses Loubards, pour s'en convaincre.

 

Les militants sociaux qui désirent accompagner les blessés de la Vie, se doivent de ne jamais baisser les bras face aux récidives multiples qu'ils doivent accueillir comme des tremplins vers des réussites possibles et non se confiner dans l'échec. Les marginaux ont besoin d'hommes et de femmes qui se dressent pour changer les paradigmes de notre société dont les valeurs d'aujourd'hui sont orientées vers la richesse, la puissance, la jeunesse et l'intelligence.

 

Bruno LEROY.

10:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

21/11/2020

Je ne pouvais supporter que des jeunes crèvent d'indifférence.

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Adolescent, ma vocation oscillait entre celle de prêtre et éducateur. J'avais, déjà à l'époque un esprit rebelle qui s'insurgeait contre toutes misères humaines. Je fis mes études de Théologie au séminaire et la rupture de la prêtrise vint lorsque je tombais amoureux d'une femme merveilleuse qui partage mon existence. Mais, autour de moi, je ne pouvais supporter que des jeunes crèvent d'indifférence. Je suivis des études d'éducateur et me mis à travailler dans un Centre accueillant des meurtriers adultes. Je n'avais que 17ans et pour une première expérience, cela forme un homme à jamais. Puis, mon esprit toujours fixé vers les Jeunes me fit prendre le chemin de la rue. Je découvrais des potentialités énormes chez ces jeunes, ces mozarts assassinés. Pour parfaire, mes actions à mener, je repris des études de psycho,socio etc...
  
  
Je me base essentiellement sur le désir, les projets des Jeunes. Ils en ont plein la tête et ce serait dommage de tuer leurs rêves. Je puis dire que je n'ai jamais eu peur car, j'estime que ma vocation est d'aller vers eux, prioritairement. Et pourtant, je ne compte plus le nombre de fois où je me suis retrouvé avec un couteau sous la gorge. Il suffit dans ce métier, d'avoir le sens du discernement, et d'analyser la symbolique du geste. Je dirai aussi qu'il faut un cœur qui Aime par dessus tout, ces jeunes. De plus, il faut avoir un équilibre psycho-affectif solide, savoir prendre de la distance. Hier, j'étais leur grand frère et aujourd'hui avec mes 62 ans, je suis le père. Ce père qui leur a tant manqué dans sa capacité de gérer l'autorité. Être autoritaire sans autoritarisme mais, avec fermeté. Seul, le terrain vécu au quotidien auprès des ados, fait saisir l'importance de leurs attentes et l'indifférence des pouvoirs publics. Il faut entrer de plein pieds dans leur monde tout en affirmant ses convictions. La Foi chevillée au corps, je ne fais jamais de prosélytisme car, c'est une violation de conscience !. Les aimer par l'action, la présence et les projets éducatifs.
 
 
Les respecter également, eux qui ne savent pas ce qu'est le respect faute de l'avoir appris. Il faut aimer leurs parents et ne jamais leur jeter la pierre car, ils ont vécus aussi une misère sans nom. Chaque jour je suis obligé de me battre pour leur dignité. Il faut une grande ouverture d'esprit et surtout, le sens de l'humour, il est toujours bon d'apporter le rire comme lumière dans la grisaille du temps. L'acte éducatif est de responsabiliser l'individu afin qu'il s'épanouisse au soleil de la Vie.
 
 
Bruno LEROY.

19/11/2020

Le combat spirituel.

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La prière, source limpide de notre relation avec Dieu prend parfois des allures d’une discussion abrégée. Quand allons-nous cesser de nous détruire ainsi, d’entrer dans le jeu d’une société qui met tout en place pour que nous évitions le recul envers nous-mêmes. Il nous faut comprendre que c’est dans l’intérêt de nos Hommes politiques de nous éviter de penser pour mieux nous manipuler. A cette échelle, nous pourrions dire que la société est une grande secte qui se plaît à évincer ses adeptes lorsqu’ils ne sont plus dans la course. Combien de personnes âgées placées dans les anti-chambre de la mort, par ce que jugés improductifs par notre société. Allons-nous accepter longtemps et passivement, en tant que chrétiens ( nes ), de voir nos jeunes, nos aînés devenir les surplus de notre société. Nous avons un immense devoir à accomplir au Nom de l’Évangile révolutionnaire de Christ.

 

Nous ne pouvons plus accepter que les valeurs familiales, amicales soient considérées comme de simples loisirs. Nous devons nous insurger contre cette médiocrité ambiante qui nous laisse croire que ce qui ne rapporte pas d’argent est nul et non avenue. Dès que nous n’entrons plus dans les schémas déterminés, nous sommes bons à être jetés dans les oubliettes pour mourir à petit feu. Où est notre capacité de révolte face à ces états de faits ? Je ne parle pas évidemment d’une révolte armée pour renverser un État. Je parle de notre révolte spirituelle, celle qui laisse du temps au temps. Celle qui laisse germer les fleurs de la Beauté au tréfonds de notre âme pour en répandre le parfum. Celle qui sait que la prière est une rencontre essentielle avec notre Dieu d’Amour absolu et que Lui parler nous redonne Paix intérieure.

 

Quand écouterons-nous les moindres bruissements de nos cœurs comme une feuille qui danse au vent pour rejoindre Christ dans l’Espérance. Il en va de notre survie spirituelle ! . Comme bon nombre d’athlètes s’exercent intensément avant d’effectuer un exercice important, notre spiritualité est toute aussi importante. Notre Amour pour Dieu est notre respiration et combien de temps respirons-nous par jour ? La prière est notre oxygène et ne sommes-nous point cyanosés ? Il est temps de reprendre notre avenir en main et par effet boomerang, celui de nos enfants et de notre société.

 

Il nous faudra oser nous affirmer fraternellement en disant, veuillez m’excuser pour le moment, je prends du temps pour moi. Nous ne pouvons être chrétiens que de mots. Les évangiles sont à vivre au quotidien et ce, dans n’importe quel endroit où nous sommes. Il existe des astuces pour vivre profondément notre Foi. A nous de les trouver et de demander à Dieu-Amour de nous aider dans ce combat spirituel. Il nous donnera les armes nécessaires pour ne pas nous conformer à ce monde mais, redevenir nous-mêmes face à Lui. Son Esprit nous donnera la Force d’affronter les critiques. Christ nous donnera la sérénité pour savourer l’instant en ses parfaits délices. Les gens nous prendrons peut-être pour des fous mais nous serons des fous de Dieu Amour. Qui sont les plus fous, ceux qui courent après le temps perdu ou ceux et celles qui remettent leur destin entre les bras de Dieu. Réaffirmons au Christ que nous n’Aimons que Lui. Il nous a aimé le premier. Il est mort et ressuscité pour nous. Prouvons Lui que notre Foi est véridique, qu’elle plonge au plus profond de notre être, là où le temps s’arrête.

 

Ne laissons pas tomber par une vie trépidante notre combat spirituel pour un monde meilleur. Relevons nos manches pour dire à Dieu : me voici mon Dieu d’Amour et je laisse ma vie, mon destin, mon âme se laisser conduire au brasier de tes flammes d’Amour. Seul Ton Amour peut nous sauver des tourments d’une existence mouvementée.

Je suis prêt pour le plus somptueux combat, celui de l’Amour sans retour.

 

Bruno LEROY.

 

12:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/11/2020

Retrouvez l’essence du Sens de votre existence. 

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Parfois, j’ai cette étrange impression de n’être qu’un étranger paumé sur cette planète. Les passions de mes contemporains ne me passionnent jamais. La télévision ne fait que nous regarder en nous manipulant. Certaines conversations sont si stériles que je réponds, bien souvent, par le silence. Non, rassurez-vous, je ne suis pas victime d’une dépression qui me ferait déprécier votre façon de vous mouvoir face aux interpellations de l’existence. Je suis simplement Amoureux fou de la Vie et la trouve sans éclats dans vos âmes.

La Vie semble avoir perdu son Souffle originel depuis que vos addictions aux technologies comblent votre vide intérieur. Je suis en fait un marginal qui regarde la page et ne veut plus écrire de superficialités sur vos cahiers. Oui, je suis persuadé être définitivement hermétique à votre environnement. Et pourtant, la blessure qui me consume les entrailles est de vous aimer passionnément.

En effet, position contradictoire d’un esprit critique ; je vous aime mais ne vous comprends plus... Je n’entre plus dans vos perditions spirituelles involontaires, bien souvent.

Le monde vous a unifié dans le plus mauvais sens étymologique du terme.

Je vous en prie retrouvez l’essence du Sens de votre existence. Ne vous laissez pas glisser sur les flots mielleux de la facilité. Serais-je parvenu à un niveau de conscience qui ne se connecte plus avec la vôtre ?

Je n’en sais strictement rien et pour tout vous dire, je m’en fiche. Nous n’avançons pas à la même vitesse et votre intériorité semble s’être vidée de toute substance. Votre soleil s’est éteint sur la plaine endormie de vos désillusions illusoires.

Je ne vous critique pas, loin de moi cette idée. Je constate des faits et les faits sont irréfutables.

Dans ce désordre établi par vos soins, je comprends mieux vos personnalités.

Dépressions, maladies nerveuses, psychiques, manque de confiance en Soi...

Sont les symptômes évidents d’une existence désertique sur le plan spirituel.

Rien ne paraît vous emplir et nourrir vos déserts existentiels. Alors, ne soyez point surpris que le parfum de la mort embaume vos misères. Quand deviendrez-vous des hommes et des femmes debout et libres. Quand ?

Vous vous lamentez sur notre société aux reflets insipides et vous êtes vous-mêmes sans saveur.

Combien de personnes perdues dans leurs peurs d’un avenir qui ne montrera pas même son ombre.

L’image que vous avez de vous est celle que vous renvoient tous les conformistes qui veulent vous faire taire.

Hélas, lorsque nous sommes chrétiens, cela devient affligeant. Je vous souhaite de vivre votre Foi en dehors des sentiers battus pour imaginer de nouveaux paradigmes dont les autres pourraient profiter.

Pour que le monde ait le visage souriant d’une humanité épanouie. Soyez des fleurs fleurissantes dans le cœur de Dieu, tel un jardin aux multiples variétés de plantes les plus précieuses, les unes que les autres.

Ne contemplez dans les yeux des autres que l’Espérance que vous pourrez inoculer par des perfusions d’Amour.

Oui, je ne crois qu’en cette forme d’Amour détachée et pourtant, très présente.

Retrouvons ensemble la route qui conduit vers la vraie Vie. Non celle imposée par une société d’images qui vous fait souffrir de ne pas ressembler aux canons d’une certaine beauté tant éphémère.

Ne soyons pas dupes de ce monde de production, de fric et de paraître. Les malaises que vous ressentez proviennent de cette incapacité à rejoindre les critères inatteignables qui vous rendraient conformes. Soyez chrétiens dans le sang de vos convictions et certitudes. Certes, vous serez toujours décalés mais vous serez vrais ! La prière, la méditation, les sacrements, le silence, la poésie...

Tout cela vous rendra à vous-mêmes. Je parle par expérience.Je vous souhaite du fond du cœur d’acquérir une invincible Foi qui ne vous fera plus passer dans le camp des cons. Mais des êtres spirituels ayant des actes à accomplir et des choses à dire envers et contre Tout au Nom d’un plus grand que vous. Puissiez-vous me comprendre dans cet appel à vous libérer de vos carcans et de vos chaînes mentales.

Mes mots ne sont dictés que par l’Amour, rien d’autre. Car, malgré vos nombreux travers, je vous aime puissamment, indéfectiblement.

  Bruno LEROY.

18:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/11/2020

Pour avancer sur le chemin de notre Liberté.

 

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Nous passons toujours à côté de nous-mêmes, j'allais dire sans prendre la peine de nous regarder.
Vous allez certainement vous demander ce qu'il m'arrive. Si je ne suis pas tombé ce jour sur la tête au point de faire une crise d'égotisme névrotique.
Si je n'ai pas passé ma journée, entre deux jeunes en difficulté, à me contempler dans un miroir.
 
Pas du tout, je veux parler de progression spirituelle, notamment par l'intermédiaire du Journal intime.
Imaginez combien de gestes nous faisons dans une journée sans en prendre conscience.
 
Or, tous les soirs en rentrant du travail ou de ses occupations. Il est bien de prendre, ne serait-ce qu'un quart d'heure pour écrire ce que nous avons vécus.
Comment me suis-je comporté, Seigneur, avec ce sempiternel emmerdeur que je refusais d'écouter. Et pourtant, je faisais semblant.
 
Comment as-tu été présent ce jour Ô Christ, dans les moindres battements de mon cœur et dans les interstices de mes pensées.
D'ailleurs, étais-tu au centre de mon être aujourd'hui ?
 
Regarde comment, j'ai envoyé balader loin de moi celui qui voulait se confier.
Ah ! ce matin quand même mes prières ont touchées ton sourire d'Amour, non ?
Voilà, les événements que nous pouvons écrire au fil des jours, des années.
Puis, nous devons laisser reposer le cahier sur lequel nous écrivons pour le relire par la suite.
 
Avons-nous progressé, stagné ou régressé ?
Si tel est le constat, alors il est temps de se reprendre.
D'abord, demander pardon à Dieu pour toutes ces négligences volontaires ou involontaires.
 
Mais, demander Pardon en Vérité. Pour que celui-ci nous soit accordé afin de repartir sur de bonnes bases.
 
Et ne pas cesser de tenir chaque jour ce cahier, témoin de nos combats, nos lâchetés, nos petitesses et parfois, notre grandeur insoupçonnée.
Cela paraît simple, presque sans intérêt et pourtant, je puis vous assurer que sa puissance sur notre épanouissement spirituel est démontré.
Notre journal intime s'adresse en fait, dans nos questions intérieures, directement à Dieu.
 
Son Amour se penchera sur votre quotidien pour vous faire remarquer vos manquements.
C'est un retour vers Soi plus que nécessaire. J'allais dire vital pour avancer sur le chemin de la Liberté spirituelle.
 
Surtout, cachez ce cahier. Il est le livre de votre Vie. Nul n'a le droit de le toucher. Encore moins de l'ouvrir pour lire vos sentiments profonds.
Écrire une page sur son journal intime chaque soir, c'est louer Dieu par une prière personnelle.
 
Elle ne pourra que vous concentrer sur l'essentiel.
Et vous finirez par changer progressivement au fil du temps. Sans vous apercevoir que c'est votre Journal qui vous fait maintenir le cap.
 
Tous les grands spirituels rédigent un journal intime. Ce qui leur permet de progresser humainement et spirituellement dans leurs relations avec autrui et Dieu.
Essayez et vous verrez. Votre Vie s'en trouvera transformée et plus forte, dans le sens où ce que vous ferez dans l'ordinaire de vos journées sera extraordinaire.
 
Commencez par comment ai-je aimé, aujourd'hui ? Ma femme, mes amis, mes rencontres, mes collègues...Comment ai-je réagi devant certaines insultes ? Puis, notez sans vous juger.
 
Vous ferez un travail d'introspection, plus tard. Lorsqu'une semblable situation se présentera.
 
Mais, la question primordiale est celle de la qualité de notre Amour. En effet, sur terre nous sommes faits pour aimer et être aimés, rien d'autre.
Le reste est secondaire... !
 
Tout découle de notre capacité à Aimer.
 
Bruno LEROY.
 
 
 

01/11/2020

Les morts sont-ils vraiment morts ?

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Nous sommes le 2 Novembre 2020, ce jour est celui de la mémoire de ceux et celles qui ont vécus à proximité de nous. Ou ils vivaient à plusieurs kilomètres de chez nous et, pourtant ils étaient constamment présents dans nos pensées. Une évanescence d'amour comme un ciel dans notre être. Ils étaient toujours à nos côtés même dans le lointain jusqu'au jour où nous apprîmes leur mort. Ils vécurent en notre cœur dans le recueillement de nos prières. Ils ne sont pas de simples souvenirs. Souvent, ils nous font signes pour nous dire qu'ils sont ailleurs au plus près de nous dans le silence de notre Âme.

Voici le texte que j'écrivis le jour de l'enterrement de mon Père bien aimé. Il aurait pu rendre Hommage à d'autres morts comme ma mère, mes grands-parents, mes amis...etc  L'important est qu'ils continuent de vivre dans notre propre Histoire dont nous sommes les héritiers fraternels et spirituels. En ce jour, nous honorons l'amour qu'ils ont dispersés sur cette terre ainsi, que leurs valeurs transmises.

Voici donc la Lettre que j'écrivis à mon père bien aimé :

 

 Tu étais un amoureux fou de la vie. Tu admirais la beauté des choses et de la Nature.

Ton jardin était le lieu dans lequel tu te ressourçais. Tu admirais les fleurs, leurs divines couleurs et leur délicat parfum. Les senteurs de l’herbe coupée au matin, je m’en souviens encore… Ton paradis terrestre, tel un Eden secret embaumait notre cœur d’enchantements et d’émerveillements.

Tu avais décidé de profiter pleinement de ta retraite. Il est vrai, que tu avais tellement donné à ton entreprise durant des années. J’ai appris, il y a quelques temps seulement que tes débuts furent difficiles. Ton salaire et celui de maman étaient trop justes pour payer les traites de la maison. Alors, dès 5 heures du Matin tu allais aux Halles de Lille pour décharger les camions avant de reprendre ton travail de la journée. Heureusement, ton ascension hiérarchique. dans l’entreprise mit un coup d’arrêt à ce sur-travail physiquement épuisant.

Tu avais aussi vocation de nous élever depuis la mort de maman. Et je puis affirmer que cette tâche ne fut guère aisée avec nos personnalités tranchantes et complexes. Mais, tu réussis à nous édifier si puissamment que nos pieds sont ancrés dans la terre ferme de l’existence.

Tu nous as inoculé ta force sereine.

La retraite n’était guère pour toi un retrait , un isolement de la vie sociale. Tu aimais tout être rencontré et ta bienveillance te portait à aider ton prochain comme un ami, comme un frère ou une sœur.

Tu voyageas des Antilles en passant par l’Espagne et d’autres Pays encore par passion de découvrir d’autres humains, d’autres façons de vivre et de penser.

Tu étais d’une authentique Bonté. Ce mot résonne dans certaines consciences telle une faiblesse. Alors, que la véritable Bonté n’est pas mollesse mais force intérieure et affirmation de soi.

Puis, la maladie fit son chemin sans te prévenir. Tu conservais ton sourire et ton rire pourtant empreints d’une certaine inquiétude. Et lorsque tu perdis du poids. Nous ne savions pas à cette époque que tu devinais déjà presque tout sur ton état de santé. Lors d’une simple conversation, tu dis à ta compagne Chantal que tu étais gravement malade mais, que cela serait un tremplin pour vivre plus intensément l’instant présent dans la joie et vers d’autres voyages. Tu me téléphonais souvent en me disant de profiter de la vie car, celle-ci est bien courte. Je ne pouvais qu’acquiescer à cette philosophie. J’ignorais qu’entre les mots, tu parlais de ta maladie.

Ensuite, tes forces physiques te lâchèrent progressivement. Nous le constations chaque semaine en te demandant de faire des examens que tu refusais énergiquement. Je pense que tu avais opté pour une autre démarche, celle de combattre envers et contre tout. Tu me dis cette phrase admirable que je retiendrai toujours : «  J’ai confiance aux forces de la nature, j’ai confiance aux puissances de la Vie, elles ne m’abandonneront jamais ». Cette phrase à elle seule résume le combat impitoyable que tu menas contre cette exécrable épreuve. Ce mal dont tu connaissais parfaitement le nom tout en simulant de n’en rien savoir pour ne pas nous blesser.

Ta volonté d’acier te maintenait debout. Tu ne gémissais jamais sur cet implacable destin à assumer.

Ton adage était que vaincre ses peurs est une preuve de courage.

Ton amour de la Vie et des êtres reprenait le dessus sur tes souffrances.

Les médecins ne te donnaient que quelques semaines. Ton combat de chaque moment dura plus de quatre ans. Tu as fait mentir le corps médical et tant mieux !!

Plus je réfléchis et plus je prends conscience que ton témoignage nous lègue une philosophie pratique. Aimer l’existence, aimer les autres sans préjugés, construire son bonheur sans qu’il fasse ombrage aux éprouvés, au contraire être contagieux dans cette façon de regarder les événements. Et surtout, ne jamais baisser les bras face aux adversités. Je pourrai énumérer encore bien d’autres qualités. Mais, tu me rétorquerais que j’ai oublié tes défauts. Tu as raison Papa. Tu n’étais pas un saint, comme chacun d’entre nous, juste un humain qui savourait la Vie et qui n’en abusais point. Bien-sûr, ta présence reste toujours à mes côtés.

Bien-sûr, notre cœur saigne de ton absence. Bien-sûr, le soleil se lève toujours à l’Est, sans que tu sois là. Bien-sûr, un chapitre se ferme sur le grand livre de la Vie.

Saches que mes frères et moi, sommes prêts à écrire la suite de cet ouvrage. Tout en laissant aux générations suivantes le soin de le parfaire en ne mettant jamais le mot fin.

Papa, en ce jour où tu rejoins le cœur de Dieu. Le Royaume de l'infini.

Je te dis A…Dieu ainsi que toutes les personnes ici présentes.

Un jour viendra où nous nous retrouverons. Mais en attendant, nous nous souviendrons de la force de ton amour et de ta tendresse. Nous aimerons notre prochain comme tu as aimé. Et nous nous battrons pour que chacun puisse connaître le Bonheur. Nous appliquerons l’essence de ta philosophie qui déjà nous habite.

Papa, tu nous manques et pourtant, ce que tu as semé sur cette Terre poussera à travers tes enfants.

Pour tant de Bonheur grappillé aux moments onctueux des jours. Pour tant de combats menés comme une force de vivre au-delà de tout. Pour tant d’échecs dont tu nous as appris à nous relever sans jamais baisser les bras. Pour cette Joie que tu véhiculais en nous comme une brûlante tendresse. Tu nous as également prouvé qu’un homme qui va mourir nous éduque parfois plus à la vie que les vivants eux-mêmes.

Pour ce que tu as représenté d’admirable pour nous.

 

 Nous te remercions Papa pour tout ce que tu as fait pour nous et te souhaitons un paisible repos dans les bras d’un Dieu d’Amour dans lequel tu te reconnaîtras pour l’éternité. Amen !

Bruno LEROY.

13:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

31/10/2020

Les Islamistes me mettent en rage mais ne me font pas peur !

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Nous avons vécus des jours particulièrement tragiques et répugnants. Il règne encore dans notre Pays une odeur de sang coagulé. Nous aurons beau hurler dans nos maisons que l’islamisation de l’occident est une puanteur abominable et meurtrière. Ce ne sont guère nos cris dans un désert sans nom qui feront changer notre société.

Il est temps, au contraire, d'établir des initiatives positives en marche. Des actes concrets pour empêcher que les lâches du terrorisme  s’accaparent notre liberté dans tous les sens du terme. Oui, les islamistes sont lâches car il est facile de tuer des personnes désarmées comme ils le font toujours par surprise. Ce sont loin d’être des Héros. Ils n’en ont pas l’envergure.

Alors, que faire ? D’abord continuer à vivre debout et libres. Ensuite, de cultiver chaque jour nos vertus de Joie, d’Amour, de Force, d’endurance et de respect telle que la vie nous l’enseigne autant que les évangiles.

Peur ? Pour ma part, je n’ai absolument pas peur de prendre les transports ou d’aller dans un café. Et la colère chez moi est plutôt dans le refus de la connerie humaine, de l’indifférence face aux problématiques de précarité. Les islamistes radicaux me foutent en rage mais ne me font pas peur ! Tout petit, je vivais déjà dans la colère des injustices.

Mais, j’ai trouvé au fond de moi cette force invincible qui me permet de tout affronter même les cons et les meurtriers. Les croyants diront que c’est grâce à Dieu et les agnostiques diront que cela est le résultat d’un travail introspectif.

Il faut que nous ne soyons pas les esclaves d’autrui. Un point, c’est tout !

Si vous ne faites pas une démarche d’intériorité soit pour aller vers Dieu ou vers vous-mêmes.

Vous vivrez constamment dans la peur qui génère la haine qui prend recours auprès des extrêmes. Vous vivrez en vous rongeant petit à petit jusqu’à ce que le corps ne puisse plus supporter vos rancœurs, vos tourments et déclenche une maladie plus ou moins sérieuse.

Je vous souhaite de stabiliser les journées à venir par une sérieuse recherche intérieure de la vérité de votre être profond. Dénués de préjugés qui aveuglent les jugements sur la réalité.

Je vous souhaite une Semaine où la lumière de votre âme aura le reflet de l’ouverture et la bonté qui vous habite naturellement. Cette Bonté qui ne commence pas par un C…

Plutôt une bonté qui regarde le fond de notre humanité avec l’espérance de savoir l’Homme intrinsèquement fait pour la Bonté et la Beauté. Pas pour la laideur de flaques de sang qui inondent les ruisseaux de l’animosité de cette religion qui est infâme division.

Bruno LEROY.

15:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

30/10/2020

La Toussaint, spiritualité pour une sainteté.

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Novembre et son parfum de chrysanthème nous remettent en mémoire ce que nous sommes appelés à devenir, dans le regard et l’intention de Dieu : des saints, comme Dieu lui-même est saint.

 

A distance d’une image païenne trop largement transmise, la sainteté ne consiste pas à atteindre une perfection personnelle aux yeux de Dieu. Inlassablement son Esprit cherche le cœur de l’homme à travers la rumeur du monde et la compassion de l’Eglise. A l’écoute de sa parole ruminée quotidiennement, laissons-nous plutôt saisir par Jésus-Christ, comme les disciples de l’Evangile, pour donner notre vie comme lui, en lui et à sa suite pour que le règne de Dieu gagne dans les cœurs et entre les hommes : « Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous. »(Lc11,41).

 

La disparition récente et rapprochée de témoins évangéliques aussi rayonnants que Sœur  Emmanuelle, l’Abbé Pierre, Mère Teresa le redit plus fortement encore, plus charnellement aussi que bien des analyses depuis que notre monde est en transformation constante : rendre à tout homme justice et dignité, le mettre au centre de nos activités économiques et de nos projets sociaux et familiaux, en faire le fondement et la fin de toute action et de toute technique, demeure plus que jamais un chemin de sainteté pour aujourd’hui.

 

Au long du chemin la spiritualité vient offrir quelques moyens de reconnaître à son humanité le visage du Christ en celui du frère, unique signe sacré en ce monde.

Chaque jour devient ainsi commencement d’un don de la vie au service de l’évangile, une vraie bonne nouvelle pour l’éternité.

  Bruno LEROY.

17:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |