09/04/2023
Joyeuses Fêtes de Pâques !
11:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
|
del.icio.us |
|
Digg | |
Facebook | |
|
22/02/2023
Que serait une vie sans Amour ?
L’amour ce mot élimé par le temps. Et pourtant, il est utilisé chaque jour et même aux tréfonds de nos nuits. Aimer est la plus sublime action de l’Humain, dit-on. Mais, lorsque nous employons ce verbe actif, sommes-nous dans la même définition ? Avons-nous une approche universelle de ce mot employé ?
Et voilà, que les conflits naissent, fleurissent à l’unique évocation de ces diverses questions pourtant essentielles. Et s’il suffisait d’aimer sans se poser mille questions. Nous donnerions alors une dimension " magique " , "sectaire " du mot Amour. Nous serions en danger psychologique et mettrions les autres dans ce même précipice. Aimer à perdre la raison, chante le poète. Il vaut mieux aimer et raison garder. Sinon, nous sommes dans l’expression du fusionnel qui empêche l’autre de respirer. Nous sommes alors dans le chantage affectif. Et lorsque l’objet de mes désirs tend à disparaître, je suis prêt à tuer. L’être que je pensais aimer faisait partie intégrante de moi et le fait que cette personne me quitte, je n’existe plus. Et pourtant, l’Homme a un besoin existentiel de poétiser son existence. Que serait une vie sans Amour ?
Une cymbale qui ne teinte plus. L’expression de nos sentiments est le miroir de notre propre imaginaire érotique. L’érotisme est la métaphore poético-existentielle de notre amour. Nous sommes des êtres profondément sexués et érotisés.
Il faut savoir se construire intérieurement pour mieux vivre son couple ou sa relation amoureuse. L’Amour n’est jamais captation de l’autre. L’Amour n’est jamais une jalousie pathologique qui démontre un manque de confiance en soi. Il faut simplement s’aimer avant de vouloir aimer. N’oubliez jamais qu’un individu qui affirme se détester et honnir son environnement est dans l’incapacité absolue de vous aimer. Si vous tombez sur ce genre de personnes, sachez que votre présence les sécurise. Ils peuvent justement érotiser les liens qui vous unissent et qui sont purement imaginaires. Ils ne sont pas réciproques. Et les malentendus apparaissent...
Dans ce contexte de crise économique, nous avons une urgente et vitale nécessité de nous relier. Et non de nous briser sur les rochers de la fatalité. Nous devons communiquer autrement que virtuellement, pour éviter des fantasmes malsains. Voir la personne en face. Rire, réfléchir, manger, désirer, partager ses mystères et secrets avec elle. Il faut nous tenir sur ce chemin qui mène vers l’épanouissement personnel.
La fleur a besoin de lumière pour déployer ses pétales dont les couleurs nous émerveillent. L’Amour est un émerveillement constant, une redécouverte de l’autre comme au premier jour. L’Amour est inventif aussi bien dans le choix des cadeaux que dans l’exultation des corps. A vous d’aimer sans posséder ! A moi aussi, parfois.
Il nous faut aimer avec pureté tels des explorateurs qui pénètrent sur une terre inconnue. Aimer, c’est mûrir chaque jour au soleil du Respect, de la délicatesse des gestes. Aimer, c’est mettre la douceur dans les méandres du cœur. Aimer, c’est regarder différemment pour offrir sa vision à l’autre. Les chiens ne font pas des chats, dit-on. Rien de plus stupide que cette phrase. Combien de fois n’ai-je vu des êtres totalement métamorphosés par l’amour vrai. N’écoutez pas ceux ou celles qui veulent absolument plaquer leur morale sur vos comportements. Chacun est suffisamment adulte pour savourer l’amour qui l’enflamme.
Ce qu’il y a d’encombrant dans la morale des autres, c’est qu’elle n’est que des autres disait en substance Léo Ferré. En effet, un individu responsable est tout à fait capable de se construire sa propre éthique.
Les chrétiens disent que Dieu seul est Amour. D’ailleurs, les juifs, les musulmans aussi. Mais, si vous désirez vous accaparer Dieu, alors les guerres empourpreront notre planète.
Aimer dans la liberté est le plus beau fruit à déguster. Même si vous êtes mariés ou en couples depuis plus de vingt ans. L’Amour est à réinventer chaque jour. Cette dernière phrase n’est pas de moi mais de saint François. Les saints aussi sont des experts en amour et peut-être plus que nous. Alors, allons vers ces océans qui nous font naviguer dans les embruns des sentiments heureux. Il faut fêter l’amour au quotidien. Mais, il est bien qu’une journée soit consacrée à ce Saint Valentin qui aimait avec la folie de la Foi et la raison des circonstances.
Prenons l’être que nous aimons dans nos bras et demandons-lui ce qui pourrait améliorer la vie commune. Ne sombrons point dans la symbiose de l’amour-fusion qui est amour-pouvoir. Mais embrassons les myriades de visages de la philia, l’agapè..etc. Toutes ces sources qui nous font aimer aussi bien notre voisin, quelqu’un rencontré dans le destin d’une rue ou l’épouse, l’ami ( e ) de l’âme. L’amour n’est pas une pulsion orgasmique. L’amour est édification de notre univers intérieur pour mieux en saisir la quintessence. L’amour peut s’écrire en plusieurs dialectes. L’amour, c’est toi, c’est moi sur cet immense navire glissant sur les flots de la mort. L’amour et la mort se rejoignent en étranges paradigmes. L’amour fait oublier que nous sommes mortels. Et permet d’assumer cette dernière expérience.
Donc, l’amour est tout ce que nous pouvons espérer de plus haut. Il est souffle de vie pour l’éternité. Ne mettons point de barrages sur sa route, laissons-le vivre et battre en nous. Comme la flamme d’une bougie qui perce nos obscurités. L’amour est le brasier qui nous fait brûler et aimer la Vie par-dessus tout. Avant d’aimer autrui aimons d’abord notre vie, telle qu’elle est et non telle que nous voudrions qu’elle soit. Et faisons tout pour avancer dans une intériorisation de l’acte d’aimer. Aimer, c’est revivre chaque jour et intégrer les cristaux qui scintillent au fond des yeux de notre compagne ou compagnon. Aimer, c’est ne jamais cesser de vivre dans le regard des autres ou de l’Autre. Aimer, c’est tout ce que j’ai écrit et tout ce que je n’ai pas dit. Je t’Aime, mon Tendre Amour. Et cela je te le dis avec les mots de l’âme.
Bruno LEROY.
12:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE BRUNO LEROY, CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
|
del.icio.us |
|
Digg | |
Facebook | |
|
06/02/2023
Le Bonheur de vivre libre.
12:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE BRUNO LEROY, CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
|
del.icio.us |
|
Digg | |
Facebook | |
|
28/01/2023
Cultiver la Joie dans le jardin de notre vie.
Dire cette vérité qui fait transpirer notre âme. Dire « Non « lorsque tout le monde affirme le contraire. Dans cette démarche intérieure de s'élucider face aux conventions, face aux habitudes qui blessent notre humanité et notre dignité. Alors, nous faisons figure de révolutionnaires avec des relents réactionnaires.
Cependant, lorsque nous avons analysés toutes les faces possibles des problématiques qui se présentent et que notre réponse, notre position nous semble juste. Il nous faut tenir le gouvernail même au cœur des tempêtes…contre nous.
Nous devons incarner nos valeurs sinon, elles meurent par manque de souffle, de respiration.
Ce programme n’est guère réjouissant quant aux conséquences que nous pourrions essuyer.
Et pourtant, les convictions les plus profondes marquent de leurs empreintes notre personnalité.
Nous devons cultiver la Joie dans le jardin de notre vie spirituelle sinon, nous risquons de sombrer dans une dépression qui justement nous déprécie aux yeux des autres. Et nos valeurs prennent alors des allures d’un vieillard qui s’éteint.
Nous rajeunir c’est prier viscéralement pour que l’Esprit saint vienne nous habiter de sa Force. Et d’ailleurs, il faut lui demander de nous rajeunir au soleil de l’émerveillement de vivre.
Ne pas plier mais écouter autrui. Prier pour lui si, nous estimons qu’il se trompe.
Ne pas le haïr, tout être a droit à l’erreur de jugement, de comportement et même de convictions. Le monde est construit pour détruire toutes formes de spiritualité et de liberté intérieure. Pour l’unique raison qu’un homme ou une femme qui vit selon les valeurs des évangiles et qui en fait sa grille de lecture sociétale est dangereux, il n’est pas soumis.
Sauf à Dieu et l’adoration, notre manne nous permettant d’exister pleinement par-delà les médias et la culture insipides.
Vivre dans l’allégresse, prémisse de la Jubilation éternelle en respectant son prochain pour ces diverses façon de percevoir, de voir les problèmes de société et existentiels.
Mais, s’affirmer face à un Monde qui considère trop souvent les modes comme un mode de vie. Nous avons d’autres repères à partager que ceux du conformisme béat. Nous sommes des combattants du respect et de la Dignité de chaque humain sur cette Terre.
Et nous nous octroyons le devoir de protester en faveur de cette Humanité. Le silence est toujours trompeur ou complice !
C’est notre programme de révolution évangélique pour un monde suintant de tolérance, d’écoute et d’amour.
Bruno LEROY.
11:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE BRUNO LEROY, CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
|
del.icio.us |
|
Digg | |
Facebook | |
|
31/12/2022
Bonne Année 2023 pleine de Joie et de Paix !
Puisse cette Année 2023 apporter ses fruits de promesses, de projets et de rêves à réaliser pour cheminer sur les sentiers aux senteurs d’allégresse. Il suffit de vivre en bon commerce et intelligence avec autrui. Pour cela, il faut écouter inlassablement les cris des exclus et agir en conséquence. Nous ne pouvons être heureux sans les autres.
Partageons nos émotions, nos peines et nos petits bonheurs avec nos amis, nos frères et sœurs, et notre Famille. Ainsi, nous ferons de 2023 une Année où le lien social ne sera plus décousu. En cette période de crise, les relations amicales doivent être plus puissantes afin de nous battre ensemble pour un mieux-être collectif.
Je vous souhaite une heureuse Année emplie d’un Amour débordant et d’un cœur plus large que tous les océans. C’est l’Amour qui dirige notre Vie et qui en fait la plus merveilleuse poésie. Ne cessons pas de nous émerveiller de Tout, notamment en 2023. Mais, combattons pour qu'advienne la Paix en Ukraine et que les injustices fassent de nous des hommes et des femmes engagés. Seul Dieu peut nous aider à chercher le point de Lumière même chez les plus horribles meurtriers.
BONNE ET JOYEUSE ANNÉE 2023 !
Bruno LEROY.
18:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE BRUNO LEROY, CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer |
|
del.icio.us |
|
Digg | |
Facebook | |
|
18/12/2022
Noël un jour d'espérance pour un Monde meilleur.
Paix sur la terre à toute personne de bonne volonté!
Bon Noël à Toutes et Tous.
Bruno LEROY.
10:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE BRUNO LEROY, CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
|
del.icio.us |
|
Digg | |
Facebook | |
|
27/11/2022
En ce temps sacré de l’Avent.
L’automne, et bientôt l’hiver, étendent leur manteau de brouillard et de bruines sur la terre. Les arbres se sont dépouillés de leurs feuilles ; la sève se retire des branches : la nature s’intériorise, se recueille. Le chant des oiseaux se fait plus discret comme pour ne pas interrompre le silence de la nuit qui se prolonge. Tout nous porte à entrer nous aussi en « retraite », comme nous y invite le temps liturgique de l’Avent. Le mot « retraite » est à prendre au sens étymologique : il s’agit de nous retirer autant que faire se peut de l’éparpillement dans nos activités débordantes, pour nous tourner vers l’intérieur, et nous mettre à l’écoute du silence.
Quelle est la lumière qui nous guide dans notre vie quotidienne ? Celle des spots publicitaires ? des flash-infos ? des bandes annonces du dernier film ? des devantures ruisselantes des magasins ? Réussissons-nous à prendre de la distance par rapport à ces multiples sollicitations extérieures ? Gardons-nous notre liberté intérieure ou sommes-nous prisonniers de notre société de consommation qui érige le bien-être et la jouissance en valeurs suprêmes ?
Nous ne sommes pas invités à nous soustraire au monde, mais à redécouvrir notre intériorité spirituelle, afin de nous conduire comme « des fils de la lumière, des fils du jour » ; car « nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres. Dès lors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres » (1 Th 5, 5-6). Le message est clair : la sobriété a pour but de nous soustraire à la fascination des sollicitations extérieures ; la vigilance doit nous garder attentifs aux motions intérieures de l’Esprit. Pour qu’une telle attitude devienne habituelle, il faut bien sûr s’y exercer en des temps privilégiés durant lesquels nous nous efforçons de nous recueillir, de nous intérioriser, de revenir à nous-mêmes. La difficulté est que nous avons perdu la clé de notre chambre intérieure ; lorsque nous essayons de faire silence, nous sommes bientôt submergés par le bruit de nos pensées en cavale et par le tintamarre de nos émotions débridées. Aussi risquons-nous de nous décourager : comment pourrions-nous revenir à nous-mêmes alors que nous ne savons plus qui nous sommes ?
C’est bien pourquoi Paul nous invite à « revêtir le Seigneur Jésus Christ pour le combat de la lumière ». N’est-il pas le vrai visage de l’homme réconcilié avec Dieu et rétabli dans la lumière de la grâce ? N’est-il pas le chemin qui nous conduit à notre vérité profonde et à la source de la vie ? Revêtir le Seigneur Jésus Christ signifie épouser sa manière de voir les personnes, les événements ; évaluer les situations à la lumière de ses critères ; pour agir conformément à ce qu’il attend de nous. Autrement dit : pas d’oraison chrétienne qui ne soit enracinée dans la lectio divina, c’est-à-dire dans une « lecture savoureuse de la Parole », qui nous fasse entrer dans l’intimité du Seigneur Jésus, et nous donne de le connaître « en Esprit et vérité » (Jn 4, 23).
Tel est bien le cœur de la conversion à laquelle nous sommes invités en ce temps béni de l’Avent : nous laisser conduire jour après jour par les textes de la liturgie, afin de retrouver l’attitude de vigilance intérieure qui convient à un disciple en attente du retour de son Maître. Comme Noé, il nous faut « entrer dans l’arche » de l’Église - de notre « église intérieure », c’est-à-dire de notre cœur - pour nous y tenir prêts à « l’avènement du Fils de l’Homme ».
Mieux vaut ne pas faire étalage de notre démarche : ce serait contradictoire avec sa finalité. Saint Jean de la Croix conseillait d’éviter d’exposer trop tôt au vent du monde, la flamme encore vacillante de notre vie intérieure commençante, afin d’éviter qu’elle ne s’éteigne. L’important est de nous « tenir prêts » dans la discrétion d’un cœur vigilant et dans l’ardente espérance de la venue du « Maître de maison ».
« Deux hommes seront aux champs : l’un est pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin : l’une est prise, l’autre laissée ». Nous suggérons que les hommes représentent la dimension extérieure de notre humanité - l’être « charnel » dont parle Paul ; et que les femmes symbolisent notre intériorité psychique, c’est-à-dire notre dimension affective et nos facultés.
Chacune de ces polarités - masculine et féminine - est présentée en binôme, pour signifier que nous sommes « doubles » : notre être psychique et notre être charnel sont en partie autonomes, et en partie soumis à l’être spirituel, c’est-à-dire à l’homme nouveau, au Christ intérieur. « L’un(e) est pris(e), l’autre laissé(e) » : l’être naturel en nous ne subsistera que dans la mesure où il se sera soumis à l’Esprit, c’est-à-dire dans la mesure où il aura accueilli la grâce du salut. Peut-être pouvons-nous deviner, en filigrane des personnages masculins et féminins qui « sont pris », Joseph et Marie chez qui l’être charnel et psychique sont pleinement intégrés dans l’être spirituel, et mis au service du dessein de Dieu.
Tous deux vivent dans le monde, mais ne sont pas du monde : leurs pensées, leurs paroles, leurs actions sont entièrement finalisées sur l’accueil du Sauveur.
Qui mieux que Christ pourrait nous introduire dans ce temps de conversion à l’unique nécessaire ?
Bruno LEROY.
16:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE BRUNO LEROY, CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
|
del.icio.us |
|
Digg | |
Facebook | |
|
06/11/2022
LA LIBERTÉ INTÉRIEURE.
Bruno LEROY.
19:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CHRONIQUES., COMBAT SPIRITUEL., CONSEILS ÉDUCATIFS., CONSEILS SPIRITUELS., CULTURE., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
|
del.icio.us |
|
Digg | |
Facebook | |
|
Cette capacité d'Aimer.
18:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRISTIANISME SOCIAL., CHRONIQUE BRUNO LEROY, CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
|
del.icio.us |
|
Digg | |
Facebook | |
|
28/10/2022
Les Saints au quotidien.
Les saints ne sont pas des noms figés sur nos calendriers. Ils n'excellent pas en vertus sur les chemins de la pureté. Ils boivent, se défoncent, insultent les bourgeois et meurent dans l'indifférence absolue.
Peu m'importe que tel bonhomme appelé François, Emmanuel, Guy ou même Térésa furent représentatifs d'une symbolique de sainteté à un moment donné, dans un contexte bien précis.
Ils firent leurs devoirs de chrétiens en aimant l'infini de l'amour à travers l'Homme. Ces saints-là ne font que nourrir mon cheminement. Ils me permettent de mieux rencontrer Johnny, Ahmed, Quentin dans la sérénité. Même s'ils sont défoncés au point de ne pas me reconnaître et de vouloir me tuer.
Je m'en moque éperdument. Ils sont le miroir d'une société qui déconne à plein tubes. Cette Société qui ne respire que le fric même si l'argent n'a pas d'odeur. Méphitiques senteurs qui remontent des entrailles.
Pour moi, les Saints sont les casseurs, les violents, les ados consumés de désespérances. Ce sont les prostituées déjà tuées par des mains odieuses.
Les saints, sont ceux et celles qui pleurent un amour perdu, comme cette femme qui va sur la tombe de son fils fauché par un chauffard ivre. Le Saint est aussi et surtout le SDF qui crève sur le bord de la route, parce que toute sa vie il ne fut jamais reconnu tel un Citoyen sur notre terre. Le Saint est l'enfant abusé et qui dénonce sans haine celui qui l'a tué vivant. Le saint est le Jeune qui me marche un peu trop sur les pieds auquel je fiche mon poing dans la gueule pour qu'il comprenne que des repères existent. Le saint est le vieillard que personne n'est venu visiter aujourd'hui.
Les saints sont dans la rue ou près de nous. Ils nous tendent la main, veulent être reconnus et aimé. Si nous fermons notre regard sur ces réalités, alors nous ne serons jamais saints. Dans ce cas, inutile de prier.
Vous ne feriez que déranger Dieu pour rien. Il doit s'occuper de ceux et celles qui souffrent, gémissent d'effroi. Il doit vous remplacer dans cette tache que vous n'assumez pas. Sachez qu'il n'y parviendra pas sans votre présence spirituelle. Alors cessez de prier pour ces abysses que vous construisez. Il ne vous écoutera plus ! Votre foi de confort est morte. Alors retroussez votre cœur et aimez tendrement tout ce qui n'est pas aimable.
Embrassez votre ennemi même si vous avez envie de lui cracher dessus. Il faut se transcender au quotidien, plutôt que clamer sans cesse un monde plus fraternel. C'est nous qui le construirons avec les petits pas de l'amour. Nous sommes tous saints et saintes. Encore faut-il l'observer dans les yeux des autres. Je sais, c'est difficile d'être saint.
Demandons de l'aide aux figurants du calendrier. Ils nous donneront le temps de nous améliorer en Dieu, toujours en Dieu. C'est Lui le matin de notre Amour à partager avec les autres.
Bruno LEROY.
12:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRISTIANISME SOCIAL., CHRONIQUE BRUNO LEROY, CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
|
del.icio.us |
|
Digg | |
Facebook | |
|