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28/01/2023

Cultiver la Joie dans le jardin de notre vie.

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Dire cette vérité qui fait transpirer notre âme. Dire «  Non «  lorsque tout le monde affirme le contraire. Dans cette démarche intérieure de s'élucider face aux conventions, face aux habitudes qui blessent notre humanité et notre dignité. Alors, nous faisons figure de révolutionnaires avec des relents réactionnaires.

 

Cependant, lorsque nous avons analysés toutes les faces possibles des problématiques qui se présentent et que notre réponse, notre position nous semble juste. Il nous faut tenir le gouvernail même au cœur des tempêtes…contre nous.

 

Nous devons incarner nos valeurs sinon, elles meurent par manque de souffle, de respiration.

Ce programme n’est guère réjouissant quant aux conséquences que nous pourrions essuyer.

Et pourtant, les convictions les plus profondes marquent de leurs empreintes notre personnalité.

 

Nous devons cultiver la Joie dans le jardin de notre vie spirituelle sinon, nous risquons de sombrer dans une dépression qui justement nous déprécie aux yeux des autres. Et nos valeurs prennent alors des allures d’un vieillard qui s’éteint.

 

Nous rajeunir c’est prier viscéralement pour que l’Esprit saint vienne nous habiter de sa Force. Et d’ailleurs, il faut lui demander de nous rajeunir au soleil de l’émerveillement de vivre.

 

Ne pas plier mais écouter autrui. Prier pour lui si, nous estimons qu’il se trompe.

Ne pas le haïr, tout être a droit à l’erreur de jugement, de comportement et même de convictions. Le monde est construit pour détruire toutes formes de spiritualité et de liberté intérieure. Pour l’unique raison qu’un homme ou une femme qui vit selon les valeurs des évangiles et qui en fait sa grille de lecture sociétale est dangereux, il n’est pas soumis.

 

Sauf à Dieu et l’adoration, notre manne nous permettant d’exister pleinement par-delà les médias et la culture insipides.

Vivre dans l’allégresse, prémisse de la Jubilation éternelle en respectant son prochain pour ces diverses façon de percevoir, de voir les problèmes de société et existentiels.

 

Mais, s’affirmer face à un Monde qui considère trop souvent les modes comme un mode de vie. Nous avons d’autres repères à partager que ceux du conformisme béat. Nous sommes des combattants du respect et de la Dignité de chaque humain sur cette Terre.

Et nous nous octroyons le devoir de protester en faveur de cette Humanité. Le silence est toujours trompeur ou complice !

C’est notre programme de révolution évangélique pour un monde suintant de tolérance, d’écoute et d’amour.

 

 

Bruno LEROY.

19/01/2023

HUMOUR ET AMOUR.

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Il y a donc dans l’humour une forme d’élan créateur, une manœuvre habile de l’âme désireuse de se faire connaître pour interagir avec autrui. Un “instinct” spirituel manifestement lié à la présence de Dieu en nous. Car tous les mystiques en témoignent : si le Divin cherche à se faire connaître par son Esprit d’Amour, c’est pour nous permettre d’accéder avec Lui et par Lui à la Suprême Communion. En fait, si la présence de Dieu en nous est la pure expression de Son Amour, l’humour est le langage de l’esprit qui recherche, dans l’échange, sa propre divinité. Voilà pourquoi il est indispensable de promouvoir l’humour dans ce qu’il a de plus élevé.
 
Dans la réalité, c’est la reconnaissance et la compassion que nous recherchons à travers l’allégresse d’autrui. Ce faisant, nous courrons immanquablement le risque de ne pas être compris, suivis et en fin de compte aimés. De même, si nous redoutons de ne pas saisir l’humour d’autrui, ce n’est pas seulement par fierté mais par crainte de ne pas satisfaire une demande des plus légitimes.
 
 
Aussi, peut-on affirmer que l’humour est à la fois une forme d’appel et de don, tous deux empreints d’une certaine abnégation. D’autant que celui qui en use s’applique instinctivement, devant son public, à ne pas se délecter lui-même de son “génie”, un peu à l’image d’un chef cuisinier qui se fait connaître à travers ses préparations et s’efface pour laisser aux autres la liberté d’aimer ou de ne pas aimer…
 
 
Un peu à l’image de Dieu qui, par respect de notre libre arbitre, s’est logé en nous de la façon la plus discrète qui soit. C’est sans doute, en partie, cette pudeur indicible que l’on ressent dans l’humour d’autrui qui nous attire et crée en nous une ouverture propice au rapprochement.
 
Il convient donc de savoir déceler dans toute forme d’humour une humble démarche, dissimulée certes, mais pour le moins authentique. Une démarche qui consiste à négocier une proximité avec l’autre que l’on érige, en outre, en témoin de nos besoins et parfois même de nos angoisses…
 
Mais l’humour est avant tout un signe d’ouverture à une autre dimension de la réalité, un signe d’éveil spirituel et de désir d’illumination. Ce faisant, le plaisir qu’il induit est beaucoup plus lié à une détente spirituelle unificatrice qu’à un relâchement psychique. C’est ainsi qu’utilisé avec finesse et compassion, il permet parfois de désamorcer la négativité d’autrui favorisant ainsi son ouverture. Aussi, ce n’est pas seulement le rire qui est thérapeutique mais le fait même de faire de l’humour et d’y être sensible. Et c’est sans doute ce qui poussait Freud à dire que « l’humour a non seulement quelque chose de libérateur mais encore quelque chose de sublime et d’élevé ».
 
Cela dit, comme pour tout langage, un humour vide d’Amour n’est souvent qu’un support à l’ego ou, pire encore, aux jugements et à la négativité. Autrement dit, il y a des limites au-delà desquelles on ne peut répondre à l’appel lancé au risque d’enfermer l’autre dans son ego ou de participer à un manque d’Amour à l’égard d’autrui.
 
Car s’il y a dans l’humour une quête de vrai, un besoin de sortir de soi pour accéder à une autre facette du Divin, autrement dit, si l’humour peut servir l’union, il peut aussi la desservir : subtil dosage pour un enjeu Divin…

Bruno LEROY.

31/12/2022

Bonne Année 2023 pleine de Joie et de Paix !

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Puisse cette Année 2023 apporter ses fruits de promesses, de projets et de rêves à réaliser pour cheminer sur les sentiers aux senteurs d’allégresse. Il suffit de vivre en bon commerce et intelligence avec autrui. Pour cela, il faut écouter inlassablement les cris des exclus et agir en conséquence. Nous ne pouvons être heureux sans les autres.

 

Partageons nos émotions, nos peines et nos petits bonheurs avec nos amis, nos frères et sœurs, et notre Famille. Ainsi, nous ferons de 2023 une Année où le lien social ne sera plus décousu. En cette période de crise, les relations amicales doivent être plus puissantes afin de nous battre ensemble pour un mieux-être collectif.

Je vous souhaite une heureuse Année emplie d’un Amour débordant et d’un cœur plus large que tous les océans. C’est l’Amour qui dirige notre Vie et qui en fait la plus merveilleuse poésie. Ne cessons pas de nous émerveiller de Tout, notamment en 2023. Mais, combattons pour qu'advienne la Paix en Ukraine et que les injustices fassent de nous des hommes et des femmes engagés. Seul Dieu peut nous aider à chercher le point de Lumière même chez les plus horribles meurtriers.

        BONNE ET JOYEUSE ANNÉE 2023 !

 

                     Bruno LEROY.

18:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE BRUNO LEROY, CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

18/12/2022

Noël un jour d'espérance pour un Monde meilleur.

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Dans de nombreuses familles comme au sein des groupes humains, c’est l’occasion de faire un effort pour renouer les uns avec les autres, pour liquider les vieux malentendus et pardonner les affronts.
 
 
Combien de gestes généreux éclosent en cette période de grand froid où les plus malheureux sont exclus de la Fête.
 
Combien d'associations, mettent toutes leurs énergies au service des plus pauvres et notamment ceux qui vivent une déréliction sans nom.
Voilà comment le Christ Jésus entre dans l’histoire. C’est Lui qui rassemble toutes les générations, qui les porte, qui les saisit dans un seul Amour, dans un seul dessein qui peut les rassembler dans un unique amour qui les éternise.
 
Oui, Jésus Christ est l’Humain qui contient tous les autres, Il est l’Humain qui est intérieur à chacun de nous, Il est l’Humain qui peut vivre notre vie comme la Sienne.
 
Nous apprenons en l’humanité de Jésus-Christ, que le Dieu qu’il nous communique est la Vie et notre vie. Il est un Amour qui se donne éternellement, un Amour qui n’est rien que l’amour, un Amour qui n’a rien, un Amour qui est éternellement vidé de soi, dont la personnalité est un pur élan. Dans le mystère de l’Incarnation, nous apprenons à connaître un autre visage de Dieu et un autre visage de l’humain. Il nous apprend la Vraie Grandeur, la Sienne, une grandeur d’Amour où il s’agit simplement de tout donner.
 
 Et le mystère de l’Incarnation, c’est cela : un monde nouveau, une humanité nouvelle, un Dieu tout neuf, une histoire qui commence, dont l’unité se fait en Celui qui est capable de l’unifier en un seul dessein, en la pénétrant du même souffle d’un éternel amour. Il y a au cœur de notre histoire, le cœur de Dieu, qui parle, dans l’humanité de Jésus Christ. C’est à travers ce cœur de Dieu qui est présent en chacun de nous, que nous pouvons nous rejoindre, nous reconnaître et nous aimer.
 
Oui, je crois profondément que son Esprit de Lumière parvient à fendre les cœurs de pierre.
Suis-je un incorrigible optimiste ? Peut-être, mais je préfère observer les scintillements des joyaux Humains plutôt que ternir leurs éclats.
 
Ma Foi est celle de la confiance et j'aime tous les êtres vivants sur cette planète. Même ceux que notre morale juge trop rapidement comme immoraux.
Nous n'avons pas à nous ériger en Juge des autres.
 
Mais, si les chrétiens que nous sommes, ne redonnons pas un souffle de Vie à cette Fête de re-naissance, qui le fera ?
 
Notre Témoignage d'une existence vécue dans les bras de la Tendresse Divine demeure prioritaire.
Vous savez pertinemment que faire la Morale à des individus cherchant à se justifier est une démarche provoquant la transgression.
Sourions à la Vie naissante chaque matin, même si le soleil refuse de poindre dans le ciel.
Un Témoignage de Joie vaut mieux que tous les discours du monde.
La naissance du Christ doit nous unir indéfectiblement quelque soit l'estime que nous nous portons habituellement.
 
Dieu n'est pas venu sur Terre pour nous divertir au sens pascalien du terme, c'est-à-dire pour que nous fassions diversion.
Non, Noël appartient à tous et aux souffrants en priorité pour que nous instaurions une convivialité Fraternelle.
Noël est certes la nativité de Jésus mais aussi l'annonce de sa mort et de sa résurrection.
Soyons ses Témoins qui jamais ne Lui lâcherons la main et rayonnons au quotidien de Sa Lumière intérieure qui pose questions.
 
Notre existence est faite pour aimer et être aimés inconditionnellement.
Aussi bien le SDF, le Jeune paumé, le meurtrier, le prisonnier, la personne âgée, la femme battue, l'homme alcoolisé etc....et ce, sans préjuger.
Jésus reçoit tout le monde dans Ses bras accueillants pour que notre civilisation soit celle de l'Amour.
Il est venu pour les malades et je sais Seigneur que certains jours au fond de moi règne une précarité spirituelle.
 
De quel Droit jugerais-je autrui alors que des Tribunaux Humains sont actifs pour le faire. Mon rôle est d'Aimer sans mesure au feu de Ton Amour !
Je protège mes proches et regarde le ciel argenté dans un élan spontané de générosité, tel un cri de révolte vers plus de Justice.
 
Et ton étoile vient s'embraser dans les pépites d'or de mon cœur pour faire de Noël un jour d'espérance pour un Monde meilleur.
La prière m'aide puissamment à avoir le regard d'émerveillement de Jésus-Christ sur la Vie devenue nouvelle en ses yeux !
 
Pour Noël 2022 et pour la nouvelle année 2023 qui commence, je vous propose d’abord de vous laisser émerveiller. Comme les bergers de la crèche qui s’émerveillent de la lumière de la nuit, et de ce message des anges leur révélant le sens profond de la naissance du Christ Jésus en notre monde. Comme Marie aussi qui retient en son cœur ces événements autour de la naissance de ce fils bien particulier.
 
Nous nous émerveillons aussi de Marie elle-même, mère de cet enfant dans la mangeoire; elle, Sainte Marie, elle est en quelque sorte la mère de cette nouvelle humanité, qui est la nouvelle Ève. Oui, il y a toujours de quoi s’émerveiller autour de la crèche.
Que ce Noël nous permette de mieux entrer à l’intérieur du salut du Christ et qu’il nous donne de participer à sa réalisation concrète dans les situations que nous vivons. En compagnie pour le moment avec cet affreux Covid qui nous rend malades ou nous invite à la mort. Justement Christ est venu pour donner sens à tout ce qui alimente les adversités de notre existence. Jésus est la vie qui donne Sens à la nôtre !

Paix sur la terre à toute personne de bonne volonté!

                  Bon Noël à Toutes et Tous.

Bruno LEROY.

28/10/2022

Les Saints au quotidien.

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Les saints ne sont pas des noms figés sur nos calendriers. Ils n'excellent pas en vertus sur les chemins de la pureté. Ils boivent, se défoncent, insultent les bourgeois et meurent dans l'indifférence absolue.

Peu m'importe que tel bonhomme appelé François, Emmanuel, Guy ou même Térésa furent représentatifs d'une symbolique de sainteté à un moment donné, dans un contexte bien précis.

 

Ils firent leurs devoirs de chrétiens en aimant l'infini de l'amour à travers l'Homme. Ces saints-là ne font que nourrir mon cheminement. Ils me permettent de mieux rencontrer Johnny, Ahmed, Quentin dans la sérénité. Même s'ils sont défoncés au point de ne pas me reconnaître et de vouloir me tuer.

 

Je m'en moque éperdument. Ils sont le miroir d'une société qui déconne à plein tubes. Cette Société qui ne respire que le fric même si l'argent n'a pas d'odeur. Méphitiques senteurs qui remontent des entrailles.

 

Pour moi, les Saints sont les casseurs, les violents, les ados consumés de désespérances. Ce sont les prostituées déjà tuées par des mains odieuses.

 

Les saints, sont ceux et celles qui pleurent un amour perdu,  comme cette femme qui va sur la tombe de son fils fauché par un chauffard ivre. Le Saint est aussi et surtout le SDF qui crève sur le bord de la route, parce que toute sa vie il ne fut jamais reconnu tel un Citoyen sur notre terre. Le Saint est l'enfant abusé et qui dénonce sans haine celui qui l'a tué vivant. Le saint est le Jeune qui me marche un peu trop sur les pieds auquel je fiche mon poing dans la gueule pour qu'il comprenne que des repères existent. Le saint est le vieillard que personne n'est venu visiter aujourd'hui.

 

Les saints sont dans la rue ou près de nous. Ils nous tendent la main, veulent être reconnus et aimé. Si nous fermons notre regard sur ces réalités, alors nous ne serons jamais saints. Dans ce cas, inutile de prier.

 

Vous ne feriez que déranger Dieu pour rien. Il doit s'occuper de ceux et celles qui souffrent, gémissent d'effroi. Il doit vous remplacer dans cette tache que vous n'assumez pas. Sachez qu'il n'y parviendra pas sans votre présence spirituelle. Alors cessez de prier pour ces abysses que vous construisez. Il ne vous écoutera plus ! Votre foi de confort est morte. Alors retroussez votre cœur et aimez tendrement tout ce qui n'est pas aimable.

 

Embrassez votre ennemi même si vous avez envie de lui cracher dessus. Il faut se transcender au quotidien, plutôt que clamer sans cesse un monde plus fraternel. C'est nous qui le construirons avec les petits pas de l'amour. Nous sommes tous saints et saintes. Encore faut-il l'observer dans les yeux des autres. Je sais, c'est difficile d'être saint.

Demandons de l'aide aux figurants du calendrier. Ils nous donneront le temps de nous améliorer en Dieu, toujours en Dieu. C'est Lui le matin de notre Amour à partager avec les autres.

 

 

Bruno LEROY.

10/10/2022

Aidons les jeunes à construire leurs rêves.

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Aidons les jeunes à construire leurs rêves, cela leur évitera de détruire par la violence, tout et n’importe quoi. Soyons à leur écoute dans une totale compréhension de leur être en devenir. Certains ( nes ) ne se sentent ni compris, ni aimés.

Le grand drame de notre société est de ne plus comprendre ses jeunes. Je ne peux m’empêcher de me remémorer une histoire survenue. Un père de famille étant Directeur dans une multinationale, avait un Fils auquel il faisait de nombreux cadeaux. C’était une façon pour lui de montrer sa Tendresse.

Le fiston, je l’ai vu arriver un jour dans mon bureau et m’occupant essentiellement de délinquants, je ne comprenais pas sa présence en ces lieux. Il resta une après-midi avec moi sans parler. Puis vint la fin de la journée et je lui demandais ce qu’il voulait. Il me répondit qu’il désirait simplement parler car son père, pris par ses affaires ne l’écoutait pas. Je l’écoutais jusque tard dans la nuit.

Le lendemain, Je décidais d’inviter le père pour lui dire que son Fils manquait d’écoute en dehors de tous les cadeaux offerts. Ce fameux Directeur prit son agenda et tous les arguments pour me convaincre et justifier ses absences. Je lui répondis que ce n’était pas à moi d’évaluer sa présence auprès de son fils mais, qu’il serait bon qu’il lui en parla. Le père ne fit rien de ce que j’avais conseillé et continua sa vie tumultueuse d’homme d’affaires.

 

Je le revis plusieurs mois après, en larmes. Il venait d’enterrer son fils qui s’était suicidé en laissant ce mot  :" tu m’as toujours acheté mais jamais écouté. Je ne suis pas un compte en banque. Je ne peux plus vivre sans ton amour. Adieu papa, moi je t’aimais." Et je pourrais vous en donner de cruelles expériences de ce type que je vis au quotidien. Les écouter, les comprendre, les aimer. Voilà le grand combat que nous devons mener auprès de nos Jeunes.

 

Nous pensons souvent, à tort que ce sont les familles défavorisées les plus atteintes par ce manque affectif. La blessure du manque d’Amour se montre plus discrète dans les familles riches. Je vous prie de croire que ce père le regrette encore et cela s’est passé, il y a plus de dix ans. Les ados ou enfants sont des personnes et nous n’avons pas le droit d’ignorer leur Humanité.

 

Nous croyons Aimer et nous n’écoutons pas assez, ou ne comprenons pas ou dévalorisons leurs moindres prétentions à réaliser leurs rêves. Aidons les jeunes à construire leurs rêves, cela leur évitera de détruire par la violence, tout et n’importe quoi. Soyons à leur écoute dans une totale compréhension de leur être en devenir. Certains ( nes ) ne se sentent ni compris, ni aimés.

 

Brisons ces murs de mutisme et d’indifférence. Je vous laisse, il me faut rejoindre les Jeunes blessés de la Vie pour écouter leurs violences, leurs cris, leurs angoisses face à une société qui les considère, juste comme de potentiels consommateurs, pas encore des êtres humains à part entière. Si les éducateurs de rue n’existaient pas, Frères et Sœurs, la police ne suffirait pas à temporiser leurs colères. Il nous faudrait une panoplie de guerrier pour sortir dans la rue. Aimons-les, tels qu’ils sont, et essayons ensemble de comprendre leurs incivilités, non pour les excuser.

 

Mais, pour agir sur les racines du mal, plutôt que nous lamenter sur leurs violences. Essayons de les Aimer en gestes avec la distance nécessaire qui leur permettra de grandir pour devenir des hommes et des femmes matures.

Notre prière nous aidera à trouver les justes attitudes.

Bruno LEROY.

05/10/2022

Marginaux sans Espérance, que doit faire le chrétien ?

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Le monde de la marginalisation présente une grande hétérogénéité : on peut parler de " classe sociale " , de " problématique commune ", car leur seul trait commun c'est d'avoir raté le puissant TGV de l'histoire contemporaine.

 

Le monde des marginaux se montre silencieux et passé sous silence. Eux ne parlent pas et on ne parle pas d'eux. Ils n'ont pas de porte-parole, syndicats, associations...et ils sont hors la loi. Nombreux sont ceux qui savent que s'ils se plaignent de leur situation, celle-ci sera encore pire qu'avant, car la plupart du temps ils n'ont pas de papiers, pas de carte de séjour ; ils sont travailleurs clandestins, vivent dans des pensions qui ne répondent pas aux normes légales et n'envoient pas leurs enfants à l'école, alors que celle-ci est obligatoire. Ils préfèrent se taire. Et la société préfère ne pas en parler, bien que, on prenne peu à peu conscience du problème.

 

A ce propos, le silence renouvelé des médias est particulièrement significatif, car il n'est rompu que ponctuellement, à l'occasion des sujets d'actualité brûlants comme les mutineries dans les prisons, les manifestations contre la drogue ou les agressions " skin heads " sur des " errants ", les violences dans les banlieues, les conséquences du froid de l'hiver...Parfois, ces mêmes médias abordent le problème avec un courage et une clarté dignes d'éloge ; d'autres fois, au contraire, ils manipulent l'information de façon flagrante, comme l'expliquent certains de ceux qui sont plongés dans cette réalité de la marginalisation.

De toute façon, c'est le silence qui domine et il n'est pas difficile de deviner quelle en est la raison : nous dissimulons là notre sentiment de culpabilité collective. Nous nous taisons parce qu'au fond nous savons que nous sommes coresponsables de ce drame.

 

Ce qui étonne, c'est que la marginalisation soit exclusivement un phénomène urbain. Peut-être n'y a-t-il pas de marginaux dans le monde rural ? Le marginal type recherche l'anonymat. Il ne veut pas qu'on le reconnaisse en public, que l'on sache qu'il a plongé dans cette situation de précarité. C'est pour cela qu'il recherche le lieu de l'anonymat par excellence, à savoir la grande ville moderne, cet endroit où quelqu'un peut vivre misérablement sans que personne lui demande : " Qui es-tu ? ", " Que t'arrive-t-il ? ". Aussi, bien-sûr, la campagne génère-t-elle également des marginaux, des vieillards pauvres, des malades mentaux..., mais le mendiant de la campagne, qui a un nom bien à lui et qui est connu par tous ceux du village s'enfuit en ville et là se perd dans l'anonymat. Celui qui dans son village était " Jean " ou " Pierre ", en ville ne sera plus qu'un clochard parmi d'autres.

 

Les personnes marginalisées semblent n'avoir qu'un présent. Pas de souvenirs. Pas d'avenir. Elles ne vivent que le moment présent. Et, dans le présent, elles vivent et c'est tout. Tout tend à montrer qu'elles ont perdu le sens de l'histoire. Et c'est ce qui désarme tous ceux qui les approchent : comment se peut-il qu'elles ne veuillent pas se souvenir d'où elles viennent, et qu'elles semblent ne rien attendre du lendemain ?.

 

Cette constatation doit être nuancée, car il arrive qu'on rencontre des gens qui, vivant en marge de la société, aiment à raconter leur vie ; toutefois ils ne sortent pas de cet état, de ce récit répétitif. Ce souvenir du passé ne les conduit pas à avoir conscience d'une possibilité de changement, d'un espoir d'avenir, d'un sens du devenir. Quand le souvenir existe, c'est un souvenir sans histoire.

 

Dans la plupart des cas, nous nous trouvons confrontés à une misère sans retour, et c'est l'un des traits qui décourage le plus les travailleurs sociaux. De nombreux sujets sont définitivement cassés, déstructurés, brisés au plus profond de leur être psychologique et social. La moindre solution, le moindre projet de changement, la moindre somme d'argent, tout cela arrive trop tard. Les personnes vivent dans un état de coma social, de coma dépassé. Parfois cette situation sans espoir de retour intervient sous la forme d'un retour à la case départ. Après avoir lutté pendant des années pour que quelqu'un s'en sorte, le travailleur social a l'impression d'avoir obtenu un certain résultat : une femme se libère de l'esclavage de la prostitution, un homme arrête de boire, des enfants vont régulièrement à l'école. Et pourtant le travail de plusieurs années peut être anéanti en un après-midi : la femme s'est à nouveau prostituée, l'homme, ivre, est affalé dans la rue, et les enfants ont disparus de l'école, peut-être de la maison.

 

La nouvelle pauvreté est en effet bien différente des pauvretés précédentes. Le processus est complexe. Selon la capacité de ressort et d'initiative de l'individu, la personne peut se réinsérer ou au contraire tomber dans le cercle de l'exclusion. En marge, à l'extérieur de la société active, il n'a plus prise sur son propre destin, il devient, objet, victime. Une telle situation invite à l'action, mais en dehors des nouveaux paternalismes qui voudraient répondre trop vite à ces problèmes particuliers de la marginalisation. Le sujet qui veut aider est lui-même remis en question très radicalement par la présence qu'il peut avoir auprès de l'exclu. La solution aux problèmes qu'il affronte dépasse toutes les méthodes économiques ou sociales traditionnelles.

 

Il doit entrer à son tour dans une nouvelle présence et une nouvelle patience pleine d'Espérance et de compétences afin d'appréhender les problématiques des marginaux avec une imagination dont seul, l' Amour du prochain brisera les vieux schémas éducatifs, inculqués jusqu'à ce jour. Le travailleur social ne doit nullement regarder les résultats en termes de réussites mais, de présence jusqu'au-boutiste auprès de ceux que note société d'opulence rejettent. Ce doit être la vocation de tout éducateur et c'est la mienne vécue au quotidien qui me permet d'écrire ces mots. Je ne suis guère unique dans cette démarche, il nous suffit de regarder Guy Gilbert et ses Loubards, pour s'en convaincre.

 

Les militants sociaux qui désirent accompagner les blessés de la Vie, se doivent de ne jamais baisser les bras face aux récidives multiples qu'ils doivent accueillir comme des tremplins vers des réussites possibles et non se confiner dans l'échec. Les marginaux ont besoin d'hommes et de femmes qui se dressent pour changer les paradigmes de notre société dont les valeurs d'aujourd'hui sont orientées vers la richesse, la puissance, la jeunesse et l'intelligence.

 

Bruno LEROY.

15/09/2022

La philosophie des soins palliatifs en interrogation?

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La philosophie des soins palliatifs se base sur une équipe de soins formés de médecins, infirmières, aides de soins, agents de pastorale, psychologue et de très nombreux bénévoles, tous en interaction les uns avec les autres et tous en relation directe pour et avec le malade. Assister et compléter la présence et l'action de la famille et du personnel soignant sans se substituer à l'équipe de soins et sans s'identifier à la famille. Ce rôle vise, essentiellement à assurer le bien-être du malade et de ses proches au sein de la maison qui se veut avant tout accueillante.

 

Ce rôle peut être tenu soit directement auprès du malade et de ses proches soit plus indirectement - ce qui ne signifie pas une approche moindre, ou moins riche - en contribuant ou en apportant un « plus » au fonctionnement des divers secteurs de la maison. le malade et son entourage sont au centre des préoccupations de toute l'équipe du foyer. - Le malade est une personne qui a une valeur incalculable et dont la dignité est inaliénable. Sa vie possède un caractère sacré, précieux, voire mystérieux.

 

C'est en raison de ces caractères que le recours à l'euthanasie est étranger à nos pratiques de soins. - Même en fin de vie, le malade reste une personne qui peut faire face à ses besoins sur le plan physique, psychologique, social, affectif et spirituel. - La mort est une étape naturelle de l'existence, étape dure et confrontante, pendant laquelle le malade et sa famille ont droit de bénéficier du soutien approprié de tout le personnel et des bénévoles. - Le malade en fin de vie est une personne vulnérable qui doit être protégée dans tout ce qui peut porter atteinte à ses droits et à ses besoins. - Le malade a le droit d'être aidé à améliorer la qualité de vie qui lui reste par le soulagement de la douleur et de la souffrance globale et par un accompagnement le meilleur possible pour lui-même et ses proches. - Le malade a le droit d'être respecté dans toutes ses décisions, ses choix, ses modes d'expression et dans son cheminement personnel, philosophique et religieux.

 

Partant de cette philosophie, le bénévole réalisera sa mission en collaboration étroite avec le personnel professionnel pour répondre au mieux aux besoins multiples du malade et de sa famille. L'attitude du chrétien (comme celle des autres personnes, d'ailleurs) sera primordiale pour créer le climat d'accueil, d'écoute, de respect et de chaleur humaine. Une attitude prévenante, discrète, en veillant à se présenter au malade et à sa famille, en respectant leur intimité, sont autant de qualités qui marqueront un esprit de service et un climat de vérité et d'authenticité pour le plus grand bien des malades et des proches. La réponse aux besoins directs du malade ou de sa famille : - besoin de présence ou d'intimité, - besoin d'aide matérielle exprimé, perçu ou deviné, - besoin de comprendre plus profondément une détresse cachée derrière des demandes répétées, - besoin de confidence, demande une grande part d'attention, de sensibilité et de tact et cela est d'autant plus important et exigent avec les malades confus ou apparemment absents.

 

 

Tous les membres de l'équipe interdisciplinaire travaillent dans un climat basé sur : - l'information - l'ouverture d'esprit - la confiance et le respect réciproque - la participation active - la discrétion et le secret professionnel Enfin, au sein de l'équipe, la confiance, le respect réciproque, la sympathie et la disponibilité assureront la cohésion de l'équipe et la motivation de chacun. Accepter d'accompagner des malades en fin de vie est une décision engageante vis à vis du projet de la maison, vis à vis de tous les membres de l'équipe et vis à vis des malades.

 

 

Bruno LEROY.

15/08/2022

Voici pour l’Assomption de simples prières !

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Voici pour l’Assomption de simples prières issues du cœur…

Puisse l’Esprit-Saint vous accompagner sur les chemins de la Vie

Dans la Joie indéfectible d’aimer et d’être aimé !

Bien Fraternellement,

Bruno LEROY.

 

 *********************

 

À toi, Marie,

La jeune fille de Nazareth,

nous présentons tous les jeunes de la terre.

Que leurs yeux reflètent leur cœur,

Et que leur cœur soit plein d’idéal, de générosité

et d’enthousiasme.

À toi, Marie,

l’épouse de Joseph,

nous présentons tous les époux du monde.

Que leur sourire illumine toute leur personne

et que leur être soit rempli de joie, de beauté

et d’amour.

À toi, Marie,

la mère de Jésus,

nous présentons tous les parents de ce temps.

Que leurs bras soient ouverts pour l’accueil de leurs enfants

et que leurs mains soient débordantes de tendresse,

de bonté et de douceur.

Amen.

 

Bruno LEROY

************************

Marie de la Terre

Vierge Immaculée, refuge de toutes les détresses,

Vous qui avez connu les épreuves de l'exil,

L'angoisse des sans-logis,

Les douloureuses inquiétudes des réfugiés,

Venez au secours de tous !

Soyez la consolatrice et la Force des opprimés !

Donnez aux persécuteurs la lumière

pour rétablir la Justice et réparer leurs crimes.

Faites comprendre aux chrétiens

qu'ils doivent s'unir, et prier pour les persécutés.

Ô Mère tendre et compatissante,

Portez remède à toutes souffrances,

Unissez les peuples dans la charité et la Justice Sociale,

Et conduisez-nous tous au Royaume éternel de la Paix !

 

Amen !

 

Bruno LEROY.

 

25/07/2022

A nous de vivre des Vacances éternelles.

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Les larmes de la mer font pleurer l’atmosphère,
Je demeure solitaire devant ce spectacle extraordinaire,
Immobile, méditatif, contemplatif le cœur en prière,
La Beauté appartient à Dieu seul,
Mais il nous la partage par Amour,
Pour que nous sentions sa présence dans les paysages,
Ces multiples visages apparaissent dans le vent, le soleil,
Dans ce que notre âme puisse ressentir comme merveilles,
Laissons la lumière de la vie envahir nos vacances,
Laissons les jours se savourer à la douceur de Son amour,
Laissons le silence nous parler intérieurement en conscience,
Les Vacances ne sont pas des instants de repos stériles,
Mais des moments intenses d’adoration fertile,
Vivons nos Vacances dans la plénitude de l’être,
Dans la splendeur des Forêts aux mille verts étranges,
Dans le plaisir d’écrire une carte postale avec lenteur,
Les Vacances sont un renouveau de notre façon de voir,
Les choses avec calme, sérénité et la lenteur du cœur,
Ah ! Si toute l’année nous étions en Vacances,
De nous-même et des autres de temps en temps,
Nous pourrions retrouver Dieu en harmonie,
Et mieux aimer autrui sans juger avec précipitations,
Mais avec la profondeur du Sage qui sait les raisons,
De nos énervements et de nos futiles décisions,
Soyons en Vacances toute l’année et prions,
Pour que notre équilibre intérieur soit maintenu,
En nous souvenant parfois de ces beautés côtoyées,
Ainsi le paradis des Vacances deviendra source dense,
Dans laquelle nous puiserons notre Force d’aimer toute l’année.
Ah ! Si les Vacances devenaient riches d’intériorité,
Nous pourrions en conserver la mémoire à volonté,
Pour nous apaiser,
A nous de vivre des Vacances éternelles gravées dans le ciel.
Pour que nos prières se souviennent… !

Bruno LEROY.