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24/07/2020

La vie est trop sérieuse pour être prise au sérieux.

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La vie est trop sérieuse pour être prise au sérieux. Souvent, trop souvent les détails insignifiants des jours passants nous rongent les sangs. Nous attachons trop d’importance aux petites et malingres blessures que nous occultons les plus fondamentales.

Pour devenir un combattant pour une existence joviale, il ne faut pas ignorer les faits, les souffrances, les maladies et les guerres mais, les affronter avec énergie.

Trop de personnes que je rencontre au cours de mes déplacements semblent ne pas s’aimer, voire même se détester. En culpabilisant sans cesse sur un passé dépassé. Comment voulez-vous aimer la Vie dans ces conditions ?

Il faut retrouver la quintessence de la respiration de l’âme. Je veux dire qu’il nous faut reconquérir l’Essentiel qui nous constitue. Laisser tomber le superficiel pour ne point sombre dans la médiocrité. Cette médiocrité qui nous fait juger les événements avec pessimisme et légèreté. Nous ne pouvons approcher le Bonheur si nous n’en savons pas même le visage.

Il s’agit d’un long cheminement personnel et spirituel. Pour être Heureux sur Terre, il faut savourer les petites joies qui se présentent. Et pratiquer cet exercice chaque jour, permet de reprendre contact avec la réalité, sa propre réalité. Vous allez me dire mais, alors la crise, le chômage, les guerres ? Quel rapport avec mon allégresse si je vis dans un bourbier labyrinthique. Et indicible, souvent.

Je vous répondrais respectueusement que vous me faites penser à un noyé qui se débat dans les marécages espérant ne pas s’enfoncer et pourtant, il finit par s’étouffer et mourir dans les abysses.

La joie est une grâce offerte pour sourire de nos misères. Les résignés n’ont jamais fait avancer le monde ou ne serait-ce qu’une once des mentalités inertes. La jovialité est l’expression d’un esprit libre. Voilà, pourquoi dans les évangiles, Jésus nous somme de demeurer dans la Joie. Celle de l’Esprit de Liberté. Celle qui permet d’affronter les difficultés avec les yeux ouverts sur leur importance. Tout le monde peut devenir libre intérieurement.

Contemplez profondément la beauté d’un paysage en vous imprégnant du moindre élément que cela éveille en vous.

Et vous verrez progressivement votre regard changera comme une chrysalide devenant papillon. Vous n’appréhenderez plus l’existence comme vous le faisiez autrefois. Vous éprouverez une certaine liberté face aux informations qui vous parviennent.

Vous relativiserez votre responsabilité. Que pouvez-vous faire contre les guerres ?  De quelle façon agirez-vous ? Que pouvez-vous faire pour endiguer le chômage ? Quel combat décidez-vous de mener ou non ? Et la corruption des hommes politiques ? Et l’écologie que pensez-vous faire ? L’hospitalisation de votre voisin ? La mort de votre prochain ? Avez-vous réellement des moyens d’actions ?

Si non, vous êtes l’être Humain le plus malheureux...

Si oui, vous êtes l’Homme le plus heureux...

En effet, toutes formes d’actes pour changer la face des choses est source de bonheur.

L’inaction mène à la victimisation. Et au pire à la dépression, voire au suicide.

Changez ce que vous estimez pouvoir transformer et ne vous évertuez pas à vouloir modifier l’impossible. Cela est une position qui fait souffrir tout en se donnant bonne conscience, puisque nous ne pouvons rien faire. C’est souvent la posture des lâches. L’Homme heureux verra avec limpidité ce qu’il faudra mener de front tout en s’écriant :

Dieu que la Vie est Belle !

 

 

 

Bruno LEROY.

 

14/07/2020

A la recherche du Bonheur.

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( Photographie Bruno LEROY. )

Je suis parfois décontenancé par ces personnes à l’esprit usé jusqu’à la corde. Il est vrai que la crise ne pousse guère les gens à sourire. Et pourtant, je me dis intérieurement que tout est source de prière et d'émerveillement. Le rire est réellement l’arme offensive des pacifiques.

Mais pour cela, il faut inventer l’atmosphère dans laquelle il pourrait s’épanouir.

 

Marcher dans l’herbe fraîche d’un matin s’éveillant et ruisselant de rosée. Écouter la musique que joue l’âme d’un ami qui vous parle. Chanter avec les oiseaux qui semblent danser dans les cheveux verts des arbres. Admirer la fleur qui ouvre les bras devant le soleil aimant et amant de la Nature.

 

Laisser ses pieds nus marcher, habiter la terre comme un ravissement. Et retourner chez soi en écoutant une musique qui nous éveille à l’enchantement.

 

La plus grande révolution que nous puissions faire dans cette société morose est le rire admiratif et profond de l’Esprit. Tout est grâce, grâce à la prière intensive. Rien ne peut nous faire peur, puisque Dieu est incrusté entièrement dans notre regard et dans notre être.

 

Il peut nous faire des signes débordant d’Espérance, des signes inattendus. Il faut croire aux sourires de Dieu. Chaque jour, je vois des anges qui répondent à certaines questions que je me pose ou me suis posées. Si vous priez dès le matin, vous verrez dans la journée, une personne venant répondre à vos inquiétudes quasi existentielles.

 

A condition, évidemment de ne jamais prendre un autre chemin que celui de la foi. Il existe tant de sentes où les hommes se sont perdus et ne sont jamais revenus. Sachez que vous avez le droit au Bonheur comme tout être humain qui demeure sur la terre-mère.

 

Mais, le Bonheur dépend infiniment de notre philosophie personnelle et de notre vision obscure ou brillante d'ébahissements. Nourrir notre joie de vivre n’est pas inutile, non plus. Les habitudes viennent si vite rouiller le bonheur installé. Ne vivons pas dans la routine des jours. Mais, faisons en sorte que chaque jour possède son sens et son poids d’Amour.

Vivre sans amour, c’est n’être qu’une ombre sur un vieux mur qui se corrode avec le temps.

Vivons d’amour, de prière, d’extases et nous aurons menés la plus belle et grande révolution que le Monde espérait.

 

Il est temps de revenir aux valeurs essentielles qui nous faisaient vivre pleinement et que nous avons laissés tomber uniquement pour suivre les valeurs de cette société qui ne génère que des suicidés.

 

Oui des suicidés de la Vie dans toute leur splendeur. La Vie dans ses senteurs subtiles empreintes de beautés et de libertés pour qui sait contempler.

 

Leurs valeurs se limitent à leurs comptes bancaires.

Qu’est devenue la Fraternité ?

A nous de la féconder au cœur même de nos sociétés. Ne pas nous plaindre sans cesse mais agir pour que l’indifférence cesse. Redonner un sourire à la Vie !

 

Bruno LEROY.

 

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04/07/2020

Faire le choix des pauvres.

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Faire le choix des pauvres :

C'est la substance même de la foi chrétienne qui fait le lien entre Dieu et l'homme, et qui présente la cause du pauvre comme faisant partie de la cause de Dieu dans l'Histoire. Jamais la foi n'a eu, pour sa crédibilité, à relever un tel défi, c'est-à-dire à se manifester non point comme un opium mais comme un ferment de l'édification de l'Histoire.

 

Nous nous devons d'affirmer ici que le choix des pauvres n'est pas une nouveauté absolue, ni même une découverte à partir de Dieu. Il se situe dans une continuité substantielle de la grande tradition de la foi, tout en se présentant dans une discontinuité formelle au niveau des expressions historiques de la foi.

 

Mais ce n'est pas là l'essentiel de l'explication. La nouveauté de l'expression « choix des pauvres » est directement liée à la nouveauté de sa problématique historique. Le choix des pauvres est la traduction actuelle de l'amour des pauvres, antique et toujours nouveau. Il désigne une façon différente de vivre aujourd'hui l'agapè d'hier. Nous pourrions dire que le choix des pauvres est le nouveau nom, l'expression moderne, de l'antique « charité », de l'éternel amour du prochain.

 

En quoi consiste cette nouvelle façon de vivre l'agapè ? Nous pouvons répondre en quelques mots qu'elle est la dimension sociale de la charité, ou le caractère politique de l'amour évangélique. C'est-à-dire, en d'autres termes, l'aspect structurel, collectif, transformant, libérateur et même révolutionnaire de l'Évangile vécu. Voilà ce qu'il y a de nouveau dans l'expression actuelle de « choix des pauvres ». De ce point de vue, il existe à l'évidence une discontinuité entre l'ancien amour des pauvres (d'abord la « charité », puis « l'aumône », pour finir avec les « bonnes œuvres » ou « œuvres sociales ») et le nouvel amour des pauvres d'ordre social, ou politique.

 

C'est vraiment une affaire de choix, c'est-à-dire de prise de position sociale, de détermination historique d'envergure et à grande portée. Si l'amour chrétien entend aujourd'hui être lucide et efficace, il doit prendre cette forme. Le choix des pauvres est le nouveau visage de l'Amour : un amour aux yeux ouverts et aux mains agissantes, un amour ferment dans l'Histoire et semence d'une autre civilisation, la civilisation de l'amour, précisément.

 

Effectivement, le chrétien saura toujours ce qu'il doit faire avec la personne âgée renversée dans la rue par une voiture. Dans la société future, la charité chrétienne saura se pencher affectueusement sur l'enfant abandonné qui pleure la nuit. Ces expressions de l'amour sont indépendantes d'une organisation sociale, quelle qu'elle soit, car elles relèvent de qualités qui sont celles du cœur humain : l'affection, la créativité, le courage, le sacrifice, le don de soi. Ces démarches ne relèvent pas de l'organisation sociale ou des législations nationales.

Elles relèvent d'abord de l'esprit et de sa liberté créatrice.

Bruno LEROY.

26/06/2020

L'Amitié au cœur de notre Vie.

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Ah ! L’amitié est brûlure dans tous les sens du terme. Elle nous brûle lorsque nous l’éprouvons et qu’une autre personne nous donne son amitié. Elle est brûlure lorsque celle-ci n’est plus que pure trahison. Elle fait parfois plus mal que l’amour lui-même. Elle est plus belle et plus pure que l’amour car, elle n’attend rien en retour.

Je parle de l’amour au sein d’un couple, évidemment. L’amitié comporte sa part de gratuité. Elle est nécessaire dans un monde matérialiste où tout semble s’acheter. L’amitié est part de cristal dans le cœur des hommes. Elle ne comporte aucune composante sexuelle.

 

Elle demeure notre mystérieuse union avec d’autres personnes qui nous aident à nous relever lorsque nous tombons. Elle est cœur de la convivialité déclarée. Les jeunes meurent d’un manque d’amitié. Chez eux, elle devient parfois tellement fusionnelle qu’une simple entorse peut les mener au suicide. Davantage que l’amour pour une fille. Notre monde est en recherche constante d’une amitié authentique qu’il ne faut point confondre avec la simple camaraderie.

 

Elle nous aide à respirer dans les jours étouffants. Elle nous met sur le chemin de la lutte quand l’Ami souffre ou pleure. Comme disait Jacques Brel : Bien-sûr, il y a les guerres d’Irlande et les oiseaux assassinés. Bien-sûr tout ce manque de tendre...Mais voir un ami pleurer !

 

C’est dans un cercle amical que nous construisons un microcosme de Tendresse qui peut s’étendre plus loin encore...Par mimétisme et recherche de cette amitié infaillible. Un dicton affirme que nous reconnaissons nos vrais amis lorsque nous sommes dans la peine ou le besoin, rien n’est plus vrai. Tant de faux amis s’en vont avec nos ennuis lorsque ceux-ci demeurent.

 

L’amitié est précieuse dans le cœur de Dieu sinon la Bible n’en parlerait même pas. Elle est précieuse et mystérieuse car, qu’elle est l’alchimie qui fait se rencontrer souvent à vie deux ou plusieurs êtres ? Grande question et faut-il d’ailleurs une réponse. L’amitié est la plus belle fleur cueillie dans le jardin du cœur à condition que son parfum soit mature.

 

Mais, lorsque nous vivons l’amitié à fond toutes ces questions s’estompent. C’est à nous d’en savourer les effets bienfaisants avec détachement.

 

L’amitié se vit avant de se penser. C’est ce que les grands poètes nous ont toujours dits avec de sublimes métaphores. Découvrons l’amitié chaque jour avant que la mort nous redonne nos amis perdus. Essayons de vivre en bon commerce avec autrui et le monde changera.

 

La racine de notre monde est l’amitié indéfectible entre les humains dans les bons et moins bons moments. C’est le soleil de la Vie quand notre ciel est dans l’obscurité. L’amitié est la sève de tous rapports humains dignes de ce nom.

 

Sans elle nous ne serions que des loups guettant d’autres loups. Elle est régulation sociale des relations humaines.

Bruno LEROY.

 

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17/06/2020

Prendre le temps de Vivre.

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Prendre le temps de rêver aux splendides horizons d’Espérance que Dieu a déposé en notre âme. Répondre ainsi aux Talents que Christ nous demande de cultiver. Quel merveilleux programme de Vie, n’est-ce pas ?

Frères et Sœurs, il est temps que notre société et notamment, nos Jeunes prennent du temps pour méditer et accomplir leurs rêves. Pour cela, il faut dépasser certains obstacles. Ensemble, chrétiens et chrétiennes que nous sommes, partageons nos rêves et aidons les autres à les vivre. Notre vocation est de transmettre tout ce que Dieu en Son Infini Amour nous a donné en pleine libéralité. Ne conservons pas nos rêves pour nous. Ils deviendraient cauchemars. Offrons au monde les rêves solaires et éclatant de Lumière afin de donner un autre visage à notre Humanité. Une société de violence et de manque de repères spirituels est une société qui a tué ses rêves les plus beaux. Puisse l’Esprit-Saint nous accompagner dans ce rêve d’une Humanité nouvelle !

Pourquoi parler des rêves avec tant d’insistance ? Simplement, je m’aperçois que notre société prend de moins en moins en considération les rêves humains. La compétitivité, la performance et bien d’autres paradigmes ont fait de nous les esclaves modernes d’un monde de consommation. Qu’importe alors, si les jeunes et moins jeunes se mettent à rêver de leur avenir pour créer des projets. Les projets sont imposés pour faire face à la concurrence. Laissons nos rêves de côté où nous finirons tous et toutes dans la rue à tendre la main en espérant quelques Euros.

A me lire, peut-être pensez-vous que je décris bien ce qui risquerait de nous arriver si nous suivions nos rêves. Hé bien, cette description est entièrement fausse et véhiculée par les médias à tel point qu’on semble sentir sa réalité. Non, ceux ou celles qui ont des rêves mettent tout en place, jusqu’au bout, pour que ceux-ci se réalisent. Le chrétien doit être le premier à faire confiance en un Dieu d’Amour qui est à l’écoute de nos rêves pour combler Ses desseins. Nous devons tout mettre en place pour acquérir cet esprit critique qui nous réalise en tant qu’Hommes.

Ne pas sombrer dans le matérialisme le plus bas afin de satisfaire les lobbys industriels. Ce matérialisme dépourvu de sens, sinon celui de s’enrichir, détruit nos rêves les plus nobles. Nous sommes au service de Christ, pas des patrons qui nous considèrent tels des numéros. Nous pouvons connaître le chemin que Dieu nous destine, uniquement dans la prière des profondeurs de l’âme. Il sait que nos rêves de chrétiens désirent un monde où la Haine, l’égoïsme, l’individualisme forcené, le profit soient éradiqués de notre société. Sinon, à quoi nous servirait-il de nous dire chrétiens en lisant la Bible tout en ne la vivant pas ?

Voilà notre combat spirituel. Remettre sur terre les rêves que Dieu Amour nous donne. Avoir confiance en nos qualités et capacités. Trouver la force dans la prière de chaque instant. Ne plus être les esclaves d’un monde moderne qui tue nos rêves. Et peu importe les conséquences, nous aurons oeuvrés pour Christ et la mise en application de Ses rêves. Nous espérons que d’autres générations se lèveront en disant qu’ils veulent une existence autonome dans les bras de Dieu.

Ce Dieu Libérateur qui est venu pour les plus petits d’entre nos Frères et Sœurs, ne saurait être contre nos rêves de liberté. Une liberté responsable où la course au profit laissera place à une terre d’Amour.

Bien-sûr, il nous faut de l’argent pour vivre mais non vivre pour l’argent. L’Esprit-Saint pourvoira à l’accomplissement de notre destin, pourvu qu’il soit vécu dans la prière afin que nous ne confondions point nos propres rêves avec ceux de Dieu.

Réaliser nos rêves, c’est toujours grandir en Humanité selon la Volonté de Christ.

Bruno LEROY.

12:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/06/2020

Comment la joie parfaite se construit ?!

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La vie dans l'alliance est une manière de marcher et de se frayer un chemin dans l'existence. Il est le chemin qui conduit à faire la vérité, à perdre sa vie et à la recevoir en retour comme lui-même a perdu la sienne et l'a reçue en retour luxueusement de son Père. La vie dans l'alliance imprime donc à l'existence un mouvement qui la porte constamment vers l'avant, de commencement en commencement, sans fixation ni nostalgie. Elle est donc passage, traversée, exode : travail de la vie à travers la mort, car il n'est pas de traversée sans abandon.

Aussi bien la vie dans l'alliance permet-elle d'affronter la mort sans dépit car, il y a identité entre l'amour et le mystère pascal. Étant donné la charité, la mort n'est plus vécue comme ce qui entraîne à la désespérance, mais comme l'occasion de donner sa vie comme on l'a reçue, gratuitement, ou, en d'autres termes, de se rendre dans un geste d'abandon. L'espérance chrétienne est la capacité de vivre dans le temps, de vieillir et même de mourir sans nostalgie. Car le Dieu auquel on accorde sa Foi grâce au témoignage de ceux qui nous ont précédés est aussi le Dieu qui vient, que l'on cherche et que l'on attend ; Dieu vient aussi de l'avenir La Foi en Dieu qui aime et que l'on aime, est ainsi inséparable de l'espérance.

Cette espérance est sans mesure. Car le monde qui vient, même si Jésus nous le laisse entrevoir dans ses paraboles du Royaume, excède toutes nos représentations. Le don de Dieu à venir dépasse tout ce que nous pouvons imaginer à partir de notre expérience présente. Aussi l'espérance est-elle l'acte même d'espérer sans autre assurance que la relation à Dieu qui donne la Vie et auquel on se rend sans réserve.

Foi, espérance, charité sont les attitudes fondamentales qui articulent la vie des chrétiens, leurs relations à Dieu et aux autres hommes. Elles sont la marque de la nouvelle alliance au nom du Dieu de Jésus-Christ, instaurée le jour de la Pâque. Chacun et chacune s'y trouve convié gratuitement. La crucifixion du Christ est également cette puissante libération de l'esclavage de la peur de la mort que peuvent éprouver les hommes. Car la résurrection est la seule conclusion face au monde clos de notre finitude, elle ouvre la porte vers une vie nouvelle, une Alliance nouvelle, celle d'un amour vécu en actes au quotidien dans une Joie parfaite.

La Joie des ressuscités en Christ et qui propagent à travers le monde cette conviction que même la mort n'a jamais le dernier mot, lorsque nous sommes des hommes d'espérance et de confiance en cette Pâque qui est la preuve que l'amour consiste à donner sa vie pour ceux qu'on aime car, l'amour bannit toutes craintes et nous rend audacieux par-delà la pure raison. Cette pseudo-raison qui masque subtilement la peur qui n'est que lâcheté de ne jamais risquer sa vie au nom d'un absolu.

Bruno LEROY.

18:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/06/2020

BONNE ET HEUREUSE FÊTE DES MAMANS.

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Ma mère peu de temps avant son décès.

 

Je me souviens de ce soir-là. Dans un dernier souffle d’amour, tu es partie sans retour. Une douce lumière descendit en mon âme comme pour me parler de ta présence toujours possible. Alors, j’ai fermé les yeux et je t’ai revue dansante dans les airs avec ce sourire joyeux que je n’oublierai guère. Tu m’as donné la Vie et je dois l’aimer comme tu l’as aimée malgré ta maladie. Tu m’as appris la Dignité de proposer ses idées pour mieux avancer. Tu riais vraiment de la mort comme une dernière expérience à vivre sereinement.

Tu priais Marie, toi athée, et j’en fus surpris. Quoique intérieurement, je le désirais. Je n’imaginais pas ma mère priant la Sainte Vierge avec ferveur.
Tu me répondis qu’une révélation eut lieu une nuit et que Marie te demanda de ne rien dire.
Tu conservas ce secret jusqu’à la fin, jusqu’au commencement de ta renaissance dans le cœur de Dieu. Je compris ce soir-là l’importance d’une Maman dans l’esprit d’un homme et même de l’humanité.
Que crie le soldat qui va mourir ? «  Maman » 
Et même les Dictateurs sans remords se souviennent de leur Mère. Alors, aimons nos mères comme un reflet de Dieu sur cette Terre.

Pardonnons le mal que certaines peuvent faire pour d’obscures raisons. Sourions surtout à la Vie puisqu’elles sont l’humus dans lequel nous avons grandis. Aimons cette existence avec ses blessures et ses joies. C’est la plus élégante façon de leur dire que nous les aimons indéniablement, éternellement. Puissent les mamans de ce jour accueillir les fleurs colorées et parfumées de votre Amour !

 

BONNE ET HEUREUSE FÊTE DES MAMANS SANS LESQUELLES

 UN SOUFFLE DE VIE N’EXISTERAIT CERTAINEMENT JAMAIS !

 

Bruno LEROY.

 

 

14:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Une mère est une source d'Amour aux éclats de notre Vie !

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C'est la Fête des Mères, ces femmes choisies par Dieu et qui nous donnent Vie. La mienne est partie, jeune pour rejoindre la Tendre Lumière. J'ai construit mon existence à la fois dans sa mémoire et surtout, la rencontre de témoins qui sont devenus exemples pour moi.

Je m'unis à tous ceux et celles qui n'auront rien à offrir, ce jour là, sinon quelques souvenirs qui les hantent. La mort des autres est toujours une perle de cristal qui ressemble à quelques larmes.

 

Le plus grand Hommage que nous puissions rendre à nos mamans, c'est d'Aimer la Vie, toute la Vie même avec ses blessures. Aimons nos parents tant qu'ils sont vivants après, ce sera beaucoup trop tard. Les regrets sont des gestes d'Amour que nous n'avons pas commis. Je ne regrette rien, ma mère est Vivante pour Toujours et à Jamais !

 

Bonnes Fêtes à toutes les mères dont le sang coule dans nos veines comme une appartenance certaine, une source d'Amour aux éclats du soleil de notre Vie !

 

 

Bruno LEROY.

14:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/05/2020

L'Esprit de Pentecôte avec la Paix et l'Amour !

 

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Saint Paul nous rappelle l’importance de vivre selon l’Esprit, en l’accueillant et en nous laissant mouvoir par lui : « Tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit, ceux-là sont fils de Dieu. » Seule l’action de l’Esprit nous permet, comme fils de Dieu, de ne pas vivre « sous l’emprise de la chair » ou d’être « voués à la mort à cause du péché ».

 

L’Esprit est celui qui a ressuscité le Christ « d’entre les morts », alors combien davantage peut-il nous enlever « de nos morts », de notre esprit d’isolement, de fermeture, de non-amour, de suspicion, de notre attachement aux choses.

 

Dieu veut nous libérer en nous libérant de toute forme de « peur ». Vivant dans la confiance par l’Esprit et dans le Christ, nous sommes des « héritiers » : nous avons part réellement à l’héritage de Dieu, ce qui n’est pas sans nous mettre en face de notre responsabilité. À nous d’appeler l’Esprit, de nous mettre en sa présence et de laisser l’Église discerner la réalité de son action dans la vie des personnes.

 

L’Esprit Saint insère dans les cœurs la présence vivante du Christ ; il rend la Parole de Dieu active et transformante, il nous rend participants du « Corps du Christ ».

Commençons notre journée en invoquant l’Esprit, en nous revêtant de sa présence. Lui qui est l’exégète du Fils et qui peint en nous son visage, demandons-lui d’être le moteur de notre vie et de nous enseigner combien la Parole de Dieu est Vie.

Puissions-nous vivre l'Esprit de Pentecôte avec la Paix, la sérénité, l'Amour chevillés au corps comme Dons précieux de Dieu qu'il nous faudra fructifier, comme tant d'autres, au cours de notre Vie.

Sublime aventure en perspective...!




Bruno LEROY.

20:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/05/2020

Nous devons consentir à un changement de civilisation.

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Nous sentons que notre système fonctionne dans le délire : d'un côté, la rationalité des techniques et la rentabilité ; de l'autre , l'absurdité et l'irrationnel. Ne pas être dans ce délire, c'est être hors du réel, un exclu qui n'a que le droit de se taire. Comment faire entendre une parole ? Les personnes en difficulté veulent vivre autre chose et sortir de leur état qui ne les satisfait pas.


Nous avons à consentir à un changement de civilisation, c'est dérisoire de le dire. Il faut travailler dans une perspective d'ensemble à long terme, sans déserter notre lieu. C'est une mentalité neuve qui décourage fanatisme et sectarisme : créer, susciter, innover, savoir que c'est du provisoire, mais jamais vain et insignifiant, toujours nécessaire et indispensable.

 

Si accompagner une personne en difficulté est de l'ordre d'une naissance, nous devons allier savoir, faire et savoir-faire, avoir équipements, matériaux et outils nécessaires. Il nous faut sortir de la logique économique de rentabilité pour une autre logique qui n'est plus marchande, mais humaine : que chacun puisse naître à lui-même, trouver sa voie, sa consistance, sa taille.


Accepter de parier sur des rêves et d'avancer de pari en pari, d'aventure en aventure, d'épreuve en épreuve, se laisser altérer, mettre à mal ses certitudes et renverser les tables de la loi...Oser la relation de confiance, emmagasiner son lot de joies, de souvenirs heureux, d'expériences nouvelles, retrouvailles avec et dans le chemin de la personne. N'est-ce-pas de l'ordre du regard qui désarme et ne juge pas ? Plein de joie et d'intelligence, il autorise l'autre à naître à lui-même et à exister. Ce regard qui ne se contente pas de soutenir le nôtre, mais l'appelle, est présence et discrétion. Ce regard ne tue jamais, il élargit l'espace des possibles.

 

Pourquoi un délinquant voudrait-il se réinsérer dans la société ? Il est inséré dans cette société, en tant que délinquant, N'oublions pas que la marge fait partie de la page. Notre rôle d'adulte éducateur est la réinsertion du jeune dans son propre être : lui faire découvrir la formidable potentialité de l'être humain, lui faire pointer du doigt que sa situation de jeune en difficulté lui fait développer des capacités de résistance et de vie étonnantes dont nous ne serions peut-être pas capables.

 

Notre rôle est de faire un bout de chemin avec eux pour leur montrer autre chose, leur ouvrir d'autres horizons, leur amener de la culture. Pour cela tous les moyens sont bons, toutes les portes sont possibles, à une condition : le partage des vécus. Le travail social n'est pas de dire : " Tu devrais faire " . Il faut faire- avec, aller-avec. Notre présence active c'est la reconnaissance de l'autre, c'est ce qui fait grandir qu'on ait douze ou trente ans. Il faut aller au devant d'eux, se mettre en situation difficile de déséquilibre d'où surgira la réflexion à deux, adulte et jeune.

 

Nous devons avant tout retrouver la personne. La pratique éducative ne devrait fonctionner en tout premier lieu qu'avec cette conviction. Toute société se vit de mythes et d'histoires constitutives, l'être humain ( et le jeune qui nous préoccupe ici ) est à la fois plus simple et plus complexe que la société. S'il a besoin " d'histoire " , pourquoi cette histoire que nos sommes sensés aider à restituer ne serait-elle que pragmatique, normative, adaptée aux besoins de la marche sociale ? Pourquoi ne serait-elle pas, au niveau de notre tâche éducative, la recherche de moments heureux, de souvenirs marquants, de déstabilisations consenties avec la protection d'un adulte ? Toute joie emmagasinée est un sacré pas sur le chemin du grandir. Nous l'oublions souvent. Nos prétentions de réinsertion des jeunes en difficulté sont souvent éloignées de la réalité. Or, la réalité, ce sont eux. Nos convictions mises en oeuvre et nos paroles étant vraies, les exclus pourront être associés aux mesures économiques, remis dans le circuit de leur responsabilité. Le cercle infernal de l'exclusion pourra être brisé, ouvert.

 

Si les éducateurs de rue partent du principe que l'exclusion n'est pas une fatalité, elle peut se combattre. Mais il y a nécessité et urgence à renouveler notre conception de la vie et du travail social. Seul, notre regard anticonformiste sur les raisons et les causes de l'exclusion des jeunes, nous fera changer nos relations éducatives et nous empêchera de penser la réinsertion en terme de production, comme souvent la société nous le demande. Je suis, de part mes fonctions, au service des jeunes et non de politiques capitalistes qui rêvent de rendre productives toutes les machines humaines. Je travaille pour l'épanouissement des jeunes et non leur aliénation au nom de quelques idéologies que ce soient, c'est mon regard d'éducateur de rue qui aime voir grandir l'adolescent en fonction de sa personnalité intérieure en pleine liberté de son devenir, qui me donne la force de continuer à temps et contre-temps.

 Bruno LEROY.

19:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |