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02/01/2020

Profil psychologique des Gourous.

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Loin d’être des simples d’esprit, les gourous sont souvent des surdoués déviants.


Poussés par des délires mystiques ou scientifiques, tous les gourous sont persuadés qu’ils sont investis d’une mission sacrée. Par le biais de visions, de révélations ou de pseudo pouvoirs comme celui de guérison ou de prophétie par exemple, ils se sentent désignés pour mener un groupe d’élus vers une conscience améliorée ou au-delà d’une apocalypse annoncée et déterminée dans le temps.
Derrière des dénominations aussi différentes que "messie cosmo-planétaire" ou "Christ réincarné", "Bouddha ressuscité" ou "Maître de la vérité", les fondateurs d’organisations sectaires ont bien souvent des personnalités et des parcours qui se ressemblent. Qu’ils soient hommes ou femmes, Français ou étranger, leurs déviances ont toujours les mêmes origines : une volonté de notoriété, de pouvoir, de puissance financière et affective. Tout aussi craint qu’adulé, la parfait gourou répond ainsi à un profil psychologique déterminé par les spécialistes et repérable en sept points. Une personnalité paranoïaque

Poussés par des délires mystiques ou scientifiques, tous les gourous sont persuadés qu’ils sont investis d’une mission sacrée. Par le biais de visions, de révélations ou de pseudo pouvoirs comme celui de guérison ou de prophétie par exemple, ils se sentent désignés pour mener un groupe d’élus vers une conscience améliorée ou au-delà d’une apocalypse annoncée et déterminée dans le temps. Exemple : A la tête de l’église mooniste, Young Myung Mun prétend que Dieu lui a donné pour mission de "terminer l’oeuvre inachevée du Christ". "L’heure viendra inéluctablement où mes paroles serviront de loi car le monde entier est dans ma main", déclare-t-il. Un message qui fait 2 millions d’adeptes.

Un esprit brillant

Loin d’être des simples d’esprit, les gourous sont souvent des surdoués déviants. Leur grande force de persuasion repose sur des discours structurés où la force de raisonnement est difficilement contestable car c’est en réalité la base de la théorie qui est erronée. Si certains utilisent ou s’inventent des titres universitaires pour justifier leurs compétences, d’autres misent au contraire sur leur manque d’éducation pour laisser entendre qu’ils ne peuvent qu’être divinement inspirés. Exemple : Faux journaliste, explorateur mythomane, médiocre auteur de romans de sciences-fiction et auteur d’une méthode pseudo-analytique ("La Dianétique"), Ron Hubbard, fondateur de l’église de scientologie, a laissé à sa mort un sillage de mystère quant à ses véritables activités. En 1982, son fils aîné affirmait que 99% de tout ce que son père avait écrit sur sa propre vie était faux…

Un sens aigu de la séduction et de la communication

Les gourous sont souvent de fins psychologues : ils parviennent toujours à repérer rapidement les fragilités de leurs disciples pour finalement s’appuyer dessus. Tribuns remarquables, ils ont souvent un charisme qui leur permet de séduire pour recruter pour enfin détruire les personnalités et les refaçonner. Exemple : Dès l’enfance Shoko Asahana, gourou de la secte Aum Shinri-Kyo (accusé de l’attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo – 12 morts, 5 500 intoxiqués) avait pris l’habitude de se dresser comme défenseur des plus faibles pour mieux s’imposer comme tyran. Plus tard, ses coups de bluff en matière de maîtrise respiratoire lui permirent d’ouvrir une école de yoga où l’on se disputait les cours à plus de 1500€ la séance.

Des tendances mégalomanes

Tous les gourous sont animés par une grande volonté de puissance qu’ils assouvissent de trois manières. D’abord en créant un groupe pour pouvoir dominer, ils s’assurent le pouvoir. En imposant ensuite un message ou une doctrine révolutionnaire, ils s’accaparent le savoir. Enfin, en entretenant la dépendance de leurs adeptes, les gourous s’approprient progressivement le pouvoir financier. Exemple : En 1984, lorsqu’il fonde l’Ordre du temple solaire (OTS) avec Luc Jouret, Joseph Di Mambro sait parfaitement qu’il y a de l’argent à tirer de la crédibilité de certains. Sa cible privilégiée ? Les nantis.

Le mythe de persécution

En bons paranoïaques, les gourous sont tous sujets aux délires de persécution et entraînent systématiquement leurs disciples sur le même chemin pour renforcer la cohésion du groupe. Mais s’ils ont peur qu’on leur fasse de l’ombre ou qu’on les dénonce à l’extérieur de la secte (familles, associations, anciens adeptes), les "maîtres" craignent aussi certaines réactions à l’intérieur même de leur organisation. Des promesses de récompenses pour les adeptes les plus dociles aux menaces de punition pour les moins obéissants, ils créent autours d’eux une pression permanente qui empêche toute clairvoyance. Exemple : En invitant ses adeptes à se dessaisir de leur ego, Yvonne Trubert, grande prêtresse de la secte Ivi, amoindrissait leur esprit critique pour compenser un besoin pulsionnel de puissance effrénée.

Une agressivité omniprésente

En se croyant persécutés, gourous et adeptes deviennent rapidement de véritables persécuteurs. De procès contre les associations qui se chargent de les dénoncer en menaces – parfois de mort – à l’égard d’anciens disciples, tous deviennent d’une agressivité inquiétante.

Exemple : La catastrophe de Waco (Texas), en 1993, était prévisible : avant de lancer l’assaut final contre le ranch des Davidiens, la police fédérale américaine avait détecté de nombreux transports d’armes vers la secte. 36 000 kg de munitions ont été retrouvées après le dénouement de l’affaire qui a fait 72 victimes.

Une imagination sans limite

Renforcé dans ses convictions par l’adulation qu’on lui porte et par le rayonnement croissant de sa puissance, le gourou développe son imagination et devient affabulateur et menteur. Exemple : Gilbert Bourdin, gourou de la secte du Mandarom, disait avoir combattu des milliards de "lémuriens" et d’ "atlantes" prêtes à attaquer la terre. Au début des années 90, plus d’un millier de personnes pensaient qu’il était le seul à pouvoir sauver la terre en instaurant "l’âge d’or".

Bruno LEROY.

( Travail effectué contre les Manipulations mentales )

https://www.ccmm.asso.fr/228-profil-psychologique-des-gou...

20:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Manipulations Dangereuses des Sectes.

Dans une secte destructrice, toute initiative propre, toute trace d’individualité, tout esprit critique, toute logique, raison ou morale sont gommés de l’esprit des adeptes grâce à un embrigadement permanent.

 
"…vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira…" Jésus-Christ (Jean 8:32)

"Malheur aux bergers qui détruisent et dispersent le troupeau de mon pâturage ! dit l’Éternel. C’est pour quoi ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël sur les bergers qui paissent mon peuple : Vous avez dispersé mes brebis, vous les avez chassées, vous n’en avez pas pris soin. Voici, je vous châtierai à cause de la méchanceté de vos actions…" (Jérémie 23:1-2)"

Comment différencier une Église Chrétienne d’une église sectaire ? Comment différencier une "brebis" qui suit le "Bon berger" d’un "mouton" qui suit le "loup" sans le savoir ? Tâche difficile, parce que les différences entre une vie de sainteté et d’engagement avec l’Évangile du Seigneur Jésus et le fanatisme, le pharisaïsme, le légalisme ou l’embrigadement religieux peuvent être très subtiles.

C’est pourquoi, traiter avec des personnes qui sont liées par les réseaux d’une église sectaire n’est pas chose facile : Ton intérêt à les conduire à la véritable foi en Jésus de Nazareth et à une vie chrétienne ordonnée sera confondu avec une "attaque du diable". Les enseignements de la Parole de Dieu sur la sainteté, la maîtrise de soi et la véritable consécration à Dieu seront prises pour des "idées religieuses désuètes".

Les arguments avec lesquels, comme chrétien, tu vas te confronter ne sont pas des idées mondaines, mais des versets de la Bible mal compris ou manipulés par des idées d’hommes. Ce que la Parole de Dieu et les premiers chrétiens ont pris pour de l’hérésie, à sa place seront présentés de manière subtile comme la "dernière onction ou mouvement du Saint Esprit "… Une vie dans la Liberté avec laquelle le Christ nous a rendu libres, sera prise comme libertinage par ceux sur lesquels a écrit l’apôtre Paul : "Tout est pur pour ceux qui sont purs, mais rien n’est pur pour ceux qui sont souillés et incrédules ; leur intelligence et leur conscience sont souillées" (Tite 1:15)

Cela paraît difficile, mais ça ne l’est pas. Jésus de Nazareth a dit "…Vous les reconnaîtrez à leurs fruits…" (Math. 7:15-16) remarque qu’Il a dit FRUIT, et non "par ses ŒUVRES… " : Si nous surveillons le fruit à long terme chez les personnes qui, en cherchant souvent avec toute franchise un plus grand compromis de vie avec le Seigneur, sont tombées dans une secte pseudo-chrétienne, tu verras qu’il ne glorifie pas du tout Celui qui a donné sa vie pour nous : Manque de caractère, duplicité, lâcheté, hypocrisie, manichéisme, pharisaïsme, fainéantise, fanatisme, "moutonnerie", désirs de satisfaire au leader de sa congrégation plus qu’à Jésus, désir d’être reconnu, abandon des obligations vis à vis de sa famille, manque de respect aux parents, analphabétisme Scripturaire, hérésies, etc. Et à plus long terme le fruit est terrible : Nerfs détruits et visites chez les psychologues ou psychiatres, divorces, maladies, folie, abandon de la foi, retour au précédent mode de vie… et même l’apostasie contre le Seigneur.

Mais qu’est ce qu’ une secte ? comment est une secte destructrice et en quoi ressemble-t’elle ou qu’a-t’elle en commun avec une église sectaire ?. Je te propose de lire ces huit points résumés afin de te faire réfléchir :

1/ PROSÉLYTISME

"… parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et, quand il l’est devenu, vous en faites un fils de l’enfer deux fois plus que vous…" (Math 23:15)

Dans une secte destructrice, pour accueillir un nouveau prosélyte, la secte se présentera comme un nouveau foyer, un refuge, une issue de secours à ses problèmes. On lui prêtera une attention soutenue, on l’entendra, le comprendra et on s’occupera de lui. On le flattera si nécessaire, et on lui montrera un faux amour qui, une fois embrigadé par la secte, se transformera en indifférence, manipulation, et esclavage dans tous les domaines.

L’objectif de l’accueil des prosélytes est uniquement d’avoir des machines à faire de l’argent pour la secte elle-même. Dans une église sectaire, on bougera ciel et terre pour attirer un nouveau membre. En principe, on lui montrera une belle façade de piété, de fraternité, d’amour, d’altruisme. On lui cachera le véritable état de la congrégation. Le dirigeant passera du temps à l’écouter, à s’occupant de lui afin qu’il se sente admis et aimé. Plus tard viendra l’indifférence : Le nouveau membre se transformera alors en un "numéro" de plus qui viendra grossir les rangs de la congrégation, et d’une certaine façon gonfler l’ego de son dirigeant. On lui prêchera un "évangile" accommodé aux circonstances ou simplement un autre "évangile", différent de celui de la Bible.

On ne lui enseignera pas la Parole de Dieu, et on n’essaiera pas non plus de faire de lui un disciple de Jésus. Au contraire, on le manipulera avec des fables et des enseignements qui remplissent l’intellect de prétendues "grandes révélations", qui feront de lui un "mouton" et un analphabète biblique. On pourra tout aussi bien d’ailleurs le transformer en un "petit monstre" de légalisme et d’intransigeance, incapable de montrer la vie de Jésus au pécheur. L’église sectaire remuera ciel et terre pour faire un nouveau prosélyte, et quand il sera bien endoctriné, il deviendra pire que ses maîtres.

2/ VICTIMISATION

"… car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné…" (2 Tim 1:7)

Une secte destructrice se caractérise par la victimisation : le reste du monde les poursuit, il ne les comprend pas, et le gourou du groupe est quelqu'un de particulièrement incompris. De cette manière, on consolide les liens entre les membres et on renforce la sensation d’appartenance à un groupe et renforce la sympathie pour le "pauvre" gourou. C’est dans la secte qu’on est protégé du mal qui règne dans le monde. Sortir de la secte, c’est se livrer au mal absolu et cela équivaut à un suicide.

Une église sectaire se déclare souvent elle-même victime de la prétendue religiosité ou du pharisaïsme du reste des églises de sa localité. Le dirigeant de cette église est victime de l’incompréhension des autres, il est la cible de leurs critiques. De cette manière, les relations avec d’autres églises, que l’on nommera de manière euphémique "des ennemis", seront réduites au minimum. Il deviendra alors très difficile au membre en recherche d’abandonner l’église et de chercher des alternatives véritablement chrétiennes. Les dirigeants de ce type d’églises utilisent la manipulation émotionnelle, la peine ou la pitié, en se faisant eux-mêmes passer pour des victimes. Ils dissimulent leur lâcheté au lieu de faire face, comme de véritables hommes, à leurs responsabilités. Ne vous y trompez pas : ils NE SONT PAS les VICTIMES, ils sont les BOURREAUX.

3/ MANICHÉISME

"… Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu’elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres…" (Luc 18:9)

Une secte destructrice est manichéenne par nature : eux sont les bons absolus et seuls possesseurs de la vérité, tandis que le reste du monde est mauvais et est tombé dans l’erreur. Sortir de la secte suppose en ce sens la négation de la vérité et du bien. Il n’y a pas de demi-mesure : Ils sont conduits par des affirmations absolues et catégoriques du type : "Ici à l’intérieur, c’est le BIEN, et dehors, c’est le MAL". Il n’y a pas de salut en dehors de la secte. On trouve le salut uniquement en appartenant à la secte. De même un autre élément clef, même s’il paraît contradictoire avec le fait que dans la secte on détruit la personnalité des adeptes, c’est le renforcement de l’ego des membres : on leur fait croire qu’ils appartiennent à une "élite d’élus", et ils n’en démordent pas…

Une église sectaire se caractérise également par le trait suivant : elle prétend être la plus réveillée spirituellement, la plus libre, la plus spirituelle. Elle se vante souvent d’avoir la dernière "révélation de l’Esprit Saint" ou la plus fraîche "Onction". Elle est évidemment à la pointe de la nouveauté en ce qui concerne les "mouvements spirituels". Certains groupes plus rigoristes pratiquent une autre technique, qui consiste à accuser les autres églises en les déclarant "froides", "apostates" ou "libérales". Eux seuls sont "purs" et "cathares" en ce qui concerne la Saine Doctrine. Ce sont les autres églises, et spécialement celles qui sont proches de leur sphère d’influence, qui sont "mortes", "religieuses", "pharisaïques", etc. C’est essentiellement d’ailleurs pour cette raison que le membre qui désire en sortir ira difficilement chercher conseil dans une autre église de sa localité, même si celle-ci est véritablement chrétienne. L’église sectaire n’agira en réalité pas différemment de la secte destructrice, bien que de manière voilée : La Au fond on fait la même chose que dans la secte destructrice, mais de manière voilée : on ne peut pas être sauvé ou vivre pleinement la foi chrétienne si l’on sort du mouvement.

Les responsables de ces congrégations ont ainsi créé leur petite "bulle" où personne ne vient les tracasser ou les confondre. En règle générale, ils ne travaillent pas et ne sortent pas de leur "bulle ecclésiastique". Ce sont les fidèles qui vont travailler et souffrir au dehors…

4/ "LEADERSHIP" INCONTESTÉ

"… gardez-vous des faux prophètes, ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits …" (Math 7:15-16)

Voici l’un des plus forts indices qui montrent que l’on a affaire à une secte destructrice : la présence d’un ou de plusieurs gourous, que les adeptes de la secte considèrent comme des "messies" ou des "élus", et dans certains cas même des incarnations de "dieu". Ces personnes ont un charisme spécial et une grande force de persuasion et de manipulation. Leur parole, leurs enseignements et leurs décisions sont indiscutables, et considérés comme des révélations, des règles de conduite absolues par les personnes embrigadées. Le gourou possède généralement en outre un certain type de "don" comme la capacité de guérir, de lire la pensée ou de révéler les secrets, de communiquer avec des esprits, voire même avec des extraterrestres, etc.

Il prend la place des parents, des amis, du mari ou de la femme. Dans les pires cas, des abus physiques, psychiques ou sexuels sont commis par ces chefs envers des membres de la secte. En règle générale, la "bénédiction économique" s’effectue plus facilement à destination du gourou que des membres du groupe. Affronter le gourou pourra signifier l’expulsion de la secte, pour ne pas dire les menaces, violences psychiques et physiques, ou même l’assassinat.

Dans l’église sectaire, l’expression biblique "ne touchez pas à mes oints" sera utilisée par le "leader" comme l’imprimatur qui lui confère le don de l’infaillibilité. Il est un petit "pape" auquel Christ se révèle de manière personnelle et spectaculaire (y compris parfois, dans certains groupes, par des "théophanies", apparitions personnelles de Christ). Il se sera en outre généreusement octroyé des titres comme "apôtre", "prophète" ou d’autres titres du même acabit. Ses décisions, enseignements et points de vue sont placés d’une manière voilée au même niveau que la Parole de Dieu. Tandis qu’il est intransigeant avec ceux qui commettent des erreurs, on doit en revanche lui pardonner toutes ses folies, ses erreurs ou ses fausses prophéties. En fin de compte, dira-t-on dans l’église sectaire : "il est humain". Le "leader" est doté d’une "onction" ou d’un don très spécial qui le placent au-dessus du reste des fidèles. Le modèle de référence n’est plus Jésus, mais lui.

Dans le cas de groupes plus "orthodoxes" ou "légalistes", on prétextera l’oecuménisme d’autres églises de la même dénomination, leur alliance avec d’autres mouvements. Les unions d’églises, lorsqu’elles demeurent dans les limites que fixe la Parole de Dieu, servent (ou devraient servir) à s’aider mutuellement et non à être contrôlé ou à faire des compromis. Isolé même dans son mouvement, le "leader" d’un tel groupe n’aura personne à qui rendre compte de ses procédés arbitraires et de ses comportements irresponsables. Un bon conseil : fuyez comme la peste les églises où le pasteur ou le "leader" n’ont personne à qui rendre des comptes.

Ces dirigeants despotiques deviennent un substitut de parents, d’amis, de mari ou de femme. La manipulation devient alors semblable à celle que l’on rencontre au sein d’une secte destructrice : économique, émotionnelle, doctrinale, etc. Le "leader" s’immisce dans les affaires des membres, dans les relations matrimoniales et fraternelles pour son bénéfice propre, et tout simplement pour contrôler. Même si les sermons prêchés ressemblent à la "Saine Doctrine", par la suite dans la vie d’églises ou dans la vie courante, le dirigeant fait en sorte que tous pensent comme lui et aient le même point de vue que lui (c’est à dire le seul point de vue qui soit valable et biblique).

L’estrade et les enseignements de la Bible sont de même utilisés pour manipuler la congrégation. Il n’est pas permis aux adeptes d’avoir un discernement personnel, une foi personnelle. Rien n’est plus éloigné des valeurs des héros de la Réforme qui luttaient contre le papisme des siècles passés ! Cette pratique d’utiliser l’enseignement et l’estrade est courante chez ces pasteurs, "leaders" et prêtres manipulateurs, car ils sont trop lâches pour affronter directement les personnes. Comme nous l’avons déjà dit, remettre en question l’avis d’un de ces petits "papes", ou penser différemment, même sur des questions doctrinales secondaires, signifie l’expulsion pure et simple de la congrégation et la rupture du contact avec le reste des fidèles.

Voici un exemple de ce que nous nommons "Papisme Évangélique" : début mars 2000, les journaux du monde entier ont parlé du directeur d’une Université religieuse des USA qui levait l’interdiction des rencontres ou des fiançailles entre des étudiants de différentes races. Cela s’est produit juste après une visite électorale de celui qui était alors candidat à la présidence, George W. Bush. Il avait alors reçu beaucoup de critiques pour s’être rendu dans cette université suspectée d’être xénophobe, justifiant ses thèses racistes grâce à une interprétation erronée de la Bible. Bush, dans son discours adressé à cette université, a demandé que soient changées ces réglementations. Bien avant pourtant, en 1983, les statuts avaient dû être modifiés pour permettre à des étudiants noirs de venir étudier chez eux – ce qui leur était jusque là défendu. Le gouvernement a menacé les dirigeants de cette université de suspendre leurs exonérations fiscales, et la démonstration a été faite que les croyances et pratiques de tels dirigeants, leur interprétation de la Bible, étaient fonction de leurs intérêts, et plus précisément dans ce cas, lorsqu’il était question d’argent.

5/ "LAVAGE" DE CERVEAU

"… ne devenez pas esclaves des hommes…" (1 Cor 7:22)

Dans une secte destructrice, toute initiative propre, toute trace d’individualité, tout esprit critique, toute logique, raison ou morale sont gommés de l’esprit des adeptes grâce à un embrigadement permanent. Subissent le même sort la faculté de réflexion, le discernement et le bon sens. L’adepte va dès lors acquérir un langage propre, des inflexions de voix particulières, des gestes, des façons de s’habiller bizarres, etc. Il se produira une "régression enfantine" : il est plus confortable de ne pas penser et de se laisser diriger, que de combattre personnellement. Les personnes soumises sont plus facilement manipulables. Amis, parents et relations sociales sont remplacés par le gourou et les autres adeptes. Le nouveau membre finit par devenir un esclave, un marionnette entre les mains de son gourou.

Dans une église sectaire la situation est semblable : en manipulant la Bible, on peut fabriquer presque toutes les doctrines que l’on veut. Dans une congrégation sectaire, par peur de déplaire aux hommes, le membre acceptera des doctrines, des pensées et des idées humaines revêtues de piété, même si elles lui semblent folles au premier abord. Il commencera à parler avec un vocabulaire et un ton de voix identique au reste de sa congrégation. C’est là qu’interviendra la "régression enfantine : il est plus aisé de se laisser diriger, de ne pas combattre pour une foi et une relation personnelles avec le Seigneur, autant accepter les croyances du chef de son église. Amis, parents et relations sociales sont remplacés par le dirigeant et les autres membres. Le prosélyte fini par devenir esclave des avis des autres membres de sa congrégation, une marionnette entre les mains de son dirigeant spirituel.

6/ FINANCES

"…ils ont pour Dieu leur ventre…" (Philippiens 3:19)

Dans une secte destructrice, l’argent est une des principales motivations du gourou : il cherche à faire des bénéfices financiers (quand il ne cherche pas aussi le pouvoir, le sexe, ou les choses semblables). La collecte de fonds déguisée en projets altruistes et de bienfaisance est une des obligations essentielles des adeptes : ils peut arriver qu’ils vendent leurs propriétés, qu’ils donnent leurs salaires, quittent leur travail et autre pour satisfaire le "leader". Ils en arrivent souvent à négliger le soin dû à leur propre famille. La subtilité et le grand nombre de méthodes utilisées pour cette tâche peu glorieuse rend impossible d’en faire un résumé.

Dans une église sectaire, les contributions financières normales et nécessaires fixées par les enseignements de la Bible ne suffisent pas. Une grande partie du temps de prédication est utilisé pour rabâcher des thèmes comme : "la bénédiction de donner" et "la malédiction de ne pas donner". L’accent est davantage placé sur ces sujets que sur la sainteté et les autres thèmes bibliques essentiels. Il est plus commode à ces "initiés" de mendier que d’aller travailler eux-mêmes. Ils vivent dans le petit monde qu’ils ont construit peu à peu sur la peine des autres. Et soyez certains qu’ils ne laisseront personne venir remettre en cause leur petite parcelle de "ciel sur la terre".

Généralement donc, le dirigeant de la pseudo-secte chrétienne est béni par les contributions des fidèles. Il n’est pas gêné si l’un ou l’autre membre est dans le besoin. Sa maison, son salaire, sa voiture, etc. sont naturellement supérieurs au salaire moyen de l’église, sans qu’il les ait gagnés avec la sueur de son front. Il est très rare qu’un de ces "leaders" ait eu autrefois un travail stable et régulier. Ils aiment en fait très peu travailler, et dans quelques cas (notamment chez les tenants de "l’évangile de la prospérité"), la plupart des membres à leur tour n’ont pas de travail fixe, vivent comme des parasites des aides sociales ou en regardant le ciel, en espérant que l’argent tombe ou que d’autres les bénissent financièrement.

Voici une anecdote "amusante" (ou disons plutôt qu’il vaut mieux la prendre avec le sourire…) : J’ai connu, il y a de nombreuses années, le pasteur d’une église indépendante appartenant au mouvement de la "super- foi" et de "l’évangile de la prospérité" (au jour d’aujourd’hui, il est déjà passé par plusieurs "modes spirituelles"). Un jour, il a déclaré qu’il offrait sa vieille voiture à la congrégation. Trois ou quatre jours sont passés, et il brisait le coeur des autres membres en circulant dans une petite voiture de prêt toute poussiéreuse. Ensuite, il est revenu avec une berline allemande flambant neuve, que bien peu dans son église auraient eu les moyens de s’offrir. Le seul commentaire public qu’il fit fut qu’il avait "semé sa voiture pour le royaume de Dieu", et que maintenant lui rendait en cadeau une grosse cylindrée dernier-cri. Quel culot ! Et personne n’a rien dit, évidemment : il n’y pas pire aveugle que celui qui refuse de voir. Ne pensez pas que je sois contre le fait que les pasteurs puissent avoir une bonne voiture : je suis contre le fait qu’ils prennent les gens pour des "gogos". Voici 2000 ans, les romains avaient déjà une expression très adaptée : "excusatio non petita, acusatio manifesta sunt" ("les excuses non demandées sont des accusations manifestes")… Mieux vaut en rire qu’en pleurer !

7/ SANTÉ

"… tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu…" (Matthieu 4:7)

Dans une secte destructrice, la santé et les guérisons miraculeuses sont généralement l’un des plus forts sujets d’attirance. Aux techniques de la médecine traditionnelle on substitue la méditation, les médecines alternatives, les régimes spéciaux, les guérisseurs, l’imposition des mains du gourou, etc. Toutes ces choses ont amené beaucoup de personnes à une détérioration grave de leur santé, voire à leur décès. C’est un trait commun des sectes que de mettre l’accent sur les erreurs de la médecine afin de provoquer l’espoir dans leurs procédés et tirer bénéfice du désespoir d’autrui.

Dans une église sectaire, les véritables miracles sont remplacés par le charlatanisme : on abandonne, au nom d’une foi mal comprise, la médication imposée par les professionnels de la santé. On favorise les témoignages enthousiastes (mais jamais appuyés par des preuves médicales) de guérisons visibles et souvent étranges comme les "maux de tête", une "rage des dents", le "rallongement d’une jambe", etc., qui poussent les personnes atteintes de maladies graves (SIDA, cancer…) à tomber dans l’erreur de cesser de prendre des traitements efficaces.

J’ai personnellement connu des personnes qui ont réellement mis en danger leur santé au nom d’une foi, qui parfois tentait vraiment Dieu. Quelqu’un a dit qu’en l’enfer il devrait y avoir un endroit spécial pour ceux qui font du commerce avec les malheurs et le désespoir des gens.

8/ ABANDON DU GROUPE

"… ayant les regards sur Jésus…" (Hébreux 12:2)

Dans le cas de sectes destructrices, essayer d’abandonner le groupe peut être puni de mort. Généralement, celui qui essaye de quitter le groupe est soumis à une pression extrême. Il devient dès lors interdit au reste des adeptes d’avoir quelque contact que ce soit avec le "renégat". On parle de de lui comme d’un traître, d’un démoniaque, d’un élément dangereux et nuisible.

Il faut ajouter à cela que le "renégat" n’a pas d’autres amis ou de référents que ceux que la secte lui a fournis pendant des années, c’est pourquoi cela peut provoquer des sentiments de culpabilité, de crainte, de vide intérieur, etc. Peuvent s’ensuivre de graves bouleversements de personnalité qui conduisent parfois jusqu’au suicide…

Dans une église sectaire il sera traité d’apostat, de brebis galeuse, d’élément nuisible et autres noms d’oiseaux. Subtilement ou plus directement, on persuadera le reste des fidèles de ne pas prendre contact avec lui. Il arrivera que les membres d’une même famille, professant ce genre de pseudo-foi chrétienne, cesseront toute relation les uns avec les autres.

Celui qui abandonne l’église sectaire, même si c’est pour intégrer une congrégation chrétienne, est pour ainsi dire perdu : "il est devenu un religieux", "il n’a jamais vraiment été des nôtres". On l’assassine deux fois : une première fois par l’abandon et l’exclusion, et une seconde avec des mots cruels et impitoyables qui vont le suivent, sans qu’il ait par surcroît le droit de se défendre. La condamnation et la crainte qui vont poursuivre ceux qui essayent de quitter la pseudo-église peuvent également causer de graves troubles émotionnels.

COMMENTAIRE FINAL :

Mon désir est que par ces mots Dieu puisse vous aider, chers lecteurs, à ne pas tomber dans les griffes d’un groupe sectaire ou despotique, et si vous y êtes y est déjà, au moins puissiez-vous avoir les idées claires. Si un jour vous devenez la victime d’un des comportements décrits plus haut, vous ne pourrez pas dire que vous n’aviez pas été avertis !

Voici une citation pour nous aider à réfléchir encore dans ce sens : "On doit être plus vigilant face aux insensés que face aux méchants" (D. Bonhoeffer, pasteur protestant assassiné par les Nazis – il a fait partie de cette minorité qui a élevé la voix pour dénoncer l’antisémitisme et l’Holocauste).

Bruno LEROY.

( Travail effectué contre les Manipulations mentales )

19:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/12/2019

OUVRE PLEINEMENT TON CŒUR EN 2020 !

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Puisse cette Année 2020 apporter ses fruits de promesses, de projets et de rêves à réaliser pour cheminer sur les sentiers aux senteurs d’allégresse. Il suffit de vivre en bon commerce et intelligence avec autrui. Pour cela, il faut écouter inlassablement les cris des exclus et agir en conséquence. Nous ne pouvons être heureux sans les autres.

 

Partageons nos émotions, nos peines et nos petits bonheurs avec nos amis, nos frères et sœurs, et notre Famille. Ainsi, nous ferons de 2020 une Année où le lien social ne sera plus décousu. En cette période de crise, les relations amicales doivent être plus puissantes afin de nous battre ensemble pour un mieux-être collectif.

Je vous souhaite une heureuse Année emplie d’un Amour débordant et d’un cœur plus large que tous les océans. C’est l’Amour qui dirige notre Vie et qui en fait la plus merveilleuse poésie. Ne cessons pas de nous émerveiller de Tout, notamment en 2020.

          BONNE ET JOYEUSE ANNÉE 2020 !

   

 Votre Frère, Bruno.

                 

20:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/12/2019

Noël appartient à tout le Monde.

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Jamais, l’humanité n’aurait pensé qu’un petit bébé souriant ou pleurant, aurait à ce point révolutionné le Monde. Il est vrai, qu’un enfant semble si fragile qu’il nous est difficile de projeter dans l’avenir son devenir.

Certains mioches souriants et paraissant joviaux dès la naissance sont devenus par la suite, à l’âge adulte, de terrifiants dictateurs. C’est en cela que l’éducation prodiguée par Marie et Joseph est source d’exemplarité. En effet, Dieu n’a pas choisi d’envoyer Son Fils dans n’importe quelle famille. Marie ainsi que Joseph sont donc les élus de Dieu Amour. Lui seul sonde les cœurs et les reins. Il est donc à même de savoir ce que renferme l’esprit humain.

 

Jésus assume totalement notre condition d’hommes et de femmes. Il grandit à l’ombre de son père terrestre, Joseph, qui l’initie à l’art de la menuiserie. Jésus apprend avec ses copains, à, la fois les merveilles de la vie ainsi que ses horreurs. Jésus travaille comme pour initier l’Humanité à une spiritualité nouvelle qui est celle de trouver en des gestes répétitifs la grandeur de les effectuer avec Amour. En effet, cela change tout. Le regard s’en trouve modifié ainsi que l’appréhension même des événements qui surviennent. Nos yeux sont gorgés d’Amour et de Tendresse et ne saurait voir dans l’autre les ombres qui tapissent son âme.

 

Jésus devenu oint donc, Christ nous apprend de façon pédagogique à trouver les lumières flamboyantes de nos rencontres, nos voyages, nos paysages intérieurs et, même nos désespoirs. Il est venu nous montrer que dans les peines les plus profondes, nos larmes sont des perles de cristal. Il est venu apporter la Joie incommensurable, celle qui vient du tréfonds de notre âme et que nul ne saura ravir. Il savait bien que les êtres humains avaient des tendances dépressives incontrôlées.

 

Cela fait deux mille ans que nous fêtons son exceptionnelle naissance. Quoique que tout bon théologien sait pertinemment que les dates de sa venue sur terre sont entièrement faussée. Tout reste aléatoire dans ce surgissement au cœur de notre société.

 

Et pourtant, Noël est fêté dans le monde entier et surtout de façon ostentatoire par les non-croyants. Une vieille dame me dit un jour que cela était honteux de s’offrir des cadeaux en famille ou entre amis, alors que l’on ne croit en rien. Je lui répondis que je m’en fichais à partir du moment où cela pouvait conduire à des comportements fraternels de personnes qui ne se sont plus parlées depuis des années.

 

Il ne manquerait que les chrétiens revendiquent Noël comme étant leur Fête en excluant les autres qui ne croient guère en Dieu.

 

Noël appartient à tout le monde ! Si nous mettons sur le côté nos Frères et Sœurs, même incroyants, c’est que nous pensons détenir une vérité immuable. Or, le propre de la vérité est de se confronter à d’autres approchent pour évoluer constamment. Si nous refusons d’admettre cette réalité, il est évident que nous régresserons mentalement. Les Évangiles s’écrivent chaque jour avec le stylo de notre vécu. La Bible est loin d’être un livre figé qu’il nous faut méditer avec le cœur du passé. Sinon, nous ne sommes pas des Témoins du Christ mais des fanatiques qui pensent que ce livre révélé ne peut plus rien nous révéler. C’est alors que nous sommes morts pensant ne plus rien découvrir dans la Parole de Dieu. Il nous faut spiritualiser chaque instant de notre existence. Lui donner les couleurs d’une créativité toujours à réinventer. Les artistes même totalement incroyants se dévoilent être les plus spirituels. De plus, ils nous apportent l’esprit de Fête chaque jour. Pour eux, la Vie est une oeuvre magnifique devant laquelle nous devons nous émerveiller.

 

Actuellement, la société est triste à en crever. Le Pouvoir d’achat, le chômage en perpétuelle augmentation, l’égotisme des gens, les parachutes dorés qui ne font que scintiller sur les visages des patrons escrocs...

Bien-sûr, j’en passe et des meilleures. Je pourrai vous parler des meurtres sur enfants, des viols et d’autres animalités commises par les humains que nous sommes.

 

Il nous faut chercher sans cesse, la possibilité saine d’échapper à cette psychopathie ambiante. Il nous faut deviner la convivialité des rapports relationnels. Pour cela, je puis dire que je fais partie des premiers chercheurs en ce domaine. De plus, je suis un homme extrêmement dangereux car, je ne pense pas que l’argent soit d’une importance fondamentale pour aimer la Vie. Oui, j’aime la vie même quand elle me fait la gueule. J’essaie de lui sourire et voilà qu’elle se met de nouveau à rire aux éclats.

 

Bien-sûr, il faut un minimum décent pour se nourrir et faire bien vivre ses enfants. Mais, le pognon et la joie ont toujours finis par divorcer. En fait, le mariage n’avait jamais été consommé.

 

Alors, si Noël vous réchauffe intérieurement et vous fait tressaillir de bonheur. Profitez-en, que vous soyez croyant ou non. Notre société a besoin de rites fondateurs pour s’exprimer.

Je le répète, au risque de passer pur un vieux sénile : Noël appartient à tout le Monde.

Et ce tout le monde, c’est aussi les pauvres et les SDF qui crèvent doucement de froid. C’est l’enfant qui sent dans les yeux de ses parents un vague sentiment d’indifférence. Ou ce sont les coups donnés par un père alcoolique qui sombre dans l’inhumanité. C’est la personne âgée qui devra se payer une émission stupide à la télévision car, les membres de sa famille ne veulent plus la voir. Ils ont trop peur ce jour-là de regarder le miroir de leur propre vieillissement.

 

Noël est une Fête ouverte à tous les vents. C’est une fracture du crâne qui fait entrer les autres, tous les autres. Ce sont des souvenirs qui ne se souviennent que des agréables moments. C’est une étoile qui brille dans le ciel de notre firmament. C’est la pureté de la neige qui nous rappelle la noirceur de notre âme.

 

Noël est aussi la Fête de l’Esprit-Saint qui orientera nos aspirations à l’orée de l’année nouvelle pour que nous puissions être des combattants inlassables pour une Terre plus harmonieuse et plus Humaine.

Noël est la prière que nous formulons dans le silence de notre cœur pour vivre en surabondance le Bonheur d’être aimé de Dieu ainsi que nos Frères et sœurs incroyants.

Noël, si nous l’analysons théologiquement, est la réconciliation des contraires. Donc, la parfaite entente entre les peuples et les cultures différents. Entre les hommes et femmes différents également.

Noël est la plus conséquente Fête de l’Amour d’où qu’il vienne. Alors, Fêtons ensemble l’apparition de Jésus qui est venu pour nous dire de vivre en bon commerce avec autrui.

Et si nous offrons quelques cadeaux, n’oublions pas que cela est une partie de nous-même que nous donnons aux autres.

Vraiment, Noël est une Fête internationale contre la bêtise et pour l’intelligence de l’Amour offert.

C’est la Fête de libération ontologique de nos aliénations de toutes sortes.

Puissiez-vous le vivre dans le recueillement de votre être afin que jaillisse en vous des pensées d’inviolable Respect pour tout ce qui vous environne au fil des années.

Cette Fête s’accomplit réellement lorsqu’elle est intégrée comme n’étant pas éphémère, mais durable dans le temps.

 

 

Bruno LEROY.

11:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/12/2019

Que l'étoile du matin renaisse dans nos cœurs.

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Naître à la vie, n’être qu’un petit enfant fragile. Crier, pleurer, rire, sourire aux instants qui te fragilisent les sentiments. Tu es une exhalaison de ton être profond. Tu grandis chaque jour aux prières qu’expriment tes parents.

Pour l’instant, tu es la fragrance harmonieuse de l’existence en devenir. Petit enfant prédestiné du fond du firmament par l’esprit pour respirer cette terre qui te paraîtra vierge. Et pourtant, ton étoile est entre les mains de Dieu.

Tu grandis doucement parmi les adultes que tu ne comprends pas toujours.

Tu sens poindre en toi, une mission indéfinissable et indéfinie.

Car il ne faut point oublier que tu as épousé intégralement notre condition.

Tu n’étais qu’un bambin inconscient de ton arrivée libératrice.

Ce jour-là naquit une étoile dans l’éther. Peut-être savait-elle l’ampleur de ta mission. Nul ne le saura jamais !

Ceux qui abîment les enfants ne savent pas ce qu’ils font.

Ceux qui dévalorisent l’humain, le savent encore moins.

Ton Père te regardait croître comme fleur au soleil de la vie.

Et savait peut-être le crépuscule de ta destinée. Connaissant le comportement des hommes lorsqu’ils sont esclaves d’idéologies et de convenances.

Mais Il t’aime ton divin Père et t’écouter crier ta faim, ta soif de gamin grandissant.

Ceux qui ne comprennent pas les adolescents que peuvent-ils comprendre de Jésus ado ?

Il était le Fils de Dieu incarné dans la lumière de l’Esprit.

Il était pauvre comme pouvaient l’être les charpentiers de son temps.

Ceux qui ne comprennent pas les travailleurs, chômeurs, sans-papiers, SDF, étrangers…sont du même sang que ses funestes assassins.

Laissons la vie s’épanouir au chant de la liberté intérieure.

Celle-la même que le Fils du Père nous a donnée afin que nous soyons issus de la même Famille et que nous puissions dire ABBA.

Nous sommes tous frères et sœurs désormais et ce, grâce à un bébé qui naquit, il y a deux mille ans passés.

 

Bruno LEROY.

27/11/2019

Avoir une confiance indéfectible dans l'existence.

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Prendre une décision qui engagerait toute une vie devient un véritable dilemme dans notre société. Il suffit de voir l’hésitation de certains jeunes face au mariage. Ce qui rassure certaines personnes, c’est que le mariage n’est pas nécessairement un engagement ; il est toujours possible de divorcer.

Dans notre société qui s’arrange toujours pour tuer notre intériorité, l’engagement est devenu affaire de Liberté. Le mot est dévoyé depuis tant d’années que nous pouvons le définir facilement. La plupart des gens considèrent, de nos jours, que la Liberté consiste à avoir des droits mais jamais de devoirs ! C’est la plus nihiliste des définitions de la Liberté, la plus destructrice. Cela se répercute sur les Jeunes de façon diabolique : la société leur doit TOUT et eux ne doivent RIEN à cette société pourrie.

Je ne ferai pas une analyse sociologique pour savoir pour quelles raisons nous sommes arrivés à cette incohérence, quoique que j’ai ma petite idée. Ceci est important car il dénote bien pour quels motifs nous sommes dans un climat de violence sans nom. Personne n’est responsable de personne et le monde court à sa perte. Un jour, un journaliste me demanda, ce qui avait changé au niveau éducatif depuis 45 ans que j’exerce cette profession. Je lui ai répondu que la plupart des meurtres, des toxicomanies sont dues à de nouvelles pathologies provoquées par un manque de maturité. En bref, la société dans laquelle nous vivons est constituée de dépressifs et de malades mentaux.

C’est à nous, Adultes bien dans notre peau de montrer que dire " OUI " à Dieu, à la Vie, à l’Amour et rester fidèles à nos promesses du départ n’est pas toujours évident et cependant possible. Frères et Sœurs en ce jour, faisons la promesse de suivre Christ dans Son Amour Libérateur et que cet engagement coule dans nos veines jusqu’à la rencontre suprême.

Montrer, non pas de mots, mais d’actes que l’Amour de Dieu peut emplir la terre jusqu’aux extrémités, cela est un Témoignage fort qui ne sera que contagieux. Les Témoins de Christ, que nous sommes doivent dire par leur exemple de vie que l’engagement est possible dans la confiance.

Le monde meurt de confiance en autrui et par conséquent en Dieu.

Si les Jeunes qui sont les racines de l’être, ne voient pas en nous cette profondeur de Foi, de convictions, de force et d’Espérance. Alors, le monde de demain, ne sera qu’un immense océan d’incertitudes et de lâchetés. Aimons Christ d’un réel et profond Amour pour Lui dire : je te suis quoiqu’il arrive ma confiance en Ton Amour est sans limites.

Notre joie sera perceptible auprès de chaque être rencontré et son mystère posera questions à ceux et celles qui se sentent vides intérieurement. En effet, il en va de notre présent mais également de l’avenir de notre terre tout entière. Frères et Sœurs, notre réponse doit être claire et fervente pour affirmer de nouveaux repères à la face du monde.

L’évangélisation ne peut passer par des personnes pusillanimes et qui n’osent s’engager à la suite de Christ. L’Amour que nous répandrons en Son Nom aura le parfum du futur et le Bonheur du présent. Quoi de plus merveilleux que d’offrir sa Vie à Dieu-Amour pour donner Sens à notre existence et celle d’autrui. Puissions-nous être les transmetteurs de l’Amour de Dieu sur Terre.

 

Bruno LEROY.

21:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/11/2019

Vivre l’avent dans le silence de l’amour.

 

Juste un espace de réflexion avant le temps de l'Avent qui se tiendra le 1er Décembre.
Avent 2019. Début:
dimanche 1 décembre
Fin:
mardi 24 décembre

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L’avent est le temps des veilleurs. Nous avons à accepter de traverser la nuit et le silence de l’attente. Pour affiner notre sens de l’écoute. Pour nous ouvrir aux choses essentielles. Pour accueillir celui qui vient.

 

Autrement dit, il nous faut respecter ce silence ; il nous faut renoncer à le transpercer de nos « Seigneur, Seigneur » qui voudraient mettre fin à l’attente et voir notre désir immédiatement comblé.

 

Chaque chose vient en son temps. Nous attendons l’enfant-roi qui va venir ; préparons-nous soigneusement. À vouloir trop nous presser, à refuser d’apprendre à veiller, nous risquons de manquer le fruit inattendu qui se prépare dans la nuit de notre foi. Car celui que nous attendons a toujours quelque chose d’inattendu.

 

Vivre l’avent dans le silence de l’amour qui apprend et prend patience, c’est admirer le Seigneur qui vient vers nous dans l’invisible. Car ne nous y trompons pas : si nous cherchons Dieu, c’est parce que nous avons d’abord entendu l’appel de celui qui nous cherche le premier.

 

Voilà qui donne presque envie de se cacher plus profond dans la nuit pour faire grandir la joie d’y être découvert par celui dont on désire tant qu’il nous trouve. Jeu de l’amour qui fait taire les « Seigneur, Seigneur » pour augmenter la surprise et la joie des retrouvailles. Ainsi, l’avent est une occasion de reprendre à la base notre vie prière, de renouveler notre intimité avec le Seigneur.

                          Bruno LEROY.

18:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/11/2019

La rencontre d'autrui dans le creuset de la souffrance.

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Chacun poursuit toujours, d'une manière ou d'une autre, un rêve d'immortalité et de non-souffrance. La poursuite de ce rêve se manifeste dans les mécanismes de défense qui visent à occulter la réalité de la souffrance et à la rejeter hors du champ de la conscience ; on peut la voir, on détourne les yeux, on fait " comme si " elle n'existait pas.

 

Dénier la souffrance de cette manière, c'est se complaire dans l'image idéale de soi et du monde où la finitude et la mort ne sont pas reconnues. Ainsi le sujet peut-il entretenir, inconsciemment sans doute, une sorte de délire d'immortalité. Il se barricade dans un monde imaginaire en estimant que la souffrance et la mort, ce sont toujours celles des autres, mais jamais la sienne. Il se construit ainsi un univers conforme à son besoin de sécurité et de complétude sans faille.

 

Ainsi, par exemple, dans le discours publicitaire, on ne voit jamais que des êtres beaux, jeunes et sains. La souffrance n'y est jamais représentée. Lorsqu'elle l'est, c'est afin de proposer un produit qui en sera le remède miracle. Dans le discours publicitaire, on ne meurt pas...

 

L'éloignement des cimetières, la mise à l'écart des malades, la marginalisation des personnes handicapées, n'est-ce pas aussi pour les sociétés une manière de voiler la souffrance et la perspective de la mort? 

 

Cependant cette illusion d'un monde " hors souffrance " est tôt ou tard brisée. Car la souffrance finit toujours par s'insinuer dans la vie du sujet de manière insistante et persistante. Dans ce cas, malgré tout, on pourra encore tenter de se voiler les yeux. Par exemple, lorsqu'il s'agit de la souffrance des autres, on réagira par l'indifférence. Ainsi face au spectacle de la souffrance que montre la télévision, peut se créer une sorte d'accoutumance où l'on parvient à voir souffrir sans plus s'émouvoir. On acquiert alors un cœur endurci, incapable de compassion. Ou encore, lorsqu'il s'agit de souffrance personnelle, on peut chercher à s'étourdir dans le bruit, la drogue ou l'alcool afin de fuir le mal présent et poursuivre malgré tout son rêve déçu de complétude.

 

Le suicide même peut être une manière ultime d'éviter la souffrance et la perspective de devoir mourir : plutôt mourir vite que de devoir rencontrer la souffrance et la mort. Ainsi n'est-il pas rare de voir des personnes se donner la mort le jour où elles ont appris qu'un mal incurable les tenait. Le suicide dans ce cas est une sorte de précipitation dans la mort du fait qu'on ne l'a jamais acceptée ; ultime tentative pour fuir ce qui vient et ce que l'on a toujours voulu nier ; ultime refuge d'un rêve d'immortalité déçu.

 

Ainsi donc, à force de vouloir dénier la réalité de la souffrance, à force de poursuivre un rêve de complétude sans faille, on est amené à vivre la souffrance, qui vient tôt ou tard, dans la désespérance et la déréliction. La souffrance est alors sans espoir, sans chemin ; horreur aveugle, solitude de l'abandon, détresse suprême où vient s'exténuer un rêve d'immortalité déçu. Ainsi, vivre dans l'imaginaire d'un monde " hors souffrance ", c'est ajouter à la souffrance, lorsqu'elle vient, les traits de la désespérance. Le problème qui se pose est donc de pouvoir vivre l'inévitable expérience de l'altération sans cependant sombrer dans le désespoir. Cela implique le consentement à " vivre avec " la souffrance, non point pour la subir ou s'y complaire, mais pour négocier au mieux l'expérience du " devenir autre ".

 

Dans cette optique, le pas décisif à franchir est l'aveu par le sujet souffrant de la douleur qui le déchire, à un autre qui l'écoute. Le cri, l'appel, la parole adressée à l'autre est, à la fois, le consentement à la réalité de la souffrance et l'inscription de l'espoir au sein de la situation douloureuse elle-même. L'aveu de la souffrance, lui, par la relation qu'il institue, a un effet salutaire, thérapeutique. Le fait de parler à un autre libère de l'angoisse. Ainsi la souffrance comme expérience d'altération devient-elle, par la médiation de la parole, expérience de l'altérité, de la naissance à la rencontre de l'autre.

 

Et cette rencontre de l'autre délivre d'un réel et d'un devenir sans espoir. La rencontre d'autrui dans le creuset de la souffrance neutralise la désespérance, ranime le désir de vie et entraîne donc au combat commun contre la souffrance.

 

Bruno LEROY.

19:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

29/10/2019

Les adolescents sont fréquemment idéalistes.

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Quel est le but de ta vie ? Est-ce l’amour des autres, le service envers eux, ou bien le fait de se surpasser pour un idéal précis ? Si tu es égoïste et incapable de te dépasser, tu ne pourras pas développer en toi la force d’âme avant de changer le but de ta vie. Pour devenir courageux, il te faut savoir ne pas être indifférent vis-à-vis du bien. Les adolescents sont fréquemment idéalistes. C’est une bonne chose, mais qui doit devenir réalité. Ta jeunesse et ton énergie te donnent envie de changer le monde. Si tu arrives à bien canaliser cette énergie, un grand bien découlera de ta lutte.

 

Les problèmes arrivent lorsque les choix qu’on te propose vont à l’encontre de la santé, du bonheur et de la force de caractère. Une personne forte est en mesure de dire « non » là où celle qui ne l’est pas dit « oui ». Ces décisions permettent d’atteindre plus facilement les buts qu’on se propose ou bien au contraire nous empêchent de les atteindre un jour.

 

Quel est le but de ta vie ? Y réfléchis-tu de temps en temps ? Tu vois sûrement des gens qui t’impressionnent et qui sont heureux. As-tu osé leur demander pourquoi ils étaient comme ça ? Prends-tu le temps de réfléchir lorsqu’on te propose quelque chose qui risque d’influencer ta vie et ton comportement ? Sais-tu dire non même lorsque tu te rends compte que tu seras seul à t’opposer à une chose qui te semble aller contre le bon sens, la morale ou la charité ?

 

La persévérance consiste à poursuivre un bien en dépit de toutes les difficultés que cela peut représenter. Prenons l’exemple du dentiste : on ne peut ignorer le bien que cela fait de se faire soigner les dents même si l’opération est douloureuse. La persévérance dans la soumission à des règles durant de nombreuses années constitue le meilleur test de capacité à faire preuve de courage. Par exemple, si tes parents te demandent de faire tes devoirs avant d’aller faire du foot ou voir des copains, et que tes amis t’appellent, es-tu capable d’agir droitement en obéissant à une règle qui a été créée pour ton bien ? (Il pourrait y avoir plein d’autres exemples tels que le règlement intérieur du collège, payer son titre de transport, refuser une cigarette (ou pire !) ou une mauvaise revue, blague, etc).

 

Comment devenir capable de mener à bien des projets ? En sport, si tu veux escalader une falaise, gagner une course, un match, battre un de tes records, tu te prépares et tu conditionnes ton corps et ton esprit en le rendant plus résistant et plus fort. Mais fortifier son caractère est plus difficile. Es-tu capable de te lever à l’heure, de dormir dans des conditions plus dures que le lit douillet, de continuer à marcher alors que tu commences à avoir soif, monter à cheval pendant longtemps sans te plaindre, manger ce qu’on te sert sans faire de caprices ? Si tu oublies quelque chose, est-ce que tu cries à l’aide ou bien tu tâches de contourner le problème, de développer d’autres alternatives pour surmonter les difficultés.

 

Cela demande de la force d’âme et t’aidera à développer ton caractère.

 

La prière des profondeurs pourra t’aider à scruter tes propres forces intérieures, à épurer tes marasmes qui te font stagner. Fais confiance en Dieu et tu seras confiant en la Vie et en Toi. Tu donneras alors sens à ton existence même ci celle-ci te semble parfois surnager au-dessus d’obscures brumes. Ta Force te viendra de l’Esprit saint qui saura mettre de la Lumière dans ton destin, le long de ton chemin.

 

Bruno LEROY.

18:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

21/10/2019

L’artiste sera le prophète de son Dieu.

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Bref, qu’il soit devant le peuple chrétien à témoigner au monde, dedans pour faire grandir l’Église ou derrière pour préserver des traces, l’artiste, par son art sera le prophète de son Dieu.

 

La création artistique est-elle une sorte de « sécrétion » de l’esprit humain, née d’une alchimie mystérieuse de la personne ? Dans ce cas, l’artiste serait alors amené à « se dire », à témoigner de lui-même d’une façon décalée par rapport aux strictes nécessités de la productivité ? Son esthétique renverrait à des douceurs ou des beautés enfouies au fond de l’être.

Mais nous sentons bien que l’art n’est pas le produit unilatéral d’un artiste. L’art est dialogue. Il l’est déjà dans l’esprit et le cœur du créateur, dans ce rapport entre le JE, dans sa solitude, et le NOUS qui l’unit à d’autres. En tant que créateur je me refuse à l’isolement, à la fermeture, à « l’étanchéité », je suis donc uni à d’autres par d’innombrables liens.

 

Ce que je vais dire par mon geste artistique sera donc le produit de ce dialogue entre moi-le-solitaire et moi-parmi-d’autres. Je ne témoignerai pas de « moi » seulement, mais de « moi qui se pense NOUS ».

 

Mais le dialogue ne s’arrête pas à cette recherche intérieure, il est aussi bien concret dans le résultat de ma création. Je propose mon art, je le donne à voir, à toucher, à entendre etc. Va t’on accueillir cette proposition ? Que va-t-on en faire ? Quelles seront les réactions ? Dialogues multiples avec les destinataires de la création artistique.

 

L’art peut-il être au service du témoignage ? Ne risque-t-on pas de « purger » l’art en l’enrégimentant, en lui donnant mission ? Oui, il ne peut s’épanouir que dans la liberté ; Mais si cette liberté est « la glorieuse liberté des enfants de Dieu », si l’artiste est -comme tout chrétien pourrait l’être- un véritable disciple de Jésus-Christ, son expression artistique témoignera de la Vie qu’il a reçue.

 

Alors, que l’artiste soit ce sculpteur du XIe siècle juché en haut d’une église romane qui crée une œuvre que seul verra un photographe acrobate du XXe siècle ; qu’il soit ce compositeur au nom oublié mais dont on chante et joue l’œuvre pendant des générations ; qu’il soit ce peintre dont une couleur de la toile résonne curieusement en moi et me parle.

 

Bref, qu’il soit devant le peuple chrétien à témoigner au monde, dedans pour faire grandir l’Église ou derrière pour préserver des traces, l’artiste, par son art sera le prophète de son Dieu. Il sera prophète, « porte-parole », comme chaque chrétien doit l’être, et l’art sera alors un merveilleux reflet de l’Espérance que nous accueillons sans cesse et qui se renouvelle sans cesse.

Bruno LEROY.