26/01/2016
Critique du livre de Bruno LEROY par Diogène.
Je viens de lire le dernier ouvrage de Bruno Leroy:
‘’Quand la vie coule de source’’.
Peu habitué à lire ce genre de littérature, je n’en ai pas moins découvert une forme très expressive de la réalité décrite avec une sensibilité toute particulière. Celle d’un homme qui revendique haut et fort qu’il ne pourrait pas vivre sans le soutien quotidien du Christ.
J’ai trouvé l’écriture plaisante, anticonformiste, fusionnelle dans l’observation des êtres et des évènements. L’Amour divin exprimé par l’auteur est bien mis en évidence et si l’on prend le temps de décrypter le sens de sa pensée entre les lignes chargées de poésie, on comprend vite que sans Amour, rien de pérenne ne peut se construire.
A travers différents thèmes l’auteur nous fait vivre ses révoltes, ses désaffections, ses affinités qui lui ont permis de se reconnaître fils de Dieu. Un Dieu qui aime dit-il, qui console, qui inspire, qui veille sur les siens et qui est toujours disponible pour accueillir quiconque veut bien faire un pas confiant dans sa direction.
En résumé je dirais que c’est un ouvrage qui nous fait découvrir le cœur d’un chrétien. Le lecteur qui vit sa vie chrétiennement ou pas, pourrait être désarçonné par la vision de la vie décrite par l’auteur. Mais cet éducateur de rue connaît bien son sujet et n’hésite pas à mettre au cœur même de son existence et par là même au cœur même de son action, la Divine Providence sans laquelle rien ne peut se réaliser pleinement en toute conscience.
Diogène.
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TÉMOIGNAGES DE FOI.
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19/01/2016
Le Don de soi humanise le monde.
Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un… C’est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps : tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là … Écouter, c’est commencer par se taire. Écouter, c’est accueillir l’autre avec reconnaissance tel qu’il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour dire ce qu’il doit être. Écouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela, c’est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui, spécifiques. C’est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, en laissant à l’autre son espace et le temps de trouver la voie qui est la sienne. Être attentif à quelqu’un qui souffre, Ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour se libérer…. Écouter, c’est donner à l’autre ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’attention, du temps, une présence affectueuse.
La croyance dans l’amour et donc dans le désir de soi. Vivre d’amour consiste à entendre le chemin de notre contingence humaine. C’est oser un pas sans savoir où sera le second, sûr que l’aventure humaine est passionnante et que le mystère de la vie se dévoile en rencontrant le prochain : l’autre dans sa différence sociale, culturelle, voire spirituelle … Vivre d’amour, c’est accepter d’aller de l’avant, sans avoir en poche toutes les assurances, et se donner. La logique du don de soi comme chemin de bonheur, est une expérience commune que chacun goûte au quotidien. Cependant, habituellement, nous n’allons pas jusqu’au bout de nos découvertes par peur de nous perdre en nous oubliant et en nous donnant totalement.
Prendre une décision, par exemple celle d’un engagement social, entraîne la réflexion et le discernement. Toutefois, il est vain de vouloir attendre toutes les données et les garanties pour effectuer le pas. Jamais nous ne serons sûrs de tout. Jamais nous ne maîtriserons tous les éléments factuels et à venir. Il convient de savoir aussi se risquer, partir à l’aventure, comprenant plus ou moins confusément que là, nous nous réaliserons pleinement. L’engagement demande souvent de poser un choix. Et un choix écarte automatiquement d’autres éventualités. En contre-point, le non-engagement, sous prétexte de rester disponible à tout, conduit à ce que rien ne prenne corps. L’indécision mène à l’impuissance. La réalité, par voie de conséquence, nous échappe. On reste extérieur à la vie qui passe. L’angoisse et le mal-être s’engouffrent alors au fond de l’âme humaine. L’homme n’est pas créé pour l’indécision. En revanche, par l’engagement, l’homme naît à lui-même et à sa propre liberté. Il y expérimente ses réelles et ineffables capacités d’amour. Il découvre en lui un univers qu’il ne soupçonnait pas. Le don de soi humanise et le monde et celui qui se donne.
Bruno LEROY.
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11/01/2016
J'aime la Vie qui coule dans mes veines.
La nuit perle dans le ciel avec son collier de lune. Ainsi, les jours passent, vibrent dans l’espace et le temps et nous cueillons quelques instants de ses splendeurs.
Ne restons point figés sur ses noirceurs. Ce sang trop épais pour laisser couler une goutte de vie.
J’aime la vie même dans ses souffrances. Elle prend alors le visage de Dieu perçu dans un silence habité et sacré. Oui, j’aime creuser dans mes journées la Présence indicible de la divinité. Cependant, si vous n’êtes point croyant au sens vide de ce terme, laissez-vous saisir par un certain émerveillement de vivre. Je dis croyant au sens vide car, les êtres qui nous entourent sont plus avides d’économie que de sacré. Ils pensent que la métaphysique, la Foi sont tellement impalpables qu’ils ne peuvent exister.
Peu importe les croyances sont ancrées comme des poésies écrites sur l’âme de l’humain.
Et nous puisons dans les vers lumineux de ces poèmes lorsque les larmes du présent nous submergent de pleurs du passé et de ses remords. Alors, nous cherchons au fond des événements les cristaux scintillants de couleurs pour retrouver notre vérité profonde.
Celle qui ne fait pas partie du monde mais de l’intérieur de notre monde.
Nous demeurons ces chercheurs de Lumière qui ne se vantent point de l’avoir trouvée.
Pas de prosélytisme aliénant dans nos comportements. Simplement, une joie s’éclatant aux doigts du temps et des jours. Incommensurable allégresse qui nous rend contagieux sans faiblesse.
Alors, les personnes que nous rencontrons tentent de deviner en nous cette énergie qui embrase chaque jour et détruit nos nuits sans amour.
Demain sera un nouvel aujourd’hui que nous chanterons soit dans la tourmente ou le Bonheur de nous aimer tels que nous sommes.
Le secret de notre Bonheur consiste à nous accepter, nous aimer avant de vouloir servir les autres. Quelqu’un qui manque de confiance en lui n’a rien à offrir à autrui.
Certes, c’est une réalité que nous pouvons travailler afin qu’elle se retourne en affirmation de soi.
Chaque matin est toujours plein de découvertes et de nouveautés, celles que nous accueillerons dans la journée. Alors, je vous souhaite des semaines et des années avec un véritable soleil resplendissant au fond de votre être.
Puissent les jours s’étayer dans la prière, l’amour, le respect, la sérénité et le bonheur d’exister pour quelqu’un. Celui qui fait danser les arbres et chanter les oiseaux pour que la pluie ne soit qu’une légère brume sans importance.
Bruno LEROY.
21:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Lire notre société à partir des plus Pauvres.
A travers la Vie du Christ, nous percevons l’attitude à acquérir face à toutes ces situations critiques et inacceptables.
Comment combattre l’exclusion ? On ne peut changer la réalité ou lutter contre l’exclusion à partir d’une quelconque disposition intérieure. À ce propos, il serait bon de se rappeler cette phrase si pertinente de Friederich Engels (philosophe économiste), une phrase qui est devenue un maxime populaire avec le temps : « On ne pense pas la même chose selon que l’on vit dans une cabane ou dans un palais ».
La simplicité d’une telle affirmation constitue, nous n’en doutons pas, une des expressions les plus lumineuses de la pensée contemporaine. Bien que la vérité soit absolue, l’accès que nous pouvons en avoir ne l’est pas. En d’autres mots, bien qu’un accès à la vérité nous soit possible, il sera toujours conditionné par la réalité elle-même, et aura toujours un caractère relatif. Jamais cet accès ne sera neutre et inconditionnel, et cela malgré les meilleures intentions et capacités intellectuelles dont on peut être animé.
Comment pouvons nous trouver une solution ? Il faut changer de couche sociale. La couche sociale est le point à partir duquel on perçoit, on comprend la réalité et on essaie d’agir sur elle. Il nous faut donc passer de la couche sociale des élites à celle des exclu(e)s. C’est à partir du monde des pauvres que nous devons lire la réalité de la violence, si nous voulons nous engager pour sa transformation. La vision qu’ont les pauvres et les opprimé(e)s de la violence économique, doit être le point de départ et le premier critère pour lire et comprendre la violence qu’il provoque.
Où est-ce que je me situe ? Où sont mes pieds et ma praxis en matière de solidarité ? Car la question est de savoir si je suis au bon endroit pour accomplir ma tâche. Un tel processus ne peut être mis en marche que par ceux et celles qui sentent dans leur chair la brûlure de l’injustice et de l’exclusion sociale. La tâche d’éduquer implique d’abord le lieu social pour lequel on a opté, puis le lieu à partir duquel et pour lequel on fait des interprétations théoriques et des projets pratiques.
À la racine du choix de cette couche sociale, il y a l’indignation éthique que nous ressentons devant la réalité de l’exclusion. Le sentiment de l’injustice dont sont victimes la grande majorité des êtres humains exige une attention incontournable, car la vie même perdrait son sens si elle tournait le dos à cette réalité.
Personne ne peut prétendre voir ou sentir les problèmes humains, la douleur et la souffrance des autres à partir d’une position « neutre », absolue et immuable, dont l’optique garantirait une totale impartialité et objectivité. Il est donc extrêmement urgent de provoquer une rupture épistémologique. La clé pour comprendre ceci est dans la réponse que chacun(e) de nous donnera à la question : « d’où » est-ce que j’agis ? C’est-à-dire quel est le lieu que je choisis pour voir le monde ou la réalité ? Quel est le lieu pour interpréter l’histoire et pour situer mes actes transformateurs ?
Mieux que n’importe quel autre moyen particulier, la manière d’exprimer sa sensibilité et son intérêt à rendre la société plus humaine, réside dans une pratique active de la solidarité, notamment envers les démuni(e)s qui font l’objet de discriminations et de marginalisations intolérables. Tout ce qui signifie une violation de l’intégrité de la personne humaine, comme la torture morale ou physique, tout ce qui est une offense à la dignité de la personne, comme les conditions de vie inhumaines a l’instar de l’esclavage, de la prostitution, du commerce des femmes et des enfants, ou encore pour ceux et celles qui bénéficient d’un emploi avec des conditions de travail dégradantes, tout cela constitue des pratiques infâmes qui nous engagent toutes et tous à nous impliquer dans les solidarités sociales.
Dieu nous inspirera toujours les gestes constructifs pour que la société retrouve son vrai visage.
Il nous faut prier sans cesse pour trouver cette compassion qui ne blessera pas les plus petits. Notre prière aura la splendeur des lendemains meilleurs, c’est la Foi de l’Espérance évangélique. Notre Amour pour Dieu nous conduit souvent sur des chemins imprévus. Il nous suffit de décrypter les signes que Christ nous envoie pour humaniser notre monde. A travers la Vie du Christ, nous percevons l’attitude à acquérir face à toutes ces situations critiques et inacceptables. La foi est une arme contre toute injustice, et l’exclusion est une injustice sociale contre laquelle nous devons lutter avec ardeur !
Bruno LEROY.
20:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
08/01/2016
L'Amour ne se dit pas, il se vit.
La vie semble souvent courir après le vent. Ne sont-ce pas là des impressions venant de ceux qui ont bâtis leur maison sur du sable. Nous, nous l'avons érigée sur le roc indestructible de l'Amour. Peu importe les tempêtes et les pluies qui pourraient éroder nos murs protecteurs. Notre construction au fil des années s'est tenue debout grâce aux fondations creusées dans les profondeurs abyssales de nos entrailles. Cet Amour viscéral brodé par le temps parle pour nous tout en se taisant. L'Amour est silence qui s'entretient par des gestes, des regards et parfois quelques paroles éphémères.
L'Amour ne se dit pas, il se vit. L'Amour est une présence verticale qui demeure toujours depuis malgré les ans. Et je dirai même que les années ne font que donner davantage de saveur à son corps.
Parfums subtils qui embaument nos êtres et nous évite ainsi de faire semblant d'être, de paraître. Amour fleuve qui coule en nos veines et emporte les vaines illusions de ce monde de consommation. Amour gratuit, non vénal qui échappe à toutes tentatives de possession. J'inspire en ce jour te couvrir de fleurs aux senteurs caractéristiques de notre personnalité. J'inspire, je respire et j'expire notre Amour personnel. Il possède une Force cosmique qui nous unit à l'Univers, cet écrin de pierres précieuses qui scintille en nous. Tu es différent de moi mais, je suis en Toi tout en restant moi, comme Toi. Comprenne qui voudra.
La liberté est un souffle construit qui nous construit aussi. La respiration de nos cœurs bat l'énergie vitale aux rythmes des cymbales qui se livrent et se donnent aux orchestres joyeux de la Vie. Il faut nous donner sans retenue et avec discernement pour exprimer cette beauté de l'Amour. Cette communion entre nous qui demeurera toujours comme une offrande à cette terre. Fécondation de nos semences d'unions spirituelles. Ces unions où nous ne formons plus qu'un à deux, sans pour autant nous confondre.
Mais, nous différencier par un sourire commun, complice. Crions notre Amour aux brises qui dansent dans les arbres. Crions notre désir de nous aimer sans cesse aux fleurs rouges d'Amour, de sang mais jamais de honte. Crions notre Amour aux paysages qui parlent aux ciels mauves d'Espérance. Mon texte peut paraître obscur, hermétique mais seuls ceux et celles qui appréhendent depuis longtemps l'Amour en profondeur, comprendront mon langage. Il est limpide pour ceux qui savent la hauteur de l'Amour. Et nous savons parler et comprendre ces mots que les âmes encrassées ne peuvent plus comprendre.
Comment veux-tu que je parle autrement qu'avec des termes signifiants pour crever la carapace qui gravit les sommets ensoleillés de notre Amour ! Ainsi, la Lumière naît promptement en brisant par la Parole, les glaces qui refroidissaient jusqu'à présent, sans que nous le sachions, nos cœurs d'enfants. Le pouvoir de donner des sons à l'Amour Lui donne naissance comme un matin de noël. Et nous vivons cet esprit festif tous les jours que la vie nous ouvre les yeux émerveillés de nous retrouver.
Bruno LEROY.
20:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
06/01/2016
Prendre son temps pour le partager.
Notre société n'a pas la régulation du temps. Logiquement, au-delà d'un certain niveau de développement économique, on devrait pouvoir choisir entre plus de biens, plus de temps. Le problème est que la demande sociale est hétérogène. Plus d'une personne sur deux préfère une augmentation de revenu plutôt qu'une augmentation du temps. Inversement, 20 à 30% des salariés seraient prêts à réduire leur temps de travail et leurs revenus. Ces statistiques sont valables pour les pays dits industrialisés. Ce serait un moyen de partager l'emploi et de diffuser les responsabilités.
En général les personnes qui expriment cette demande ont des projets personnels qu'ils veulent développer. Le temps, c'est la ressource du sens, la ressource du lien social, la ressource de l'emploi. Chaque fois qu'il y a une conduite d'intériorité, elle se traduit dans un rapport au temps différent, " il se passe alors des choses ".
Notre société aurait besoin de recréer du droit au temps choisi. Le temps choisi est la ressource du lien social et directement de l'emploi : c'est une ressource de créativité, de réinsertion, d'initiative. La question du temps va au-delà de la seule question du partage du travail. C'est une régulation de fond sur notre société postindustrielle : elle offre aux personnes des formes de participation sociale, reconnues, autres que le travail.
Pour prendre du temps, il faut une forte intériorité, une forte motivation, parce qu'on est un peu dans le vide social. Ne faudrait-il pas construire davantage de formes de participation à la vie sociale, liées au temps libéré ( vie associative, vie familiale, vie communale ). Pourquoi ne pas susciter des conventions entre entreprises et collectivités locales ou mouvements associatifs, pour construire des structures de participation à la vie sociale ? Là est toute la question du bénévolat. Ne faut-il pas construire des positions de bénévolat un peu plus structurelles ? Le bénévolat occasionnel doit rester souple.
Il faut éviter l'utilitarisme, sans tomber dans le don sacrificiel. Le christianisme en a beaucoup abusé, il faut trouver ce qui est entre les deux. Dans une pensée utilitariste, le raisonnement "marginal", fait qu'on ne sait plus dire qu'on est ensemble. Dans une famille on donne, on espère recevoir, sans savoir quand on recevra, bref on ne conditionne pas son don. Pour qu'il y ait vie sociale, il faut à la fois compter et ne pas compter. Si l'on ne compte pas, on a des phénomènes de domination et l'on peut aboutir à une révolte. Si l'on ne fait que compter, cela devient intolérable. La nouvelle écologie du temps consisterait à en finir avec ce découpage en séquences étanches : travail, transport, famille, obligations sociales.
Tous ces temps contraints broient nos vies comme des meules. L'individu a supporté trop longtemps seul les incohérences de ce système. Il faut que les entreprises, les services publics, les organismes de transport, le réseau commercial, le système scolaire, bref, tous ces grands producteurs de temps contraint portent une part de fardeau que la personne paie aujourd'hui en fatigue et en stress. Il ne s'agit pas d'inciter à en faire moins, mais de parier sur son esprit de responsabilité. Et donc d'introduire partout de la flexibilité afin de donner du sens au temps et par voie de conséquence à la vie sociale, relationnelle. Il serait temps de retrouver la gestion du temps pour mieux gérer son existence en lui donnant une qualité propre selon, nos désirs profonds. Notre temps sur terre n'est qu'une étoile de passage. Il est dommage d'éteindre sa lumière par des contraintes que nous pourrions négocier pour vivre mieux. Donner du sens au temps, sera la dimension écologique et mentale la plus importante des siècles à venir.
Bruno LEROY.
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02/01/2016
Au coeur de la Beauté du Monde.
Toute la beauté de la création, Seigneur, me semble un océan d’amour dans lequel je me baigne avec joie.
Au sein de ton œuvre, je me sens aimé et protégé. Je suis très honoré d’être ton enfant.
Je me réjouis à me voir et à me sentir constamment en croissance.
Rions et prions ensemble, Seigneur, et permets-moi de souhaiter partager ma joie avec toi, mon Créateur, que j’admire et que j’aime. Et je sens monter en moi l’espoir, Seigneur, l’espoir d’une humanité faite d’amour, de tolérance et de paix.
Veux-tu bien, Père, m’aider et me guider sur la voie de l’espoir. J’ai besoin de ta tendresse et de ta compassion pour me sentir aimé et aimer à mon tour. J’ai soif de vérité.
Que tout événement soit une épreuve et un prétexte pour mieux grandir vers toi. Seigneur, en témoin de la beauté de ta création, j’aspire au bonheur et au meilleur de moi-même. Aide-moi à me remplir davantage de ta présence et de ton amour pour me construire dans la confiance et la joie.
Puissent ta sagesse et ta lumière m’accompagner et me guider sur le chemin afin de m’aider à déjouer les pièges du libre arbitre et de l’égocentrisme. Lorsque je m’égare et me disperse, permets-moi Seigneur, de me retrouver et de garder confiance en toi.
Je recherche la lumière, la tolérance, la paix et l’amour. Permets-moi de t’aimer et de nous aimer à travers toi en grandissant vers l’union par la communion.
Seigneur tout puissant, que mon âme soit ton foyer, que mon cœur soit ton amour, que mon souffle soit ta vie, que mon esprit soit ta sagesse, que mes yeux soient ta lumière, que ma voix soit ta parole, que mon écoute soit ta bienveillance, que mes mains soient ta chaleur, que mon corps soit ton véhicule et que mon action soit ton œuvre.
Moi, ton humble et dévoué serviteur sur la terre et dans l’univers, fruit de la création et de l’incarnation, je te remercie pour ce que je suis, je te remercie pour ce qui est.
Bruno LEROY.
20:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/12/2015
Guy GILBERT, le curé dur à cuire...
13:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Amour, Paix et Liberté pour cette Nouvelle Année.
L’année qui va naître mérite souvent quelques promesses formulées du bout du cœur. Pourtant, je n’ai guère ce genre de conventions dans le calepin des habitudes sociales. En effet, je m’adapte profondément aux imprévus que le temps m’offre. Vouloir faire des promesses, n’est-ce pas déjà baliser les lendemains afin qu’ils deviennent plus sûrs, moins incertains ? Il est évident que pour exorciser ses angoisses face à l’avenir, l’Homme s’invente mille et un rituels kabbalistiques.
Les humains se montrent tellement immatures quand de nouveaux paradigmes apparaissent... Que faisons-nous alors de nos convictions, nos valeurs et surtout notre Foi qui donnent un regard d’Espérance. Tout cela semble remis en cause juste pour un changement de numéro.
Notre carence à vivre l’instant présent dans l’Amour ne nourrit pas beaucoup notre personnalité. Nous voilà dansant au gré du vent mauvais. Au lieu de nous dire comme ce sera merveilleux de vivre une nouvelle année dans les bras de Dieu. Et surtout de renforcer notre Foi au quotidien avec confiance selon les événements bons ou mauvais. Je ne jouerai donc point le jeu de ces marchands de sable qui vous souhaitent une excellente année et entre-nous n’en n’ont rien à foutre. Moi, je vous souhaite une Année d’ouverture au service des autres. Une année de Lumière, de douceur, de bonté, d’humilité mais essentiellement de pardon envers vous-même et autrui. Car pardonner aux ennemis sans se pardonner ses blessures, cela revient à ne rien faire. Dieu n’écoute que les personnes qui savent s’aimer autant qu’elles aiment leur prochain.
Je vous souhaite une Année où la prière sera le fleuve de vos pensées. Une Année 2016 aux parfums de Liberté de l’Esprit saint. Une Année d’approfondissement de votre être intérieur. Une Année où les incertitudes renforceront en vous votre Vie spirituelle. Sinon, vous ne seriez que des conformistes satisfaits de leur petit cocon individuel. Je vous souhaite une Année féconde et fertile dans votre relation à Dieu et avec vos frères. N’en faites surtout pas une Promesse mais une certitude. Oui, je sais la crise économico-sociale laisse poindre son visage.
Elle nous renforce dans ce sentiment de combattre pour autrui et pour soi également. Devenons des combattants de la Justice Sociale et non des êtres résignés devant le grand méchant loup du destin. Nous pouvons toujours nous lamenter ou dire que cela est de la faute des autres. Nous ne serons alors que des victimes de nous-mêmes.
Cette culture de victimisation est fréquente dans nos sociétés occidentales. Fréquente et pathologiquement destructive car, elle obscurcit l’approche événementielle au point de provoquer de graves dépressions. Notre confort mental doit se métamorphoser pour nous pousser à nous révolter plutôt que regarder en spectateur les plaies du Monde. Je le dis et je l’ai déjà écrit antérieurement : La vraie révolution sera spirituelle ou ne sera pas ! Et ce, que nous soyons croyant ou non. La spiritualité est la force d’Amour qui détermine nos possibles. Il est évident que devenir acteur-actif de notre devenir est une puissance que nul ne saurait nous ravir. Elle permet aussi de faire la guerre à cette pseudo-culture qui fleurit « malgré nous » et tue toute idée de poésie.
Redonnons un souffle nouveau d’indignation et d’espoir à cette Année 2016 qui sera rude pour bon nombre d’entre-nous. Ne permettons plus que des individus crèvent à cause de nos indifférences. Nous sommes sur le même navire qui nous embarque vers le même rivage. Alors, combattons en priorité cette médiocrité qui rend l’esprit Humain si petit.
Et nous aurons déjà un éclat de joie à partager avec autrui. Nous resterons debout malgré les tempêtes arrogantes et la connerie ambiante. Vous savez, le grand secret de votre Vie, sera toujours de pouvoir vous regarder droit dans les yeux chaque matin devant votre miroir. Vous sentir en harmonie avec l’évolution intrinsèque de votre individualité profonde.
Puissiez-vous toujours demeurer en cohérence avec vos convictions et certitudes qui modèlent votre personnalité. Le reste n’est que littérature...
BONNE ANNÉE A TOUTES ET TOUS !
Bruno LEROY.
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