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30/10/2005

DEVENIR VIEUX...


   
 



Se demander à quel âge on devient vieux, c’est comme se demander, à quelle hauteur est-ce que c’est haut ?

On devient vieux quand on n’a plus d’intérêt dans ce qui se passe autour de soi.

On devient vieux quand on n’a plus rien à espérer.

On devient vieux quand on n’intéresse plus les gens.

On devient vieux quand on ne veut plus entendre le rire joyeux des enfants, ni écouter leurs contes de fées.

On devient vieux lorsque tout le monde a tort et qu’on a toujours raison.

À quel âge devient-on vieux ? On peut devenir vieux à vingt ans, trente ans et quatre-vingt ans, cela dépend de notre attitude face à la vie…

À quel âge devient-on vieux ? C’est une question qu’on peut débattre et à laquelle on ne trouve jamais de réponse.

Si nous continuons de profiter du présent, de caresser des rêves et de former des projets, nous ne deviendrons jamais vieux.
Bruno LEROY.

10:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans RÉFLEXIONS. | Lien permanent | Commentaires (6) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Commentaires

Bonjour,

Juste un petit mot à propos de l'album photo " Des reconnaissances professionnelles".

Vous dites "Pour être écrivain, il ne suffit pas d'écrire. Il faut être également reconnu par ses pairs. Lorsque vous voyez quelqu'un prétendre être auteur demandez lui sa carte professionnelle"

Pourtant il me semble que cela est un peu simple,non ? Alors il suffit d'avoir LA carte pour étre artiste -écrivain-?

Pourtant il me semble, du haut de ma jeune culture littéraire, que nous avons beaucoup d'exemples nous prouvant le contraire de ce que vous dites : Pensez-vous que Rimbaud été reconnu ?

Je dirais même que c'est plutot le contraire, mais sans aller à l'éxtréme : bien sur il y a de bons écrivans reconnus comme tels, mais la plupart de ceux dont on se souviendra plus tard proposent quelque chose de bien trop différent des autres pour rentrer dans la catégorie séléctive des "auteurs reconnus"..

Écrit par : Marione | 30/10/2005

Alors Bruno gardons nos yeux ouverts surtout, gardons notre coeur aimant. Regardons le monde et tout ce qui nous entoure avec des yeux et un coeur d'enfant. Dieu a fait de si belles choses !!
Très fraternbellement. Josiane

Écrit par : Josiane | 30/10/2005

Merci pour cette réponse, Bruno.
A bientot.

Écrit par : Marione | 30/10/2005

Oui ! Chère Josiane,
Gardons ce coeur d'enfant sensible à tous les émerveillements. Gardons notre Foi telle une Force de combat et d'Espérance !
Le monde en a tellement besoin !!!
Que la Toussaint ouvre ton âme vers tous les Témoins de la Foi qui ont vécus cette contemplation-action.
Au fait, si tu veux m'envoyer des photos pour le Journal de Décembre, il est temps de le faire.
Tu peux aussi m'envoyer un joli poème ou une prière que nous illustrerons.
En effet, nous mettons sous presse courant Novembre car, nous avons exactement 2998 envois à effectuer.
Trois de mes équipiers sont mobilisés pour cette tâche...
Très Fraternellement, Bruno.

Écrit par : BRUNO LEROY. | 01/11/2005

Pour la jeunesse, je partage vos idées et j'assene mon homme de 28 ans qu'il n'est pas vieux...il regarde ces années passées, voit le chemin parcouru - revenant de loin- juge qu'il a fait beaucoup...
C'est vrai qu'en comparaison aux jeunes de 20 ans, on ne se reconnaît plus en cette génération...NOS illusions, notre innocence se perdent peu à peu...L'experience calme notre trepidité d'antan. Le temps du premier amour où on y croit tellement, pleins d'illusions, on donne tout...Alors qu'avec l'âge, on a appris à ne pas donner n'importe comment, on donne avec passion mais avec mesure...C'est l'apprentissage du jeu amoureux...Ce n'est plus le feu devastateur, celui qui consumme son être, mais celui qui réchauffe, celui qui construit...Les inconnus, les Raiders(twixs...), la chute du mur de berlin, Coluche...Ces souvenirs sont inconnus aux jeunes de 20 ans...Après une nuit de fête, il faut plus de temps pour recuperer...
Je suis jeune et le resterai toute ma vie, mais c'est vrai que je ne fais plus partie de la jeunesse. La beauté de la jeunesse se fletrit peu à peu (même si on est toujours magnifique à 40 ans)... Le visage garde les marques de la vie (les rires, larmes, soucis...). C'est l'experience qui est notre arme (cf, certaines maitresses de rois qui seduirent le pére et le fils, jusqu'à un âge avancé) et non pas, cette fraîcheur, cette candeur qui séduisentt certains hommes mûres qui veulent retrouver une autre jeunesse...
Alors nous sommes jeunes mais les jeunes des vieux...C'est l'âge adulte, celui qui fait vieillir; fait vieillir parfois les jeunes en avance sur leur temps, ils paraissent plus vieux, ont perdu le temps de l'insousciance: leur jeunesse.

ps: pour ce qui des écrivains d'aujourd'hui (et non contemporains, terme trop globale à mon sens), je les trouve malheuresement pauvres...Aujourd'hui ils écrivent sans avoir lus...Connaissent-ils leur héritage? Connaisent-ils leurs classiques, en résumé? Les écrivains d'avenir ont un passé. C'est comme l'Art. Cet art n'a pas de temps, ni de limites, il nous renvoit d'une époque à une autre, c'est un échange perpetuelle...Les uns se citent, font des "clins d'oeil à tel livre ou tel personnage", d'autres répondent d'un trait cinglant à un adversaire de son temps ou de tout temps...C'est pouvoir lire la séve, la pulpe du livre (au-delà de l'histoire, du style, tout s'ajoute pour en faire un chef-d'oeuvre) et écrire c'est l'integrer et le transmettre.
Souvent la forme est vide autant que le fond. Les écrivains d'ajourd'hui ne se parlent guère quà eux-mêmes et à d'autres pauvres âmes. Ils font les modes(catherine M, beigbeder...) . Ceux, dont la bonne plume est bonne, ont leurs classiques au bout des doigts (feu volkoff, Raspail...) Certains restent dans la lignée des hussards (je ne pense pas vous apprendre qui ils étaient...)
NB: Savoir lire pour bien écrire.

Écrit par : aude | 18/11/2005

Chère Aude,
Comme votre affirmation est belle et pleine de bon sens. Il faut savoir que l'Art a toujours été très éloigné des préoccupations de l'Église, quoiqu'on puisse en penser. Ce fut toujours un Art sacré qui dominait lorsque l'Église était en pleine puissance impérialiste. Cet Art sacré n'était pas l'oeuvre des religieux eux-mêmes, il provenait de commandes faites auprès d'artistes qui bien souvent mouraient de faim. Les artistes ont toujours fait très mauvais ménage avec les institutions.
Je disais que votre interrogation était belle dans le sens où, je dois puiser chez les soufis, les bouddhistes, les mystiques chrétiens pour savourer la magnificence de leurs oeuvres poétiques.
Depuis Vatican II, non rien n'a réellement changé. Les oeuvres des chrétiens sont aussi mièvres qu'autrefois. La raison en est que l'Art s'est divisé à cause des chrétiens en sacré ou profane. Et nous avons totalement ignoré les oeuvres profanes, pourtant plus riches, sous prétexte de moralité...
Résultat, la plupart des chrétiens et chrétiennes ont une inculture artistique à faire peur. Qui connaît les oeuvres d'Antonin Artaud, de René Char, de Verlaine, d'Aragon, de Breton, de Tristan Tzara, de Jean Sulivan et j'en passe.
Pratiquement peu de croyants sont capables de tenir un discours sur l'Art qui tienne la route. Voilà, pourquoi tant de mièvreries et de superficialités dans les oeuvres chrétiennes. Tout cela provient d'un manque cruel de culture.
Jean-Paul II a écrit une superbe lettre pour les artistes. Ses mots sont restés sans conséquences.
Heureusement, il existe les mystiques qui ravissent notre coeur. L'Art est la recherche essentielle des mystères de la vie, sans lui nous ne sommes que corps sans âme.
Les choses changent progressivement car, la barrière entre le profane et le sacré est en train de se briser.
Je suis allé aux États-Unis et leur approche des expressions artistiques est différente. D'abord, n'oublions pas le Gospel qui a donné naissance au blues, au rock, à la country et depuis des années au rap et puis au Rock progressif, à la soul etc. Sans parler des oeuvres picturales qui ont une grande profondeur.
Oui, votre question est intéressante car, une société sans culture est un société qui meurt.
Au niveau chrétien, cela s'est relevé un peu mais, il existe un manque évident de maîtrise artistique. Et peut-être d'audace. Il ne faut point désespérer, peut-être qu'un jour reviendra une certaine culture catholique à la Hauteur. Pour l'instant, le niveau demeure bas. On préfère les grands discours sur la Foi, plutôt que l'exprimer avec le tréfonds de l'âme.
Toutes formes d'art est l'expression d'une recherche de sens.
La Beauté sauvera le monde. Oui, mais qu'elle beauté celle écrite rapidement dans un but commercial. Ou celle méditée qui rejaillit telle une parole emflammée.
Je crois que seuls les Mystiques pourront redonner à l'Art et l'écriture poétique la dimension qu'il a perdu depuis des siècles.
C'était l'attente de Jean-Paul II, c'est mon attente et certainement la vôtre également. Car, nous en avons assez de puiser chez les autres ce que nous pourrions faire avec talent.
Merci pour ce magnifique commentaire et bien-sûr, il faut lire pour apprendre le langage en profondeur !
Fraternellement !
Bruno LEROY.

Écrit par : BRUNO LEROY. | 19/11/2005

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