15/03/2006
LITTÉRATURE...
Chers amis,
Ce mois-ci le Salon du livre, qui se tient du 17 au 22 mars à la Porte de Versailles, fait la part belle à la littérature francophone. Parmi les quarante auteurs invités, on retrouve le grand auteur sénégalais, Boubacar Boris Diop, dont nous publions le nouveau roman, Kaveena. Porté par les tremblements de voix d’un narrateur d’autant plus émouvant qu’il ne sait guère où il va, ce roman explore les grands maux dont souffre l’Afrique, livrée aux appétits insensés de politiciens violents, locaux et étrangers. Une œuvre qui est une méditation sur la condition humaine à travers les tragédies et les espérances du continent noir, et que nous vous invitons à découvrir.
Pour mieux comprendre les enjeux de la littérature francophone, il est utile de se plonger dans Les voleurs de langue du professeur Jean-Louis Joubert. Cet ouvrage offre une étonnante traversée de la francophonie littéraire : un parcours qui démontre la vitalité du français dans ses multiples enracinements. De Ramuz à Césaire, Senghor, Kateb ou Beckett pour les grands aînés ; de Glissant à Chamoiseau ou Alexakis pour les contemporains, de nombreux écrivains sont évoqués ici en tant que porteurs d’un autre univers et d’un usage propre du français.
Par ailleurs, nous retrouvons Joyce Carol Oates, qui, après le grand succès des Chutes, prix Femina étranger 2005, nous confie un étonnant et puissant roman : Viol, une histoire d’amour.
Vers minuit, un soir de juillet, la belle Teena Maguire a eu le tort de couper court à travers le parc pour rentrer plus vite chez elle avec sa gamine Bethie, 12 ans. Cinq brutes l’ont laissée pour morte dans le hangar à bateaux. Une tournante comme on n’ose pas en imaginer. Une abomination à laquelle a assisté, réfugiée derrière un tas de vieux canoës, la petite fille. Qui a pu finalement se traîner jusqu’à la route pour appeler au secours, et a sauvé ainsi sa mère. Mais elle risque désormais de mourir vraiment, Teena. Et Bethie ne peut que prier pour l’intervention miraculeuse d’un ange vengeur. Justement il est là, dans l’ombre. Un flic épris de justice. Épris tout court. Le héros silencieux d’une histoire d’amour peu banale, racontée avec une éblouissante violence par une Joyce Carol Oates à son meilleur.
Nous publions un deuxième livre de Louise L. Lambrichs, L’Invention sociale, consacré à l’œuvre de Bertrand Schwartz qui, depuis cinquante ans, n’a cessé d’inventer de nouvelles démarches pour lutter contre les inégalités sociales. Ce livre traduit l’esprit de son action pour permettre au lecteur de s’en imprégner, voire de s’en inspirer. Comment s’y prendre pour stimuler et accompagner un changement social, tout en donnant à chacun toutes ses chances ? Louise L. Lambrichs se fait l’interprète de Bertrand Schwartz, dont l’expérience novatrice constitue une réponse vivante à cette question très actuelle, tout en ouvrant de nouvelles perspectives.
Merci de l’attention que vous portez aux parutions de notre jeune maison. Vous êtes bien entendu les bienvenus sur notre stand K 109 au Salon du livre de Paris.
19:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LITTÉRATURE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Commentaires
Merci pour ce riche partage littéraire
Écrit par : thierry | 16/03/2006
Cher Thierry,
Je suis comme vous, j'ai la passion de la littérature et de la poésie ainsi, bien évidemment que de la chanson à texte et la belle musique...
C'est moi, qui vous remercie de prendre quelques intérêts à mes pauvres textes !
Très Fraternellement, Bruno.
Écrit par : BRUNO LEROY. | 16/03/2006
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