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30/05/2006

Face à la mer...

Face à la mer
Je voudrais mourir le corps face à la mer,
Entendre les gens rire de ce fait divers,
Je voudrais entrer dans cet autre univers,
Les yeux retournés au-dedans de moi-même,
Entendre le silence m'inspirer quelques vers,
Goûter à ta Présence une dernière fois,
Pleurer dans les bruits indigestes d'autrefois,
Comme si m'absenter devenait un problème,
Pour l'Humanité qui se fiche de ma peau,
L'amour ne meurt pas quand il est cultivé,
L'amour c'est toi c'est moi en cette éternité,
Je voudrais tant revivre tout ce que j'ai raté,
Et puis, je me dis qu'il est venu ce souffle,
S'arrêter au bon moment de ma vie,
Les combats sont finis terminés à jamais,
Les souffrances aussi sont en plein trépas,
Que reste-t-il désormais de moi et des années ?
Des joies exprimées au printemps de nos rêves,
Des fleurs parfumées qui n'en finissent pas de mourir,
Des illusions devenues réalités dans les bras du désir,
Je voudrais mourir les yeux ouverts face à l'enfer,
Et dire au diable que la Vie est belle, trop belle,
Au point d'en mourir...
Quand Dieu ne répond pas aux prières suppliantes,
Quand nos cris restent désert au pays de l'absente,
Je ne veux plus mourir car trop d'oiseaux chantent,
Leurs mélodies font rire et apaisent nos âmes,
Le soleil fait du charme aux nuages trop lourds,
Je ne veux que vivre dans l'Amour,
D'un Dieu poète ou troubadour aux tempos rock,
Comme un chanteur revenu sur la scène perdue,
Je veux revenir à la douceur de vivre,
Et ces cruels combats qui nous veulent libres,
Je veux revenir aux prières d'autrefois, aux cantiques,
A cette introspection qui met la vie en musique,
Je voudrais te revoir un instant dans mon miroir,
Et le briser au moment où tu apparais,
Pour tuer le temps et tuer la mort des souffrants,
Oh ! Satan ne vient pas mettre tes doigts dans les miens,
Je les briserai sans pitié pour tes supplices d'esclave,
Je suis à Dieu désormais et rien ne saurait me faire trembler,
Depuis ma tendre enfance je lui ai donné mon existence,
Et depuis mes journées même dans leurs noirceurs,
Ont la saveur des incandescences du bonheur,
J'ai donné sens à ma présence sur cette terre,
En laissant mon esprit glisser dans les doigts,
De la divine Providence qui me procure des joies,
Par-delà toutes souffrances perdues d'avance,
Je veux vivre sempiternellement dans ce regard,
D'Amour que Dieu Seul peut donner,
Et faire de ma mort une immense farce,
Qui fera partir ma chair en fumée,
Juste pour impressionner les spectateurs,
Qui verront sur mes lèvres ce sourire,
Narquois de l'homme qui s'en va,
Vers d'autres chemins et d'autres destinées,
Rien à craindre quand on se sent aimé,
Jusqu'au bout de soi-même,
Suprême sagesse d'une pensée réfléchie,
Aux profondeurs d'une nouvelle philosophie
Celle de Jésus-Christ et de son message de vie,
Tu sais la Foi est une expérience dont on ne revient,
Si tu fais cette rencontre même la mort ne sera rien.
Bruno LEROY.

18:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Commentaires

Très beau, très profond, très puissant, très touchant, des images très fortes et une grande espérance… à l'image de ce blog. Bravo ! Bravo !! Bravo !!! (je mettrai un lien).

RV

+un grand merci pour les paroles d'encouragement dans un précédent message (au sujet des "problèmes" de référencement de mon blog). Je n'ai pas répondu parce que je suis tombé en panne d'ordinateur juste le lendemain, et ceci pendant plusieurs jours. Mais je n'ai pas oublié les encouragements ! Avec beaucoup de retard : MERCI !

Écrit par : RV | 30/05/2006

Cher RV,
Je vous remercie du fond du coeur pour votre enchantement concernant ce modeste poème écrit avec mes pauvres mots. Les mots des plus pauvres d'entre nos Frères et Soeurs en Christ et en Marie, cette maman pure et parfaite de Dieu Amour !
Ne vous inquiétez pas, une panne d'ordinateur fait toujours partie des imprévus et cela nous rend plus humble face aux performances technologiques...
Je comprends fort bien votre silence mais, suis particulièrement heureux de vous lire de nouveau, il faut bien l'avouer !
Je vous souhaite, Cher RV, une excellente soirée dans le coeur de Dieu Amour !
Très Fraternellement, Bruno.

Écrit par : BRUNO LEROY. | 30/05/2006

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