03/06/2006
VIVEZ LA PENTECÔTE !
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10:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/05/2006
Face à la mer...
Face à la mer |
Je voudrais mourir le corps face à la mer, Entendre les gens rire de ce fait divers, Je voudrais entrer dans cet autre univers, Les yeux retournés au-dedans de moi-même, Entendre le silence m'inspirer quelques vers, Goûter à ta Présence une dernière fois, Pleurer dans les bruits indigestes d'autrefois, Comme si m'absenter devenait un problème, Pour l'Humanité qui se fiche de ma peau, L'amour ne meurt pas quand il est cultivé, L'amour c'est toi c'est moi en cette éternité, Je voudrais tant revivre tout ce que j'ai raté, Et puis, je me dis qu'il est venu ce souffle, S'arrêter au bon moment de ma vie, Les combats sont finis terminés à jamais, Les souffrances aussi sont en plein trépas, Que reste-t-il désormais de moi et des années ? Des joies exprimées au printemps de nos rêves, Des fleurs parfumées qui n'en finissent pas de mourir, Des illusions devenues réalités dans les bras du désir, Je voudrais mourir les yeux ouverts face à l'enfer, Et dire au diable que la Vie est belle, trop belle, Au point d'en mourir... Quand Dieu ne répond pas aux prières suppliantes, Quand nos cris restent désert au pays de l'absente, Je ne veux plus mourir car trop d'oiseaux chantent, Leurs mélodies font rire et apaisent nos âmes, Le soleil fait du charme aux nuages trop lourds, Je ne veux que vivre dans l'Amour, D'un Dieu poète ou troubadour aux tempos rock, Comme un chanteur revenu sur la scène perdue, Je veux revenir à la douceur de vivre, Et ces cruels combats qui nous veulent libres, Je veux revenir aux prières d'autrefois, aux cantiques, A cette introspection qui met la vie en musique, Je voudrais te revoir un instant dans mon miroir, Et le briser au moment où tu apparais, Pour tuer le temps et tuer la mort des souffrants, Oh ! Satan ne vient pas mettre tes doigts dans les miens, Je les briserai sans pitié pour tes supplices d'esclave, Je suis à Dieu désormais et rien ne saurait me faire trembler, Depuis ma tendre enfance je lui ai donné mon existence, Et depuis mes journées même dans leurs noirceurs, Ont la saveur des incandescences du bonheur, J'ai donné sens à ma présence sur cette terre, En laissant mon esprit glisser dans les doigts, De la divine Providence qui me procure des joies, Par-delà toutes souffrances perdues d'avance, Je veux vivre sempiternellement dans ce regard, D'Amour que Dieu Seul peut donner, Et faire de ma mort une immense farce, Qui fera partir ma chair en fumée, Juste pour impressionner les spectateurs, Qui verront sur mes lèvres ce sourire, Narquois de l'homme qui s'en va, Vers d'autres chemins et d'autres destinées, Rien à craindre quand on se sent aimé, Jusqu'au bout de soi-même, Suprême sagesse d'une pensée réfléchie, Aux profondeurs d'une nouvelle philosophie Celle de Jésus-Christ et de son message de vie, Tu sais la Foi est une expérience dont on ne revient, Si tu fais cette rencontre même la mort ne sera rien. Bruno LEROY. |
18:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
26/05/2006
L'Amour d'une mère.
Ton nom s'inscrit au visage du temps
Comme un mot sur les lèvres de l'instant
Les souvenirs frappent à ma fenêtre
Et thanatos s'emplit de tout mon être
Quand ton néant enrobe le silence
Ton océan se perd dans la mouvance
La vie se tient à deux pieds de ta tombe
Mais ton destin reste dans la pénombre
Pauvre mère aux flots graves et sincères
Ta résidence demeure secondaire
Je promets de conserver mes larmes
Dans un secret dont je saurai le charme
Quand le sang cessera dans mes veines
Ton âme infiniment deviendra mienne
Et devant Dieu au regard malicieux
Nous chanterons pour fustiger les cieux
" Oui ! désormais notre vie tout entière
Cherchera la mémoire de la chair."
BRUNO LEROY.
23:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
25/05/2006
POUR L'ASCENSION REJOIGNONS L'ESPRIT.
POUR L'ASCENSION REJOIGNONS L'ESPRIT |
Paul allait puiser sa force intérieure à la source divine. La prière est cette rencontre mystérieuse avec Dieu qui nous répond par des signes quotidiens. La prière est cette certitude que l'Amour détruit toutes les forces de mort qui nous habitent. Cette respiration de l'âme est aussi nécessaire que le besoin de manger. L'Esprit ne peut apporter Ses fruits que si, nous Lui demandons dans un total abandon. La prière est effectivement la part importante de la personnalité du chrétien. C'est ce qui le différencie du païen qui ne croit qu'en ses propres forces. Regardons autour de nous, certaines personnes semblent habitées par un rayonnement dont nous savons la provenance et que nous envions secrètement. La joie est le fruit délicieux de leur présence. Une joie que nul ne pourrait ravir tant elle demeure ancrée dans les tréfonds de leur âme. Prier, n'est pas anodin, c'est la recharge en énergie divine de l'individu fatigué. A condition de remettre son destin entre les mains de Dieu-Amour. Cela, ne veut pas dire ne plus rien faire et attendre que Dieu agisse à notre place. Cela veut dire que Dieu nous donne Tout Son Amour et Sa force pour que nous transformions le monde. Cependant, il est des situations, je pense aux terribles maladies, où notre action demeure vaine, Dieu intervient alors silencieusement pour nous dicter les gestes et attitudes à faire. Je fus confronté à cette terrible situation, ma mère étant très malade, je priais pour demander à Dieu la Force de tenir pour l'accompagner vers la demeure du Père. Sa mort à 50 ans fut ressentie par la plupart des membres de la famille, telle une défaite. Je l'ai accompagnée durant un mois, jour et nuit, et j'ai répondu qu'elle était entrée dans la Paix. Cette sérénité que nous cherchons tant sur terre, elle l'a retrouvée dans cette communion avec Dieu. Souvent, nous en voulons à Dieu de nous enlever des êtres chers. Et pourtant, Dieu-Amour nous accompagne dans nos détresses. Notre aveuglement face à la souffrance est compréhensible mais, le chrétien sait que Dieu Lui tend la main. Chaque jour, dès que le soleil se lève, je dis à Christ : Je t'Aime et cette journée est la tienne pour te servir !. Quelle joie m'envahit lorsque je lis la Bible et tombe sur un passage qui me fait entrer en prière. Sans la prière, notre vie n'aurait aucune saveur, elle n'aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l'avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces. Un indicible Témoignage de Joie et de Force vécues dans le coeur de Christ. L'Amour doit toujours guider nos pas vers l'Éternel, ainsi notre existence aura la beauté d'une symphonie dont on ne peut se lasser d'écouter les harmonies. Oui ! s'abîmer dans la prière c'est se construire, chaque jour dans l'Amour. Amen ! Bruno LEROY. |
07:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
24/05/2006
La vie chrétienne.
La vie chrétienne |
La vie chrétienne est une vocation parce qu’elle est une vie dans l’Esprit. C’est l’Esprit qui nous appelle pour nous faire entendre la Parole du Père. L’Esprit éveille en nous une réponse filiale : " Tous ceux qu’anime l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Aussi bien n’avez-vous pas reçu un esprit d’esclaves pour retomber dans la crainte ; vous avez reçu un esprit de fils adoptifs qui nous fait nous écrier : Abba, Père ! " (Rm 8,14.15). L’Esprit invite chaque homme à donner une réponse d’amour à l’invitation du Père : " je suis ton enfant ".
C’est notre relation à Dieu, au Père, qui fonde toutes nos relations humaines. Cela ne signifie pas que notre relation aux autres n’est pas importante. Mais c’est la vie dans l’Esprit qui illumine et ajuste notre relation au frère (justement parce que l’Eprit nous aide à accueillir l’autre comme un enfant aimé du Père). Bruno LEROY. |
11:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/05/2006
DANIEL GACOIN UNE INTELLIGENCE AU SERVICE DU SOCIAL.
Daniel GACOIN est Consultant dans les organisations sociales et médico-sociales, auteur aux Éditions Dunod.
Lisez une partie de cette étude sur les Blogs et vous sentirez la finesse de son intelligence.
( extrait )...
Le blog, adossé ou non à un site ou à d’autres outils (de type Wiki ou logiciel de réseau social), sera un outil utile pour : un dirigeant, un groupe de salariés, des syndicats, des groupes d’usagers, un expert, un groupe éthique, un service, une équipe (journal de bord), un projet (et un groupe projet), un événement… Voici quelques exemples existants, malgré leur développement encore faible :
- Pour consulter un blog d’usagers : voir celui d’une maison de retraite de Mélesse (35), http://alleux.over-blog.com/, avec ses commentaires et son agrément (photos),
- Pour des sites institutionnels avec une application blog : voir par exemple www.raoul-follereau.org/blog/ ou, sur des thèmes très pédagogiques, www.cafe-leblog.net/
- Pour consulter des blogs d’expert (rares) : je propose évidemment le mien (1er du genre), mais également celui, très prolifique, de Jean-Pierre Rosenzveig, associé à son site (http://www.rosenczveig.com/). Dans un domaine plus éducatif, le site de J-M. Zejgman apporte depuis peu des positions (http://jeanmichelzejgman.free.fr/). En sociologie, quelques chercheurs ouvrent des perspectives : voir celui d’un chercheur (www.coulmont.com) et sa référence à d’autres sites.
- Pour des prises de position plus personnelles, voir le site très utilisé d’un éducateur, B. Leroy, ouvert aux questions de poésie et de spiritualité de la libération, (http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/), mais aussi le site récent d’une éducatrice, I. Buot (www.education.neufblog.com), ou enfin dans le domaine psychologique http://mamytartine.blog.lemonde.fr/
- Les blogs politiques sont très nombreux… souvent ouverts par des individus. Les plus connus sont ceux de Ségolène Royal (http://www.desirsdavenir.over-blog.org) et d’Alain Juppé (http://www.al1jup.com), mais de nombreux élus locaux ont créé le leur (c’est l’inflation !). On pourra aussi voir par exemple le site antilibéral très tranché (http://lagauche.canalblog.com/).
- Pour des penseurs de questions de société : voir le nouveau blog d’Alain Lefebvre, auteur de « Faut-il brûler le modèle social français ? », et ses informations sur la protection sociale des pays nordiques (http://societesnordiques.blogspirit.com/), également le blog de P. Kaltencbach, ancien directeur de l’Office des migrations, plus engagé sur un plan spirituel (www.ppkaltenbach.org/), ou celui très connu de P.Bilger, ancien PDG d’Alsthom (http://www.blogbilger.com/) avec ses 8 à 10 000 visiteurs par mois (alors que le mien dépasse juste les 1 100 visiteurs aujourd’hui…).
Il me reste à souhaiter que de nombreux auteurs ou acteurs « du social » s’emparent de cet outil pour ouvrir davantage les débats. À vos claviers donc ! Et à bientôt sur le Web...
Daniel GACOIN.
Pour lire la suite de ses articles veuillez cliquer sur le lien ci-dessous. Vous découvrirez une littérature de la connaissance des paradigmes sociaux étudiés avec grande intelligence :
20:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Julos Beaucarne poète d'une vie possible.
Le ventre de ma mère était un Royaume, 76 chansons, 4 disques, téléchargement via Itunes (PC et Mac) |
10:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
13/05/2006
LES NOUVEAUX SITES DE GOSPA.
LES SITES PRINCIPAUX -
09:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
09/05/2006
PÉDAGOGIE DE LA LIBERTÉ.
Nous pensons être des hommes libres et c'est un euphémisme de dire que nous sommes aliénés sans le savoir. Chaque jour, nous cherchons ce que nous pensons être des repères mais, en fait nous échappons à la peur de la liberté. De plus, notre notion de l'homme libre est autant galvaudée que le mot " Amour " mis à toutes les sauces. Nous n'avons plus conscience de notre propre conscience. Alors, comment prétendre libérer une société de ses carcans si nous sommes emprisonnés ? En tant qu'éducateur et donc, pédagogue, j'ai tenté modestement d'analyser cette problématique. Les acteurs sociaux quelques soient leur appartenance doivent se libérer de leurs propres aliénations afin de prétendre à la libération d'autrui. Ce processus est un combat quotidien que nous devons mener tous ensemble. C'est le plus beau des combats pour une société meilleure.
Bruno LEROY.
La liberté en tant que moyen pédagogique ou thérapeutique, est la somme des permissions accordées par l'entourage ; la liberté en tant que but, est un état que l'on réalise à l'intérieur de soi-même et qui correspond à l'épanouissement de la personne tout entière par un développement harmonieux de toutes ses facultés. Il est aisé de comprendre que les permissions, données judicieusement, favorisent un exercice naturel des facultés et par suite leur développement. C'est dans un climat ouvert et confiant que l'être peut s'épanouir. Assurément, il est des permissions qui n'engagent guère la responsabilité de ceux à qui elles sont accordées : on peut ainsi permettre de lire un livre, de faire une excursion, d'assister à un spectacle. L'éducateur en conserve toujours la responsabilité ; ce sont des permissions limitées à une circonstance : on pourrait dire que ce sont des levées d'interdiction et rien de plus. La vraie permission est celle qui donne le droit de choisir, et peut-être même qui met l'individu en demeure de faire un choix : ce n'est plus simplement une sorte de cadeau qu'on accorde à l'adolescent parce qu'il a été bien sage ou parce qu'on a envie de lui faire plaisir : c'est une initiative qu'on lui laisse et par conséquent une responsabilité dont on le charge.
La liberté ainsi comprise n'est donc pas chose facile !
Au fur et à mesure qu'elle s'affirme et se précise, elle se rapproche du but, elle se confond de plus en plus avec lui, sans cesser pour autant d'être un moyen de s'en rapprocher davantage. Plus le moyen se perfectionne, plus il participe au but qui, par principe est supposé parfait. De même que selon la sagesse populaire, " c'est en forgeant qu'on devient forgeron ", c'est en étant libre qu'on apprend à être libre. L'expérience nous apprend que les circonstances dans lesquelles on n'a aucune décision à prendre sont celles qui entraînent le moins de dépense nerveuse. Beaucoup d'hommes ont été amenés à constater que le temps du service militaire avait constitué pour eux une détente dans la mesure où ils se sentaient pris en charge par l'armée et délivrés du souci d'agir par eux-mêmes et de s'occuper de leurs propres intérêts.
C'est la Liberté intérieure qui est le but de l'éducation, parce qu'elle correspond à la santé psychique, au bien-être moral, à un accord de soi avec soi-même. Elle seule répond vraiment à l'aspiration profonde et naturelle de l'homme, toujours en quête de son unité. Nous ne la concevons d'ailleurs pas comme quelque chose de fermé, qui n'aurait aucun rapport avec le monde extérieur, car un tel isolement ferait de l'individu un être incomplet qui, à vrai dire, n'aurait aucune raison d'être, non plus que sa belle liberté dont il n'aurait désormais que faire. Pour que celle-ci ait quelque valeur, il faut au contraire qu'elle soit une réponse au monde extérieur et non une jouissance purement personnelle que les contacts du dehors seraient destinés à ternir. Elle doit nous mettre à l'unisson de la Vie et non nous en retrancher. Comment pourrions-nous être vraiment d'accord avec nous-mêmes en commençant par nous amputer de toutes nos tendances sociales et de notre besoin d'agir ? Loin d'être marquée par l'épanouissement de nos facultés, cette pseudo-liberté correspondrait à une atrophie de notre personnalité. En fait, la liberté, en tant que but de l'évolution humaine, réclame de l'individu deux conditions préliminaires : un accroissement du sens de la Réalité et un accroissement des forces qui permettent d'affronter cette dernière.
La première de ces conditions implique tout d'abord que l'individu ait l'intelligence de ses actes, c'est-à-dire qu'il soit capable de prévoir et de mesurer leurs conséquences. Or, la possibilité de se diriger soi-même comme il faut est un des attributs essentiels de la liberté ; on dit d'un homme qui évolue avec aisance au milieu des obstacles qu'il a une grande liberté de mouvements et cela, non parce qu'il ignore les obstacles, mais parce qu'il sait en tenir compte.
La réalité qu'il faut connaître n'est pas seulement matérielle : elle est aussi psychologique ; il faut se connaître, soi, et connaître les autres, car rien ne peut rendre plus dépendant que l'ignorance des vrais mobiles qui animent les individus. C'est en découvrant le déterminisme physique et en utilisant ses données que l'homme est parvenu à se délivrer de nombreuses servitudes que la Nature lui imposait. De même, la connaissance des déterminismes psychologiques est la seule chance que nous possédions de nous délivrer de leur implacabilité. Il faut avoir conscience de l'interdépendance des êtres, des choses et des actions pour ne pas en être le jouet. Plus notre route sera éclairée, plus il nous sera loisible de choisir notre direction.
La seconde condition de la liberté réside dans l'accroissement de nos forces. Savoir choisir ce qui va dans le sens de sa nature, de son rôle et de sa destinée constitue donc une qualité qui fait partie des conditions de la liberté humaine. Cette faculté de discrimination permet à l'individu de trouver tout de suite un chemin qu'il ne regrettera pas d'avoir pris et qu'il pourra par conséquent suivre d'un bout à l'autre sans se sentir contraint. Les regrets sont en effet des boulets que nous traînons à nos pieds comme un signe de servitude, c'est-à-dire des contradictions qui nous enchaînent.
Pour être libre, il faut que l'homme soit fort, et pour être fort, il faut qu'il soit cohérent sans que cela lui coûte. A ce moment, ses instincts et ses impulsions ne sauraient plus lui faire peur ni par conséquent attenter à sa liberté. Il ne se croira donc pas obligé de les nier ou de les ignorer : il n'aura pas besoin de réclamer des garde-fous, de s'inventer des barrières artificielles. Plus on est fort, moins on a besoin de fortifications. La liberté véritable n'est pas immobilité, mais aisance. Celui qui est vraiment libre dispose de la plénitude de ses facultés parce qu'il peut penser et agir sans éprouver toujours le sentiment qu'il désobéit à une puissance invisible, prête à le rappeler à l'ordre. Il pense, il sent, il juge et il agit librement ; c'est-à-dire en pleine connaissance de cause, sans être retenu ou paralysé par des motifs confus ou inavoués. Son comportement est conforme à son jugement qui est conforme à sa pensée, elle même conforme à ses sentiments.
L'individu libre a droit à se libérer des contraintes étrangères qu'il estime inacceptables ; mais si, par hasard, il se trouve d'un coup débarrassé de ces contraintes sans avoir atteint l'autonomie et la maturité nécessaires, il apparaît comme un petit enfant à qui l'on a donné un jouet magnifique et compliqué, dont il est incapable de se servir. Il possède alors en effet une Liberté sans but et sans raison d'être, qui ne l'empêche pas de souffrir sourdement de sentiments de dépendance, d'autant plus difficiles à supporter qu'il ne peut même pas discerner leur cause exacte ni par conséquent donner un objet à sa révolte.
Il est évident que l'éducateur, en tant que tel, ne peut prétendre modifier directement les conditions que rencontrera l'adolescent dans sa vie d'adulte. Le seul but qu'il puisse s'assigner, c'est la formation du jeune lui-même et par conséquent, sa liberté, dans la mesure où, celle-ci devient synonyme de maturité et correspond au développement équilibré de toutes ses potentialités. Je me suis efforcé, alors que le mot " liberté " demeure confusionnel, de ramener le débat, d'une part à une technique éducative, d'autre part à un problème plus vaste qui touche au sens même de l'éducation et, peut-être un peu, de la Vie. Disons même que c'est à partir du moment où nous avons conquis cette liberté qu'il nous devient possible de faire vraiment quelque chose de notre existence. L'adolescent doit devenir cet adulte qui assume sa propre destinée, celui à qui revient la responsabilité de ses actes et qui doit subir leurs conséquences dont personne ne cherche plus à le préserver. Une telle adaptation de soi à soi-même, si elle répond à la définition de la liberté humaine, répond aussi à la définition sans doute plus valable du Bonheur.
Bruno LEROY
17:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS ÉDUCATIFS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/05/2006
Pour prier...
11:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |