08/06/2006
Les Mystères Douloureux de Guy GILBERT.
"Judas, cet enfoiré, trahit Jésus. Et de façon infecte. Il l'embrasse comme son meilleur ami. C'est le signe qu'il avait donné à ceux qui devait l'arrêter : "Le mec que j'embrasserai, c'est celui à qui vous passerez les menottes". Ainsi dit, ainsi fait. Jésus est embarqué dans le panier à salade. Le Grand Prêtre (l'archevêque de ce temps-là), Caïphe et Pilate L'attendent. Ils savent qu'Il est innocent. Mais chacun à ses raisons pour Le faire plonger. "L'archevêque", parce que le Christ a démontré son hypocrisie. Caïphe et Pilate, pour des raisons politiques.[…] Condamné, Jésus n'est plus que l'objet du sadisme des soldats. On le frappe avec des fouets terrifiants. Quelques morceaux de plombs sur des lanières vous arrachent des bouts de chair à tous les coups. Les pires tortures ne sont pas forcément celles, physiques, faites par les bourreaux de tous les pays qui s'acharnent sur leurs victimes. Il y a celles de toute personne qui souffre dans son corps (maladies, accidents, handicaps…). Il y a les tortures du corps et de l'esprit. Elles sont pires. Combien de gens souffrent dans leur cœur, autour de nous ! Prions : Prions Marie pour les divorcés, séparés. Quand son amour est parti, on reste exsangue. Cette douleur de la séparation bouffe tout. Le cœur de l'homme peut accueillir, à la fois, les plus grandes joies et les plus grandes peines. Le Cœur de Marie a été ce cœur-là. Joies immenses apportées par Jésus. Le Bébé, l'Adolescent, l'Adulte que Marie a suivi partout, lui ont des joies sans mesure. Et, maintenant voir son Petit, tant aimé, souffrir aussi injustement, lui a transperçé le Cœur. Quand on vénère Marie, vénèrons son Cœur qui a subi au Calvaire la pire des souffrances. Et prions-la avec acharnement quand nous souffrons. Question souffrance, elle en connaît un bout. Elle pourra nous apaiser. Mon métier me fait parfois horriblement souffrir. Voir des êtres aussi jeunes, si cassés, si abîmés, si torturés à l'intérieur, me vrille le cœur. Je n'ai alors comme consolation, après tout l'amour humain possible donné, que de dire doucement à la Mère des Douleurs : "Je te salue, Marie". Guy Gilbert. |
08:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ACTION SOCIALE CHRÉTIENNE. | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Les commentaires sont fermés.