24/09/2006
Si Dieu agit dans le temps, Dieu crée le temps.
Voilà bien un mot humain : un plan ! Quand sortirons-nous Dieu de notre langage rempli de plan de carrière, de curriculum vitae, de programme de formation ou même d’amaigrissement ? Ce ne sont que des mots humains dont Dieu n’a que faire. N’oublions pas que, si Dieu agit dans le temps, Dieu crée le temps, autrement dit il est «au-dessus» du temps ; dès lors, planifier ne veut rien dire pour lui.
Ce que la Bible nous dit, ce que Dieu y révèle de lui-même dans l’histoire de l’humanité, c’est son désir de bonté à l’égard de chacun d’entre nous. Coûte que coûte, à travers bien des événements que nous ne comprenons pas, selon des chemins parfois étranges à notre mode de pensée. Qui sommes-nous pour demander des comptes à Dieu vis-à-vis d’un plan, d’un programme… qui n’existe pas ?
Je définis mon entrée dans la vie religieuse comme un appel. Dieu propose, j’en dispose. Librement, consciemment. J’aurais pu dire non, me marier, avoir une autre histoire : aurais-je agi contre le plan et la volonté de Dieu ? Je ne le crois pas. Dieu n’a pas besoin de robots, de marionnettes pour emplir les couvents, mais d’hommes et de femmes qui, sans prétention et librement, se mettent à son service… ce qui nécessairement les met au service des autres ! Sans oublier la vocation de tout croyant, de tout être humain : le bonheur ! Un saint triste est un triste saint, dit-on. Un religieux triste idem. Il en va de la prédication de l’Evangile qui est tout de même une bonne nouvelle !
Ce que la Bible nous dit, ce que Dieu y révèle de lui-même dans l’histoire de l’humanité, c’est son désir de bonté à l’égard de chacun d’entre nous. Coûte que coûte, à travers bien des événements que nous ne comprenons pas, selon des chemins parfois étranges à notre mode de pensée. Qui sommes-nous pour demander des comptes à Dieu vis-à-vis d’un plan, d’un programme… qui n’existe pas ?
Je définis mon entrée dans la vie religieuse comme un appel. Dieu propose, j’en dispose. Librement, consciemment. J’aurais pu dire non, me marier, avoir une autre histoire : aurais-je agi contre le plan et la volonté de Dieu ? Je ne le crois pas. Dieu n’a pas besoin de robots, de marionnettes pour emplir les couvents, mais d’hommes et de femmes qui, sans prétention et librement, se mettent à son service… ce qui nécessairement les met au service des autres ! Sans oublier la vocation de tout croyant, de tout être humain : le bonheur ! Un saint triste est un triste saint, dit-on. Un religieux triste idem. Il en va de la prédication de l’Evangile qui est tout de même une bonne nouvelle !
Jacques Arnould, op |
11:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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