13/04/2007
L’incrédulité de Thomas.
Et tous, ils étaient guéris." Ac 5, 12-16 Ap 1, 9-13.17-19 Jn 20, 19-31 | |
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Le dimanche de la Miséricorde qui suit celui de Pâques vient comme sceller de manière liturgique le temps pascal. Dieu est mort et ressuscité afin que les hommes connaissent l’amour divin. Comment ? Par le don de la foi et par les signes de guérison dont témoignent les disciples. Thomas reste quant à lui incrédule, il refuse de croire tant qu’il ne mettra pas ses doigts dans les plaies du Christ. En réponse à ce comportement, la parole de Jésus se fait directe, incisive : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Le fruit de cette foi simple est la joie : la joie pascale qui remplit la vie chrétienne et que la liturgie a fêtée durant cet octave. Dieu donne sa présence et son amour à tous ceux qui croient simplement que le Christ est Seigneur et qu’il est mort pour chacun de nous : dans sa Résurrection, il a envahi l’univers de sa présence d’Amour. Le Verbe s’est fait chair pour que définitivement, dans la Victoire de Pâques, tous les hommes soient incorporés à sa vie, inclus en lui, afin de pouvoir partager avec lui la joie d’être auprès du Père. C’est pourquoi le Seigneur nous «donne sa paix», lui qui salue les disciples en leur disant par trois fois : «La paix soit avec vous.» Être incrédule, ne pas vouloir croire, c’est refuser d’expérimenter l’Amour de Dieu, c’est dès lors refuser de vivre dans la paix. Demandons au Seigneur la grâce de demeurer dans sa paix et de croire que sa présence guérit nos doutes, notamment sur le sens ultime de la vie.
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22:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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