09/04/2009
LA JOIE DE PÂQUES .
Les cerisiers en fleur
Ce matin, les célèbres cerisiers du parc des Sceaux m'ont dit qu'au bout de tous les hivers, il y a un printemps, mais les gens que je rencontrais avaient un air si peu joyeux que je n'ai pas osé le répéter.
Il me semble que les conversations deviennent cafardeuses. Même chez les chrétiens, champions de l'espérance. J'imagine un non-croyant qui découvre l'Évangile de saint Jean et tombe sur le verset 33 du chapitre 16: "Ayez confiance, j'ai vaincu le monde." Alléché, il cherche les disciples de ce vainqueur: "Quelle tête ont-ils ? Quels beaux rires de joie et de confiance? "
Nous ne rions pas assez. Nous chantons la victoire du Christ, mais une fois par an, dans une église. Nos alléluias n'ensoleillent pas les rues, ni même nos maisons, nous peinons à mener une vie pascale, celle où la joie défie la mort.
Pâques n'est vraiment Pâques que lorsque nous pouvons faire fleurir des printemps. Et nous pouvons. Quel pouvoir! C'est même ainsi que nous découvrons l'espérance, dès que nous voyons à quel point elle élargit le possible. Elle franchit les hauts murs, c'est son psaume qui l'affirme, le beau 17 avec son prodigieux 30: "Avec toi, Seigneur, je saute le ravin, je franchis la muraille."
-La vie est trop difficile.
-On l'a dit à Jésus. Il a répondu en définissant à jamais l'espérance: "Rien n'est impossible à Dieu."
André Sève, 365 matins 3 minutes d'éveil, Centurion, 1992
21:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite de la liberation, spiritualite, catholique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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