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21/06/2011

NE PAS SE MOULER DANS LES EXCÈS DE CE SIÈCLE.

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Nous ne pouvons écrire sans être habités par de multiples paysages. Nous choisissons cet univers qui se révèle dès que les mots se mettent en place. Que ce soient l’émerveillement ou la révolte, nous devons canaliser, orienter ces pensées qui submergent la conscience. Sont-ce des images chatoyantes au velours parfois rugueux que nous écrivons. Ou sont-ce des éclats de lumière qui éveillent les esprits apaisés. Toutes ces questions répondent à l’éthique du journaliste ou du poète. Comme pour la photographie, le journaliste à l’âme de poète, ne doit ni sous-exposer, ni sur-exposer, son sujet.

Mettre à sa juste place les événements qui nous parviennent tels des échos du monde. Ne pas faire résonner cet écho inlassablement. Sa musique ne serait que vacarme sans mélodies. Comment trouver cette distance nécessaire qui positionnera le sujet justement. Si vos paysages intérieurs demeurent ombragés par des problèmes personnels. Votre écriture aura le reflet de vos tourments. Si votre existence est perçue dans ses aspects solaires. Alors, votre écriture aura la saveur de l’Espérance tant attendue.

Mais, pourquoi est-elle attendue à ce point par nos contemporains ?

Sans masquer les dures réalités. L’éthique du journaliste est de fournir un espace de réflexion à ses lecteurs. Si le journaliste écrit brutalement ses impressions propres. La morale de l’histoire s’en trouve réduite. En effet, le journaliste est là pour suggérer et relater des faits et non livrer ses humeurs du moment. Les faits sont infaillibles et seul le lecteur en prendra possession.

Alors, le journaliste ou le poète n’aurait jamais droit à émettre son opinion ? L’opinion reflète ce que la pensée unique nous ordonne inconsciemment. Les convictions sont d’un autre mouvement puisqu’elles sont imprimées au tréfonds des paradigmes existentiels de l’écrivain. Écrire en exprimant l’authenticité de nos valeurs. C’est maintenir l’éthique journalistique à son plus haut niveau. Un thème qu’elle qu’en soit la substance ne saurait laisser le poète dans des froideurs caverneuses.

Il doit dire tout haut, si haut, ce que certains pensent ou vivent dans le silence. Il doit mettre de la réflexion et de la pensée dans ses textes. Voilà, le secret éthique du journaliste qui veut aider ceux qui le lisent à avancer.

Sinon, l’information devient déformation des événements évoqués. Non pas une désinformation volontaire mais, une relecture inconsciemment déformée par le lectorat. La raison en est simple. Le manque de clarté du journaliste assombrit la lecture de l’article. Le journaliste étant peu à l’aise avec sa propre éthique, il en vient à créer un climat confusionnel.

Et les pauvres gens avalent telles des couleuvres ses dires mensongers. Mais, qu’est-ce donc que cette morale dont doit s’armer l’écrivain. Rien d’autre qu’un positionnement limpide par rapport aux articles traités. Ce positionnement est le long travail, le dur labeur d’une intériorité longuement remise en questions pour en extraire les scories. Voilà, pourquoi je parlais antérieurement de journaliste-poète. Il est question de regard. Une façon de contempler et d’analyser les informations transmises. Un regard qui respire. Cela peut paraître étrange comme expression. Et pourtant, cette vision ouvre vers d’autres horizons possibles. Comme une longue, immense respiration. L’article ne clôt pas le débat au contraire, il l’ouvre vers une infinitude de réflexions. Le journaliste ouvre les portes de la conscience humaine.

La pensée se mire à la source de l’article. Dégustant l’eau cristalline qui découle de ses arguments. Prenons un exemple récent, Benoît XVI affirme que l’usage des préservatifs ne résoudra pas la problématique endémique du Sida. Est-ce bien ce qu’il a dit ou sont-ce des propos envoyés fragmentés par les Médias. Derrière cette polémique qui est gagnant. L’Église ou les journaux en mal de lecteurs. Pourquoi le discours du Pape a-t-il était volontairement coupé pour générer un contre-sens à quelques jours du sidaction ?

Voilà, un simple exemple d’une éthique journalistique et personnaliste. Se poser des questions avec un regard neuf de poète qui espère contre toutes espérances. Ne pas se mouler dans les excès de ce siècle. être de ce monde sans être du monde. Comprendre pourquoi l’humain a besoin de sensations fortes pour exister et ne pas y sombrer. L’éthique de l’écrivain est une incommensurable remise en questions de chaque jour.

Il est difficile dans ce monde opaque de laisser percer la lumière. Seul, le journaliste digne de ce nom le pourra. Il lui faudra remettre en cause pas mal d’acquis et de conceptions faciles. Les vérités qui se révèlent avec trop de fluidité sont souvent des mensonges travestis. Et puis, l’éthique personnelle pousse aussi à l’indignation, voire la révolte face aux injustices. Le silence est immoral.

La parole dite pour recentrer les absurdités que cette terre renferme est force. Elle est ferment vers un monde meilleur. Il faut que le journaliste écrive avec le sang de son cœur.

Sinon, ses articles auront des senteurs de moisissure. Il ne transpirera jamais de ses convictions intimes dans ses écrits. Et nous lirons du rabâché, du formaté sans personnalité. Le journaliste-poète est présent pour ouvrir les yeux de ses contemporains. Pour les amener vers des sentes non désirées. Alors, seulement l’éthique aura le visage de l’esthétique. Une sorte de vérité émise qui ne ment jamais et dont malgré certaines horreurs nous en percevons la beauté intrinsèque.

Le journaliste doit réveiller les esprits afin que tous réfléchissent aux solutions à trouver. Si son chemin n’est pas une ouverture vers l’espérance de lendemains où l’Homme prendra son destin en main. Son éthique alors ne vaut rien tout autant que son article. Le soleil revient toujours après la pluie et c’est un soleil d’amour.

Bruno LEROY.

20:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Commentaires

Je suis (serez-vous étonnés ?) en plein accord sur le fond avec Benoit XVI : il faut mettre en pratique une contraception naturelle, respectueuse de la physiologie féminine et de convictions religieuses (catholiques) affirmées. Cette façon de procéder ne peut-être qu'un véritable choix, il n'y a donc ni mérite à le suivre ni contrainte d'aucune sorte à le faire.

Au risque de surprendre, le plaisir tant physique que psychologique qu'un couple peut retirer d'un ébat amoureux (le terme à toute son importance) réalisé sans contrainte d'aucune sorte de l'un vis-à-vis de l'autre et ce dans le cadre des liens du mariage (catholique) est une véritable joie pour l'Eglise et pour Dieu.

Pour l'Eglise, les relations entre un mari et son épouse doivent être le reflet des relations entre l'Eglise et Dieu, ce qui est difficilement conciliable avec une contraception mécanique. Lorsque l'Eglise entre en relation avec Dieu, vat-elle mettre un stérilet, prendre la pilule ou se faire ligaturer les trompes ? Va-t-elle demander à Dieu de mettre une capote ou de subir une vasectomie ? Tout cela de peur qui lui arrive quelque chose ! Non ! Et savez-vous pourquoi ? Uniquement parce que l'Eglise sait que dans sa relation avec Dieu rien de mauvais ne peut lui arriver car Dieu ne souhaite que son bien et réciproquement.

C'est sur cette exemple que les relations amoureuses (sexuelles) dans un couple catholique doivent être bâtit.

Tout le monde a-t-il la force d'y arriver ? Non. Est-ce une raison pour y renoncer définitivement ? Non. Mais cela doit rester un objectif. C'est comme les dix commandements, je ne connais personne (à par Marie [et encore, grâce uniquement à Dieu] et le Christ Dieu et homme tout à la fois) qui ait réussi à les suivre. Ils n'existent que pour une seule raison, nous montrer, si besoin était, que ce n'est que dans et par le Christ que l'on peut être sauvé, toutes nos œuvres ni changeront rien.

Le propre d'un catholique c'est de chuter et encore et encore puis, avec l'aide du Christ, de se relever et encore et encore. Je suis comme l'Eglise, j'aime les pécheurs, c'est le pécher que, tout comme elle, j'exècre et en tout seigneur tout honneur le mien en particulier.

Hervé-Patrick STELLA

Écrit par : Hervé-Patrick STELLA | 13/02/2010

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