31/10/2015
Bonnes Fêtes de Toussaint !
LETTRE AUX ABSENTS
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Les Mères, ces femmes choisies par Dieu et qui nous donnent Vie.
La mienne est partie, jeune pour rejoindre la Tendre Lumière. Mon père, ce noble éducateur l'a rejoint au mois d'Août comme pour recommencer de nouvelles Vacances auprès de tous ceux qu'il avait chéri. Il a mérité ce repos éternel tant il nous a donné sa présence d'amour comme un réconfort dans notre Vie.
J'ai construit mon existence à la fois dans sa mémoire et surtout, la rencontre de témoins qui sont devenus exemples pour moi.
Je tiens à m'unir à tous ceux et celles qui n'auront à offrir, ce jour, que des fleurs et quelques souvenirs qui les hantent.
La mort des autres est toujours une perle de cristal qui ressemble à quelques larmes.
Le plus grand Hommage que nous puissions rendre à nos Parents, c'est d'Aimer la Vie, toute la Vie même avec ses blessures.
Aimons nos parents tant qu'ils sont vivants après, ce sera beaucoup trop tard.
Les regrets sont des gestes d'Amour que nous n'avons pas commis.
Je ne regrette rien, ma mère et mon père sont Vivants pour Toujours et à Jamais !
Penser à toutes les mères et pères dont le sang coule dans nos veines comme une appartenance certaine, une source d'Amour aux éclats du soleil de notre Vie !
Bonnes Fêtes de Toussaint à toutes et tous pour vos tendres êtres chéris endormis dans le cœur de l'Absolu.
Puissent nos prières se transformer en Hymne de Joie même si parfois, les béances de l'absence demeurent.
Votre Frère Bruno.
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19:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Dans le parfum de l'automne naissant.
19:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE., POÉSIES SPIRITUELLES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/10/2015
Les morts sont dans la brûlure de l'Amour Divin.
Nous arrivons vers une lumière particulière, celle de la Toussaint. D'aucuns pensent que nous célébrons les morts et leurs mystères. Ceci est bien évidemment faux et vrai en même temps. Faux dans le sens où nous fêtons également ses petites fourmis qui travaillent en silence pour forger un monde meilleur selon le cœur de Dieu. Ces personnes sont vivantes et nous les côtoyons souvent sans savoir parfois qu'elles portent un germe de sainteté. Vrai aussi, nous faisons mémoire des morts qui sont dans la brûlure de l'Amour Divin. Les Saints et Saintes que nous prions sont souvent dans l'espace-temps de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils en connaissent le secret et la Puissance de compassion qui émane de Lui. Ils vivent en osmose avec son âme. La mort est une porte ouverte vers l'Infini de Dieu.
Comme disait Guy Gilbert avec un peu de provocation, les morts se fichent de nos fleurs. Il voulait mettre l'accent sur la prière et non le pharisaïsme qui consiste à mettre un pot de chrysanthèmes et d'oublier le reste de l'année le défunt. Il faut bien faire son devoir, comme disent certains...
Non, il faut toujours agir par conviction et ne pas attendre l'approbation des autres. Notre Foi est d'abord personnelle. Elle est relation avec le Christ chaque jour et nul ne connaît la consistance de cette relation. Elle est acte de Tendresse envers un Inconnu devenant de plus en plus connu et palpable dans notre conscience. Au fil des jours qui passent...
Puis, cela se perçoit dans notre comportement. Nous savons alors que nous sommes habités de Sa présence. Notre soleil intérieur ne pleure plus, il cherche les éclats positifs de la Vie.
Ce chemin vers la sainteté, nous le pratiquons donc chaque jour sans même nous en apercevoir ou le vouloir.
Et je pense que ne pas vouloir devenir saint à tous prix est la meilleure façon de le devenir.
Vivre en chrétien chaque jour en acceptant nos faiblesses, nos forces, nos charismes. Se nourrir de la Sainte Bible comme une vitale lecture de l'âme.
Nous ne sommes que de petits marcheurs vers cette sainteté qui illumine notre quotidien.
Il faut que notre approche spirituelle devienne Universelle. Ainsi, nous pourrons partager dans le respect, nos expériences communes.
La Foi est pour moi une expérience, car si vous saviez combien de fois, j'ai failli m'écrouler et j'ai senti la main de l'Amour me sortir du puits.
Expérience, pour moi, d'une vie bien remplie ( trop peut-être ) au service des autres et surtout des blessés de notre société.
Je pense intimement que Dieu a voulu que je suive cette route. Il en existe des milliards et chacune demeure respectable.
Puissiez-vous vivre selon les desseins de l'Esprit, même dans la souffrance ou les difficultés.
Un vieux prêtre disait un jour à un jeune qui ne comprenait pas " l'intérêt " de la prière.
- As-tu un grand père ?
- Oui et je l'aime beaucoup, mon pépé !
- Et tu ne lui parles jamais ?
- Si bien-sûr, pourquoi cette question ?
- Parce que tu me dis aimer Dieu et u ne veux pas même Lui parler.
- Tu vois, mon garçon. Tout Amour a besoin d'être dit par des mots ou des gestes. Nous avons besoin d'exprimer l'Amour qui enfle notre cœur.
Comme il avait raison ce vieux prêtre. Aimons-nous et osons le dire pleinement pour nous épanouir au firmament des autres.
Nous avons le choix dans la réussite relationnelle. Soit que nous nous fermons comme des huîtres, et personne pas même Dieu ne pourra entrer.
Soit que nous nous ouvrons aux événements agréables ou sordides de notre existence. Mais nous accueillons les murmures du Temps.
Notre sainteté est d'aimer à tort et à travers, certes avec fermeté, mais sans préjugés.
Dans chaque être scintille une étoile qui vient de Dieu. A nous de la trouver !
Bruno LEROY.
19:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Lorsque nous étions enfants.
Le vent chante dans tes arbres,
Les cordes sont des feuilles,
Qui s’effeuillent dans tes baisers,
C’est la mélodie de l’amour.
Celle que nous voulions jouer,
Lorsque nous étions enfants,
Puis en grandissant les intérêts,
Sont venus tuer nos élans.
A quoi sert de vivre sans tendresse,
La question se pose-t-elle adulte,
Quand l’argent inonde nos illusions,
Donne le faux frisson d’exister ? !
Non certains ne semblent plus habités,
Par un silence profond qui les fait danser,
Aux pas d’une absolue liberté,
D’une subtilité de humer la vie en son corps.
Que faut-il faire au creux de cet enfer,
Il faut retrouver l’âme perdue dans l’éternité,
Le cœur enfoui dans les marées trop matures,
L’enfance échevelée qui sourit au présent.
Et de tes yeux tu verras les oiseaux,
Danser dans la lumière de l’éther,
Pur sera ton regard d’une enfance retrouvée,
Les vagues viendront se reposer sur les rochers.
Les forêts parleront au soleil,
Des nuits où tout s’émerveille,
Même les murmures des ruisseaux,
Écouterons ta parole intérieure.
Tu seras le sage qui sait les secrets,
De notre mère nature qui souvent pleure,
De nos comportements trop intolérants et durs,
Alors, tu te lèveras pour sauver son dernier souffle.
Tu sauras le mystère des êtres et de l’amour,
Tu écriras sur les sables mouvants tes rêves d’enfant,
Car tu ne craindras pas que les tempêtes les efface,
Ils sont écrits en toi comme une préface du Bonheur.
Demain plus jamais ne te fera peur !
Bruno LEROY.
19:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
26/10/2015
Tout le monde est capable un jour de se relever.
Demain, je me lèverai tôt, comme le soleil. J’écouterai chanter les oiseaux qui, malgré les métamorphoses des villes, parviennent à s’adapter aux changements. Et toujours à nous enchanter. Puis, la toilette faite et le café bu, j'arpenterai les Banlieues du Nord où tout demeure encore silencieux. Quelques jeunes s’éveillent à ma venue ; ce sont ceux qui n’ont pas passés la nuit dehors. Et nous irons au Centre pour élaborer quelques projets au regard de leurs situations. Et elles sont diverses, multiples, complexes, souvent inhumaines.
Mon rôle prioritaire sera d’inoculer de l’espérance sur le gris de leurs pensées. Ils se croient stupides, incapables de faire quoi que ce soit…Il faut leur démontrer par des actes concrets que tout cela n’est que le fruit de leur imagination blessée. En mettant les mains dans la pâte de la Vie, ils saisissent mieux que leur destin n’est pas aussi dantesque que les médias le proclament.
Il faut leur dire que le Bonheur est peut-être loin pour eux mais, qu’il n’est pas inaccessible.
Le bonheur se construit avec les plaisirs sains de chaque jour. Voilà pourquoi, il est important de savourer l’instant présent pour en extraire l’exquise quintessence. Et mettre de côté ce qui est nauséabond.
Demain, je serai là avec mes adjoints pour les aider à cheminer vers davantage de bien-être.
Même s’ils sont bien souvent l’objet de maltraitances en tous genres. Ils possèdent souvent une capacité de résilience qui force l’admiration.
Ils ne sont pas la racaille caricaturée par les journaux. Certes, il en existe et ceux-là ne font peurs qu’à eux-mêmes. Les ados sont des cardiaques, c’est-à-dire qu’il faut leur parler , les approcher, les apprivoiser avec le cœur. Toujours avec une certaine distance pour ne pas empiéter sur nos libertés mutuelles.
Ils comprennent les mots de la Vie, ceux du cœur. Ils détestent les théoriciens qui les analysent comme des phénomènes de société.
Lorsque nous aurons compris avec empathie la nature de leurs comportements souvent issus de plaies profondes. Nous aurons tout compris !
Ce qu’ils veulent ?
Ce que tout citoyen désire : du boulot, une femme, une voiture, des vacances et de l’argent…
Ne pas demeurer de sempiternels marginaux. Hélas, pour certains, il est déjà trop tard.
Et pourtant, j’ai constaté tant de résurrections que je ne crois plus en la mort définitive.
Tout le monde est capable, un jour de se relever, s’il trouve sur sa route des yeux aimants qui disent que rien n’est perdu d’avance. Mais que tout reste à construire. Quand on pense avoir tout perdu, il reste immensément de place pour y loger un fragment d’existence. Rien n’est jamais perdu. Il faut leur dire et le répéter des millions de fois. Cela est un moteur pour enfin redémarrer et se prendre en main.
Le langage de l’Espérance quand il est accompagné de gestes concrets est toujours crédible face aux jeunes et moins jeunes désespérés. Il ne faut jamais l’oublier. La solidarité est à ce prix.
Bruno LEROY.
Éducateur de rue
18:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
24/10/2015
Prenez votre paresse par la peau du cou !
Nous avons tous des moments où nous nous sentons transportés au-dessus de nous-mêmes, et nous disons: "Je me sens capable de tout; si seulement je pouvais être toujours comme ça!" Eh! bien, non, cela n'est pas possible.
Dans ces moments d'inspiration, nous devons trouver la lumière et la force, pour accomplir fidèlement notre tâche, quand l'inspiration ne sera plus là. Il y en a beaucoup parmi nous qui ne se sentent plus bons à rien quand l'inspiration vient à leur manquer. Notre effort doit être de réaliser, dans le train-train de la vie quotidienne, l'idéal qui nous a été révélé dans les moments d'exaltation.
Ne permettez jamais à votre émotion de s'évaporer sans effet. Ne vous abandonnez pas à une sorte d'épicurisme spirituel, en vous disant: "Qu'il est doux, qu'il est merveilleux d'être ainsi ! Agissez sans délai, même et surtout si vous n'en avez pas envie. Si dans une réunion de prière Dieu vous a indiqué quelque chose à faire, ne dites pas: "Je le ferai", faites-le.
Prenez votre paresse par la peau du cou, et jetez-la loin de vous! Quand nous soupirons après des moments d'inspiration, la paresse est là, tapie dans notre cœur. Nous voulons faire effort pour atteindre les sommets. Nous devons apprendre à travailler dans la pénombre en nous guidant sur ce qui nous a été déjà révélé. Ne reculez pas, après un premier échec. Allez-y encore!
Brûlez les ponts derrière vous, engagez-vous envers Dieu par vos actes mêmes. Ne revenez jamais en arrière, mais allez de l'avant, en vous dirigeant vers la lumière.
Bruno LEROY.
21:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L'amour est dans la Vie.
L'amour. Une émotion qui s'use ? Une émotion qui se redécouvre sans cesse ! Une émotion que l'on ne peut maîtriser mais que l'on peut nourrir, attendre et chercher... Et qui dans ce cas revient toujours plus forte, d'autant plus en contraste avec les passages de désert...
Époux ou épouse, mais aussi dans la relation avec Dieu. On peut côtoyer ceux qui nous sont les plus chers sans même les voir. Quotidiennement ! On n'écoute plus, absorbés par nos activités et nos pensées dont l'autre est exclu ! On peut ainsi parler, écouter faire quelque chose pour l'autre sans que l'autre n'existe vraiment dans nos cœurs, dans nos pensées, dans nos gestes ou nos paroles...
Et soudain, sans même comprendre pourquoi, quelque chose brise cette glace, nous montrant notre besoin de relation authentique, profonde et sincère. On aime !
Bruno LEROY.
16:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/10/2015
Regards sur l'Homosexualité.
A l’adolescence, lors de l’éveil de la sexualité adulte, l’homosexualité et ses composantes disparaissent et vont se tapir dans un coin de l’inconscient, pour ne se manifester qu’en filigrane. On notera cependant que, dans certains cas, les adolescents ont des expériences homosexuelles, qui n’entraînent aucune disposition de ce type à l’âge adulte. Il s’agit en quelque sorte de l’association entre persistance de l’enfance et une hésitation sur l’orientation définitive. Quel est le regard de notre société face aux manifestations de l’homosexualité ?
Toutes les amitiés sont des témoignages de cette disposition psychique ; et d’ailleurs, plus le lien est fort, plus l’homosexualité inconsciente est développée. Il est amusant de constater que, chez les femmes ou les jeunes filles, les expressions homosexuelles sont moins " tabous " que chez les hommes : s’embrasser ou dormir occasionnellement dans le même lit n’entraîne généralement aucun commentaire désobligeant.
Certains hommes " traduisent " l’existence de leur homosexualité latente...par son contraire : attitude ultra-virile que l’on retrouve chez ceux que l’on appelle " machos ". Qui pourrait croire que ce sont eux qui repoussent le plus fort leur homosexualité menaçant d’apparaître à la surface ?
Certains cas de jalousie peuvent également être très significatifs. Tel homme dira : " Je suis jaloux car mon épouse va vers d’autres hommes ", alors qu’il faut entendre : " Je suis jaloux de ne pas être à la place de mon épouse ". S’il fait en sorte qu’il n’y ait pas de rencontre entre son épouse et d’autres hommes, c’est surtout pour éviter d’approcher de trop près son homosexualité.
Dans ces troubles pathologiques, l’homosexualité a très envie de se manifester, mais se trouve en butte à des mécanismes de défense qui entraînent des conflits intérieurs.
Compte tenu de l’agressivité supérieure " naturelle " de l’homme, on peut affirmer que si l’homosexualité n’existait pas, les hommes ne pourraient pas vivre en communauté. Le raisonnement et l’analyse ont d’ailleurs été poussés plus loin par certains : les conflits armés seraient encore plus nombreux et violents sans l’homosexualité. Sans elle, les groupes humains tels que l’armée ou les employés d’une entreprise n’auraient aucune cohésion .La répulsion rendrait impossible l’œuvre commune. L’homosexualité fait partie intégrante de notre vie psychique normale, et il est vain de la nier : ce faisant, on renforce les barrages défensifs qui traduisent encore plus sa présence. La morale de nos civilisations et les tendances biologiques de reproduction et continuité de l’espèce, nous mettent sur une voie hétérosexuelle, en faisant abstraction de composantes homosexuelles inconscientes. Dans la majorité des cas, l’hétérosexualité domine, ce qui n’empêche pas cette homosexualité, si latente soit-elle, de se manifester.
On pourrait dire qu’au fond de nous il y a un ( ou une ) homosexuel ( le ) qui sommeille. Ce qui ne signifie pas que nous sommes des homosexuel ( le ) s, mais que notre homosexualité est latente : elle ne s’exprime pas ; du moins sous la forme qu’on lui connaît chez les homosexuels affirmés. Je dis souvent que l’intolérance naît de l’ignorance et même avec les convictions spirituelles que je défends et vis depuis ma tendre enfance, j’assume parfaitement l’analyse que je viens d’écrire car, je vois trop de parents rejeter leurs enfants sous prétexte qu’ils ne correspondent pas aux normes sociales. Je persiste et signe pour dire que l’homosexualité ne doit pas se résumer à la simple sexualité. La tendresse et l’amour entre deux êtres ne sauraient subir des condamnations de quelque idéologie que ce soit ainsi que de croyances castratrices. Le chemin de la vie est un parcours où les hommes et les femmes cherchent à aimer et être aimés. Notre existence n’a pas d’autre sens que celui-ci. Les moralistes de bas étages empêchent tellement les autres de respirer qu’il serait temps de donner un parfum subtil à la liberté sans nous préoccuper de leurs jugements empreints de telles ignorances qu’ils peuvent tuer l’épanouissement des adolescents. Nous devons combattre paisiblement ces bien-pensants qui, sous couvert, d’une croyance religieuse falsifiée, provoquent des discriminations en ce monde.
La vraie spiritualité sera libératrice ou ne sera pas et de même la sexualité sera source de joies partagées sans préjugés, ou ne sera qu’une contrainte, une vieille habitude vécue dans la médiocrité. A nous de choisir l’horizon étincelant de notre destin.
Bruno LEROY.
20:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Quand l'amour s'éteint...
Leur photo de mariage, sur la table, n’était plus qu’une plaisanterie.
Leurs esprits avaient cessé depuis longtemps de communiquer. Ils vivaient séparés par une barricade si épaisse qu'aucune avalanche de paroles d’amour, qu’aucun effort surhumain de tendresse n'auraient pu la détruire. Ils s'étaient perdus l’un à l’autre quelque part entre la première dent de lait de l'aîné et le diplôme de la plus jeune de leurs filles.
Au travers des années, ils avaient déroulé le long fil de cette boule de ficelle qu'on appelle “le moi” et, chacun démêlant ses propres nœuds serrés, ils avaient cessé de se chercher l'un l'autre. Parfois, la nuit, elle pleurait en implorant les ténèbres de lui découvrir qui elle était vraiment. Et lui continuait à ronfler à ses côtés, tel un ours en hibernation, sans se soucier de l'hiver où elle se trouvait.
Elle s'inscrivit à un cours d'art moderne, s'efforçant de se retrouver dans les couleurs couchées sur la toile, tout en se plaignant aux autres femmes de l’insensibilité des hommes. Lui s’enfonça dans un tombeau appelé son bureau, enveloppa son cerveau de feuilles de papier couvertes de chiffres et s'enterra avec ses clients.
Lentement, le mur de séparation s'édifia, cimenté par le mortier de l'indifférence.
Un jour, essayant de se toucher l'un l'autre, ils firent face à une barrière infranchissable. Reculant devant la froideur de ces pierres, chacun s’éloigna de l'étranger qui se trouvait de l'autre côté. Car, lorsque l'amour meurt, ce n'est pas au cœur d’une bataille rageuse, ni le jour où des corps éperdus de passion commencent à perdre de leur émois.
Non ! L'amour expire quand il s’écroule, épuisé, à bout de souffle, au pied d'un mur qu’il ne peut plus franchir.
Bruno LEROY.
20:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/10/2015
Aidons les jeunes à construire leurs rêves.
Le grand drame de notre société est de ne plus comprendre ses jeunes. Je ne peux m’empêcher de me remémorer une histoire survenue. Un père de famille étant Directeur dans une multinationale, avait un Fils auquel il faisait de nombreux cadeaux. C’était une façon pour lui de montrer sa Tendresse.
Le fiston, je l’ai vu arriver un jour dans mon bureau et m’occupant essentiellement de "délinquants", je ne comprenais pas sa présence en ces lieux. Il resta une après-midi avec moi sans parler. Puis vint la fin de la journée et je lui demandais ce qu’il voulait. Il me répondit qu’il désirait simplement parler car son père, pris par ses affaires ne l’écoutait pas. Je l’écoutais jusque tard dans la nuit.
Le lendemain, Je décidais d’inviter le père pour lui dire que son Fils manquait d’écoute en dehors de tous les cadeaux offerts. Ce fameux Directeur prit son agenda et tous les arguments pour me convaincre et justifier ses absences. Je lui répondis que ce n’était pas à moi d’évaluer sa présence auprès de son fils mais, qu’il serait bon qu’il lui en parla. Le père ne fit rien de ce que j’avais conseillé et continua sa vie tumultueuse d’homme d’affaires.
Je le revis plusieurs mois après, en larmes. Il venait d’enterrer son fils qui s’était suicidé en laissant ce mot :" tu m’as toujours acheté mais jamais écouté. Je ne suis pas un compte en banque. Je ne peux plus vivre sans ton amour. Adieu papa, moi je t’aimais." Et je pourrais vous en donner de cruelles expériences de ce type que je vis au quotidien. Les écouter, les comprendre, les aimer. Voilà le grand combat que nous devons mener auprès de nos Jeunes.
Nous pensons souvent, à tort que ce sont les familles défavorisées les plus atteintes par ce manque affectif. La blessure du manque d’Amour se montre plus discrète dans les familles riches. Je vous prie de croire que ce père le regrette encore et cela s’est passé, il y a plus de dix ans. Les ados ou enfants sont des personnes et nous n’avons pas le droit d’ignorer leur Humanité.
Nous croyons Aimer et nous n’écoutons pas assez, ou ne comprenons pas ou dévalorisons leurs moindres prétentions à réaliser leurs rêves. Aidons les jeunes à construire leurs rêves, cela leur évitera de détruire par la violence, tout et n’importe quoi. Soyons à leur écoute dans une totale compréhension de leur être en devenir. Certains ( nes ) ne se sentent ni compris, ni aimés.
Brisons ces murs de mutisme et d’indifférence. Je vous laisse,il me faut rejoindre les Jeunes blessés de la Vie pour écouter leurs violences, leurs cris, leurs angoisses face à une société qui les considère, juste comme de potentiels consommateurs, pas encore des êtres humains à part entière. Si les éducateurs de rue n’existaient pas, Frères et Sœurs, la police ne suffirait pas à temporiser leurs colères. Il nous faudrait une panoplie de guerrier pour sortir dans la rue. Aimons-les, tels qu’ils sont, et essayons ensemble de comprendre leurs incivilités, non pour les excuser.
Mais, pour agir sur le racines du mal, plutôt que nous lamenter sur leurs violences. Essayons de les Aimer en gestes avec la distance nécessaire qui leur permettra de grandir pour devenir des hommes et des femmes matures. Notre prière nous aidera à trouver les justes attitudes.
Bruno LEROY.
19:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |