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01/09/2005

LETTRE A NICOLAS SARKOZY.

Cher Nicolas,

Les personnes me connaissant quelque peu, seront surprises que je puisse m'adresser à un Homme politique n'ayant guère la même vision et sensibilité quant à la façon de mener les affaires de l'État. Mais, lorsqu'un être Humain se trouve flagellé dans sa chair, je monte toujours au créneau. En vacances, j'ai vu une certaine presse se focaliser allégrement sur votre vie privée. Ma première réaction fut de penser que cela était une histoire imaginée pour vendre du papier. Et je constate, ce jour que votre histoire personnelle est l'objet de réelles blessures. Vous avez certes, médiatisé votre personne mais, uniquement dans l'objectif d'expliquer votre politique. Pas votre vie intime. Les charognards buvant le sang des couples exsangues s'en donnent à coeur joie. Les meurtrissures amoureuses sont difficiles à vivre, à assumer, même dans le silence de l'âme. Alors, quand celles-ci sont étalées aux premières pages des magazines, une larme peut devenir océan. Monsieur sarkozy, ne vous laissez pas couler dans les flots d'une presse à scandale dont l'encre écumeuse peut submerger l'espérance en vous. Vous savez mieux que moi, l'importance des problèmes économiques dont la France subit chaque jour les retombées. Cette lettre est également écrite pour tout humain ayant un couple qui se défait. Mon coeur saigne de vous savoir dans cette mascarade puante des journalistes en mal de mots. Nous avons tous et toutes nos convictions, celles-ci nous aident à nous construire et à forger notre existence. Nous devrions en tant que citoyens ( nes ) montrer l'exemple de la fraternité active. Peu importe que nous soyons de gauche, de droite, du centre, la souffrance n'a pas de couleurs. Nous devrions au contraire mettre nos idées en commun pour un monde meilleur. En gardant certes, nos opinions personnelles mais, en respectant profondément celles des autres. Et parfois, une correction fraternelle rude et objective concernant certains partis racistes ferait avancer le débat. Notre individualisme forcené, nos vérités acquises ont séparés notre société dans son refus de partager nos expériences. Nous devons unir, réunir, nos pensées pour notre avenir. Certains, verront dans cette lettre une inspiration démagogique. Il n'est est rien. Je dis simplement que les divisions idéologiques tuent le peu d'humanité qui reste en nous. Nicolas, tu es mon Frère et je t'aime tel que tu es, même si je ne suis pas en accord avec toutes tes actions.Je te souhaite de conserver cette Force d'Espérance qui fait de toi un homme debout. Ma famille est issue du monde ouvrier et c'est peut-être pour cette raison que ma sensibilité va vers les plus spoliés. Cependant, je ne fermerai jamais ma gueule devant la souffrance d'un être. Il faut que notre monde recouvre cette conscience fraternelle pour régler ensemble les problématiques sociales. La division n'apporte que Haine et déchirures. Soyons, critiques, soyons vrais sans nous contenter de discours sans suite. La vie se construit dans l'écoute des autres. J'écoute, mon Frère ta souffrance familiale en pensant à tes enfants. J'écoute tes projets et si je ne suis pas d'accord, je ne manquerai point de te le dire. Comme un Frère qui s'adresse à un autre Frère ayant un caractère différent mais, sans détruire la famille pour autant. Que ta Foi t'aide à traverser les tempêtes comme bon nombre d'anonymes et que ta personnalité ne soit pas davantage blessée par les propos meurtriers de journaleux qui peuvent détruire une existence en quelques lignes. Je suis également du côté de ceux qui vivent cette terrible histoire comme un livre dont le chapitre reste clos à jamais, souvent.

Bruno LEROY. Éducateur.

19:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PENSÉES PERSONNELLES | Lien permanent | Commentaires (5) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |