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05/11/2010

Oser la résistance pour res-susciter la Vie.

Vivre la résurrection au quotidien signifie pour moi se lever du tombeau de ma peur et de mon obscurité, sortir du tombeau de ma résignation, de mon désespoir. La pierre de mon tombeau, cette pierre qui bloque mes énergies, qui me coince dans le corset du doute, qui me tient dans l'insécurité, la voilà roulée sur le côté par la puissance de Dieu triomphante de la mort, victorieuse de toutes les douleurs. C'est le signe que je peux me lever pour une vie nouvelle, plus libre, plus ample. Alors, les liens qui me retenaient prisonnier se mettent à craquer. C'est pourquoi la résurrection a aussi une dimension politique. Elle donne le courage d'oser la résistance contre tout ce qui handicape notre vie, de nous battre pour les gens qui n'ont aucun statut dans notre société, et pour redresser tous ceux qui sont à terre.
 
Bruno LEROY.

08:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., RÉFLEXIONS ET PENSÉES, RÉFLEXIONS LITTÉRAIRES., RÉFLEXIONS., SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

NOTRE COMBAT SPIRITUEL.

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La prière, source limpide de notre relation avec Dieu prend parfois des allures d’une discussion abrégée. Quand allons-nous cesser de nous détruire ainsi, d’entrer dans le jeu d’une société qui met tout en place pour que nous évitions le recul envers nous-mêmes. Il nous faut comprendre que c’est dans l’intérêt de nos Hommes politiques de nous éviter de penser pour mieux nous manipuler. A cette échelle, nous pourrions dire que la société est une grande secte qui se plaît à évincer ses adeptes lorsqu’ils ne sont plus dans la course. Combien de personnes âgées placées dans les anti-chambre de la mort, par ce que jugés improductifs par notre société. Allons-nous accepter longtemps et passivement, en tant que chrétiens ( nes ), de voir nos jeunes, nos aînés devenir les surplus de notre société. Nous avons un immense devoir à accomplir au Nom de l’Évangile révolutionnaire de Christ.

 

Nous ne pouvons plus accepter que les valeurs familiales, amicales soient considérées comme de simples loisirs. Nous devons nous insurger contre cette médiocrité ambiante qui nous laisse croire que ce qui ne rapporte pas d’argent est nul et non avenue. Dès que nous n’entrons plus dans les schémas déterminés, nous sommes bons à être jetés dans les oubliettes pour mourir à petit feu. Où est notre capacité de révolte face à ces états de faits ? Je ne parle pas évidemment d’une révolte armée pour renverser un État. Je parle de notre révolte spirituelle, celle qui laisse du temps au temps. Celle qui laisse germer les fleurs de la Beauté au tréfonds de notre âme pour en répandre le parfum. Celle qui sait que la prière est une rencontre essentielle avec notre Dieu d’Amour absolu et que Lui parler nous redonne Paix intérieure.

 

Quand écouterons-nous les moindres bruissements de nos cœurs comme une feuille qui danse au vent pour rejoindre Christ dans l’Espérance. Il en va de notre survie spirituelle ! . Comme bon nombre d’athlètes s’exercent intensément avant d’effectuer un exercice important, notre spiritualité est toute aussi importante. Notre Amour pour Dieu est notre respiration et combien de temps respirons-nous par jour ? La prière est notre oxygène et ne sommes-nous point cyanosés ? Il est temps de reprendre notre avenir en main et par effet boomerang, celui de nos enfants et de notre société.

 

Il nous faudra oser nous affirmer fraternellement en disant, veuillez m’excuser pour le moment, je prends du temps pour moi. Nous ne pouvons être chrétiens que de mots. Les évangiles sont à vivre au quotidien et ce, dans n’importe quel endroit où nous sommes. Il existe des astuces pour vivre profondément notre Foi. A nous de les trouver et de demander à Dieu-Amour de nous aider dans ce combat spirituel. Il nous donnera les armes nécessaire pour ne pas nous conformer à ce monde mais, redevenir nous-mêmes face à Lui. Son Esprit nous donnera la Force d’affronter les critiques. Christ nous donnera la sérénité pour savourer l’instant en ses parfaits délices. Les gens nous prendrons peut-être pour des fous mais nous serons des fous de Dieu Amour. Qui sont les plus fous, ceux qui courent après le temps perdu ou ceux et celles qui remettent leur destin entre les bras de Dieu. Réaffirmons au Christ que nous n’Aimons que Lui. Il nous a aimé le premier. Il est mort et ressuscité pour nous. Prouvons Lui que notre Foi est véridique, qu’elle plonge au plus profond de notre être, là où le temps s’arrête.

 

Ne laissons pas tomber par une vie trépidante notre combat spirituel pour un monde meilleur. Relevons nos manches pour dire à Dieu : me voici mon Dieu d’Amour et je laisse ma vie, mon destin, mon âme se laisser conduire au brasier de tes flammes d’Amour. Seul Ton Amour peut nous sauver des tourments d’une existence mouvementées. Je suis prêt ( te ) pour le plus somptueux combat, celui de l’Amour sans retour.

 

Bruno LEROY.

08:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/11/2010

Pardon mon Amour !

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Les mots s'expriment à votre place,
Et vous révélez des pensées insensées,
Des situations qui dérapent dans l'escalier,
De vos valeurs que vous défendez tenace,
Depuis des années...
 
 
Le froid vient glacer vos idées soudainement,
Le sang coule dans vos veines mais vous ment,
Et vous savez subrepticement que le menteur,
C'est vous avec votre faux sourire de rancœurs.
 
Vous n'imaginiez point en arriver,
A cette extrémité de vous-même,
Une parole s'envole au vent mauvais,
Et vous ramène sur le sable de la réalité.
 
Tout ce que vous avez dit avec calme,
N'était que mensonge pour vous faire aimer,
Aimer de toi comme un ru qui se noie,
Aimer de la vie tel un océan infini.
 
Les mots dits sont maudits,
Et rien ne saurait les effacer,
De la mémoire de l'aimée,
Celle pour laquelle tout s'enflammait.
 
Même les neiges ne pouvaient résister,
A cet amour qui faisait face aux éternels glaciers,
Pardon de m'être emporté trop loin de toi,
Dans le désert aride d'un monde trop froid.
 
Oui, le désert peut devenir froid comme la mort,
Lorsque d'un langage mal discerné on tue le corps,
D'un baiser de tendresse jailli de l'amour,
Nous refusons de le faire vivre à l'entour.
 
Ah ! ces arrières pensées qui jamais ne pensent,
N'ont-elles point d'autres secrets que d'inventer,
Des phrases blessantes telles des lames indécentes,
Pardon pour ces sonorités sans harmonie,
Le temps les a chassées sans un déni.
 
Et de mes pleurs de sang je ne puis dire,
Dans un sourire d'enfant pur à mourir,
Que je t'aime plus que ma vie en désire,
Que tu es l'humaine présence sans laquelle,
Je ne serais qu'une ombre sombrant dans l'absence.
 
Je t'aime ma fleur d'oranger aux multiples parfums,
Je t'aime ma goutte de rosée aux formes inachevées,
Je t'aime plus que tu ne puis l'imaginer selon mes faits,
Tu es la sculpture da mes nuits quand les nuages parlent,
De notre Amour qui ne saurait finir pour quelques réflexions,
Qui ne sont désormais que stricte illusion et vraie demande de pardon.
 
 
Bruno LEROY

21:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA POÉSIE DE LA VIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/11/2010

LES SAINTS SONT DES CASSEURS.

Les saints ne sont pas des noms figés sur nos calendriers. Ils n'excellent pas en vertus sur les chemins de la pureté. Ils boivent, se défoncent, insultent les bourgeois et meurent dans l'indifférence absolue.
Peu m'importe que tel bonhomme appelé François, Bruno, Guy ou même Térésa furent représentatifs d'une symbolique de sainteté à un moment donné, dans un contexte bien précis. Ils firent leurs devoirs de chrétiens en aimant l'infini de l'amour à travers l'Homme. Ces saints-là ne font que nourrir mon cheminement. Ils me permettent de mieux rencontrer Johnny, Amed, Quentin dans la sérénité. Même s'ils sont défoncés au point de ne pas me reconnaître et de vouloir me tuer.
 
Je m'en moque éperdument. Ils sont le miroir d'une société qui déconne à plein tubes. Cette Société qui ne respire que le fric même si l'argent n'a pas d'odeur. Méphitiques senteurs qui remontent des entrailles.
 
Pour moi, les Saints sont les casseurs, les violents, les ados consumés de désespérances. Ce sont les prostituées déjà tuées par des mains odieuses. Les saints,sont ceux et celles qui pleurent un amour perdu,  comme cette femme qui va sur la tombe de son fils fauché par un chauffard ivre. Le Saint est aussi et surtout le SDF qui crève sur le bord de la route, parce que toute sa vie il ne fut jamais reconnu tel un Citoyen sur notre terre. Le Saint est l'enfant abusé et qui dénonce sans haine celui qui l'a tué vivant. Le saint est le Jeune qui me marche un peu trop sur les pieds auquel je fiche mon poing dans la gueule pour qu'il comprenne que des repères existent. Le saint est le vieillard que personne n'est venu visiter aujourd'hui.
  
Les saints sont dans la rue ou près de nous. Ils nous tendent la main, veulent être reconnus et aimé. Si nous fermons notre regard sur ces réalités, alors nous ne serons jamais saints. Dans ce cas, inutile de prier.
 
Vous ne feriez que déranger Dieu pour rien. Il doit s'occuper de ceux et celles qui souffrent, gémissent d'effroi. Il doit vous remplacer dans cette tache que vous n'assumez pas. Sachez qu'il n'y parviendra pas sans votre présence spirituelle. Alors cessez de prier pour ces abysses que vous construisez. Il ne vous écoutera plus ! Votre foi de confort est morte. Alors retroussez votre cœur et aimez tendrement tout ce qui n'est pas aimable. Embrassez votre ennemi même si vous avez envie de lui cracher dessus. Il faut se transcender au quotidien, plutôt que clamer sans cesse un monde plus fraternel. C'est nous qui le construirons avec les petits pas de l'amour. Nous sommes tous saints et saintes. Encore faut-il l'observer dans les yeux des autres. Je sais, c'est difficile d'être saint. Demandons de l'aide aux figurants du calendrier. Ils nous donneront le temps de nous améliorer en Dieu, toujours en Dieu. C'est Lui le matin de notre Amour à partager avec les autres.
 
Bruno LEROY.
 
Chers Amis ( es ),
Par ce texte, je n'ai point voulu faire l'apologie de la violence. Je l'ai écrit d'un seul jet après avoir appris qu'un ami SDF était mort dans l'indifférence la plus totale. C'est vrai qu'il était obligé de montrer un aspect rude et violent face aux personnes qui le dévisageaient avec mépris. C'était sa force extérieure pour résister à ces rejets sans nom. Mais, je puis vous affirmer qu'il était d'une tendresse infinie, au fond de lui-même. Le soir, avant de s'endormir, il écoutait de la musique sur sa petite Radio. Il était très croyant et me disait, Bruno tous les soirs j'assiste à ma propre messe. La musique est poésie disait-il.
J'ai voulu, peut-être l'ai-je maladroitement narré, montrer que derrière les souffrances, les actes de violences gratuits etc..etc Et derrière les addictions, il est de grandes plaies purulentes, d'immenses blessures irréversibles. Le clochard, mon ami de toujours, qui est mort dans l'indifférence absolue était autrefois directeur d'une entreprise très connue. La société ne veut plus reconnaître ses fragilités dans les rouages de son système. Sans cautionner leurs gestes. Il faut, que nous chrétiens, nous cessions de les juger, comme le Christ l'a fait avec la prostituée. Il était venu pour les malades. Alors, écoutons ces malades de l'amour pour nous battre à leurs côtés afin de leur redonner une Dignité qu'ils croient avoir perdue. Ce sont les Saints de Dieu. Les ignorer, c'est nous ignorer et fuir les réalités de la Vie !
Je vous souhaite une bonne Journée.
Bien Fraternellement, Bruno.
 

10:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., COUPS DE GUEULE. | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/11/2010

De quoi vous plaignez-vous ?

"Je me lamentais, et mon esprit défaillait." Psaume 77.3 www.saparole.com

Vos paroles ne sont que la photographie de vos pensées. Dès que vous les prononcez, vous leur donnez du pouvoir. Vous créez également un climat qui affecte tout ce qui vous entoure. Certains d’entre nous s’interdisent de profiter de la vie parce qu’ils ont grandi avec une “prédisposition aux fardeaux”, au lieu d’une “prédisposition aux bénédictions”. Nous disons des choses telles que “personne ne me comprend ; les gens attendent trop de moi ; personne ne m’apprécie.” David a dit : ”Je me lamentais, et mon esprit défaillait." Il en est encore de même de nos jours !
 


Mais au fait, qui a établi votre emploi du temps ? Votre estime de vous-même vient-elle du fait de “porter le monde sur vos épaules” ? Une voix dans votre tête est-elle en train de dire : “Si tu ne fais pas tout parfaitement, et à temps, tu seras un raté, personne ne voudra de toi, ni ne t’aimera, ni te respectera”? Faites attention, c’est la voix de l’orgueil ! Même si cela ressemble à de l’humilité et au sacrifice, c’est de l’orgueil !


Qu’est-ce qui compte réellement dans votre vie ? Si vous n’aviez plus qu’un an à vivre, vous répondriez bien vite, n’est-ce pas ? Il y a trois choses qui changeraient immédiatement :

1- Vous accorderiez beaucoup plus d’importance à ce que vous avez, plutôt qu’à ce que vous voulez avoir.
2- Vous ne seriez pas aussi pressé.
3- Le fait d’avoir raison et d’être “parfait” n’aurait plus d’attrait à vos yeux.

Ainsi, au lieu de vous lamenter et de défaillir, comptez vos bénédictions et regardez ce qui est réellement important. Il y a une bonne centaine de gens dans le cimetière de votre quartier qui, soyez-en sûr, échangeraient volontiers leur position avec la vôtre, soyez en sûr, s’ils en avaient la possibilité ! La vie même est un don de Dieu ! Prenez le temps de L’en remercier !   

Bob Gass.

 

12:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Statistiques du mois d'Octobre.

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12:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |