24/04/2012
Pour le prophète la pauvreté et l’injustice ne sont pas admissibles.
Pour le prophète la pauvreté et l’injustice qui existent de son temps ne sont pas normales ; elles sont vues comme le résultat de l’orgueil de certains au détriment de la majorité des autres, réduits à la misère.
Le problème auquel devaient faire face les prophètes de ce temps était la fausse adoration du Dieu vrai.
La nouveauté radicale de leur message est que l’élection divine n’exclue pas la possibilité d’être rejeté. Les prêtres et le peuple pensaient avant eux que le pouvoir de Dieu était de leur côté et que Dieu se faisait le défenseur de leurs valeurs, de leurs intérêts et de leurs styles de vie.
Vivre avec Dieu signifie désormais, pour les prophètes, le chercher dans son coeur et vivre dans la droiture de Dieu en relation avec les autres (les humains et la terre). Alors le Dieu invisible devient visible à travers la création et les créatures.
Les temps sont graves. Le jugement de Dieu est comme suspendu au dessus d’Israël. En politique, en matière de finances ou de religion, on ne peut plus compter faire comme d’habitude. Les gens sentent qu’ils ont un certain « contrôle » sur Dieu (Amos 5,14 ; Michée 3,11 ; Isaïe 7,14).
Mais la manière dont Dieu voit le futur n’est pas la nôtre. Dieu interpelle notre présent et il n’y a pas de possibilité de fuir . Le choc d’une possible catastrophe est la manière dont Dieu use pour infliger une divine thérapie aux humains.
Le problème est présenté comme si les humains souffraient d’une forme d’amnésie (oubliant Dieu ou se détournant de lui) et de schizophrénie (en divisant sa vie : d’un côté la religion de l’autre la vie socio-économique). La seule manière de soigner ces maladies est un acte chirurgical radical : terrifier le peuple avec un verdict de mort.
En tant que messager de Dieu, le prophète a pour fonction de rendre efficace, dans le présent, le choc eschatologique que prépare Dieu pour le futur afin qu’Israël retrouve son identité et sa vocation et ainsi repasse de la mort à la vie.
Pour le prophète la pauvreté et l’injustice qui existent de son temps ne sont pas normales ; elles sont vues comme le résultat de l’orgueil de certains au détriment de la majorité des autres, réduits à la misère.
Dieu a créé le monde pour tous et veut que tous partagent ; quelque chose doit être dit et fait pour rétablir cette vérité . Il doit y avoir une conversion, un changement assez radical de style de vie qui ne soit plus celui de l’urbain prospère mais plutôt celui du nomade vivant de manière précaire dans le désert, la place où Dieu a d’abord fait alliance avec son peuple.
Le message du prophète c’est qu’il faut chercher Dieu (sortir de l’amnésie) et pratiquer la justice (sortir de la schizophrénie), mais aussi qu’il faut développer une plus grande perception spirituelle (de l’attention, du discernement et de la disponibilité par rapport à Dieu) et une sensibilité morale (sensibilité à l’injustice et à l’iniquité qui sont contraires au projet de Dieu ; solidarité à avoir avec le peuple de Dieu tout entier et pas seulement avec l’élite).
Se retourner vers Dieu , ce qui semble presque impossible (comment peut-on accepter de changer de style de vie ?) , requiert une ouverture aux dons de Dieu, car Dieu est un dieu qui prend soin de nous, un Dieu de compassion. C’est pourquoi les prophètes ne sont pas des personnes du désespoir mais de l’espérance.
Faire justice aux pauvres (à tout le peuple) est la condition pour bénéficier de la justice de la part de Dieu.
Les prophètes sont des « révolutionnaires sociaux » parce qu’ils sont fondamentalement des « conservateurs religieux ».
Bruno LEROY.
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20/04/2012
La fusion de deux corps qui s'aiment est une oeuvre d'art.
11:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/04/2012
Accueillir la Vie avec ses ombres et ses lumières.
Le jour est toujours présent à l’heure où je vous écris, mais il semble un peu fermer les yeux.
Au cours de mes semaines, des années d’éducation auprès de jeunes en difficulté.
Une réflexion m’est venue par l’expérience de côtoyer tant de souffrances.
Par exemple aujourd’hui, j’ai rencontré une adolescente de vingt ans atteinte d’une maladie génétique rare qui la rendra aveugle dans quelques années.
En l’écoutant me conter son histoire, je me disais que le seul secret du bonheur, est de consentir à la vie. En fait, quelle autre possibilité a-t-elle que de contempler dans l’immédiat les beautés de l’existence pour les garder en mémoire dans sa cécité.
Albert Camus disait : il n’est qu’une question fondamentale, faut-il se suicider ou continuer à vivre ?
Et dans l’élaboration de sa pensée, il indique que si nous choisissons la Vie, il nous faut en accepter pleinement et sereinement les désagréments comme les joies.
Cette réflexion ne fait-elle pas écho en vous ?
Une phrase biblique qui aurait la même signification ?
Oui, il nous faut accueillir la vie avec ses ombres et ses lumières tout en sachant que le Christ habite notre existence pour nous dévoiler le port où nous devons mettre pied à terre.
Le découragement, les murmures de l’âme sont l’œuvre du malin, c’est-à-dire de la face obscure de notre conscience.
Seule la prière nous donne la Force d’affronter avec joie les adversités.
Les nuages peuvent bien venir pleurer en nous, leur pluie ne nous mouillera plus.
Alors, je pense que le matin, nous devons nous demander quel temps fait-il au fond de nous.
Ce sera notre météo spirituelle. Et dès que nous désirons le soleil, la prière viendra nous éclairer.
Je vous souhaite une délicieuse soirée tamisée de tendresse et une nuit où vous danserez de bonheur sur la voie lactée de votre pureté intérieure.
Bien Fraternellement et belle fin de semaine, Bruno.
QDVB UDP.
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ET VOUS ? ( Diocèse de Lille )
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Le courage d'oser la résistance contre tout ce qui nous handicape.
10:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Un Blog permet une certaine introspection.
10:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
17/04/2012
Mais qu’est-ce que l’intégrisme ?
Quand une personne défend une valeur « traditionnelle », on lui colle l’étiquette de « conservatrice ». Il s’agit de dire qu’on est pas d’accord avec telle idée à la mode pour se voir classer « à droite ». On entend assez souvent l’expression de « droite religieuse » et il semble qu’on veuille classer dans ce tiroir toute personne qui au nom de sa foi refuse certains courants « in ». Et de là à la traiter d’intégriste, il y a un pas facile à franchir.
Mais qu’est-ce que l’intégrisme? C’est, selon mon dictionnaire, l’attitude de la personne qui se campe dans un système de valeurs et refuse toute évolution. On parle facilement de l’intégrisme religieux; c’est en ce domaine qu’il est le plus apparent. Mais à mon avis il y a plusieurs autres intégrismes.
Les intégristes du « pas dans ma cour » : réalises ton projet si tu veux, mais à condition que ce soit assez loin de moi pour ne pas déranger l’univers que je veux me bâtir.
Les intégristes de l’écologie : ne change surtout rien à la nature. Tu ferais un sacrilège de déplacer une pierre dans la rivière car tu nuirais au poisson qui s’en servait pour se camoufler.
Les intégristes « anti-tabac » : je veux rien savoir de ta fumée. Si tu as le malheur de fumer à moins de trente pieds de ma maison, je mets la police à tes trousses…
Les intégristes de l’ancienneté : défense de toucher à ce principe dans la répartition du travail, car je risquerais de perdre un petit peu de mes privilèges que j’ai fini par considérer comme des droits inaliénables.
Les intégristes de la parité salariale : je te fusille si tu oses affirmer que toute disparité en ce domaine n’est pas nécessairement injustice.
Ces intégristes sont aussi dangereux que les autres, parfois plus parce qu’ils passent pour modernes, « in », à la fine pointe du vocabulaire scientifique…
Quand je regarde Jésus, je vois un Juif pratiquant mais non « pharisien » ou intégriste. Je vois un homme prêt à donner sa vie pour aimer mais non à prendre la vie de l’autre pour défendre ses idées. En lui, il n’y a pas d’idéologie, mais un amour inconditionnel de l’autre. Il a parfois des paroles dures, intransigeantes, mais pour dénoncer les idéologies intégristes qui détruisent l’homme au lieu de l’élever.
Y a-t-il une place pour ceux qui cherchent non l’intérêt de leur groupe et la domination de leur idéologie mais le véritable bien commun?
Il faut parfois une véritable conversion pour ne plus prendre ses lubies pour parole d’évangile et prendre les paroles de l’évangile comme guide de l’amour véritable. C’est ce que je nous souhaite en me rappelant un évêque qui me disait : « La seule radicalité acceptable est celle de l’amour! »
Puisse votre vie spirituelle être souffle de liberté dans l'intégrité de vos convictions et de votre personnalité.
Fraternellement !
Bruno LEROY.
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16/04/2012
Lorsque nous étions enfants.
Le vent chante dans tes arbres,
Les cordes sont des feuilles,
Qui s’effeuillent dans tes baisers,
C’est la mélodie de l’amour.
Celle que nous voulions jouer,
Lorsque nous étions enfants,
Puis en grandissant les intérêts,
Sont venus tuer nos élans.
A quoi sert de vivre sans tendresse,
La question se pose-t-elle adulte,
Quand l’argent inonde nos illusions,
Donne le faux frisson d’exister ? !
Non certains ne semblent plus habités,
Par un silence profond qui les fait danser,
Aux pas d’une absolue liberté,
D’une subtilité de humer la vie en son corps.
Que faut-il faire au creux de cet enfer,
Il faut retrouver l’âme perdue dans l’éternité,
Le cœur enfoui dans les marées trop matures,
L’enfance échevelée qui sourit au présent.
Et de tes yeux tu verras les oiseaux,
Danser dans la lumière de l’éther,
Pur sera ton regard d’une enfance retrouvée,
Les vagues viendront se reposer sur les rochers.
Les forêts parleront au soleil,
Des nuits où tout s’émerveille,
Même les murmures des ruisseaux,
Écouterons ta parole intérieure.
Tu seras le sage qui sait les secrets,
De notre mère nature qui souvent pleure,
De nos comportements trop intolérants et durs,
Alors, tu te lèveras pour sauver son dernier souffle.
Tu sauras le mystère des êtres et de l’amour,
Tu écriras sur les sables mouvants tes rêves d’enfant,
Car tu ne craindras pas que les tempêtes les efface,
Ils sont écrits en toi comme une préface du Bonheur.
Demain plus jamais ne te fera peur !
Bruno LEROY.
21:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/04/2012
Il donne toujours une saveur d’Espérance.
Je sens le ciel bailler de fatigue. Il aimerait laisser le peu de lumière qu’il nous a répandu généreusement en ce jour, en suspend dans le firmament.
D’ailleurs, peu importe qu’il ferme les yeux en se laissant partir dans ses abyssales noirceurs.
Il nous reviendra demain avec un visage resplendissant et harmonieux.
Aujourd’hui, j’ai laissé le temps s’écouler entre mes doigts, comme pour laisser la vie respirer.
Je ne choisis pas mes jours, je les accueille comme des cadeaux venus d’un Dieu prévoyant.
Et je rentre en moi, comme dans la maison inviolable de toutes perturbations.
La prière cette aspiration qui honore les tourments du vent qui va là où il veut. Dans cette liberté absolue d’être, je navigue comme un petit pêcheur dans sa barque fragile.
En fin de journée, je tire les filets, abasourdi d’amasser tant de poissons, sans avoir émis le moindre geste dans ce sens.
Les nuits viennent clorent le spectacle fades ou croustillants de nos jours.
Tout est affaire de perception.
Tout est grâce et oraison dans l’existence d’un apôtre du Christ.
Il ne peut en être autrement…
Subséquemment, demain aura dans ses entrailles les mêmes parfums aux senteurs inestimables.
Et nous savourerons le jour naissant comme nous le pourrons. Toutefois, jamais dans cette déréliction insipide qui rend les journées sombres et mélancoliques. Nous avons le Christ qui habite notre temps, nos événements auxquels Il donne toujours une saveur d’Espérance.
Je vous souhaite une semaine aux multiples onctuosités, ainsi vous trouverez celle qui vous sied le mieux.
Savoureuse soirée dans les bras de l’Amour et fabuleuse semaine à Toutes et Tous de Grâces inattendues !
Bien Fraternellement, Bruno.
QDVB UDP.
20:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/04/2012
François d'Assise cherche le Bonheur et l'Amour.
12:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans GUIDE DE VIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |