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09/05/2012

Des sourires qui font réfléchir.

09:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Blog, Film, IMPRESSIONS PERSONNELLES., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/05/2012

Une tempête d’espérance dans un monde désespéré.

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Tu souris dans mes nuits. Une larme de la lune dans les flots du ciel. Une étoile flamboyante sur la toile de ma peau. Le reste t’appartient jusqu’au matin frêle et rebelle. Paisible et ponctuel.

Ah ! cette illumination me parle comme un feu dans ma chair. Je suis heureux de revoir le jour et ses états matutinaux. J’aime la vie qui respire en moi telle une brise légère qui donne des jours moins froids.

Esprit au souffle éternel qui chante quand il veut et où il veut dans sa liberté. Cette liberté qui devient mienne dans la mélodie harmonieuse de la vie.

Je t’attends après mes sombres hivers comme une évidence.

Je t’attends avec la maîtrise de la confiance de l’âme qui aime.

Je t’attends dans la profondeur caverneuse de mes prières.

Je sais que tu viendras donner Ta joie comme un sourire sur les lèvres d’un enfant.

Tu entreras dans mes fibres intérieures pour me tisser à ta bouche.

Et les mots viendront discourir pour mes frères et sœurs, des langages aux parfums de prophétisme.

Demain sera dans ta main comme un chemin sans fin.

Et je savourerai ce bonheur arraché au passé, aux blessures dépassées.

Je te promets la paix si tu suis mes pas avais-tu dit. Je ne suis pas venu apporter la paix mais la discorde as-tu dit aussi.

Tu ne veux pas de ce pacifisme insipide qui ne brûle aucune âme et laisse derrière lui des traces d’indifférence, d’apathie.

Tu veux que nous soyons des êtres de lumière qui redonnent espérance aux cendres grises des pensées malheureuses.

Nous serons ce que tu voudras que nous soyons…

Des reflets d’écume nacrée sur les rivages de nos révélations. Des valeurs assumées aux embruns de nos sociétés.

Une tempête d’espérance dans un monde désespéré. Un tsunami d’amour qui dévaste tout sur son passage.

Dans l’oraison, nous serons. Dans les musiques sacrées, nous serons. Nourris au diapason de tes inspirations qui nous ancrent  de tes desseins mirifiques pour notre humanité à venir.

Dans la contemplation d’une rose, d’un oiseau, d’une herbe mouillée de rosée, nous serons.

Dans l’émerveillement d’entendre battre le cœur de la foi chaque jour, nous serons.

Dans le silence qui invoque délicatement ta présence , nous serons.

Oui, nous serons avec le Paraclet les combattants d’un univers jovial, aux éclats d’un espoir sans fin, des Hommes debout et libres qui redonnent au destin son divin équilibre.

Amen !

 

Bruno LEROY.

 

12:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Vivre pleinement selon ses convictions intérieures.

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Le caractère le plus frappant d'un véritable chrétien, c'est cette ouverture, cette franchise absolue à l'égard de Dieu, qui font de sa vie un miroir, où d'autres peuvent discerner Dieu. L'Esprit qui est en nous nous transforme, et notre regard devient un reflet. On reconnaît aisément celui qui a contemplé Dieu; on sent qu'il est l'image de son Seigneur. Méfiez-vous de tout ce qui peut ternir votre miroir intérieur : c'est généralement quelque chose qui paraît bon, mais de cette bonté qui n'est pas la meilleure.

Pour vous comme pour moi, le secret du bonheur, c'est ce regard central, toujours tourné vers Dieu. Que tout le reste s'efface devant cette unique préoccupation : travail, vêtement, nourriture, tout au monde. La poussée de tout ce qui nous harcèle tend sans cesse à étouffer notre élan vers Dieu. Il nous faut lutter pour maintenir sur tous les points nos positions spirituelles. Que tout le reste s'arrange comme il pourra, que les gens disent tout ce qu'ils voudront, ce qui importe, c'est que rien n'obscurcisse en nous la Vie cachée avec le Christ en Dieu. Ne vous laissez jamais bousculer hors de cette communion, souvent si ondoyante, et qui ne devrait jamais l'être. La tâche peut-être la plus ardue pour un chrétien, c'est de refléter comme un miroir la gloire du Seigneur.

Bruno LEROY.

12:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/05/2012

Je suis au service des jeunes.

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Toute joie emmagasinée est un sacré pas sur le chemin du grandir. Nous l'oublions souvent. Nos prétentions de réinsertion des jeunes en difficulté sont souvent éloignées de la réalité. Or, la réalité, ce sont eux. Nos convictions mises en oeuvre et nos paroles étant vraies, les exclus pourront être associés aux mesures économiques, remis dans le circuit de leur responsabilité.

 

Le cercle infernal de l'exclusion pourra être brisé, ouvert. Si les éducateurs de rue partent du principe que l'exclusion n'est pas une fatalité, elle peut se combattre. Mais il y a nécessité et urgence à renouveler notre conception de la vie et du travail social. Seul, notre regard anticonformiste sur les raisons et les causes de l'exclusion des jeunes, nous fera changer nos relations éducatives et nous empêchera de penser la réinsertion en terme de production, comme souvent la société nous le demande.

 

Je suis, de part mes fonctions, au service des jeunes et non de politiques capitalistes qui rêvent de rendre productives toutes les machines humaines. Je travaille pour l'épanouissement des jeunes et non leur aliénation au nom de quelques idéologies que ce soient, c'est mon regard d'éducateur de rue qui aime voir grandir l'adolescent en fonction de sa personnalité intérieure en pleine liberté de son devenir, qui me donne la force de continuer à temps et contre-temps.

Bruno LEROY.

20:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Il est contagieux de valeurs immortelles.

Il est arrivé sans faire de bruit tel un souffle dans la nuit. Certains pensent qu'il a une envergure de star, d'étoile inaccessible ou de prêtre-éducateur au dessus de tout. Et pourtant, toute l'humilité s'inscrit sur le visage de Guy Gilbert comme sa Foi dénudée et pure qu'il vit depuis tant d'années. Il ne masque rien et cela fait la grandeur du personnage.
Ses mots sont des couperets contre nos égoïsmes et surtout, contre notre individualisme face au pognon. Il nous invite à partager, à aimer sans mesure. Puis, soudain s'arrête en se posant la question de savoir si tout cela n'est pas utopique. La réponse est affirmative. Voilà donc que, depuis sa tendre enfance, cet homme devenu septuagénaire entretient des utopies pour un monde meilleur !.
Nous pouvons penser, à juste titre, que toutes ses utopies ne sont pas applicables, concrétisables. Détrompez-vous, Guy Gilbert est justement venu ce soir nous démontrer le contraire.
Des jeunes paumés n'ayant plus un seul désir de vivre mais celui de se foutre en l'air. Des jeunes violents car, personne ne les écoute et qu'il faut parfois gueuler sa rage pour se faire entendre. Des jeunes victimes d'un système basé sur le profit qui dealent, volent et parfois tuent pour uniquement s'acheter les dernières fringues du moment...
En face, le Père Guy Gilbert, un Homme de Dieu, un loubard du Christ qui vient leur prouver qu'une autre vie est possible. Il les écoute avec les oreilles de son âme et les regarde avec les yeux de son coeur. Ils se sentent soudainement aimés, ce mot manquait tellement à leur vocabulaire.
Construire, pourrait être le mot d'ordre du Père Guy Gilbert. Oui, construire une ferme nommée "Faucon", au lieu de détruire. Construire son avenir comme la plus belle rose au milieu des ordures. S'aimer soi-même pour pouvoir aimer autrui.
Guy Gilbert ne se contente pas de rêver ses utopies, il les apprivoise. Il les offre aux ados pour qu'ils réussissent au moins à se mettre debout face à ce monde pourri par l'argent et le manque de reconnaissance des autres.
Il gueule comme eux devant ce monde inhumain. Il agit pour que le soleil se lève chaque matin sur les ombres endormies.
Il est contagieux de valeurs immortelles , impérissables et les transmet aux Jeunes.
Sa Force vient de la prière qu'il récite dès son lever et qu'il achève dans l'Eucharistie. Elle vient également de ses écrits qui lui permettent de prendre du recul face aux problématiques rencontrées. De ses conférences aussi où il peut hurler sa rage de vivre, de combattre, d'aimer selon le coeur de Dieu.            
Pourquoi dit-on qu'il est différent des autres éducateurs ? Simplement, parce qu'il n'a jamais baissé les bras, n'est jamais devenu un technocrate froid. Et surtout, parce que sa Foi indéfectible en l'Humain lui permet de sublimer les méandres les plus horribles de cette société. En chaque être, il sent une part de cristal qui vient du Christ. Et c'est en artiste qu'il modèle cette matière première.
Non, il n'est guère différent des éducateurs que je rencontre au quotidien. Simplement, ces derniers sont désabusés par la routine de leurs fonctions.
J'ai toujours dit, affirmé, écrit, témoigné que Guy Gilbert était la tête suprême des éducateurs. Il est l'Amour incarné qui veut propager cette dimension de Tendresse sur la terre. Je ne connais aucun travailleur social ayant ce charisme à déplacer des montagnes de haine. Dieu est en lui comme une respiration dans l'infini.
Nous l'avons tous et toutes sentis le soir de sa venue à Lille.
Guy Gilbert est reparti après avoir délivré son message. Il est peut-être dans sa permanence parisienne ou dans la Bergerie avec ses Jeunes. Peu importe, même s'il est au Canada, c'est l'esprit Guy Gilbert qui demeure en nos âmes. A nous de rester les veilleurs et transmetteurs de ses convictions inspirées par un Dieu d'Amour. Notre religion sera l'Amour inconditionnel des plus petits en priorité vécu en osmose avec le Christ. Le reste nous sera inspiré...
Merci Guy d'être venu nous parler de l'essentiel qui habite nos existences.
Bruno LEROY.

Photos : Christophe Dumortier.

20:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., IMPRESSIONS PERSONNELLES., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/05/2012

Prenez votre temps, recueillez-vous dans un acte d'adoration.

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Adorer Dieu, c'est lui redonner tout ce qu'il nous a donné de meilleur. Chaque fois que Dieu vous accorde un bienfait, rendez-le lui comme un témoignage de votre amour. Prenez votre temps, recueillez-vous devant Dieu et, par un acte d'adoration, redonnez-lui ce qu'il vous a donné. Si au contraire vous le mettiez de côté pour votre usage personnel, cela moisirait en vous, comme la manne que les Israélites mettaient en réserve. Les trésors spirituels que Dieu vous donne, il ne veut pas que vous les gardiez pour vous-même, il faut que vous les lui rendiez pour que d'autres en profitent.

Béthel est le symbole de la communion avec Dieu; Aï le symbole du monde. Abram dresse sa tente entre les deux. Notre activité pour Dieu dans le monde n'a de valeur que par notre intime communion avec lui, dans notre for intérieur. La précipitation est toujours coupable, le temps ne manque jamais pour adorer Dieu. Vouloir s'isoler du monde pour rester seul avec Dieu, cela n'est pas sans danger. Il nous faut dresser notre tente de manière à pouvoir toujours nous recueillir devant Dieu, quelque tintamarre que mène le monde. Il est faux de concevoir comme trois étapes distinctes l'adoration, l'attente et l'action. Certains chrétiens sautent, comme des grenouilles, de l'adoration à l'attente, puis de l'attente à l'action. Dieu ne l'entend pas ainsi : les trois doivent marcher ensemble, comme dans la vie de Jésus. Jamais il ne se hâtait, jamais il ne restait sans rien faire. C'est une discipline à conquérir, qui ne s'acquiert pas en un jour.



Bruno LEROY.

18:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Nos jeunes en ont marre de vivre dans cette société aseptisée.

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La culture de victimisation dans laquelle nous vivons, nous fait craindre aveuglément les jeunes devenus violents. Des conférences, des réunions, des ministres déconnectés essaient de comprendre ce problème de violence. Sans toutefois, trouver des solutions effectives.

Ces violences semblent récentes et pourtant, elles datent de plusieurs années déjà sans qu’on s’en préoccupa. Nos jeunes en ont marre de vivre dans cette société aseptisée. La drogue est malheureusement une réponse à l’existence de cons des adultes amorphes. Ils nous crient du fond de leur être, qu’ils sont l’avenir de nos sociétés. Ils attendent des réponses d’adultes vrais et authentiques. Ils n’ont que le langage de bois en retour.

Les jeunes sont de plus en plus violents et nous sommes entièrement responsables. Ils répondent par la violence parfois abominablement destructrice face à une société qui les violente constamment...Nos sociétés libérales où les gagnants prennent le pas sur les perdants, fragilisent le psychisme de nos ados. Il ne faut pas s’étonner que la cause de mortalité prioritaire soit, le suicide. Que pensons-nous faire pour endiguer ce malaise social ? Avant de les juger, cherchons la part de cristal qui les habite, pour mettre à profit leurs potentialités.

Voyons ensemble le monde possible à construire avec des adultes ayant une cohérence de vie qui leur donnera une colonne vertébrale solide. Sachons également leur dire " NON ", ce principe essentiel éducatif qui permet les repères. Soyons des hommes et des femmes debout qui ne craignent plus leurs Jeunes mais, les aime inconditionnellement en leur originalité. Ces quelques bases changeraient le visage de nos sociétés. Puissions-nous engager maintenant des actes qui seront porteurs, pour eux !

Mais de grâce, cessons de jouer aux victimes. Cette pensée négative et ce comportement victimaire que nous arborons depuis des années n’aide personne et surtout pas les Jeunes qui attendent autre chose que des pleurnichards adultes qui, ne pensent qu’à leur petite vie mesquine. Cessons d’avoir peur de tout et de rien. Le Monde ne se construit pas avec des trouillards mais des hommes ayant une confiance sans mesure en l’Avenir, notamment des Jeunes.

Bruno LEROY.

11:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

A ceux qui pensent détenir la Vérité ultime.

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A ceux et celles qui pensent détenir la Vérité ultime.
Bruno LEROY.

Les bigots n’aiment pas Dieu. Ils Le veulent à leur service, par lâcheté. Ne serions-nous point dans une ère nouvelle de bigoterie par la pensée unique ?

Il vit dans la plus sotte des lâchetés, sous des airs de prudence. Il se peut, dans des moments d’inspiration, qu’il demande au ciel de détruire par le feu la malice des hommes, mais il n’aura pas la sainte ambition de les sauver tous. Il y a une vertu Humaine qui leur est inconnue parmi beaucoup d’autres : la vaillance.

Le bigot ne connaît ni l’ambition ni la vue d’ensemble. Il est myope pour les choses de l’esprit. Le bigot manquera toujours d’originalité. Un plagiaire, un peintre débutant ignorant des techniques et de la création. Il essayera peut-être de peindre, dans la solitude et à grands traits, mais ne pénétrera ni ses mobiles ni sa force vivifiante. Bigots sont donc ceux qui se contentent de vivre, par les formes, une vie intérieure qu’ils ne connaissent pas. Le bigot est un sentimental à l’intelligence bornée.

Tels sont ces individus : beaucoup de signes de croix, beaucoup de médailles, des images saintes dans tous les livres. De leur profession ils ne s’embarrassent guère. Pas plus que de se faire des amis. On ne peut pas s’approcher d’eux dans l’espoir d’un peu de chaleur, car ils ont le coeur froid ; dans la conversation, il nous faut prendre garde, parce que nous les scandalisons. Parlez-leur de dévotion, de procession, mais non de leur vie intérieure : ils l’ignorent.

Ils connaissent les offices et l’heure des messes sur le bout des ongles, mais non l’apostolat personnel : ils n’y comprennent rien !

Ils se débrouillent aisément dans le petit monde qui entoure les églises, mais ils ne savent pas se conduirent dans la vie. Et c’est eux qu’on voit le plus souvent, eux qui passent pour être les bons, eux qui se vantent d’être les meilleurs et qui font partout figure de chrétiens.

Or ce n’est pas la vie de ces gens-là qui peut démontrer que Christ est Vivant, car voici comment sont les bigots : ouvrier, mauvais camarade ; employé, mauvais collègue ; étudiant, mauvais condisciple.

Leurs façons rebutent et leur physionomie fait peine à voir. Ils manquent d’assurance et ne savent même pas aimer ce qui est humain. On ne saurait nier que cette vie doit leur paraître bien gênante, factice et douceâtre comme elle est.

Mélange de saint en apparence et de lâche. Fleurs de serre, ils connaissent la tiède lumière des temples, mais ignorent la clarté du soleil qui dispense la Vie.

Bigot, celui qui attend tout de Dieu, et ne fait pas le moindre effort pour accomplir ce qui lui incombe. Et cela, c’est tenter Dieu !

La pensée unique dans laquelle nous vivons au quotidien, n’aurait-elle pas fait naître de ces individus informes, incapables de ripostes ; des bigots et bigotes des temps modernes même s’ils ne croient pas en Dieu. Le fond et le comportement demeurent semblables. Serions-nous dans l’ère de la bigoterie institutionnalisée ?

Malheureusement, je répondrai par l’affirmatif.

Bruno LEROY.

10:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/05/2012

Comment exister réellement sans en savoir le Sens ?

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La semaine presque se termine. Et pourtant, j’ai l’impression étrange qu’elle ne fait que commencer. Chaque jour est un renouvellement de nous-mêmes. Sinon, il ne reste qu’à nous traîner dans les routines habituelles. Et le soleil ne laisse même plus passer la lumière.

Les jours meurent comme les années et la vie passe sans cette saveur d’éternité.

Non, pour être heureux, il faut prendre sa vie en main avec Dieu.

Ceci est l’unique solution pour vivre une cohérence, une joie qui détruit toutes tristesses.

Sinon, le malheur ne fait que s’abattre sur nous, simplement parce que nous ne donnons point de sens aux événements. Comment exister réellement sans en savoir le Sens ?

Et qu’importe où l’Esprit nous mène aux frontières de notre propre liberté.

Nous acceptons toutes vérités afin qu ‘elles fassent sens dans notre existence.

Réfléchissons à cela… !

Toutes les personnes qui se lamentent sont dans le tournoiement d’un non-sens ou un  sens interdit. Une apathie face au combat spirituel peut être à l’origine des plaintes, des larmes, des pleurs, des comportements irraisonnés.

La Foi nous indique le chemin que nous devons prendre chaque matin pour découvrir les signes que le Christ nous envoie constamment. Le drame est que nous ne sommes pas suffisamment attentif ou à l’écoute pur les happer au passage.

Notre Vie est alors sombre comme une nuit sans lune et sans étoiles.

Notre vie n’est plus qu’un sempiternel matin qui se lève pour nous chagriner de nouveau.

Ils sont à plaindre ceux qui ne voient pas la beauté dans les fleurs de leur paradis terrestre.

Pensons à ce que nous offrent les bras matutinaux. Ils nous offrent des gerbes de flammes pour incendier nos amis, nos voisins, nos ennemis par un sourire de Tendresse.

Vivons main dans la main avec Dieu et les lendemains seront toujours heureux !

Je vous quitte en vous souhaitant une belle soirée pleine de sérénité et une nuit où le ciel noir illustrera vos rêves tel un cinéma qui raconte votre histoire. D’ailleurs, nos rêves, ne nous parlent-ils point de nous mêmes de façon symbolique ?

Bien-sûr, alors laissons parler cette voix en nous qui nous indique la voie la plus courte vers notre «  moi » et vers les autres.

 

Bien Fraternellement, Bruno.

QDVB UDP.

 

21:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |