09/10/2014
Les enfants sont les cadeaux de Dieu.
Être parents, c’est comme être l’hôte d’un étranger ! Nous pouvons croire que nos enfants nous ressemblent, mais nous sommes sans cesse surpris de constater à quel point ils sont différents. Nous pouvons nous réjouir de leur intelligence, de leurs talents artistiques, de leurs prouesses athlétiques ou être attristés par leur lenteur à l’apprentissage, leur manque de coordination ou leurs goûts étranges. Sous plusieurs aspects, nous ne connaissons pas nos enfants.
Nous ne les avons pas créés et ils ne nous appartiennent pas. Voilà une bonne nouvelle. Nous n’avons pas à nous en vouloir pour tous leurs problèmes et nous ne devrions pas non plus nous attribuer leur succès.
Les enfants sont un cadeau de Dieu. Ils nous sont donnés pour que nous leur offrions un espace de sécurité et d’amour, où ils puissent grandir jusqu’à la liberté intérieure et extérieure. Ils sont comme des étrangers qui nous demandent l’hospitalité, qui deviennent de bons amis et qui nous quittent pour poursuivre leur chemin. Ils nous apportent d’immenses joies et de grandes peines, précisément parce qu'ils sont des cadeaux. Et un beau cadeau, comme dit le proverbe, est donné deux fois.
Le cadeau que nous recevons, il faut que nous le donnions à notre tour. Lorsque notre enfant nous quitte pour poursuivre ses études, pour se chercher du travail, pour se marier, pour entrer en communauté ou tout simplement pour devenir indépendant, la souffrance et la joie se rejoignent. C’est à ce moment-là en effet, que nous ressentons au plus profond de nous-mêmes que notre enfant n'est pas nécessairement à nous, mais nous a été donné pour devenir à son tour un véritable cadeau pour les autres.
Il est tellement difficile de rendre leur liberté à nos enfants, particulièrement dans ce monde de violence et d’exploitation. Nous voulons tellement les protéger de tout danger possible. Mais c’est impossible ; ils ne nous appartiennent pas. Nos enfants appartiennent à Dieu et l’un des plus grands gestes de confiance en Dieu que nous puissions poser consiste à laisser nos enfants faire leur propre choix et trouver leur propre chemin.
Bruno LEROY.
10:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/10/2014
Chaque jour devient chemin d’émerveillement.
Les jours se suivent comme des successions de briques que l’on pose les unes sur les autres afin de construire sa maison. Tel un mur que nous érigeons pour fortifier notre structure personnelle. Mais encore faut-il retrouver le sens initial de l’émerveillement. Un individu qui ne s’émerveille plus est comme mort. Il demeure cette ombre glissante sur les trottoirs du mépris. Ne plus être pris pas aucun bruissement d’âme. Le sourire éteint comme une vieille flamme ayant perdue sa vigueur prématurément.
Non, la vie dans sa quintessence, contient une vérité métaphysique dont le chemin mène à la joie parfaite.
Pour cela, il faut vivre une certaine intériorité au cœur de la solitude.
Seul avec soi dans un silence profond qui attend la présence de Dieu.
La solitude devenue nécessaire pour avancer vers la source purificatrice et libératrice.
Non pas une solitude de déréliction qui se subit au quotidien.
Mais une solitude retrouvée avec plaisir dans le sanctuaire de la conscience.
Pour aller de l’avant, toujours de l’avant…
Ainsi, nous façonnons notre habitat dans une sorte de signification ayant une conclusion pour une amélioration de notre personne.
Perfectionnement individuel pour être au service de l’Humain.
Regard amoureux vers un Dieu miséricordieux.
Une dimension qui s’instaure en nous afin que nous soyons présents au monde qui nous entoure. Devenir une partie du cosmos. Avoir le sens de notre appartenance cosmique et universelle.
Et admirer les fleurs qui dansent dans les champs aux rythmes du vent.
Admirer le soleil dans sa lumière éternelle.
Admirer les oiseaux qui chantent leur ritournelle dans les cheveux fins des arbres.
Admirer l’enfant naissant au jour avec un sourire apaisant.
Admirer le vieillard dont les rides sont les écrits de son histoire vécue.
Admirer les étoiles qui viennent illuminer le manteau noir de la nuit.
Admirer l’adolescent maladroit et qui, pourtant se veut audacieux.
Avoir de l’enthousiasme, c’est-à-dire Dieu en soi, à chaque seconde de la Vie.
Ne jamais désespérer en sachant que le Christ est l’Ami pour toujours et à jamais.
Il vous tient la main pour que jamais vous ne trébuchiez au point de ne plus exister.
Vous existez dans son cœur serein.
Alors, nous savons bien qu’une spiritualité réellement vécue profondément provoque l’enthousiasme et l’émerveillement.
Les larmes et cris de révoltes sont exprimés dans vos psalmodies.
La vie dépasse la vie pour devenir Infini qui nous enchante.
Chantons la joie de vivre et la vie deviendra joyeuse.
Cela deviendra contagieux et nous offrirons des senteurs de bonheur autour de nous, tout en restant à l’écoute des souffrances d’autrui.
Une existence réussie ne peut pas l’être sans vouloir réussir celle des autres.
Chaque jour devient alors chemin d’émerveillement sempiternel.
Si nous laissons notre destin se sculpter dans une prière viscéralement sincère.
Puisse l’émerveillement déborder de votre cœur pour un combat spirituel contre la morosité, la médiocrité ambiante et l'individualisme forcené.
Bruno LEROY.
11:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
05/10/2014
De nouveaux "marginaux" au seuil de notre porte.
Le monde de la marginalisation présente une grande hétérogénéité : on peut parler de " classe sociale " , de " problématique commune ", car leur seul trait commun c'est d'avoir raté le puissant TGV de l'histoire contemporaine. Le monde des marginaux se montre silencieux et passé sous silence. Eux ne parlent pas et on ne parle pas d'eux. Ils n'ont pas de porte-parole, syndicats, associations...et ils sont hors la loi. Nombreux sont ceux qui savent que s'ils se plaignent de leur situation, celle-ci sera encore pire qu'avant, car la plupart du temps ils n'ont pas de papiers, pas de carte de séjour ; ils sont travailleurs clandestins, vivent dans des pensions qui ne répondent pas aux normes légales et n'envoient pas leurs enfants à l'école, alors que celle-ci est obligatoire. Ils préfèrent se taire. Et la société préfère ne pas en parler, bien que, on prenne peu à peu conscience du problème. A ce propos, le silence renouvelé des médias est particulièrement significatif, car il n'est rompu que ponctuellement, à l'occasion des sujets d'actualité brûlants comme les mutineries dans les prisons, les manifestations contre la drogue ou les agressions " skin heads " sur des " errants ", les violences dans les banlieues, les conséquences du froid de l'hiver...Parfois, ces mêmes médias abordent le problème avec un courage et une clarté dignes d'éloge ; d'autres fois, au contraire, ils manipulent l'information de façon flagrante, comme l'expliquent certains de ceux qui sont plongés dans cette réalité de la marginalisation.
De toute façon, c'est le silence qui domine et il n'est pas difficile de deviner quelle en est la raison : nous dissimulons là notre sentiment de culpabilité collective. Nous nous taisons parce qu'au fond nous savons que nous sommes coresponsables de ce drame.
Ce qui étonne, c'est que la marginalisation soit exclusivement un phénomène urbain. Peut-être n'y a-t-il pas de marginaux dans le monde rural ? Le marginal type recherche l'anonymat. Il ne veut pas qu'on le reconnaisse en public, que l'on sache qu'il a plongé dans cette situation de précarité. C'est pour cela qu'il recherche le lieu de l'anonymat par excellence, à savoir la grande ville moderne, cet endroit où quelqu'un peut vivre misérablement sans que personne lui demande : " Qui es-tu ? ", " Que t'arrive-t-il ? ". Aussi, bien-sûr, la campagne génère-t-elle également des marginaux, des vieillards pauvres, des malades mentaux..., mais le mendiant de la campagne, qui a un nom bien à lui et qui est connu par tous ceux du village s'enfuit en ville et là se perd dans l'anonymat. Celui qui dans son village était " Jean " ou " Pierre ", en ville ne sera plus qu'un clochard parmi d'autres.
Les personnes marginalisées semblent n'avoir qu'un présent. Pas de souvenirs. Pas d'avenir. Elles ne vivent que le moment présent. Et, dans le présent, elles vivent et c'est tout. Tout tend à montrer qu'elles ont perdu le sens de l'histoire. Et c'est ce qui désarme tous ceux qui les approchent : comment se peut-il qu'elles ne veuillent pas se souvenir d'où elles viennent, et qu'elles semblent ne rien attendre du lendemain ?.
Cette constatation doit être nuancée, car il arrive qu'on rencontre des gens qui, vivant en marge de la société, aiment à raconter leur vie ; toutefois ils ne sortent pas de cet état, de ce récit répétitif. Ce souvenir du passé ne les conduit pas à avoir conscience d'une possibilité de changement, d'un espoir d'avenir, d'un sens du devenir. Quand le souvenir existe, c'est un souvenir sans histoire.
Dans la plupart des cas, nous nous trouvons confrontés à une misère sans retour, et c'est l'un des traits qui décourage le plus les travailleurs sociaux. De nombreux sujets sont définitivement cassés, déstructurés, brisés au plus profond de leur être psychologique et social. La moindre solution, le moindre projet de changement, la moindre somme d'argent, tout cela arrive trop tard. Les personnes vivent dans un état de coma social, de coma dépassé. Parfois cette situation sans espoir de retour intervient sous la forme d'un retour à la case départ. Après avoir lutté pendant des années pour que quelqu'un s'en sorte, le travailleur social a l'impression d'avoir obtenu un certain résultat : une femme se libère de l'esclavage de la prostitution, un homme arrête de boire, des enfants vont régulièrement à l'école. Et pourtant le travail de plusieurs années peut être anéanti en un après-midi : la femme s'est à nouveau prostituée, l' homme, ivre, est affalé dans la rue, et les enfants ont disparus de l'école, peut-être de la maison.
La nouvelle pauvreté est en effet bien différente des pauvretés précédentes. Le processus est complexe. Selon la capacité de ressort et d'initiative de l'individu, la personne peut se réinsérer ou au contraire tomber dans le cercle de l'exclusion. En marge, à l'extérieur de la société active, il n'a plus prise sur son propre destin, il devient, objet, victime. Une telle situation invite à l'action, mais en dehors des nouveaux paternalismes qui voudraient répondre trop vite à ces problèmes particuliers de la marginalisation. Le sujet qui veut aider est lui-même remis en question très radicalement par la présence qu'il peut avoir auprès de l'exclu. La solution aux problèmes qu'il affronte dépasse toutes les méthodes économiques ou sociales traditionnelles. Il doit entrer à son tour dans une nouvelle présence et une nouvelle patience pleine d'Espérance et de compétences afin d'appréhender les problématiques des marginaux avec une imagination dont seul, l' Amour du prochain brisera les vieux schémas éducatifs, inculqués jusqu'à ce jour. Le travailleur social ne doit nullement regarder les résultats en termes de réussites mais, de présence jusqu'au-boutiste auprès de ceux que note société d'opulence rejettent. Ce doit être la vocation de tout éducateur et c'est la mienne vécue au quotidien qui me permet d'écrire ces mots. Je ne suis guère unique dans cette démarche, il nous suffit de regarder Guy Gilbert et ses Loubards, pour s'en convaincre. Les militants sociaux qui désirent accompagner les blessés de la Vie, se doivent de ne jamais baisser les bras face aux récidives multiples qu'ils doivent accueillir comme des tremplins vers des réussites possibles et non se confiner dans l'échec. Les marginaux ont besoin d'hommes et de femmes qui se dressent pour changer les paradigmes de notre société dont les valeurs d'aujourd'hui sont orientées vers la richesse, la puissance, la jeunesse et l'intelligence.
Bruno LEROY.
19:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Biographie de François d'Assise.
18:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CULTURE., ÉCOLOGIE., GUIDE DE VIE SPIRITUELLE., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., Web | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La prière de Saint François expliquée.
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03/10/2014
Mon ADN spirituel.
Je vais le rejoindre plus intimement durant deux jours. Certains signes me disent qu’il m’attend car, il m’aime d’un amour sans mesure et moi cela fait plusieurs années que je l’adore comme un fou. Notre tendresse va bien au-delà de ce qu’un être humain puisse espérer.
Je sais qu’il m’aime et que jamais il ne trahira notre alliance.
Dès ce soir, nous irons dans les bois nous promener. Certes, il fait un peu froid mais il me réchauffera de Sa présence.
Puis, nous nous enflammerons dans un cœur à cœur dans ma chambre.
Lieu de paix, de silence, de sérénité, de lâcher-prise pour mieux nous retrouver intérieurement.
Je sens déjà qu’il m’attend et mon âme se baigne dans une allégresse sans raison.
Je prépare donc mes bagages pour vivre à ses côtés durant deux jours. Rien que nous deux uniques et différents avec cet Amour débordant qui fait que souvent, je me noie en lui doucement.
Je perçois sa douceur dans les instants qui meurent.
Oui, ce soir je vais chercher le Seigneur au cœur d’un Monastère jonché sur une colline verdoyante.
Tous les mois, j’essaie de prendre un week-end pour puiser à la source de mes origines.
En effet, Dieu circule dans mon sang comme un navigateur des mers. Cependant, il faut calmer les vagues d’une vie trépidante pour que nous puissions nous contempler l’un l’autre.
Les turbulences de l’existence exigent un arrêt pour mieux savourer mon ADN spirituel.
Oui, le Christ est mon ADN comme il est le vôtre. Ce silence profond Aide Dieu à Naître en moi.
L’Adoration est immersion dans ce corps à cœur avec l’incommensurable Amour.
Depuis mes neuf ans, il guide mes pas contre tous les mauvais vents. Ce qui ne m’immunise pas contre les adversités du destin mais, me procure une force que je sais autrement qu’humaine. Force de faire face à tout et de ne craindre rien ni personne.
Force d’aimer sans mesure dans une juste distance.
Alors, je vais marcher et marcher encore vers celui qui m’offre gracieusement cette intense joie de vivre. Et je reviendrai encore plus fort m’étant reposé sur son épaule aimante. Et comme disait Pierre ayant déposé mes soucis et mes fardeaux à ses pieds. La prière et l’amour font des miracles, je vous assure, mais il faut le croire absolument même s’il fait noir. Il détient la Lumière pour faire de nous des êtres de lumière.
Bruno LEROY.
21:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
02/10/2014
Le message évangélique comporte une portée politique.
Nous voudrions bien vivre dans un monde où tout irait bien, où aucun humain n'aurait faim, où chacun serait reconnu et aimé, où il n'y aurait plus d'injustice...C'est un rêve !
Dans le monde, il y a du désordre, de l'injustice, de l'oppression, du mensonge, de la haine, de l'égoïsme. Comment vivre ensemble dans un monde pareil ?
C'est impossible sans la politique. C'est vite fait de se plaindre de la délinquance des jeunes, mais il faut que soient décidées quelque part la mise en place de comités de protection de la jeunesse et la mise à disposition des jeunes de plaines de jeux et de plaines de sport.
Il est facile de dénoncer la minorisation des femmes dans la société, mais il faut un lieu où soient élaborées des lois qui leur permettent d'être des citoyennes à part entière.
Comment obtenir que les poubelles communales passent chaque semaine plutôt qu'une fois tous les quinze jours ?
Qui décidera qu'à tel endroit, il y aura un passage protégé qui évitera des accidents de circulation ?
Pour que les gens puissent vivre ensemble, il faut des institutions, des lois, des décrets, des règlements. Il faut pour cela des hommes et des femmes qui assument un rôle de responsables dans les décisions politiques.
Il faut aussi que l'ensemble des citoyens prennent leurs responsabilités. A eux de formuler des requêtes et des exigences, de stimuler et de critiquer, à eux de rappeler aux détenteurs du pouvoir que la règle suprême, c'est l'homme.
La religion a-t-elle quelque chose à voir avec la politique ? Cette question rappelle de bien mauvais souvenirs. Autrefois, des responsables d'Église intervenaient au moment des élections pour dire aux chrétiens pour quel parti il fallait voter. Parfois, aujourd'hui comme autrefois, ce sont des laïcs engagés dans la politique qui voudraient faire cautionner par les Évêques ou par l'Évangile, leurs options, leurs interventions, leurs décisions.
Ce n'est pas mieux !
Les chrétiens doivent inventer leur politique et agir sous leur propre responsabilité et sur base d'une réflexion sérieuse.
Si nous parlons de relance économique, de politique des revenus, des plans de secteurs, des fusions de communes, de la paix et de la sécurité Européenne, du sous-développement...il est inutile de chercher dans l'Évangile des solutions concrètes.
Cela va de soi !
Pour construire la société, pour l'aménager ou la transformer, il faut s'informer, faire des analyses sérieuses, connaître les hommes, avoir conscience du poids du passé et de contraintes qui ne sont pas toujours logiques et rationnelles.
Il n'y a pas " une " politique qui serait chrétienne à l'exclusion de toutes les autres.
Il n'y a pas " un " type de société qui serait chrétien à l'exclusion de tous les autres.
Il n'y a pas " un " parti, " un " mouvement qui seraient chrétiens à l'exclusion de tous les autres.
La Foi et l'Évangile ne débouchent de droit dans aucune forme de politique précise.
Et cependant, les chrétiens ne peuvent pas faire n'importe quoi en politique car...
Il y a une pratique chrétienne de la politique.
Un chrétien pouvait-il être hitlérien ou stalinien ?
Un chrétien du Chili pouvait-il adhérer à la politique de Pinochet ?
Un chrétien a-t-il le droit de se taire lorsqu'un pouvoir politique pratique systématiquement la torture ou n'accorde pas à des inculpés le droit d'être défendus normalement par un avocat de leur choix ?
Un chrétien peut-il s'accommoder d'une société ou des situations :
où l'argent a plus d'importance que l'homme ;
où sont rejetés ceux qui ne sont plus ce que la machinerie attend d'eux : être jeune, être homme, être en bonne santé ;
où ceux qui travaillent sont soumis à des cadences ou des conditions de travail inhumaines ;
où les travailleurs ne sont plus que de purs exécutants...ou les victimes de décisions qui sont prises par des responsables inaccessibles, réunis en conseil d'administration, parfois à des milliers de kilomètres de distance !
Il y a beaucoup de situations où se taire c'est prendre parti, où le silence est complicité avec le désordre et l'injustice.
S'il est possible aux chrétiens de s'exprimer à travers des choix politiques différents, aucun chrétien ne peut, sans trahir sa Foi, agir à l'encontre d'exigences qui découlent en droite ligne de l'Évangile du Christ auquel il prétend adhérer.
Il n'est pas possible d'être chrétien si l'on ne cherche pas à rencontrer Jésus-Christ.
Il n'est pas possible d'être chrétien sans aimer ses frères, sans s'ouvrir au monde. Il est impossible de faire l'expérience de Dieu sans entrer en relation de solidarité et d'amour avec les autres.
Il n'est pas possible non plus d'être chrétien sans vivre la dimension politique de la Foi. Le message évangélique comporte une portée politique.
L'amour du prochain a quelque chose à voir avec l'organisation de la société.
Il est essentiel à la foi chrétienne, et donc à l'Église, de dénoncer les injustices, de promouvoir partout dans le monde la vérité, la justice, le sens de la solidarité humaine et de la responsabilité sociale.
Adhérer à l'Évangile, c'est croire que la Foi est, pour les hommes d'aujourd'hui, une Bonne Nouvelle libératrice, une force qui mobilise les énergies, en vue de supprimer tout ce qui, dans notre société d'aujourd'hui, empêche l'homme de grandir en conscience, en liberté, en responsabilité.
Il y a espoir si, ensemble, nous refusons de nous laisser intoxiquer par la crise et si nous nous mettons à l’œuvre pour bâtir une société où le plus de gens possible seront en mesure d'exercer leur compétence, leur liberté, leur responsabilité, dans les domaines essentiels de la Vie.
N'oubliez pas le fameux adage : " si je ne m'occupe pas de politique c'est la politique qui s'occupe de moi ".
L'expression de la Foi en actes commence dès maintenant...
Bruno LEROY.
10:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Le Bonheur ne se trouve qu'en Toi.
Pour te donner le Bonheur j'inventerai des horizons,
Des superlatifs pour enrober de fleurs tes passions,
Des mots réalistes pour rendre au présent tes projets,
Et donner vivants aux ciels tes rêves emmurés,
Je donnerai mon âme aux sourires de ton coeur,
Et le feu de mes flammes pour détruire tes malheurs,
J'entrerai en prières et invoquerai les anges,
Pour qu'ils gardent à jamais ta joie d'exister,
Que tes éclats de rire enchantent et dérangent,
Les Hommes dont le regard fait souvent pleurer,
Je passerai toutes les mers oubliées,
Dans les cimetières de nos pensées,
Et j'inventerai des couchers de soleils,
Où les scintillements deviendront réels,
A force de vouloir t'inventer des histoires,
Je te ferai princesse ou fée selon les bribes,
Qu'il reste en mon domaine de mémoire,
Je te donnerai ce souffle de l'être libre,
Qui vient du profond de moi-même,
Comme une semence qui germe,
Dans cette vérité de notre Amitié,
Rien ne saurait nous séparer pas même,
Les routes et les ruissellements des années,
Non rien ne saurait interdire de s'aimer,
Dans cette pureté cristalline de l'Amour,
Celle qui commet les plus intenses audaces,
Que le temps de sa main jamais ne menace,
Le présent de l'amitié, l'amour, la respiration,
Est l'instant vécu dans l'éternité,
Là où les mots perdent leur réalité,
Pour devenir des hymnes de tendresse,
Que l'espace seul imagine en caresses,
Pour donner du Bonheur à profusion,
Dans les corps consistants de la raison,
J'inventerai un paysage paradisiaque,
Pour te redire à quel point je ne puis mentir,
Les sentiments sont des ombres maniaques,
Qui veulent servir la Vérité sans la trahir,
Cette certitude d'aimer et d'oser le dire,
C'est toujours la Joie réciproque qui entre,
Et ne ferme jamais la porte pour laisser le Vent,
S'imprégner de cette ultime mystique du chantre,
L'Amour est une allégresse qui progressivement,
Enchante le monde en lui offrant tel un Hommage,
La certitude que la vie vaut la peine d'être vécue,
Mais pas sans Toi ma douce et splendide inconnue,
Dont je connais pourtant les plus divins secrets,
Ceux qui font que tu demeures toujours dans la dignité,
Cette force de voir le jour et de regarder ses aspérités,
Ne jamais baisser les bras face aux multiples adversités,
Toi seule est capable de t'inventer un Bonheur,
J'avais imaginé moult desseins pour ton cœur,
Et je sais que ta puissance d'Aimer tout être rencontré,
Donnera à ta Vie tant de Joies que j'avais espérées,
Et qui sont déjà en toi de toute éternité...
je savais que l'Amour te donnerait des ailes,
Tu t'envoles désormais vers les merveilles,
Le tréfonds des bruissements de tes convictions,
Donnent à ton amour oblatif toutes raisons,
Elles font partie de toi comme un battement,
Permanent et harmonieux cependant,
Elles étaient cachées pour ce monde matériel,
Elles se révèlent en ta dimension spirituelle,
Mystiques de l'Amour nous resterons toujours,
Pour Témoigner qu'il existe une Présence d'Amour,
Le Bonheur ne se trouve qu'en Soi au creux des vagues,
Nacrées par les rosées où les pensées semblent divaguer,
L'équilibre d'être en possession de soi-même,
Se trouve dans l'amitié, l'amour , la Vérité,
De s'aimer et se savoir aimé sans intérêt,
Par gratuité savoir que nous sommes précieux,
Nous rend étrangement et invinciblement Heureux.
Bruno LEROY.
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