09/11/2023
Le monde des marginaux.

Le monde de la marginalisation présente une grande hétérogénéité : on peut parler de " classe sociale " , de " problématique commune ", car leur seul trait commun c'est d'avoir raté le puissant TGV de l'histoire contemporaine.
Le monde des marginaux se montre silencieux et passé sous silence. Eux ne parlent pas et on ne parle pas d'eux. Ils n'ont pas de porte-parole, syndicats, associations...et ils sont hors la loi. Nombreux sont ceux qui savent que s'ils se plaignent de leur situation, celle-ci sera encore pire qu'avant, car la plupart du temps ils n'ont pas de papiers, pas de carte de séjour ; ils sont travailleurs clandestins, vivent dans des pensions qui ne répondent pas aux normes légales et n'envoient pas leurs enfants à l'école, alors que celle-ci est obligatoire. Ils préfèrent se taire. Et la société préfère ne pas en parler, bien que, on prenne peu à peu conscience du problème.
A ce propos, le silence renouvelé des médias est particulièrement significatif, car il n'est rompu que ponctuellement, à l'occasion des sujets d'actualité brûlants comme les mutineries dans les prisons, les manifestations contre la drogue ou les agressions " skin heads " sur des " errants ", les violences dans les banlieues, les conséquences du froid de l'hiver...Parfois, ces mêmes médias abordent le problème avec un courage et une clarté dignes d'éloge ; d'autres fois, au contraire, ils manipulent l'information de façon flagrante, comme l'expliquent certains de ceux qui sont plongés dans cette réalité de la marginalisation.
De toute façon, c'est le silence qui domine et il n'est pas difficile de deviner quelle en est la raison : nous dissimulons là notre sentiment de culpabilité collective. Nous nous taisons parce qu'au fond nous savons que nous sommes coresponsables de ce drame.
Ce qui étonne, c'est que la marginalisation soit exclusivement un phénomène urbain. Peut-être n'y a-t-il pas de marginaux dans le monde rural ? Le marginal type recherche l'anonymat. Il ne veut pas qu'on le reconnaisse en public, que l'on sache qu'il a plongé dans cette situation de précarité. C'est pour cela qu'il recherche le lieu de l'anonymat par excellence, à savoir la grande ville moderne, cet endroit où quelqu'un peut vivre misérablement sans que personne lui demande : " Qui es-tu ? ", " Que t'arrive-t-il ? ". Aussi, bien-sûr, la campagne génère-t-elle également des marginaux, des vieillards pauvres, des malades mentaux..., mais le mendiant de la campagne, qui a un nom bien à lui et qui est connu par tous ceux du village s'enfuit en ville et là se perd dans l'anonymat. Celui qui dans son village était " Jean " ou " Pierre ", en ville ne sera plus qu'un clochard parmi d'autres.
Les personnes marginalisées semblent n'avoir qu'un présent. Pas de souvenirs. Pas d'avenir. Elles ne vivent que le moment présent. Et, dans le présent, elles vivent et c'est tout. Tout tend à montrer qu'elles ont perdu le sens de l'histoire. Et c'est ce qui désarme tous ceux qui les approchent : comment se peut-il qu'elles ne veuillent pas se souvenir d'où elles viennent, et qu'elles semblent ne rien attendre du lendemain ?.
Cette constatation doit être nuancée, car il arrive qu'on rencontre des gens qui, vivant en marge de la société, aiment à raconter leur vie ; toutefois ils ne sortent pas de cet état, de ce récit répétitif. Ce souvenir du passé ne les conduit pas à avoir conscience d'une possibilité de changement, d'un espoir d'avenir, d'un sens du devenir. Quand le souvenir existe, c'est un souvenir sans histoire.
Dans la plupart des cas, nous nous trouvons confrontés à une misère sans retour, et c'est l'un des traits qui décourage le plus les travailleurs sociaux. De nombreux sujets sont définitivement cassés, déstructurés, brisés au plus profond de leur être psychologique et social. La moindre solution, le moindre projet de changement, la moindre somme d'argent, tout cela arrive trop tard. Les personnes vivent dans un état de coma social, de coma dépassé. Parfois cette situation sans espoir de retour intervient sous la forme d'un retour à la case départ. Après avoir lutté pendant des années pour que quelqu'un s'en sorte, le travailleur social a l'impression d'avoir obtenu un certain résultat : une femme se libère de l'esclavage de la prostitution, un homme arrête de boire, des enfants vont régulièrement à l'école. Et pourtant le travail de plusieurs années peut être anéanti en un après-midi : la femme s'est à nouveau prostituée, l'homme, ivre, est affalé dans la rue, et les enfants ont disparus de l'école, peut-être de la maison.
La nouvelle pauvreté est en effet bien différente des pauvretés précédentes. Le processus est complexe. Selon la capacité de ressort et d'initiative de l'individu, la personne peut se réinsérer ou au contraire tomber dans le cercle de l'exclusion. En marge, à l'extérieur de la société active, il n'a plus prise sur son propre destin, il devient, objet, victime. Une telle situation invite à l'action, mais en dehors des nouveaux paternalismes qui voudraient répondre trop vite à ces problèmes particuliers de la marginalisation. Le sujet qui veut aider est lui-même remis en question très radicalement par la présence qu'il peut avoir auprès de l'exclu. La solution aux problèmes qu'il affronte dépasse toutes les méthodes économiques ou sociales traditionnelles.
Il doit entrer à son tour dans une nouvelle présence et une nouvelle patience pleine d'Espérance et de compétences afin d'appréhender les problématiques des marginaux avec une imagination dont seul, l' Amour du prochain brisera les vieux schémas éducatifs, inculqués jusqu'à ce jour. Le travailleur social ne doit nullement regarder les résultats en termes de réussites mais, de présence jusqu'au-boutiste auprès de ceux que note société d'opulence rejettent. Ce doit être la vocation de tout éducateur et c'est la mienne vécue au quotidien qui me permet d'écrire ces mots. Je ne suis guère unique dans cette démarche, il nous suffit de regarder Guy Gilbert et ses Loubards, pour s'en convaincre.
Les militants sociaux qui désirent accompagner les blessés de la Vie, se doivent de ne jamais baisser les bras face aux récidives multiples qu'ils doivent accueillir comme des tremplins vers des réussites possibles et non se confiner dans l'échec. Les marginaux ont besoin d'hommes et de femmes qui se dressent pour changer les paradigmes de notre société dont les valeurs d'aujourd'hui sont orientées vers la richesse, la puissance, la jeunesse et l'intelligence.
Bruno LEROY.
15:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE BRUNO LEROY, CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CONSEILS SPIRITUELS., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |
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22/07/2023
Éloge de l'Amitié.

L’amitié est brûlure dans tous les sens du terme. Elle nous brûle lorsque nous l’éprouvons et qu’une autre personne nous donne son amitié. Elle est brûlure lorsque celle-ci n’est plus que pure trahison. Elle fait parfois plus mal que l’amour lui-même. Elle est plus belle et plus pure que l’amour car, elle n’attend rien en retour.
Je parle de l’amour au sein d’un couple, évidemment. L’amitié comporte sa part de gratuité. Elle est nécessaire dans un monde matérialiste où tout semble s’acheter. L’amitié est part de cristal dans le cœur des hommes. Elle ne comporte aucune composante sexuelle.
Elle demeure notre mystérieuse union avec d’autres personnes qui nous aident à nous relever lorsque nous tombons. Elle est cœur de la convivialité déclarée. Les jeunes meurent d’un manque d’amitié. Chez eux, elle devient parfois tellement fusionnelle qu’une simple entorse peut les mener au suicide. Davantage que l’amour pour une fille. Notre monde est en recherche constante d’une amitié authentique qu’il ne faut point confondre avec la simple camaraderie.
Elle nous aide à respirer dans les jours étouffants. Elle nous met sur le chemin de la lutte quand l’Ami souffre ou pleure. Comme disait Jacques Brel : Bien-sûr, il y a les guerres d’Irlande et les oiseaux assassinés. Bien-sûr tout ce manque de tendre...Mais voir un ami pleurer !
C’est dans un cercle amical que nous construisons un microcosme de Tendresse qui peut s’étendre plus loin encore...Par mimétisme et recherche de cette amitié infaillible. Un dicton affirme que nous reconnaissons nos vrais amis lorsque nous sommes dans la peine ou le besoin, rien n’est plus vrai. Tant de faux amis s’en vont avec nos ennuis lorsque ceux-ci demeurent.
L’amitié est précieuse dans le cœur de Dieu sinon la Bible n’en parlerait même pas. Elle est précieuse et mystérieuse car, qu’elle est l’alchimie qui fait se rencontrer souvent à vie deux ou plusieurs êtres ? Grande question et faut-il d’ailleurs une réponse. L’amitié est la plus belle fleur cueillie dans le jardin du cœur à condition que son parfum soit mature.
Mais, lorsque nous vivons l’amitié à fond toutes ces questions s’estompent. C’est à nous d’en savourer les effets bienfaisants avec détachement.
L’amitié se vit avant de se penser. C’est ce que les grands poètes nous ont toujours dits avec de sublimes métaphores. Découvrons l’amitié chaque jour avant que la mort nous redonne nos amis perdus. Essayons de vivre en bon commerce avec autrui et le monde changera.
La racine de notre monde est l’amitié indéfectible entre les humains dans les bons et moins bons moments. C’est le soleil de la Vie quand notre ciel est dans l’obscurité. L’amitié est la sève de tous rapports humains dignes de ce nom.
Sans elle nous ne serions que des loups guettant d’autres loups. Elle est régulation sociale des relations humaines.
Bruno LEROY.
13:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE BRUNO LEROY, CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) |
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17/06/2023
Votre père est dans la Lumière votre présent sera prière.

Bien-sûr, je n’ai jamais caché ma Foi sous le boisseau. Cependant, des larmes coulent dans mon cœur telles des gouttes de rosée. Elles alimentent une source intérieure qui rejaillit au gré des événements…
Une source souvent apaisée par une spiritualité de la Résurrection. Alors, ses éclats deviennent couleurs d’une Espérance forgée par la prière. Les verts, les bleus, les rouges et mauves se côtoient et s’épousent. Et mille autres teintes donnent à mon horizon des raisons de continuer à vivre, respirer, rigoler, travailler pour mon devenir.
Et puis certaines Fêtes arrivent tel un grand livre ouvert sur les blessures refermées.
C’est la Fête des Pères !
Je sais, en tant que « chrétien », que cette Fête est aussi et surtout celle de Saint Joseph.
Peu le savent…Mais la Fête des pères est d’origine chrétienne. Elle glorifie celui qui vécut dans le silence de son âme la présence de Jésus et son Éducation faite de tolérance, de respect, d’amour pour les autres, tous les autres sans exclusive.
Un amour aux racines essentiellement humaines et qui devinrent Divines jusqu’à donner sa vie pour ceux qu’il Aime.
Alors que j’en suis à me demander où se trouve la Lumière dans laquelle mon père est parti.
Alors que souvent le sens même de cette existence me pose questions.
Alors que j’ai cette impression qu’un ressort s’est brisé en moi et ne me donne plus cette force de savourer la beauté des choses.
La semaine dernière une Journaliste me téléphona pour me demander s’il m’arrivait de douter de ma Foi. Je lui répondis spontanément que je n’avais jamais douté ne serait-ce qu’un instant de l’existence de Dieu. Et j’ajoutais « s’il m’arrivait de douter ne serait-ce qu’un millième de seconde, je me suiciderai » Elle resta quoi au téléphone. Et j’enchaînais sur ma mission éducative parfois à la limite du possible, sur mes amiES disparus ainsi que les membres de ma Famille et surtout sur les combats à mener face aux injustices de cette société.
Elle eût cette réponse délicieuse : Donc, vous vous suicideriez pour les autres, pas pour vous !
J’avoue que je n’avais pas envisagé cette problématique sous cet angle.
Inconsciemment, il ne fit que renforcer ma vocation missionnaire auprès des défigurés de cette putain de vie.
Bien-sûr, j’ai une peine immense que mon père soit mort de puis plusieurs Mois. Je suis Humain et peut-être trop Humain.
Mais, la spiritualité christique me fait aller de l’avant depuis mes 9 ans. J’Honore la Fête des pères comme étant une immense prière invoquée à St Joseph.
Si vous êtes comme moi, avec le visage balafré par les accidents imprévus d’une existence qu’il faut pourtant continuer à mener. Priez Joseph et votre cœur s’ouvrira sur la fenêtre de la joie absolue.
Lorsque je me relis, je me dis qu’il est formidable de croire en une transcendance qui s’appelle l’Amour. Nous le sèmerons jusqu’à la fin des jours.
BONNE et HEUREUSE FÊTE DES PÈRES VÉCUE DANS LA PAIX et LA JOIE !
Afin que la storgé ( Amour Familial ) devienne réciproque et s’épanouisse dans chaque cœur tel un parfum de fleurs.
Bruno LEROY.
14:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE BRUNO LEROY, CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CHRONIQUES., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) |
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22/02/2023
Que serait une vie sans Amour ?

L’amour ce mot élimé par le temps. Et pourtant, il est utilisé chaque jour et même aux tréfonds de nos nuits. Aimer est la plus sublime action de l’Humain, dit-on. Mais, lorsque nous employons ce verbe actif, sommes-nous dans la même définition ? Avons-nous une approche universelle de ce mot employé ?
Et voilà, que les conflits naissent, fleurissent à l’unique évocation de ces diverses questions pourtant essentielles. Et s’il suffisait d’aimer sans se poser mille questions. Nous donnerions alors une dimension " magique " , "sectaire " du mot Amour. Nous serions en danger psychologique et mettrions les autres dans ce même précipice. Aimer à perdre la raison, chante le poète. Il vaut mieux aimer et raison garder. Sinon, nous sommes dans l’expression du fusionnel qui empêche l’autre de respirer. Nous sommes alors dans le chantage affectif. Et lorsque l’objet de mes désirs tend à disparaître, je suis prêt à tuer. L’être que je pensais aimer faisait partie intégrante de moi et le fait que cette personne me quitte, je n’existe plus. Et pourtant, l’Homme a un besoin existentiel de poétiser son existence. Que serait une vie sans Amour ?
Une cymbale qui ne teinte plus. L’expression de nos sentiments est le miroir de notre propre imaginaire érotique. L’érotisme est la métaphore poético-existentielle de notre amour. Nous sommes des êtres profondément sexués et érotisés.
Il faut savoir se construire intérieurement pour mieux vivre son couple ou sa relation amoureuse. L’Amour n’est jamais captation de l’autre. L’Amour n’est jamais une jalousie pathologique qui démontre un manque de confiance en soi. Il faut simplement s’aimer avant de vouloir aimer. N’oubliez jamais qu’un individu qui affirme se détester et honnir son environnement est dans l’incapacité absolue de vous aimer. Si vous tombez sur ce genre de personnes, sachez que votre présence les sécurise. Ils peuvent justement érotiser les liens qui vous unissent et qui sont purement imaginaires. Ils ne sont pas réciproques. Et les malentendus apparaissent...
Dans ce contexte de crise économique, nous avons une urgente et vitale nécessité de nous relier. Et non de nous briser sur les rochers de la fatalité. Nous devons communiquer autrement que virtuellement, pour éviter des fantasmes malsains. Voir la personne en face. Rire, réfléchir, manger, désirer, partager ses mystères et secrets avec elle. Il faut nous tenir sur ce chemin qui mène vers l’épanouissement personnel.
La fleur a besoin de lumière pour déployer ses pétales dont les couleurs nous émerveillent. L’Amour est un émerveillement constant, une redécouverte de l’autre comme au premier jour. L’Amour est inventif aussi bien dans le choix des cadeaux que dans l’exultation des corps. A vous d’aimer sans posséder ! A moi aussi, parfois.
Il nous faut aimer avec pureté tels des explorateurs qui pénètrent sur une terre inconnue. Aimer, c’est mûrir chaque jour au soleil du Respect, de la délicatesse des gestes. Aimer, c’est mettre la douceur dans les méandres du cœur. Aimer, c’est regarder différemment pour offrir sa vision à l’autre. Les chiens ne font pas des chats, dit-on. Rien de plus stupide que cette phrase. Combien de fois n’ai-je vu des êtres totalement métamorphosés par l’amour vrai. N’écoutez pas ceux ou celles qui veulent absolument plaquer leur morale sur vos comportements. Chacun est suffisamment adulte pour savourer l’amour qui l’enflamme.
Ce qu’il y a d’encombrant dans la morale des autres, c’est qu’elle n’est que des autres disait en substance Léo Ferré. En effet, un individu responsable est tout à fait capable de se construire sa propre éthique.
Les chrétiens disent que Dieu seul est Amour. D’ailleurs, les juifs, les musulmans aussi. Mais, si vous désirez vous accaparer Dieu, alors les guerres empourpreront notre planète.
Aimer dans la liberté est le plus beau fruit à déguster. Même si vous êtes mariés ou en couples depuis plus de vingt ans. L’Amour est à réinventer chaque jour. Cette dernière phrase n’est pas de moi mais de saint François. Les saints aussi sont des experts en amour et peut-être plus que nous. Alors, allons vers ces océans qui nous font naviguer dans les embruns des sentiments heureux. Il faut fêter l’amour au quotidien. Mais, il est bien qu’une journée soit consacrée à ce Saint Valentin qui aimait avec la folie de la Foi et la raison des circonstances.
Prenons l’être que nous aimons dans nos bras et demandons-lui ce qui pourrait améliorer la vie commune. Ne sombrons point dans la symbiose de l’amour-fusion qui est amour-pouvoir. Mais embrassons les myriades de visages de la philia, l’agapè..etc. Toutes ces sources qui nous font aimer aussi bien notre voisin, quelqu’un rencontré dans le destin d’une rue ou l’épouse, l’ami ( e ) de l’âme. L’amour n’est pas une pulsion orgasmique. L’amour est édification de notre univers intérieur pour mieux en saisir la quintessence. L’amour peut s’écrire en plusieurs dialectes. L’amour, c’est toi, c’est moi sur cet immense navire glissant sur les flots de la mort. L’amour et la mort se rejoignent en étranges paradigmes. L’amour fait oublier que nous sommes mortels. Et permet d’assumer cette dernière expérience.
Donc, l’amour est tout ce que nous pouvons espérer de plus haut. Il est souffle de vie pour l’éternité. Ne mettons point de barrages sur sa route, laissons-le vivre et battre en nous. Comme la flamme d’une bougie qui perce nos obscurités. L’amour est le brasier qui nous fait brûler et aimer la Vie par-dessus tout. Avant d’aimer autrui aimons d’abord notre vie, telle qu’elle est et non telle que nous voudrions qu’elle soit. Et faisons tout pour avancer dans une intériorisation de l’acte d’aimer. Aimer, c’est revivre chaque jour et intégrer les cristaux qui scintillent au fond des yeux de notre compagne ou compagnon. Aimer, c’est ne jamais cesser de vivre dans le regard des autres ou de l’Autre. Aimer, c’est tout ce que j’ai écrit et tout ce que je n’ai pas dit. Je t’Aime, mon Tendre Amour. Et cela je te le dis avec les mots de l’âme.
Bruno LEROY.
12:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE BRUNO LEROY, CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |
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06/02/2023
Le Bonheur de vivre libre.

12:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE BRUNO LEROY, CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |
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19/01/2023
HUMOUR ET AMOUR.

Bruno LEROY.
11:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRISTIANISME SOCIAL., CHRONIQUE BRUNO LEROY, LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |
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31/12/2022
Bonne Année 2023 pleine de Joie et de Paix !

Puisse cette Année 2023 apporter ses fruits de promesses, de projets et de rêves à réaliser pour cheminer sur les sentiers aux senteurs d’allégresse. Il suffit de vivre en bon commerce et intelligence avec autrui. Pour cela, il faut écouter inlassablement les cris des exclus et agir en conséquence. Nous ne pouvons être heureux sans les autres.
Partageons nos émotions, nos peines et nos petits bonheurs avec nos amis, nos frères et sœurs, et notre Famille. Ainsi, nous ferons de 2023 une Année où le lien social ne sera plus décousu. En cette période de crise, les relations amicales doivent être plus puissantes afin de nous battre ensemble pour un mieux-être collectif.
Je vous souhaite une heureuse Année emplie d’un Amour débordant et d’un cœur plus large que tous les océans. C’est l’Amour qui dirige notre Vie et qui en fait la plus merveilleuse poésie. Ne cessons pas de nous émerveiller de Tout, notamment en 2023. Mais, combattons pour qu'advienne la Paix en Ukraine et que les injustices fassent de nous des hommes et des femmes engagés. Seul Dieu peut nous aider à chercher le point de Lumière même chez les plus horribles meurtriers.
BONNE ET JOYEUSE ANNÉE 2023 !
Bruno LEROY.
18:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE BRUNO LEROY, CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) |
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18/12/2022
Noël un jour d'espérance pour un Monde meilleur.

Paix sur la terre à toute personne de bonne volonté!
Bon Noël à Toutes et Tous.
Bruno LEROY.
10:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE BRUNO LEROY, CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |
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28/10/2022
Les Saints au quotidien.

Les saints ne sont pas des noms figés sur nos calendriers. Ils n'excellent pas en vertus sur les chemins de la pureté. Ils boivent, se défoncent, insultent les bourgeois et meurent dans l'indifférence absolue.
Peu m'importe que tel bonhomme appelé François, Emmanuel, Guy ou même Térésa furent représentatifs d'une symbolique de sainteté à un moment donné, dans un contexte bien précis.
Ils firent leurs devoirs de chrétiens en aimant l'infini de l'amour à travers l'Homme. Ces saints-là ne font que nourrir mon cheminement. Ils me permettent de mieux rencontrer Johnny, Ahmed, Quentin dans la sérénité. Même s'ils sont défoncés au point de ne pas me reconnaître et de vouloir me tuer.
Je m'en moque éperdument. Ils sont le miroir d'une société qui déconne à plein tubes. Cette Société qui ne respire que le fric même si l'argent n'a pas d'odeur. Méphitiques senteurs qui remontent des entrailles.
Pour moi, les Saints sont les casseurs, les violents, les ados consumés de désespérances. Ce sont les prostituées déjà tuées par des mains odieuses.
Les saints, sont ceux et celles qui pleurent un amour perdu, comme cette femme qui va sur la tombe de son fils fauché par un chauffard ivre. Le Saint est aussi et surtout le SDF qui crève sur le bord de la route, parce que toute sa vie il ne fut jamais reconnu tel un Citoyen sur notre terre. Le Saint est l'enfant abusé et qui dénonce sans haine celui qui l'a tué vivant. Le saint est le Jeune qui me marche un peu trop sur les pieds auquel je fiche mon poing dans la gueule pour qu'il comprenne que des repères existent. Le saint est le vieillard que personne n'est venu visiter aujourd'hui.
Les saints sont dans la rue ou près de nous. Ils nous tendent la main, veulent être reconnus et aimé. Si nous fermons notre regard sur ces réalités, alors nous ne serons jamais saints. Dans ce cas, inutile de prier.
Vous ne feriez que déranger Dieu pour rien. Il doit s'occuper de ceux et celles qui souffrent, gémissent d'effroi. Il doit vous remplacer dans cette tache que vous n'assumez pas. Sachez qu'il n'y parviendra pas sans votre présence spirituelle. Alors cessez de prier pour ces abysses que vous construisez. Il ne vous écoutera plus ! Votre foi de confort est morte. Alors retroussez votre cœur et aimez tendrement tout ce qui n'est pas aimable.
Embrassez votre ennemi même si vous avez envie de lui cracher dessus. Il faut se transcender au quotidien, plutôt que clamer sans cesse un monde plus fraternel. C'est nous qui le construirons avec les petits pas de l'amour. Nous sommes tous saints et saintes. Encore faut-il l'observer dans les yeux des autres. Je sais, c'est difficile d'être saint.
Demandons de l'aide aux figurants du calendrier. Ils nous donneront le temps de nous améliorer en Dieu, toujours en Dieu. C'est Lui le matin de notre Amour à partager avec les autres.
Bruno LEROY.
12:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRISTIANISME SOCIAL., CHRONIQUE BRUNO LEROY, CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |
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10/10/2022
Aidons les jeunes à construire leurs rêves.

Aidons les jeunes à construire leurs rêves, cela leur évitera de détruire par la violence, tout et n’importe quoi. Soyons à leur écoute dans une totale compréhension de leur être en devenir. Certains ( nes ) ne se sentent ni compris, ni aimés.
Le grand drame de notre société est de ne plus comprendre ses jeunes. Je ne peux m’empêcher de me remémorer une histoire survenue. Un père de famille étant Directeur dans une multinationale, avait un Fils auquel il faisait de nombreux cadeaux. C’était une façon pour lui de montrer sa Tendresse.
Le fiston, je l’ai vu arriver un jour dans mon bureau et m’occupant essentiellement de délinquants, je ne comprenais pas sa présence en ces lieux. Il resta une après-midi avec moi sans parler. Puis vint la fin de la journée et je lui demandais ce qu’il voulait. Il me répondit qu’il désirait simplement parler car son père, pris par ses affaires ne l’écoutait pas. Je l’écoutais jusque tard dans la nuit.
Le lendemain, Je décidais d’inviter le père pour lui dire que son Fils manquait d’écoute en dehors de tous les cadeaux offerts. Ce fameux Directeur prit son agenda et tous les arguments pour me convaincre et justifier ses absences. Je lui répondis que ce n’était pas à moi d’évaluer sa présence auprès de son fils mais, qu’il serait bon qu’il lui en parla. Le père ne fit rien de ce que j’avais conseillé et continua sa vie tumultueuse d’homme d’affaires.
Je le revis plusieurs mois après, en larmes. Il venait d’enterrer son fils qui s’était suicidé en laissant ce mot :" tu m’as toujours acheté mais jamais écouté. Je ne suis pas un compte en banque. Je ne peux plus vivre sans ton amour. Adieu papa, moi je t’aimais." Et je pourrais vous en donner de cruelles expériences de ce type que je vis au quotidien. Les écouter, les comprendre, les aimer. Voilà le grand combat que nous devons mener auprès de nos Jeunes.
Nous pensons souvent, à tort que ce sont les familles défavorisées les plus atteintes par ce manque affectif. La blessure du manque d’Amour se montre plus discrète dans les familles riches. Je vous prie de croire que ce père le regrette encore et cela s’est passé, il y a plus de dix ans. Les ados ou enfants sont des personnes et nous n’avons pas le droit d’ignorer leur Humanité.
Nous croyons Aimer et nous n’écoutons pas assez, ou ne comprenons pas ou dévalorisons leurs moindres prétentions à réaliser leurs rêves. Aidons les jeunes à construire leurs rêves, cela leur évitera de détruire par la violence, tout et n’importe quoi. Soyons à leur écoute dans une totale compréhension de leur être en devenir. Certains ( nes ) ne se sentent ni compris, ni aimés.
Brisons ces murs de mutisme et d’indifférence. Je vous laisse, il me faut rejoindre les Jeunes blessés de la Vie pour écouter leurs violences, leurs cris, leurs angoisses face à une société qui les considère, juste comme de potentiels consommateurs, pas encore des êtres humains à part entière. Si les éducateurs de rue n’existaient pas, Frères et Sœurs, la police ne suffirait pas à temporiser leurs colères. Il nous faudrait une panoplie de guerrier pour sortir dans la rue. Aimons-les, tels qu’ils sont, et essayons ensemble de comprendre leurs incivilités, non pour les excuser.
Mais, pour agir sur les racines du mal, plutôt que nous lamenter sur leurs violences. Essayons de les Aimer en gestes avec la distance nécessaire qui leur permettra de grandir pour devenir des hommes et des femmes matures.
Notre prière nous aidera à trouver les justes attitudes.
Bruno LEROY.
17:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE BRUNO LEROY, CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) |
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