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11/11/2015

Se regarder pour mieux s'aimer.

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Quand nous entrons en relation avec nos semblables, c'est souvent par la parole. Mais nous utilisons aussi le contact (poignée de main, main posée sur le bras, accolade..), la vision (attitude physique que nous adaptons à notre interlocuteur). Ce qui ne passe pas par la parole est qualifié de " communication non verbale ". Et cette communication non verbale tient une place bien plus importante qu'il n'y paraît. Arrêtons-nous sur un de ses aspects, l'échange de regards.

Regarder quelqu'un droit dans les yeux entraîne ce que l'on appelle une activation. Cette personne va augmenter son niveau d'excitation émotive. Elle se sent plus impliquée, comme si on allait lui poser une question ou lui demander quelque chose. C'est pourquoi, quand vous voulez que votre échange prenne un tour personnel, regarder l'autre dans les yeux est une attitude bien adaptée.

D'ailleurs, les gens qui s'aiment, qui sont à l'aise ensemble, se regardent beaucoup plus dans les yeux. Pourquoi ? Parce que se regarder ainsi signifie : " je suis prêt à accepter ce que tu me demanderas. " Et quand on s'aime, on est prêt à accepter avec plaisir de répondre à une demande.

Quand il s'agit de quelqu'un de moins proche, ce regard plutôt intime peut être intéressant. Si vous avez une demande à faire à l'autre, faites-le directement et rapidement à partir du moment où vous le regardez dans les yeux. Le fait de l'avoir fixé ainsi augmente vos chances qu'il accède à votre demande. Au contraire, les personnes timides qui n'osent pas vous regarder dans les yeux ont moins de chances de voir accepter leurs demandes.

 

Mais regarder l'autre dans les yeux peut aussi le mettre mal à l'aise, dans le cas où vous tardez à lui exprimer votre demande. Votre interlocuteur réagit par une gêne comme s'il s'interrogeait : " Que cherchez-vous ? " ; " Qu'allez-vous bien lui demander ? " Il se sent dans le flou et cela génère une tension désagréable.

Résultat, les personnes qui vous regardent souvent dans les yeux sont considérées comme des personnes fortes et efficaces par l'entourage. Cela est étudié depuis fort longtemps . Au contraire, les personnes qui ne vous regardent jamais dans les yeux sont jugées manquer de confiance en elles, nerveuses, gênées.

 

Et même quand vous n'avez aucune demande à proférer, regarder l'autre dans les yeux vous donne une proximité qui démontre votre intérêt pour sa personne. Dans ce cas, pour ne pas le gêner, vous le regardez dans les yeux par intermittence, juste ce qu'il faut pour démontrer votre attention et pas trop pour ne pas le mettre mal à l'aise. Un conseil pour les timides : regarder quelqu'un dans les yeux demande une certaine assurance. Si vous sentez que vous n'y parvenez pas, pensez à regarder l'autre entre les yeux, sur le front, le bout du nez… Il ne percevra pas la différence, votre regard aura le même effet tout en vous demandant beaucoup moins d'effort.

 

Encore un détail intéressant : quand vous avez envie que l'échange se termine, il suffit de cesser de regarder l'autre dans les yeux, et même d'éviter ses yeux. Cela signe que vous commencez à vous ennuyer ou bien voulez changer de sujet ou de personne (si vous êtes en groupe), le tout sans vexer l'autre, puisque vous le faites de manière indirecte.

 

Tout est dans le regard. Nos moindres émotions se logent dans nos yeux pour donner aux autres la température de notre âme !

 

 

Bruno LEROY.

19:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/11/2015

L'opinion des autres ne nous façonne pas !

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Ne permettez jamais à l’opinion des autres de façonner l’opinion que vous avez de vous-même ! C’est donner bien trop de pouvoir aux autres. Si personne n’apprécie votre valeur, c’est le problème des autres, et leur perte, à moins que vous ne souscriviez à leur opinion ! Être rejeté et méprisé signifie que les autres n’ont pas la capacité de voir à l’intérieur de vous, ni de comprendre la signification réelle de vos paroles, ni d’apprécier la douceur avec laquelle vous auriez aimé les toucher. Ils ont cru à un mensonge à votre égard ; veillez à ne pas y croire vous aussi !

 

Cette petite et modeste réflexion m’est inspirée du Frère Bob Gass. Nous ne devons jamais permettre à qui que ce soit de réglementer notre existence. Nous sommes uniques dans notre structure génétique et uniques dans notre pensée. Bien-sûr, cela n’exclut point les autres mais, les jugements ne devraient plus être de rigueur. Qui a le droit de se positionner juge d’autrui ?

Je préfère les conseillers bienveillants qui vous font avancer sur le chemin de la liberté intérieure.

 

Ces Maîtres spirituels détachés de leurs ambitions personnelles, tels que Guy Gilbert, l’Abbé Pierre, Stan Rougier et bien d’autres, pour les chrétiens. Il en existe à foison dans toutes religions. Trouver le Témoin qui dynamisera notre Vie est essentiel aussi bien pour les Adultes que pour les Jeunes. Nous avons besoin d’un regard extérieur qui ne juge jamais pour construire notre destin.

L’opinion des autres ainsi glissera sur notre peau telle, une mauvaise pluie. Les Jeunes ont besoin de commencer leur devenir en s’identifiant à un être ayant des valeurs qui transpirent l’exemple incarné. Et les Adultes également pour ne pas laisser sombrer leur destinée dans les mains d’un Hasard aliénant.

 

Mais, nous devons dépasser nos Maîtres pour acquérir notre vraie personnalité et assumer notre existence. Ce n’est pas le culte des idoles, c’est la nécessaire transmission des savoirs et des connaissances pratiques pour réaliser notre propre Humanité. Le monde a besoin de Témoins qui remuent les consciences et donnent à chaque être une colonne vertébrale solide pour affronter les adversités.

 

Puisse-t-il devenir réalité ce vœu que je formule pour tant de personnes désespérées et notamment les ados qui ont besoin d’Êtres de Lumière pour réaliser leurs rêves.

 

Bruno LEROY.

21:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/11/2015

Quand l'espérance prend corps.

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Pour le chrétien, le surgissement de Jésus, homme et Dieu, est dans l’histoire ; il est l’annonce de la fin, la voie de la fin réalisée et à réaliser encore.

Le chrétien ne place pas son Espérance dans les modèles de société, dans les objets, dans les idéaux, mais bien en quelqu’un : Jésus-Christ, Fils de Dieu.

Pour le chrétien, le surgissement de Jésus, homme et Dieu, est dans l’histoire ; il est l’annonce de la fin, la voie de la fin réalisée et à réaliser encore.

Dans tout l’Évangile, Jésus annonce que le Royaume de Dieu s’est approché par sa personne, qu’il est déjà présent et que cependant il doit encore venir.

A ceux qui veulent un roi qui éliminera les Romains pour enfin clore l’attente, à ceux qui veulent un Maître qui réalisera le Royaume et fermera l’histoire, Jésus répond en refusant toute annexation ; il se met à l’écart et recrée une distance dans l’attente pour que le désir de ce qui n’est pas encore et de ce qui doit encore venir, s’avive de commencement en commencement sans jamais se clôturer dans l’instant présent, dans l’histoire présente.

A ceux qui sont tentés de désespérer, de se résigner ou de se consoler dans l’espoir d’une fin hors du temps, au-delà du temps, Jésus répond en disant que le Royaume est déjà là ; il multiplie les gestes de libération : « Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres » ( Lc, 6, 22 ).

Pour les chrétiens aussi, le Christ est présent et pourtant il est encore Celui qui doit venir. Il nous quitte et reste parmi nous. Boutade ? Non. Par sa vie et par sa mort, par la manifestation de sa résurrection et par son ascension où il se dérobe à notre volonté de le retenir et de le posséder, Jésus nous révèle que la présence passe par l’absence. Contre toute attente qui réduirait jésus et son message à une fin mondaine, le christianisme réinstaure l’homme en relation à Dieu et refuse le rêve des espérances purement horizontales. Jésus est celui qui ouvre l’histoire humaine à Dieu en lui interdisant de se clôturer sur-elle même ou de croire qu’elle peut réaliser le Royaume de Dieu.

Mais contre toute attente qui réduirait Jésus et son message à une fin hors de l’histoire humaine, le christianisme réinstaure l’homme en relation avec Dieu et aux autres hommes dès maintenant et refuse le rêve des espérances purement verticales. Jésus est l’irruption du Royaume de Dieu dans notre histoire ; il ouvre dès maintenant le temps de Dieu et la libération des hommes.

Ni hors de l’histoire, ni dans l’histoire exclusivement, l’Espérance chrétienne vit le paradoxe de devoir réaliser l’attente et en même temps de la déplacer constamment sans la fixer. L’Espérance chrétienne au nom de jésus-Christ prend corps dans le temps sans cependant jamais s’y enfermer.

Le Royaume de Dieu est donc présent dans la pratique du croyant comme une instance critique permanente, une force de contestation qui l’empêche de se satisfaire de ce qui est, qui réveille son Espérance et l’ouvre sans cesse à un avenir qui transcende l’horizon de l’histoire. Seule est véritable la Foi qui se fait Amour, vérité et Justice, indivisiblement.

Bruno LEROY.

13:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Transmettre un héritage.

Transmettre un héritage

vol 120, no 4 • automne 2015

Dossier

Transmettre un héritage, ça se prépare, Pierre Viau

Frédéric Janssoone, un marcheur inépuisable, Sylvain-Alexandre Lacas

jeune en patinUne conversion sociale des communautés religieuses, Jacques Bélanger et Aubert Bertrand

Chroniques

Paroles de Claire et François : La grâce de l’émerveillement, Soeur Noëlla

Gens qui inspirent : Bruno Leroy, un personnage hors norme, Pierrette Bertrand

Histoire franciscaine : Les Franciscains au Québec et au Canada
III – Évolution accélérée et déclin… (suite) : 1960-2015
, René Bacon

Au coeur des mots : biographie de François d'Assise et une présentation des Admonitions de François Gaston Sauvé

 

06/11/2015

Mes frères franciscains mettent en lumière un simple serviteur.

 

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Mes Amis Franciscains savent lire dans le cœur d’un homme et pénètrent avec acuité dans les mots pour en extraire la substantifique moelle qui constitue la personnalité profonde de l’interviewé. De plus, ils ont ce charisme particulier de la maïeutique, c’est-à-dire l’art de vous dévoiler avec pudeur sans pour autant masquer la vérité. Une sorte d’accouchement de votre Humanité.

Je tiens particulièrement à les remercier pour cette interview qui met en valeur le pauvre hère que je suis. Je ne fais que suivre les appels de Dieu. Ma vie fut toujours celui du serviteur inutile. Et pourtant, comme j’aimerais que le peu que j’ai pu accomplir sur terre laisse une trace de joie, de tendresse, de beauté et de liberté. Et surtout, que les humains fassent tout ce qui est possible pour que notre Monde devienne plus juste, plus aimant, plus respirable…

C’est mon vœu le plus intime et j’espère qu’un jour il se réalisera grâce aux Hommes qui se lèvent et refusent toutes discriminations et toutes injustices là où ils vivent.

Toutes mes prières accompagnent mes frères franciscains qui combattent pour une terre meilleure.

Je les remercie de me mettre en avant pour que d’autres me suivent.

 

Bruno LEROY.

 

Veuillez cliquer sur le lien ci-dessous pour lire l'article :

http://nrfweb.ca/chroniques/gens_qui_inspirent/gensinsp_v...

20:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (4) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/11/2015

Les Saints sont si près de nous.

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Les saints ne sont pas des noms figés sur nos calendriers. Ils n'excellent pas en vertus sur les chemins de la pureté. Ils boivent, se défoncent, insultent les bourgeois et meurent dans l'indifférence absolue.

Peu m'importe que tel bonhomme appelé François, Emmanuel, Guy ou même Térésa furent représentatifs d'une symbolique de sainteté à un moment donné, dans un contexte bien précis.

 

Ils firent leurs devoirs de chrétiens en aimant l'infini de l'amour à travers l'Homme. Ces saints-là ne font que nourrir mon cheminement. Ils me permettent de mieux rencontrer Johnny, Ahmed, Quentin dans la sérénité. Même s'ils sont défoncés au point de ne pas me reconnaître et de vouloir me tuer.

 

Je m'en moque éperdument. Ils sont le miroir d'une société qui déconne à plein tubes. Cette Société qui ne respire que le fric même si l'argent n'a pas d'odeur. Méphitiques senteurs qui remontent des entrailles.

 

Pour moi, les Saints sont les casseurs, les violents, les ados consumés de désespérances. Ce sont les prostituées déjà tuées par des mains odieuses.

 

Les saints, sont ceux et celles qui pleurent un amour perdu,  comme cette femme qui va sur la tombe de son fils fauché par un chauffard ivre. Le Saint est aussi et surtout le SDF qui crève sur le bord de la route, parce que toute sa vie il ne fut jamais reconnu tel un Citoyen sur notre terre. Le Saint est l'enfant abusé et qui dénonce sans haine celui qui l'a tué vivant. Le saint est le Jeune qui me marche un peu trop sur les pieds auquel je fiche mon poing dans la gueule pour qu'il comprenne que des repères existent. Le saint est le vieillard que personne n'est venu visiter aujourd'hui.

 

Les saints sont dans la rue ou près de nous. Ils nous tendent la main, veulent être reconnus et aimé. Si nous fermons notre regard sur ces réalités, alors nous ne serons jamais saints. Dans ce cas, inutile de prier.

 

Vous ne feriez que déranger Dieu pour rien. Il doit s'occuper de ceux et celles qui souffrent, gémissent d'effroi. Il doit vous remplacer dans cette tache que vous n'assumez pas. Sachez qu'il n'y parviendra pas sans votre présence spirituelle. Alors cessez de prier pour ces abysses que vous construisez. Il ne vous écoutera plus ! Votre foi de confort est morte. Alors retroussez votre cœur et aimez tendrement tout ce qui n'est pas aimable.

 

Embrassez votre ennemi même si vous avez envie de lui cracher dessus. Il faut se transcender au quotidien, plutôt que clamer sans cesse un monde plus fraternel. C'est nous qui le construirons avec les petits pas de l'amour. Nous sommes tous saints et saintes. Encore faut-il l'observer dans les yeux des autres. Je sais, c'est difficile d'être saint.

Demandons de l'aide aux figurants du calendrier. Ils nous donneront le temps de nous améliorer en Dieu, toujours en Dieu. C'est Lui le matin de notre Amour à partager avec les autres.

 

 

Bruno LEROY.

11:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

31/10/2015

Bonnes Fêtes de Toussaint !

 

LETTRE AUX ABSENTS
Les Mères, ces femmes choisies par Dieu et qui nous donnent Vie.
 La mienne est partie, jeune pour rejoindre la Tendre Lumière. Mon père, ce noble éducateur l'a rejoint au mois d'Août comme pour recommencer de nouvelles Vacances auprès de tous ceux qu'il avait chéri. Il a mérité ce repos éternel tant il nous a donné sa présence d'amour comme un réconfort dans notre Vie.
 
J'ai construit mon existence à la fois dans sa mémoire et surtout, la rencontre de témoins qui sont devenus exemples pour moi.

 
Je tiens à m'unir à tous ceux et celles qui n'auront à offrir, ce jour, que des fleurs et quelques souvenirs qui les hantent.
 La mort des autres est toujours une perle de cristal qui ressemble à quelques larmes.

 
Le plus grand Hommage que nous puissions rendre à nos Parents, c'est d'Aimer la Vie, toute la Vie même avec ses blessures.
 Aimons nos parents tant qu'ils sont vivants après, ce sera beaucoup trop tard.
 Les regrets sont des gestes d'Amour que nous n'avons pas commis.
 Je ne regrette rien, ma mère et mon père sont Vivants pour Toujours et à Jamais !
Penser à toutes les mères et pères dont le sang coule dans nos veines comme une appartenance certaine, une source d'Amour aux éclats du soleil de notre Vie !
Bonnes Fêtes de Toussaint à toutes et tous pour vos tendres êtres chéris endormis dans le cœur de l'Absolu. 
Puissent nos prières se transformer en Hymne de Joie même si parfois, les béances de l'absence demeurent.
Votre Frère Bruno.

 

19:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Dans le parfum de l'automne naissant.

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Dans le parfum de l'automne naissant,
J'ai pris ta main d'enfant-adolescent,
Je t'ai fait découvrir les couleurs des feuilles,
La lenteur du temps que l'on cueille,
Je t'ai fait renaître à la vie,
En cette période de silence intense,
J'ai ressuscité toutes tes envies.
 
Ton regard émerveillé sur les beautés,
Les teintes qui s'allument tel un soleil d'été,
L'instant qui consume tes rêves secrets,
Embrase tes yeux d'un enthousiasme heureux.
Merveilleux est le moment de tes admirations,
Il redonne à la brise des chants d'inspirations.
 
Oui, les oiseaux chantent au plus haut,
Pour toi ce sont les chants les plus beaux,
Mélodies sacrées venues d'un ailleurs,
Dont tu ne sais le nom mais tu entends le cœur,
Battre en toutes saisons même celles dites mauvaises.
 
Souviens-toi autrefois tu étais un hiver froid,
Ta lumière brillait comme une lame de couteau,
Celui que tu utilisais pour voler tous ces salauds,
Les personnes étaient des pions dans tes chaos,
Maintenant tu vois le Monde sous un aspect nouveau.
L'existence il faut la respecter car elle nous est donnée,
Par un Absolu dont nous ne cesserons jamais,
De chercher les traces pour toujours avancer.
 
Vers la joie, l'allégresse, le bonheur d'être sur terre,
A contempler les souffles éternels qui nous font respirer,
Sur cette planète si belle et qui parfois pleure,
De ne pas être aimée comme toi autrefois,
Quand l'existence semblait te glisser entre les doigts.
Tu as trouvé de bonnes raisons de vivre,
De ton passé il faut que tu te délivres,
Pour être enfin un homme debout et libre.
 
 
Je t'accompagnerai vers ce destin chaque matin
Que Dieu fait.
 
Bruno LEROY.

30/10/2015

Les morts sont dans la brûlure de l'Amour Divin.

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Nous arrivons vers une lumière particulière, celle de la Toussaint. D'aucuns pensent que nous célébrons les morts et leurs mystères. Ceci est bien évidemment faux et vrai en même temps. Faux dans le sens où nous fêtons également ses petites fourmis qui travaillent en silence pour forger un monde meilleur selon le cœur de Dieu. Ces personnes sont vivantes et nous les côtoyons souvent sans savoir parfois qu'elles portent un germe de sainteté. Vrai aussi, nous faisons mémoire des morts qui sont dans la brûlure de l'Amour Divin. Les Saints et Saintes que nous prions sont souvent dans l'espace-temps de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils en connaissent le secret et la Puissance de compassion qui émane de Lui. Ils vivent en osmose avec son âme. La mort est une porte ouverte vers l'Infini de Dieu.

 

Comme disait Guy Gilbert avec un peu de provocation, les morts se fichent de nos fleurs. Il voulait mettre l'accent sur la prière et non le pharisaïsme qui consiste à mettre un pot de chrysanthèmes et d'oublier le reste de l'année le défunt. Il faut bien faire son devoir, comme disent certains...

Non, il faut toujours agir par conviction et ne pas attendre l'approbation des autres. Notre Foi est d'abord personnelle. Elle est relation avec le Christ chaque jour et nul ne connaît la consistance de cette relation. Elle est acte de Tendresse envers un Inconnu devenant de plus en plus connu et palpable dans notre conscience. Au fil des jours qui passent...

Puis, cela se perçoit dans notre comportement. Nous savons alors que nous sommes habités de Sa présence. Notre soleil intérieur ne pleure plus, il cherche les éclats positifs de la Vie.

Ce chemin vers la sainteté, nous le pratiquons donc chaque jour sans même nous en apercevoir ou le vouloir.

Et je pense que ne pas vouloir devenir saint à tous prix est la meilleure façon de le devenir.

 

Vivre en chrétien chaque jour en acceptant nos faiblesses, nos forces, nos charismes. Se nourrir de la Sainte Bible comme une vitale lecture de l'âme.

Nous ne sommes que de petits marcheurs vers cette sainteté qui illumine notre quotidien.

 

Il faut que notre approche spirituelle devienne Universelle. Ainsi, nous pourrons partager dans le respect, nos expériences communes.

La Foi est pour moi une expérience, car si vous saviez combien de fois, j'ai failli m'écrouler et j'ai senti la main de l'Amour me sortir du puits.

Expérience, pour moi, d'une vie bien remplie ( trop peut-être ) au service des autres et surtout des blessés de notre société.

Je pense intimement que Dieu a voulu que je suive cette route. Il en existe des milliards et chacune demeure respectable.

Puissiez-vous vivre selon les desseins de l'Esprit, même dans la souffrance ou les difficultés.

Un vieux prêtre disait un jour à un jeune qui ne comprenait pas " l'intérêt " de la prière.

- As-tu un grand père ?

- Oui et je l'aime beaucoup, mon pépé !

- Et tu ne lui parles jamais ?

- Si bien-sûr, pourquoi cette question ?

- Parce que tu me dis aimer Dieu et u ne veux pas même Lui parler.

- Tu vois, mon garçon. Tout Amour a besoin d'être dit par des mots ou des gestes. Nous avons besoin d'exprimer l'Amour qui enfle notre cœur.

Comme il avait raison ce vieux prêtre. Aimons-nous et osons le dire pleinement pour nous épanouir au firmament des autres.

 

Nous avons le choix dans la réussite relationnelle. Soit que nous nous fermons comme des huîtres, et personne pas même Dieu ne pourra entrer.

Soit que nous nous ouvrons aux événements agréables ou sordides de notre existence. Mais nous accueillons les murmures du Temps.

Notre sainteté est d'aimer à tort et à travers, certes avec fermeté, mais sans préjugés.

Dans chaque être scintille une étoile qui vient de Dieu. A nous de la trouver !

 

Bruno LEROY.

 

19:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Lorsque nous étions enfants.

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Le vent chante dans tes arbres,

Les cordes sont des feuilles,

Qui s’effeuillent dans tes baisers,

C’est la mélodie de l’amour.

 

Celle que nous voulions jouer,

Lorsque nous étions enfants,

Puis en grandissant les intérêts,

Sont venus tuer nos élans.

 

A quoi sert de vivre sans tendresse,

La question se pose-t-elle adulte,

Quand l’argent inonde nos illusions,

Donne le faux frisson d’exister ? !

 

Non certains ne semblent plus habités,

Par un silence profond qui les fait danser,

Aux pas d’une absolue liberté,

D’une subtilité de humer la vie en son corps.

 

Que faut-il faire au creux de cet enfer,

Il faut retrouver l’âme perdue dans l’éternité,

Le cœur enfoui dans les marées trop matures,

L’enfance échevelée qui sourit au présent.

 

Et de tes yeux tu verras les oiseaux,

Danser dans la lumière de l’éther,

Pur sera ton regard d’une enfance retrouvée,

Les vagues viendront se reposer sur les rochers.

 

Les forêts parleront au soleil,

Des nuits où tout s’émerveille,

Même les murmures des ruisseaux,

Écouterons ta parole intérieure.

 

Tu seras le sage qui sait les secrets,

De notre mère nature qui souvent pleure,

De nos comportements trop intolérants et durs,

Alors, tu te lèveras pour sauver son dernier souffle.

 

Tu sauras le mystère des êtres et de l’amour,

Tu écriras sur les sables mouvants tes rêves d’enfant,

Car tu ne craindras pas que les tempêtes les efface,

Ils sont écrits en toi comme une préface du Bonheur.

Demain plus jamais ne te fera peur !

 

Bruno LEROY.

 

19:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |