02/06/2016
La joie comme un état de Vie.
"Mon dernier moment de joie, c'est maintenant."
Pour Alain Durel, la joie c'est du présent. Lui qui consacre chaque matin 30 minutes au silence, confie y trouver de la joie. Le philosophe distingue le plaisir, la joie, le bonheur et la béatitude. Pour lui, le plaisir est lié plutôt aux sens et aux émotions, il a un caractère passager lié au temps. A l'opposé, la béatitude a une connotations plus religieuse, elle renvoie à l'éternité et à l'au-delà. "Le bonheur c'est un bien-être durable, un plaisir de l'âme", dit-il. Pour lui, le terme de joie dépasse la notion de plaisir et de bien-être, il n'est pas non plus la gaîté ou la bonne humeur. Si le plaisir est de l'ordre de l'avoir la joie est plutôt de l'ordre de l'être. Etre en joie ne requiert pas nécessairement la possession. "Il y a un côté subversif dans la joie". Quand on cultive la tristesse, la frustration, chez les gens, on cultive le manque. Et si vous cultivez le manque, vous engagez à la consommation. On est dans un système où la tristesse fait partie même du processus de consommation." Alan Durel "Quand on est à peu près bien dans sa peau et bien en lien avec les autres on est déjà sans doute plus accessible à la joie."
Serge Guérin définit la joie comme un état de vie, une "attitude de l'esprit". On peut être en joie même lorsque l'on a des problèmes. Même affaibli on peut donner du bonheur à l'autre. Pour lui, un des éléments essentiels de la joie c'est de ne pas être seul. Le sens c'est le lien avec l'autre. "Entre Camus et Sartre j'ai choisi, je suis du côté de Camus!" Pour ce sociologue spécialiste du grand âge, "l'enfer c'est quand il n'y a pas les autres".
Serge Guérin constate toutefois une injonction à la joie dans notre société, conséquence de cette pression de la performance. Or, devoir s'affirmer joyeux, cela va précisément à l'encontre de la joie. "Ce que l'on sait aujourd'hui c'est que les gens qui sont optimistes, positifs, en lien avec les autres, vivent en moyenne dix ans de plus que les autres." "La joie c'est le fondement même de la vie."
Paolo Doss est clown professionnel. A l'âge de 27 ans il a quitté le domaine de la publicité pour trouver plus de sens dans sa vie professionnelle. Dans les formations qu'il propose, il invite à retrouver l'enfance: "non pas le manque de responsabilité mais l’étonnement, la tendresse, le non-jugement propres à l'enfant". "La joie c'est être vivant", constate Paolo Doss qui rend régulièrement visite à des personnes malades en hôpital.
"Oui la vie est un cadeau et ce cadeau pour moi mène à la joie."
20:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
31/05/2016
La liberté est un chemin spirituel.
La liberté spirituelle parfaite est une impossibilité absolue de mal choisir. Lorsque tout ce que nous désirons est vraiment bon, et que le choix que nous faisons non seulement tend vers le bien, mais l’atteint, nous sommes libres parce que nous faisons tout ce que nous voulons, et que chaque acte de notre volonté aboutit à une parfaite exécution.
La liberté ne consiste donc pas à établir une sorte d’équilibre entre nos bons et nos mauvais choix, mais à aimer et accepter ce qui est vraiment bon, à détester et à refuser ce qui est mauvais, de sorte que tout ce que nous faisons est bon et nous rend heureux, et que nous refusons, repoussons et ignorons tout ce qui pourrait nous conduire au malheur, aux illusions et aux peines. Seul l’homme qui a rejeté si complètement tout mal qu’il est incapable de le désirer est complètement libre. Dieu, en qui ne se trouve absolument aucune ombre ou possibilité de mal ou de péché, est infiniment libre. En fait, Il est la Liberté. Seule Sa volonté est indéfectible. Toute autre liberté peut se tromper et se détruire par un choix erroné. Toute véritable liberté est un don surnaturel de Dieu, une participation à Sa propre Liberté essentielle par l’amour qu’Il inspire à nos âmes, en les unissant à Lui d’abord par l’accord total, puis par l’union transformante des volontés.
L’autre liberté, la prétendue liberté de notre nature, c’est-à-dire l’indifférence à l’égard de choix bons ou mauvais, n’est qu’une disponibilité attendant d’être transformée par la grâce, la volonté et l’amour surnaturel de Dieu.
Tout bien, toute perfection, tout bonheur, se trouvent dans la volonté de Dieu infiniment bonne, parfaite et sainte. Et comme la véritable liberté n’est que la possibilité de désirer et de choisir, toujours, sans erreur, sans défaillance, ce qui est bon, la liberté ne se trouve que dans une union et une soumission parfaites à la volonté de Dieu. Si notre volonté suit la sienne, elle atteindra le même but, jouira de la même paix et sera remplie de même bonheur infini. Aussi la définition la plus simple de la liberté est-elle celle-ci : être libre, c’est faire la volonté de Dieu. Résister à Sa volonté, ce n’est pas être libre ; il n’y a pas de vraie liberté dans le péché.
Il existe certains avantages dans ce qui entoure le péché -dans les péchés de la chair il y a, par exemple les plaisirs de la chair. Mais ce ne sont pas ces plaisirs qui sont mauvais. Ils sont bons, voulus par Dieu, et même lorsqu’on en jouit contre la volonté de Dieu, Il permet cependant cette jouissance. Mais bien que ces plaisirs, en eux-mêmes, soient bons, c’est la volonté qui les recherche dans des circonstances contraires à la volonté de Dieu qui devient mauvaise. Et comme cette direction de la volonté est mauvaise, elle n’atteint pas la fin qu’elle se propose. C’est pourquoi ne trouve-t-on finalement aucun bonheur dans le péché.
Imbéciles que nous sommes ! Nous avons fait, en réalité, ce que nous ne voulions pas faire ! Dieu nous a laissé le plaisir, parce que telle était Sa volonté : mais nous avons négligé le bonheur qu’Il nous destinait en plus du plaisir, ou peut-être le bonheur plus profond qu’Il voulait nous donner sans le plaisir, et qui le dépassait de beaucoup !
Nous avons mangé l’écorce et jeté l’orange. Nous avons gardé le papier qui n’était qu’un emballage, et nous avons jeté l’écrin, la bague et le diamant. Et maintenant que le plaisir -qui a toujours une fin- est terminé, nous n’avons pas le bonheur qui nous aurait enrichis pour toujours. Si nous avions pris (ou refusé) le plaisir comme Dieu le voulait pour notre bonheur, nous aurions encore ce plaisir en même temps que notre bonheur ; il ne nous quitterait pas et nous accompagnerait partout, dans la volonté de Dieu que nous aurions accomplie. Car un homme sain d’esprit ne peut jamais regretter sérieusement un acte fait consciemment, en union avec la volonté divine.
La liberté est donc un talent donné par Dieu, un instrument de travail, l’instrument qui nous permet de construire nos vies, notre bonheur. Ne sacrifions jamais notre véritable liberté, car y renoncer c’est renoncer à Dieu même. Ce qu’il faut sacrifier, c’est la fausse spontanéité du caprice, la pseudo- liberté du péché. Nous devons défendre notre liberté au prix même de notre vie, car c’est ce que nous avons le plus précieux. C’est elle qui fait de nous des personnes ressemblant à l’image divine. L’Église, société surnaturelle, a, comme principale mission, de préserver notre liberté spirituelle d’enfants de Dieu.
Combien peu le comprennent !
Bruno LEROY.
10:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
28/05/2016
Merci Maman de m'avoir donné la Vie !
Je me souviens de ce soir-là. Dans un dernier souffle d’amour, tu es partie sans retour.
Une douce lumière descendit en mon âme comme pour me parler de ta présence toujours possible.
Alors, j’ai fermé les yeux et je t’ai revue dansante dans les airs avec ce sourire joyeux que je n’oublierai guère.
Tu m’as donné la Vie et je dois l’aimer comme tu l’as aimée malgré ta maladie.
Tu m’as appris la Dignité de proposer ses idées pour mieux avancer.
Tu riais vraiment de la mort comme une dernière expérience à vivre sereinement.
Tu priais Marie, toi athée, et j’en fus surpris. Quoique intérieurement, je le désirais.
Je n’imaginais pas ma mère priant la Sainte Vierge avec ferveur.
Tu me répondis qu’une révélation eut lieu une nuit et que Marie te demanda de ne rien dire.
Tu conservas ce secret jusqu’à la fin, jusqu’au commencement de ta renaissance dans le cœur de Dieu.
Je compris ce soir-là l’importance d’une Maman dans l’esprit d’un homme et même de l’humanité.
Que crie le soldat qui va mourir ? « Maman »
Et même les Dictateurs sans remords se souviennent de leur Mère.
Alors, aimons nos mères comme un reflet de Dieu sur cette Terre.
Pardonnons le mal que certaines peuvent faire pour d’obscures raisons.
Sourions surtout à la Vie puisqu’elles sont l’humus dans lequel nous avons grandis.
Aimons cette existence avec ses blessures et ses joies.
C’est la plus élégante façon de leur dire que nous les aimons indéniablement, éternellement.
Puissent les mamans de ce jour accueillir les fleurs colorées et parfumées de votre Amour !
BONNE ET HEUREUSE FÊTE DES MAMANS SANS LESQUELLES
UN SOUFFLE DE VIE N’EXISTERAIT CERTAINEMENT JAMAIS !
Bien Fraternellement, Bruno.
20:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
27/05/2016
Bonne Fête Maman !
C'est la Fête des Mères, ces femmes choisies par Dieu et qui nous donnent Vie. La mienne est partie, jeune pour rejoindre la Tendre Lumière. J'ai construit mon existence à la fois dans sa mémoire et surtout, la rencontre de témoins qui sont devenus exemples pour moi.
Je m'unis à tous ceux et celles qui n'auront rien à offrir, ce jour là, sinon quelques souvenirs qui les hantent. La mort des autres est toujours une perle de cristal qui ressemble à quelques larmes.
Le plus grand Hommage que nous puissions rendre à nos mamans, c'est d'Aimer la Vie, toute la Vie même avec ses blessures. Aimons nos parents tant qu'ils sont vivants après, ce sera beaucoup trop tard. Les regrets sont des gestes d'Amour que nous n'avons pas commis. Je ne regrette rien, ma mère est Vivante pour Toujours et à Jamais !
Bonnes Fêtes à toutes les mères dont le sang coule dans nos veines comme une appartenance certaine, une source d'Amour aux éclats du soleil de notre Vie !
Bruno LEROY.
16:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
21/05/2016
Tom Ibarra le Talent au bout des doigts.
Tom Ibarra sort son premier opus. Ce jeune musicien-poète est davantage qu'une simple promesse dans le monde du Jazz. A l'âge de cinq ans, son grand-père l'initie à la guitare, cet instrument ne le quittera plus. Il obtient le premier Prix Sacem en 2013. Puis en 2014, le premier prix du Jeune Talent Jazz. Et bien d'autres récompenses ornent ses multiples talents.
Tom commence déjà à être connu hors de France tant en Inde qu''en Californie.
Son panel artistique est tellement large : Jazz, Jazz Fusion, Acid Jazz, Funk, Blues...
Il est autodidacte et préfère jouer au feeling une musique de l'instant en des improvisations raffinées.
Son imagination artistique est en mouvement tels les flots spumescents d'un océan qui déborde de munificence. Tom nous partage son art guitaristique, prodigieux, époustouflant dont il est le compositeur.
Encadré par une équipe compétente. Il nous livre et délivre ici un chef d'œuvre que nul ne devrait ignorer. Tom joue sur les cordes de ses sentiments avec une rare intelligence.
Ce premier Album est un régal pour l'esprit et le cœur. Puisse-t-il en réaliser encore de nombreux qui nous feront savourer l'évolution de son âme de Jazzman.
Bruno LEROY.
20:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CULTURE., Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
20/05/2016
Refuser la violence des Jeunes.
La culture de victimisation dans laquelle nous vivons, nous fait craindre aveuglément les jeunes devenus violents. Des conférences, des réunions, des ministres déconnectés essaient de comprendre ce problème de violence. Sans toutefois, trouver des solutions effectives. Ces violences semblent récentes et pourtant, elles datent de plusieurs années déjà sans qu’on s’en préoccupa. Nos jeunes en ont marre de vivre dans cette société aseptisée.
La drogue est malheureusement une réponse à l’existence de cons des adultes amorphes. Ils nous crient du fond de leur être, qu’ils sont l’avenir de nos sociétés. Ils attendent des réponses d’adultes vrais et authentiques. Ils n’ont que le langage de bois en retour. Les jeunes sont de plus en plus violents et nous sommes entièrement responsables.
Ils répondent par la violence parfois abominablement destructrice face à une société qui les violente constamment...Nos sociétés libérales où les gagnants prennent le pas sur les perdants, fragilisent le psychisme de nos ados. Il ne faut pas s’étonner que la cause de mortalité prioritaire soit, le suicide. Que pensons-nous faire pour endiguer ce malaise social ? Avant de les juger, cherchons la part de cristal qui les habite, pour mettre à profit leurs potentialités. Voyons ensemble le monde possible à construire avec des adultes ayant une cohérence de vie qui leur donnera une colonne vertébrale solide.
Sachons également leur dire « NON », ce principe essentiel éducatif qui permet les repères. Soyons des hommes et des femmes debout qui ne craignent plus leurs Jeunes mais, les aime inconditionnellement en leur originalité. Ces quelques bases changeraient le visage de nos sociétés. Puissions-nous engager maintenant des actes qui seront porteurs, pour eux ! Mais de grâce, cessons de jouer aux victimes.
Cette pensée négative et ce comportement victimaire que nous arborons depuis des années n’aide personne et surtout pas les Jeunes qui attendent autre chose que des pleurnichards adultes qui, ne pensent qu’à leur petite vie mesquine. Cessons d’avoir peur de tout et de rien. Le Monde ne se construit pas avec des trouillards mais des hommes ayant une confiance sans mesure en l’Avenir, notamment des Jeunes.
Bruno LEROY.
17:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
18/05/2016
Écouter, comprendre, aimer les rêves de vos Adolescents.
Le grand drame de notre société est de ne plus comprendre ses jeunes. Je ne peux m’empêcher de me remémorer une histoire survenue. Un père de famille étant Directeur dans une multinationale, avait un Fils auquel il faisait de nombreux cadeaux. C’était une façon pour lui de montrer sa Tendresse.
Le fiston, je l’ai vu arriver un jour dans mon bureau et m’occupant essentiellement de délinquants, je ne comprenais pas sa présence en ces lieux. Il resta une après-midi avec moi sans parler. Puis vint la fin de la journée et je lui demandais ce qu’il voulait. Il me répondit qu’il désirait simplement parler car son père, pris par ses affaires ne l’écoutait pas. Je l’écoutais jusque tard dans la nuit.
Le lendemain, Je décidais d’inviter le père pour lui dire que son Fils manquait d’écoute en dehors de tous les cadeaux offerts. Ce fameux Directeur prit son agenda et tous les arguments pour me convaincre et justifier ses absences. Je lui répondis que ce n’était pas à moi d’évaluer sa présence auprès de son fils mais, qu’il serait bon qu’il lui en parla. Le père ne fit rien de ce que j’avais conseillé et continua sa vie tumultueuse d’homme d’affaires.
Je le revis plusieurs mois après, en larmes. Il venait d’enterrer son fils qui s’était suicidé en laissant ce mot :" tu m’as toujours acheté mais jamais écouté. Je ne suis pas un compte en banque. Je ne peux plus vivre sans ton amour. Adieu papa, moi je t’aimais." Et je pourrais vous en donner de cruelles expériences de ce type que je vis au quotidien. Les écouter, les comprendre, les aimer. Voilà le grand combat que nous devons mener auprès de nos Jeunes.
Nous pensons souvent, à tort que ce sont les familles défavorisées les plus atteintes par ce manque affectif. La blessure du manque d’Amour se montre plus discrète dans les familles riches. Je vous prie de croire que ce père le regrette encore et cela s’est passé, il y a plus de dix ans. Les ados ou enfants sont des personnes et nous n’avons pas le droit d’ignorer leur Humanité.
Nous croyons Aimer et nous n’écoutons pas assez, ou ne comprenons pas ou dévalorisons leurs moindres prétentions à réaliser leurs rêves. Aidons les jeunes à construire leurs rêves, cela leur évitera de détruire par la violence, tout et n’importe quoi. Soyons à leur écoute dans une totale compréhension de leur être en devenir. Certains ( nes ) ne se sentent ni compris, ni aimés.
Brisons ces murs de mutisme et d’indifférence. Je vous laisse,il me faut rejoindre les Jeunes blessés de la Vie pour écouter leurs violences, leurs cris, leurs angoisses face à une société qui les considère, juste comme de potentiels consommateurs, pas encore des êtres humains à part entière. Si les éducateurs de rue n’existaient pas, Frères et Soeurs, la police ne suffirait pas à temporiser leurs colères. Il nous faudrait une panoplie de guerrier pour sortir dans la rue. Aimons-les, tels qu’ils sont, et essayons ensemble de comprendre leurs incivilités, non pour les excuser.
Mais, pour agir sur le racines du mal, plutôt que nous lamenter sur leurs violences. Essayons de les Aimer en gestes avec la distance nécessaire qui leur permettra de grandir pour devenir des hommes et des femmes matures. Notre prière nous aidera à trouver les justes attitudes.
Bruno LEROY.
17:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L'amour bannit toutes craintes et nous rend audacieux.
La vie dans l'alliance est une manière de marcher et de se frayer un chemin dans l'existence. Il est le chemin qui conduit à faire la vérité, à perdre sa vie et à la recevoir en retour comme lui-même a perdu la sienne et l'a reçue en retour luxueusement de son Père. La vie dans l'alliance imprime donc à l'existence un mouvement qui la porte constamment vers l'avant, de commencement en commencement, sans fixation ni nostalgie. Elle est donc passage, traversée, exode : travail de la vie à travers la mort, car il n'est pas de traversée sans abandon.
Aussi bien la vie dans l'alliance permet-elle d'affronter la mort sans dépit car, il y a identité entre l'amour et le mystère pascal. Étant donné la charité, la mort n'est plus vécue comme ce qui entraîne à la désespérance, mais comme l'occasion de donner sa vie comme on l'a reçue, gratuitement, ou, en d'autres termes, de se rendre dans un geste d'abandon. L'espérance chrétienne est la capacité de vivre dans le temps, de vieillir et même de mourir sans nostalgie. Car le Dieu auquel on accorde sa Foi grâce au témoignage de ceux qui nous ont précédés est aussi le Dieu qui vient, que l'on cherche et que l'on attend ; Dieu vient aussi de l'avenir La Foi en Dieu qui aime et que l'on aime, est ainsi inséparable de l'espérance.
Cette espérance est sans mesure. Car le monde qui vient, même si Jésus nous le laisse entrevoir dans ses paraboles du Royaume, excède toutes nos représentations. Le don de Dieu à venir dépasse tout ce que nous pouvons imaginer à partir de notre expérience présente. Aussi l'espérance est-elle l'acte même d'espérer sans autre assurance que la relation à Dieu qui donne la Vie et auquel on se rend sans réserve.
Foi, espérance, charité sont les attitudes fondamentales qui articulent la vie des chrétiens, leurs relations à Dieu et aux autres hommes. Elles sont la marque de la nouvelle alliance au nom du Dieu de Jésus-Christ, instaurée le jour de la Pâque. Chacun et chacune s'y trouve convié gratuitement. La crucifixion du Christ est également cette puissante libération de l'esclavage de la peur de la mort que peuvent éprouver les hommes. Car la résurrection est la seule conclusion face au monde clos de notre finitude, elle ouvre la porte vers une vie nouvelle, une Alliance nouvelle, celle d'un amour vécu en actes au quotidien dans une Joie parfaite.
La Joie des ressuscités en Christ et qui propagent à travers le monde cette conviction que même la mort n'a jamais le dernier mot, lorsque nous sommes des hommes d'espérance et de confiance en cette Pâque qui est la preuve que l'amour consiste à donner sa vie pour ceux qu'on aime car, l'amour bannit toutes craintes et nous rend audacieux par-delà la pure raison. Cette pseudo-raison qui masque subtilement la peur qui n'est que lâcheté de ne jamais risquer sa vie au nom d'un absolu.
Bruno LEROY.
16:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
17/05/2016
Marchons dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière.
Jésus nous exhorte à traiter tous les hommes avec la même générosité. Comme enfant de Dieu, vous ne devez pas vous laisser guider par vos sympathies naturelles. Il y a des gens pour qui nous éprouvons de la sympathie, pour d'autres de l'antipathie. Cela ne doit pas entrer en ligne de compte dans notre vie chrétienne. "Si nous marchons dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière", alors Dieu nous mettra en contact étroit même avec ceux qui ne nous inspirent aucune sympathie.
L'exemple que Jésus nous propose n'est pas l'exemple d'un homme, ni même d'un bon chrétien, c'est l'exemple de Dieu lui-même: "Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait." Soyez à l'égard de votre prochain ce que Dieu lui-même est à l'égard de vous. Dieu nous fournira dans notre vie de tous les jours mille occasions de faire voir si nous sommes parfaits comme notre Père céleste est parfait. Être disciple de Jésus, c'est s'intéresser aux autres autant que Dieu s'y intéresse lui-même. "Que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés."
Ce qui caractérise le vrai chrétien, ce n'est pas tant de bien agir que de ressembler à Dieu. Si l'Esprit de Dieu a transformé notre être intérieur, vous aurez en vous des traits qui viendront de Dieu, qui ne seront pas seulement des qualités humaines, La vie de Dieu en nous, c'est la vie de Dieu lui-même, et non pas la vie humaine s'efforçant d'arriver à Dieu. Le secret de l'âme chrétienne, c'est que sa vie naturelle devient surnaturelle par la grâce de Dieu. Et cela non seulement dans sa communion avec Dieu, mais dans tous les détails de sa vie quotidienne. Quand s'élève autour de nous un tumulte discordant, nous sommes surpris de découvrir que nous sommes rendus capables de conserver tout notre sang-froid et toute notre sérénité.
Bruno LEROY.
18:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
13/05/2016
La Pentecôte cette offrande de l'Esprit-saint.
14:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |