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07/03/2006

ÉQUILIBRE NÉCESSAIRE DES ÉDUCATEURS.

Les éducateurs novices ont, tous plus ou moins, cette illusion exaltante, de disposer d’un pouvoir sans bornes. Un jeune professeur, par exemple, entrevoit d’avance la façon dont il façonnera les esprits et entraînera sa classe sur les sentiers fleuris de la culture et de la science. Il attend de ses élèves une sorte d’accroissement de sa propre personnalité, un élargissement de ses limites ! Ce sont au contraire ses élèves qui le ramènent le plus rudement au sentiment de ses limites en opposant sans vergogne leur personnalité à la sienne. Il faut au maître beaucoup de sagesse et d’abnégation pour découvrir que c’est en se détachant de lui qu’ils rendent peut-être le plus bel hommage à son enseignement.

Car l’éducation se distingue des autres activités humaines, justement par ceci, qu’au lieu d’augmenter l’emprise de l’homme sur l’objet auquel elle s’applique, elle aboutit à détacher de lui cet objet. Un artiste domine la matière à laquelle il infuse sa pensée ; un savant met les lois de la nature à son service ; un homme politique, un homme d’affaires, un conquérant tendent à élargir toujours davantage le champ de leur action. Mais le type de l’éducateur " parfait " serait presque le contraire des types précédents : son oeuvre la plus réussie est peut-être celle qui s’oppose le plus à lui et refuse même parfois de le reconnaître pour créateur : lui-même ne se reconnaît plus toujours en elle !

En somme, sa démarche va tout à fait à l’encontre du désir d’expansion qui existe naturellement au cœur de tout homme. La liberté du jeune restreint la puissance de l’adulte ; elle est même ressentie par quelques-uns comme une sorte de mutilation. Mais ce qui est pire encore pour l’éducateur, c’est qu’il ne peu prévoir ni contrôler ce que fera cette partie qui s’est détachée de lui, une fois livrée à elle-même. Aussi l’angoisse le saisit-elle parfois : il est presque toujours enclin à penser que le jeune, abandonné à sa propre inspiration, est semblable à un fauve échappé, dont on ne peut attendre que le pire. Quand on conseille à des adultes de relâcher un peu de surveillance trop constante ou trop tatillonne qu’ils exercent sur un jeune difficile, il n’est pas rare que l’on s’entende répliquer : " Mais alors, il ne fera que des bêtises ! ". Recommande-t-on de le laisser organiser lui-même ses projets et son emploi du temps ? Il vous sera répondu neuf fois sur dix : " Vous n’y pensez pas ? Il ne fera plus rien du tout...ce sera une catastrophe ! ".

L’idée qu’un adolescent, sans y être contraint, puisse avoir le désir de bien faire ne traverse pas l’esprit ! La plupart des grandes personnes font assez peu de crédit à l’intelligence et à la bonne volonté des Jeunes. Qu’on ne s’étonne pas en ce cas si les événements semblent leur donner raison !

Pourtant la cause profonde de la méfiance des éducateurs ne vient pas de l’expérience, mais bien davantage de la crainte irraisonnée qu’ils ont de leur propre inconscient et de leurs propres instincts, qu’ils croient bien souvent reconnaître dans le jeune. L’adulte sait que s’il cessait de se contrôler, il serait capable d’actes que sa conscience réprouve, ou plutôt il ne sait pas exactement de quoi il deviendrait capable et il tremble à cette seule pensée. L’adolescent libre, c’est à ses yeux quelque chose comme une partie de son inconscient délivré de tout contrôle : comment n’en serait-il pas terrifié ? Pour cette raison purement subjective, la liberté en éducation prend souvent à ses yeux les traits d’une redoutable anarchie.

Et pourtant, il y a des éducateurs qui ont une réaction différente ; mais cette autre réaction n’est pas toujours beaucoup plus objective . Leur libéralisme apparent ne fait que refléter leur ancienne opposition aux autorités qui régnaient sur leur propre enfance. Ce n’est pas tant l’indépendance de la jeunesse qui les intéresse : c’est plutôt sa révolte. Eux-mêmes regrettent souvent d’avoir été trop sages et trop dociles quand ils étaient petits ; tout comme les éducateurs autoritaires, ils cherchent en somme à réaliser par l’intermédiaire de l’adolescent ce qu’ils n’ont pas été capables eux-mêmes de réaliser à son âge.

Le problème de la liberté reste donc ici encore un problème personnel. Il est très difficile en effet de se représenter la liberté des autres. On voudrait toujours qu’elle ressemblât à celle dont on aurait aimé jouir. Certains éducateurs acceptent mieux l’autorité comme tremplin éducatif vers la libération des jeunes mais, s’en servent pour contraindre la jeunesse à la liberté, ou du moins à ce qui pour eux aurait été la liberté ; sans se rendre compte qu’ils se font de la sorte aussi tyranniques que les despotes auxquels ils s’efforcent de ne pas ressembler. On croit par exemple libérer l’adolescent, en l’écartant de soi, quand celui-ci a encore besoin de la présence des adultes Forts.

Bruno LEROY.

12:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS ÉDUCATIFS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

18/02/2006

LA LIBERTÉ EST SOURCE DE MA VIE.

Parce qu’elle est libre d’aller où elle veut, la mouette trouve sa subsistance, sa nourriture, mais elle peut aussi vivre en groupe. Alors que nos jeunes crèvent de solitude au milieu de la foule. Surtout, ils ne sont pas libres comme ils le croient, puisqu’ils n’ont ni argent, ni domicile, ni travail. Leur donner confiance en eux-mêmes, leur faire croire qu’ils sont capables de plus, capables d’autre chose que de détruire. Être humble et à l’écoute des plus démunis, pour qu’ils puissent un jour dire "OUI" à la vie et pour que toute semence germe. Donner à un être humain l’espace où il puisse devenir co-créateur, co-acteur du monde et devenir ainsi une personne.

Amener le jeune à accepter d’être aimé, à pouvoir s’aimer lui-même pour aimer les autres. Faire grandir "tout l’homme" pour qu’il se situe sereinement dans notre société déstabilisée. Remettre debout des personnes qui n’ont jamais eu d’affection et leur permettre d’être à leur tour éducateurs là où ils vivent. Elles sont mieux placées que moi pour savoir la difficulté que l’on a à s’insérer lorsqu’on a rien. Avec beaucoup d’Amour, on peut beaucoup, peut-être Tout !. Voir des hommes heureux, des visages ouverts, des regards sans peur, des yeux qui ne sont pas éteints.

Mon rêve est de les faire réussir. En équipe, faire tous les efforts possibles pour pallier l’échec scolaire. Parvenir à faire comprendre aux personnes dites "normales" que l’handicap mental, physique ou social, n’est pas une tare. Entendre toutes les mamans du monde chanter : prendre un enfant par la main. Leur permettre de vivre de petites réussites tous les jours, dans une ambiance chaleureuse. Tendre la main, mettre debout sur la route. L’idéal : une maison et un terrain où ils pourraient s’occuper en attendant un travail, manger et dormir en paix, participer aux frais du lieu d’accueil ( entretien ) pour ne pas se sentir assisté, pouvoir parler et prendre pied sur de solides bases, en renonçant à la drogue et autres pratiques, se savoir accompagné dans un désintéressement fraternel. Ouvrir leurs prisons !.

Le premier pas de toute action éducative n’est-il pas de reconnaître l’autre différent et de promouvoir l’égalité entre les personnes ? Cela ne va pas sans mise en route d’un processus de transformation de notre identité , sans participation à la vie sociale, culturelle, politique et économique. Il y a un souffle intérieur qui nous pousse vers du nouveau, vers des changements , des transformations personnelles et collectives. C’est une orientation vers un dialogue interpersonnel, la maturation de la personne, la capacité de vivre des relations de réciprocité.

La rencontre de personnes laissées pour compte fut une chance pour moi : elle m’a obligée à croire qu’ils peuvent être des hommes et des femmes debout, libres et engagés dans la construction de la société. Ils peuvent être, comme nous, acteurs, co-responsables de l’éducation à laquelle nous avons Tous droit. Mes souhaits étaient-ils réellement des rêves d’éducateur ou la réalité vécue au quotidien que ma conscience aurait sublimée ? Dieu seul le sait. Puisse-t-Il toujours me permettre de réaliser mes rêves pour accomplir ceux des autres !

BRUNO LEROY.

12:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS ÉDUCATIFS. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/12/2005

LES RELATIONS ÉDUCATIVES.

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Nous sentons que notre système fonctionne dans le délire : d'un côté, la rationalité des techniques et la rentabilité ; de l'autre , l'absurdité et l'irrationnel. Ne pas être dans ce délire, c'est être hors du réel, un exclu qui n'a que le droit de se taire. Comment faire entendre une parole ? Les personnes en difficulté veulent vivre autre chose et sortir de leur état qui ne les satisfait pas.
Nous avons à consentir à un changement de civilisation, c'est dérisoire de le dire. Il faut travailler dans une perspective d'ensemble à long terme, sans déserter notre lieu. C'est une mentalité neuve qui décourage fanatisme et sectarisme : créer, susciter, innover, savoir que c'est du provisoire, mais jamais vain et insignifiant, toujours nécessaire et indispensable.

Si accompagner une personne en difficulté est de l'ordre d'une naissance, nous devons allier savoir, faire et savoir-faire, avoir équipements, matériaux et outils nécessaires. Il nous faut sortir de la logique économique de rentabilité pour une autre logique qui n'est plus marchande, mais humaine : que chacun puisse naître à lui-même, trouver sa voie, sa consistance, sa taille.
Accepter de parier sur des rêves et d'avancer de pari en pari, d'aventure en aventure, d'épreuve en épreuve, se laisser altérer, mettre à mal ses certitudes et renverser les tables de la loi...Oser la relation de confiance, emmagasiner son lot de joies, de souvenirs heureux, d'expériences nouvelles, retrouvailles avec et dans le chemin de la personne. N'est-ce-pas de l'ordre du regard qui désarme et ne juge pas ? Plein de joie et d'intelligence, il autorise l'autre à naître à lui-même et à exister. Ce regard qui ne se contente pas de soutenir le nôtre, mais l'appelle, est présence et discrétion. Ce regard ne tue jamais, il élargit l'espace des possibles.

Pourquoi un délinquant voudrait-il se réinsérer dans la société ? Il est inséré dans cette société, en tant que délinquant, N'oublions pas que la marge fait partie de la page. Notre rôle d'adulte éducateur est la réinsertion du jeune dans son propre être : lui faire découvrir la formidable potentialité de l'être humain, lui faire pointer du doigt que sa situation de jeune en difficulté lui fait développer des capacités de résistance et de vie étonnantes dont nous ne serions peut-être pas capables. Notre rôle est de faire un bout de chemin avec eux pour leur montrer autre chose, leur ouvrir d'autres horizons, leur amener de la culture. Pour cela tous les moyens sont bons, toutes les portes sont possibles, à une condition : le partage des vécus. Le travail social n'est pas de dire : " Tu devrais faire " . Il faut faire- avec, aller-avec. Notre présence active c'est la reconnaissance de l'autre, c'est ce qui fait grandir qu'on ait douze ou trente ans. Il faut aller au devant d'eux, se mettre en situation difficile de déséquilibre d'où surgira la réflexion à deux, adulte et jeune.

Nous devons avant tout retrouver la personne. La pratique éducative ne devrait fonctionner en tout premier lieu qu'avec cette conviction. Toute société se vit de mythes et d'histoires constitutives, l'être humain ( et le jeune qui nous préoccupe ici ) est à la fois plus simple et plus complexe que la société. S'il a besoin " d'histoire " , pourquoi cette histoire que nos sommes sensés aider à restituer ne serait-elle que pragmatique, normative, adaptée aux besoins de la marche sociale ? Pourquoi ne serait-elle pas, au niveau de notre tâche éducative, la recherche de moments heureux, de souvenirs marquants, de déstabilisations consenties avec la protection d'un adulte ? Toute joie emmagasinée est un sacré pas sur le chemin du grandir. Nous l'oublions souvent. Nos prétentions de réinsertion des jeunes en difficulté sont souvent éloignées de la réalité. Or, la réalité, ce sont eux. Nos convictions mises en oeuvre et nos paroles étant vraies, les exclus pourront être associés aux mesures économiques, remis dans le circuit de leur responsabilité. Le cercle infernal de l'exclusion pourra être brisé, ouvert. Si les éducateurs de rue partent du principe que l'exclusion n'est pas une fatalité, elle peut se combattre. Mais il y a nécessité et urgence à renouveler notre conception de la vie et du travail social. Seul, notre regard anticonformiste sur les raisons et les causes de l'exclusion des jeunes, nous fera changer nos relations éducatives et nous empêchera de penser la réinsertion en terme de production, comme souvent la société nous le demande. Je suis, de part mes fonctions, au service des jeunes et non de politiques capitalistes qui rêvent de rendre productives toutes les machines humaines. Je travaille pour l'épanouissement des jeunes et non leur aliénation au nom de quelques idéologies que ce soient, c'est mon regard d'éducateur de rue qui aime voir grandir l'adolescent en fonction de sa personnalité intérieure en pleine liberté de son devenir, qui me donne la force de continuer à temps et contre-temps.

Bruno LEROY.

17:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS ÉDUCATIFS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

27/11/2005

VAINCRE L'IGNORANCE.

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Un professeur universitaire a défié ses étudiants avec cette question. 

Est-ce que Dieu a créé tout ce qui existe ?

Un étudiant a bravement répondu, oui, Il l’a fait !

Le professeur a dit, Dieu a tout créé ?

Oui, monsieur, a répliqué l’étudiant.

Le professeur a répondu,  si Dieu a tout créé, Il a donc aussi créé le mal puisque le mal existe et selon le principe de nos travaux qui définissent ce que nous sommes, alors Dieu est mauvais.

L’étudiant était silencieux devant une telle réponse.
Le professeur était tout à fait heureux de lui-même et il se vantait aux étudiants qu’il avait prouvé encore une fois que la foi était un mythe.

Un autre étudiant a levé sa main et a dit,

Puis-je vous poser une question professeur ?

Bien sûr, a répondu le professeur

L’Étudiant a répliqué, professeur, le froid existe-t-il ?

Quel genre de question est-ce, cela ?
Bien sûr qu’il existe.  Vous n’avez jamais eu froid ?
A répliqué le professeur.

Le jeune homme a répondu, en fait monsieur, le froid n’existe pas.
Selon la loi de physique, ce que nous considérons le froid, est en réalité l’absence de chaleur.  Tout individu ou tout objet possède ou transmet de l’énergie.  La chaleur est produite par un corps ou par une matière qui transmet de l’énergie.  Le zéro absolu (-460oF) est l’absence totale de chaleur; toute la matière devient inerte et incapable de réagir à cette température.  Le froid n’existe pas.  Nous avons créé ce mot pour décrire ce que nous ressentons si nous n’avons aucune chaleur.  L’étudiant a continué.  Professeur, l’obscurité existe-t-elle ? Le professeur a répondu, bien sûr qu’elle existe ! l’étudiant a répondu, vous avez encore tort monsieur, l’obscurité n’existe pas non plus.

L’obscurité est en réalité l’absence de lumière.  Nous pouvons étudier la lumière mais pas l’obscurité.  En fait, nous pouvons utiliser le prisme de Newton pour fragmenter la lumière blanche en plusieurs couleurs et étudier les diverses longueurs d’onde de chaque couleur, vous ne pouvez pas mesurer l’obscurité.  Un simple rayon de lumière peut faire irruption dans un monde d’obscurité et l’illuminer.  Comment pouvez-vous savoir l’espace qu’occupe l’obscurité ?  Vous mesurez la quantité de lumière présente.  N’est-ce pas vrai ? L’obscurité est un terme utilisé par l’homme pour décrire ce qui arrive quand il n’y a pas de lumière.

Finalement, le jeune homme a demandé au professeur, Monsieur, le mal existe-t-il ?

Maintenant incertain, le professeur a répondu, bien sûr comme je l’ai déjà dit.  Nous le voyons chaque jour.  C’est dans les exemples quotidiens de l’inhumanité de l’homme envers l’homme.  C’est dans la multitude des crimes et des violences partout dans le monde.  Ces manifestations ne sont rien d’autre que du mal.

L’étudiant a répondu, le mal n’existe pas monsieur, ou au moins il n’existe pas de lui-même.  Le mal est simplement l’absence de Dieu.  Il est comme l’obscurité et le froid, un mot que l’homme a créé pour décrire l’absence de Dieu.  Dieu n’a pas créé le mal.  Le mal n’est pas comme la foi ou l’amour,  qui existent tout comme la lumière et la chaleur.  Le mal est le résultat de ce qui arrive quand l’homme n’a pas l’amour de Dieu dans son cœur.  Il est comme le froid qui vient quand il n’y a aucune chaleur ou l’obscurité qui vient quand il n’y a aucune lumière.  Le professeur s’est assis.

(Le nom du jeune homme ?  Albert Einstein…)

* Moralité : Dans la Vie il ne faut cesser de se poser des questions pour progresser, avancer, se situer face à sa propre existence par rapport aux autres. C'est une autre façon de s'affirmer et de construire sa personnalité...Essayez, vous verrez que vos pas iront vers la sagesse. Seuls, les ignorants ne voulant pas savoir sont intolérants et ont des jugements hâtifs et primaires sur les gens, l'art, et la société en général.
Bruno LEROY.

( Ce texte n'est pas de moi et figure déjà sur de nombreux sites. Je l'ai repris car, je lui trouve indéniablement une valeur pédagogique. Il est d'un célèbre inconnu et s'il se manifeste, merci de bien vouloir me donner son nom. La pensée peut traverser toutes les frontières sans pour autant que l'auteur soit connu, la preuve. Les pensées sont les traces que nous laisserons après notre mort. Elles survivent toujours au temps qui passe...).

12:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS ÉDUCATIFS. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/11/2005

PARLEZ AVEC VOS ENFANTS !

Quels mots cocheriez-vous pour décrire d'une manière générale votre relation avec votre progéniture ?
Provocatrice - excitante - irritante - menaçante - impossible - tendue - amusante - impatiente - aventureuse - douloureuse - plaisante - affairée.
Si vous voulez avoir les yeux ouverts sur la situation réelle, interrogez vos enfants ce soir, à table. Demandez leur de décrire ce qu'ils ressentent à votre égard et à l'égard de votre foyer. Je préfère vous prévenir, cela peut faire mal ! Cependant il pourrait s'agir d'un premier pas vers la restauration de l'harmonie et de l'amour véritable sous votre toit. Il se peut toutefois que vous ayez une agréable surprise, les parents portent souvent sur eux-mêmes un jugement plus critique que nécessaire. 

 Regardez la vérité en face. Arrêtez-vous tout de suite et pensez à votre foyer. Pourquoi ne pas grignoter un peu de temps au cours des prochains mois dans le but d'évaluer l'état actuel de votre foyer, puis de déterminer les étapes nécessaires pour combler les faiblesses que vous découvrez.
Cependant une estimation ne sert à rien si elle conduit simplement à la culpabilité et à la souffrance. S'arrêter à ce stade ce serait agir comme un chirurgien qui interromprait une opération aussitôt après avoir pratiqué l'incision. Le résultat, ce serait l'évolution du mal, beaucoup de souffrances et une vilaine cicatrice.
 Permettez-moi de vous encourager à saisir ce laps de temps comme une occasion de vous rapprocher de vos enfants, pour vous  attaquer aux barrières qui retiennent le flot de votre amour, de votre affection, constater que le développement de la maturité stagne, regardez les faits en face avant d'empêcher qu'une irritation ne dégénère en une maladie domestique chronique.
Gardez votre cœur de toute  négligence !
Bruno LEROY.

19:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS ÉDUCATIFS. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |