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31/10/2014

Mais le monde n'est pas parfait...

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J'imagine l'amour coulant dans mes veines,
J'imagine la vie ruisselante de tendresse,
J'imagine ton cœur sans haines,
J'image tant de choses, tant de rêves,
Des humains qui se regardent sans juger,
Mais en tendant la main pour aider,
Le prochain sur le trottoir glacé,
Le jeune qui te renie pour t'affronter,
Et voir dans ton existence toute la cohérence,
De tes pensées et actes réunis,
J'image ma mort comme un éclat,
Dans l'œil aimant du firmament,
Et Dieu venant vers moi pour me dire,
Comme tu as rempli d'aurores tes délires,
J'offre au monde la rose de tes souffrances,
Et que tombe des ciels un tapis de pétales,
Une réalité de douceur en cette terre brûlante,
De guerres, d'indifférences, d'égocentrisme,
Et de mille défauts encore...
Mais le monde n'est pas parfait,
Je te renvoie sur la planète pour savourer,
Tes frères et sœurs que tu as aimé dans leurs blessures,
Pour que tu puisses avec Joie panser leurs plaies,
Penser le monde pour le rendre plus habitable.
Mais, surtout envoie ton sourire à ceux qui l'ont perdus,
Rien ne sert de se plaindre si jamais tu ne fais rien,
Je t'envoie pour faire briller l'âme des humains,
Ceux que j'aime tant et que tu n'as pas toujours compris,
Alors, je me suis relevé et j'ai demandé Pardon,
A celui qui nous a créé de toutes éternités.
Amen !
 
Bruno LEROY.

12:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

29/10/2014

Soyons à l'écoute des battements de coeur de nos Jeunes.

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J'étais bien avec les Frères moines. Le silence imposait la Présence de Dieu. Puis, mon portable se mit à sonner avec insistance. Un jeune particulièrement violent squattait mon bureau depuis mon départ. Mon équipe essayait en vain de le déloger de ce lieu propice à son goût pour le repos.
Oui, mais voilà comme la plupart des jeunes actuellement, il était armé. Un couteau scintillant aux moindres échappées de lumière rendait mes éducateurs très interrogatifs sur les suites à donner...
Après plusieurs jours de délimitation de son territoire par notre squatteur.
Je décidais de rentrer avec la secrète pensée de revenir prier avec mes frères moines dès que cette histoire serait parvenue à terme.
 
 
Le silence m'a toujours donné une force incroyable. Je ressource mes pauvres os dans le silence de Dieu. Loin des musiques à vous crever les tympans. Loin des hurlements de désespoirs et de haines dont mon téléphone se fait l'écho. Loin, très loin de tout et de tous et pourtant si près de Dieu Amour. Si près des battements de la Vie dans le chant des oiseaux. Le vent qui murmure ses mystères. Le soleil qui joue avec les couleurs des arbres. Tout cela est propice à la contemplation et surtout la prière, cette rencontre essentielle avec le Christ, avec la quintessence de notre être.
 
 
Dans ce monde où le bruit tue nos moindres inspirations. Oui, ce bruit nous détruit lentement mais sûrement. En avons-nous encore conscience ?
Si vous êtes chrétien, vous ne trouverez pas Dieu ailleurs. La preuve de sa résurrection est bien qu'Il habite au coeur même de Sa création. Il est vivant, je puis vous l'affirmer puisque je le rencontre chaque jour dans cet Amour silencieux.
 
 
Quant à ceux et celles qui ne croient pas en Dieu. Cet état contemplatif  permet de se retrouver même si une parcelle de nous-mêmes ne s'est pas encore perdue. Comment voulez-vous réfléchir si vous êtes entourés des bruits de la ville qui vous incitent à vous décentrer de vous-mêmes.
 
 
Je rentrais donc pour voir mon jeune probablement encore en train d'occuper mon bureau comme s'il s'agissait d'un monastère sur mesure. Mon équipe me prévient d'un air consterné : " Attention, Bruno, il est dangereux ! ". Je rétorque avec humour que je le suis aussi surtout quand on me fait chier pour des histoires de ce genre. Mon équipe me connaissant, pour la plupart depuis plus de vingt ans, sait déjà avec le putain de caractère que j'ai, comment je vais réagir.
 
 
Je rentre dans mon bureau. Le mec sort un couteau à tuer trois boeufs en même temps. Pas le temps de réfléchir, je lui rentre dedans et lui fous mon poing dans la gueule à la vitesse de l'éclair. L'Esprit-Saint m'inspire toujours les attitudes à gérer dans ce cas précis.
 
 
 
Une fois désarmé, il me regarde penaud en me disant qu'il avait l'intention de me tuer. Je lui réponds, trop tard mon pote tu as subi la colère de Dieu. Je suis plus vif que l'électricité lorsque je reviens d'une retraite spirituelle.
Puis, je lui demande calmement de dégager immédiatement de mon bureau. Il me regarde tête baissée en me disant, dommage...
 
Je lui dis de m'expliquer ce qu'il trouve de particulier dans ce bureau où s'amoncellent les dossiers comme pour me narguer. Il répond à ma plus grande stupéfaction, c'est le seul et unique endroit silencieux.
Il m'expose les divers problèmes inextricables qui ont émaillés ses jours dernièrement et surtout, son besoin impérieux de se ressourcer dans le silence pour faire le point.
 
J'avais compris depuis longtemps que nos ados avaient besoin également d'échapper aux abrutissements des bruits de notre société. Étant un militant du silence, je lui ai proposé un autre endroit non loin de mon bureau encore plus ressourçant où le silence parle à l'âme.
 
 
Voyez, notre tendance à juger plutôt qu'écouter. Notre regard conformiste qui nous fait craindre les jeunes tels des extra-terrestres. Tout cela pollue nos relations avec eux. Leur violence, sans pour autant l'excuser, est l'expression de leurs désirs non entendus. Cette histoire  est fréquente et peut paraître extrême.  Pourtant, je vis dans ce bain de violence tous les jours. Et derrière chaque geste, chaque cri existe un terrible désir de reconnaissance.
 
 
Un jeune réclame le silence avec un couteau à cran d'arrêt. Son attitude paraît illicite et pourtant, c'est bien ce que j'allais chercher en toutes impunités...!
Sachez que nos jeunes ont les mêmes besoins que nous adultes. Sachez aussi que le monde du fric et du paraître, les réduit à devenir voleurs. Sans jamais rien excuser, comme le font certains éducateurs gauchisants. Je suis à leur écoute car, je sais depuis longtemps que notre bonne société ne correspond plus à leurs attentes.
 
Puissiez-vous être également ces écoutants des bruissements de notre jeunesse qui n'est que le reflet d'une spiritualité perdue.
 
 
Écouter nos jeunes, sans peurs, sans préjugés, c'est écouter Dieu nous parler à travers eux. Face à tous ces problèmes d'adolescents, une prière monte toujours à mes lèvres pour que Marie, cette mère aimante à l'infini, les prenne dans ses bras maternels pour leur faire aimer le monde et ses combats inéluctables.
 
Mais, soyons nous-mêmes des combattants de l'Amour et de l'Espérance.
Et retrouvons cette force de combattre dans le silence, là où Dieu demeure.
 
 
Bruno LEROY.

11:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/10/2014

On ne vieillit jamais lorsque l’amour remplit nos journées.

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Aimer c’est ce qui adoucit les moments difficiles. C’est en aimant les autres et en étant aimé par eux, que la personne âgée peut supporter toutes les difficultés de la vie et en connaître une qui illumine son intérieur.

 

Aimer c’est ce qui me garde le cœur jeune.

 

On ne vieillit jamais lorsque l’amour remplit nos journées.  Aimer, c’est ce qui permet de tisser une toile d’amitié profonde avec les miens.  Le seul véritable amour façonne nécessairement des liens qui vont au-delà de tous sentiments et qui durent éternellement.

 

Aimer c’est ce qui me permet d’étendre les fils de ma toile jusqu’à vous.  On ne peut rester dans son petit cocon lorsque l’on aime.

 

 S’ouvrir aux autres, c’est la seule façon de les rejoindre et de se rendre accessible.

 

Aimer c’est partager au quotidien toutes les joies et les peines.  Que l’on pleure ou l’on rit, chaque jour nous donne ce qu’il peut nous donner.  C’est en partageant ces moments que l’on peut véritablement aimer et se sentir aimé.  Aimer enfin, c’est un sentiment qui grandit avec l’âge.

 

La personne âgée a tant d’amour à donner, mais il faut être près d’elle pour le recevoir...

 

Bruno LEROY.

 

10:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

20/10/2014

Sœur Emmanuelle la révolte de l'Amour.

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C'est au fond d'une mer déchaînée que son chagrin naquit ce jour où le destin la priva de son père bien-aimé. Père de chair qui disparut soudainement dans les flots d'une immensité mesurable. Cruelle fut la blessure de cette absence sans au revoir.

Je pense en effet, qu'il faut remonter aux sources de l'enfance de Madeleine Cinquin pour mieux comprendre la démarche de Sœur Emmanuelle, par la suite.

Les hommes sont petits disait-elle avec sa voix de cristal ébréché. Et elle pensait que seul Papa restait grand au milieu de tous ces assoiffés de sensualité.

La brûlure de l'enfance se fit révolte contre ceux qui assassinent l'enfant et ses rêves. N'avait-elle pas subie la pire épreuve qui soit pour une jeune fille ?

Sa révolte, elle réussit à la transcender dans un Amour absolument supérieur à tout ce que le monde renferme de mesquin.

Elle ira désormais vers Dieu, après une longue quête et une introspection de plusieurs années.

Dans le tréfonds de son âme s'allumera un brasier qui ne s'éteindra jamais.

Yalla, il faut aller de l'avant et laisser au passé son goût amer d'éternité. Il faut vivre l'instant présent les yeux définitivement fixés vers l'avenir.

Ce présent qui fait mourir nos mômes et crever les parents à cause de nos indifférences.

Il faut secouer les consciences par des cris de vérité issus du cœur de Dieu Amour.

Elle s'installa dans les médias pour interpeller les beaux discoureurs dont les actes sont souvent insignifiants.

Sa spiritualité de l'action était forcément, comme elle l'écrit si bien dans ses mémoires, une spiritualité de la solidarité.

Son cœur débordait de tendresse envers ses Frères et Sœurs en Humanité.

Cette expression généreuse était l'accomplissement de sa guérison intérieure.

Elle voulut toute sa vie partager son tempérament de feu qui la faisait marcher dans les flammes de l'enfer du Caire.

Elle métamorphosa cet aspect méphistophélique en visages de Lumières et de sourires ardents.

Sœur Emmanuelle, était-elle devenue ce Dieu avec nous dont son prénom résonnait tant ?

Je ne saurais répondre à cette question dont Seul le Christ est capable de nous en donner signes.

Elle était la fleur d'un jardin sacré qui unissait harmonieusement toutes religions.

D'ailleurs, elle disait, que la religion consistait uniquement à être relié à Dieu et aux Hommes.

Un Chrétien ne peut se contenter d'aimer Dieu au détriment d' un total mépris envers autrui.

Ce serait faire mentir le message purement évangélique de Christ.

Ce serait bannir à jamais notre Foi par des contre-sens et incohérences incongrus.

Pour que les chrétiens s'intéressent aux injustices qui abîment la planète. Il faut qu'ils se soient aussi abîmés dans la prière comme un souffle qui vient déposer un parfum de sérénité.

Sœur Emmanuelle est dans le soleil qui brille chaque matin pour nous réveiller.

Elle est également dans nos nuits pour soutenir nos pas meurtris ou fatigués.

Elle était Témoin d'un plus grand, d'un plus Haut nommé Jésus-christ.

Elle parlait en Son Nom avec la rudesse qu'Il aurait certainement en jaugeant nos comportements égotistes.

Elle vit désormais avec Lui dans la clarté cristalline de Son Amour.

Elle nous demande simplement d'être Témoins à notre tour.

Et dire au Monde ses quatre vérités lorsque celles-ci ne sont que mensonges.

Tout cela dans un esprit de prière pour refuser de parler selon nos propres sentiments ou dans un excès de sentimentalité.

Mais pour écouter dans le silence de notre conscience la mélodieuse musique des chants de Dieu.

Soyons Témoins de la Liberté aimante de l'Esprit-Saint, comme le fut Sœur Emmanuelle durant un siècle.

L'Amour est plus fort que la mort, disait-elle. Je dis que l'Amour rejoint l'Amour, Chère petite Sœur Emmanuelle.

Et tu le sais très bien, Toi qui vis désormais main dans la main avec notre Ami commun, Jésus-Christ.

Quelle Joie doit émaner de ton esprit. Vous voici tous deux réunis pour vous faire les déclarations d'un sempiternel Amour qu'aucunes adversités n'aura jamais réduit en cendres.

Votre Force d'aimer était trop élevée pour être atteignable par les archaïsmes de nos sociétés dites bien-pensantes.

Il faut que nous montions aussi Haut pour vous comprendre et vous suivre en vous imitant.

Imiter l'Amour, n'a jamais tué personne, que je sache. Alors soyons des combattants de l'Espérance chrétienne par-delà les détritus de nos pauvres existences.

Et nous aurons quelques reflets de la Douceur de Dieu au fond des yeux. L'ombre bienfaisante de cet essaim de Témoins qui vivent la révolte l'Amour au même titre que Sœur Emmanuelle.

Son combat ne fait que commencer avec Christ à nos côtés.

A bientôt, Sœur Emmanuelle, nous nous retrouverons pour gueuler Yalla jusqu'aux extrémités de la Terre.

 

Bruno LEROY.

 

 

19:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/10/2014

Prions sans cesse.

 

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Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés.

 

Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Sœurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.

 

Paul allait puiser sa force intérieure à la source divine. La prière est cette rencontre mystérieuse avec Dieu qui nous répond par des signes quotidiens. La prière est cette certitude que l’Amour détruit toutes les forces de mort qui nous habitent. Cette respiration de l’âme est aussi nécessaire que le besoin de manger. L’Esprit ne peut apporter Ses fruits que si, nous Lui demandons dans un total abandon. La prière est effectivement la part importante de la personnalité du chrétien. C’est ce qui le différencie des athées qui ne croient qu’en leurs propres forces.

 

Regardons autour de nous, certaines personnes semblent habitées par un rayonnement dont nous savons la provenance et que nous envions secrètement. La joie est le fruit délicieux de leur présence. Une joie que nul ne pourrait ravir tant elle demeure ancrée dans les tréfonds de leur âme. Prier, n’est pas anodin, c’est la recharge en énergie divine de l’individu fatigué. A condition de remettre son destin entre les mains de Dieu. Cela, ne veut pas dire ne plus rien faire et attendre que Dieu agisse à notre place. Cela veut dire que Dieu nous donne Tout Son Amour et Sa force pour que nous transformions le monde.

 

Cependant, il est des situations, je pense aux terribles maladies, où notre action demeure vaine, Dieu intervient alors silencieusement pour nous dicter les gestes et attitudes à faire. Je fus confronté à cette terrible situation, ma mère étant très malade, je priais pour demander à Dieu la Force de tenir pour l’accompagner vers la demeure du Père. Sa mort à 54 ans fut ressentie par la plupart des membres de la famille, telle une défaite. Je l’ai accompagnée durant un mois, jour et nuit, et j’ai répondu qu’elle était entrée dans la Paix.

 

Cette sérénité que nous cherchons tant sur terre, elle l’a retrouvée dans cette communion avec Dieu. Souvent, nous en voulons à Dieu de nous enlever des êtres chers. Et pourtant, Dieu-Amour nous accompagne dans nos détresses. Notre aveuglement face à la souffrance est compréhensible mais, le chrétien sait que Dieu Lui tend la main. Chaque jour, dès que le soleil se lève, je dis à Christ : Je t’Aime et cette journée est la tienne pour te servir !. Quelle joie m’envahit lorsque je lis la Bible et tombe sur un passage qui me fait entrer en prière.

 

Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.

 

Un indicible Témoignage de Joie et de Force vécues dans le coeur de Christ. L’Amour doit toujours guider nos pas vers l’Éternel, ainsi notre existence aura la beauté d’une symphonie dont on ne peut se lasser d’écouter les harmonies. Oui ! s’abîmer dans la prière c’est se construire, chaque jour dans l’Amour. Amen !

 

 

Bruno LEROY.

19:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

17/10/2014

CONSTRUIRE NOTRE CROISSANCE SPIRITUELLE.

 

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Notre existence spirituelle se construit, peu à peu, malgré les tempêtes qui nous submergent. Le dialogue constant avec Dieu est nécessaire à cette lente et sereine construction de notre être.

Nous vivons dans une société qui nous fait marcher au rythme de l’éclair. Éblouis que nous sommes par nos performances ou envahis de remords par notre passivité, ce sont ces violences sournoises qui régissent notre existence. Notre spiritualité s’en trouve atrophiée ou reléguée au second plan.

En fait, nous sommes les pâles reflets dans notre vie spirituelle, des attentes de ce monde. Et nous voilà, toujours en retard d’un voyage intérieur. C’est ce que nous pensons, malheureusement, souvent. La vie spirituelle avec Dieu-Amour est d’un autre ordre, heureusement. Une longue et solide paix intérieure vient nous habiter, lorsque nous suivons les enseignements d’Amour de Christ. Le temps est son Royaume et Il se laisse approcher dans ce silence habité que nous entretenons dans la prière.

Nous puisons notre Force à la source essentielle de Son regard. Notre existence spirituelle se construit, peu à peu, malgré les tempêtes qui nous submergent. Le dialogue constant avec Dieu est nécessaire à cette lente et sereine construction de notre être. Lorsqu’un jeune me demande, je crois en Dieu mais je ne prie pas. Je lui réponds, aimes-tu tes parents ou un membre de ta famille ou simplement un ami. Il me rétorque, souvent, j’aime telle personne, et moi de lui dire, donc tu ne lui parles jamais !

Il me regarde interloqué et je lui dis, tu m’affirmes aimer Dieu et tu ne lui parles jamais, non plus. Dis Lui, simplement que tu l’aimes et qu’il remplit ta vie. Voyez-vous, nous sommes tous sur le même bateau, nous affirmons haut et fort que nous aimons Christ et ne Lui réservons pas même quelques temps de silence profond pour être en communion avec Lui.

Cette croissance spirituelle ne viendra que dans un silence d’Amour entretenu. Ensuite, nous serons plus forts, plus fermes pour assumer les adversités de l’existence. Que Dieu nous apprenne, chaque jour à retrouver cette qualité de silence qui habite nos cœurs et enflamme de joie notre Vie. C’est ce que nous pouvons nous souhaiter, en tant que chrétiens qui veulent vivre constamment dans les bras d’Amour de Christ.

Laissons les autres courir, nous les rattraperons par notre croissance spirituelle qui nous rendra indéfectiblement confiants envers tout événement qui nous parvient, puisque nous vivrons main dans la main avec Christ !

Bruno LEROY.

12/10/2014

Le véritable spirituel...

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L'Homme véritablement nouveau est celui qui se sent appelé à l'action quotidienne pour créer un présent et un futur meilleurs, qui lutte pour faire disparaître la pauvreté, faire cesser l'injustice, la discrimination, l'exploitation et tout acte d'oppression qui constituent les éléments caractéristiques de la société capitaliste.

 

Le véritable spirituel est guidé par de grands sentiments d'amour. Il est impossible de penser un authentique chrétien sans cette qualité. Dans ces conditions, il faut de la vérité, pour ne pas tomber dans un dogmatisme extrême, dans une froide scolastique, dans un isolement par rapport au peuple. Tous les jours il faut lutter pour que cet amour de l'humanité vivante se transforme en faits concrets, en actes qui servent effectivement de mobilisation.

Je crois que la lutte de libération s'enracine dans le fond prophétique de l'histoire du salut.

 

Toute tentative de s'évader de la lutte contre l'aliénation et la violence des puissants, et pour un monde plus juste et plus humain, est la plus grande infidélité à Dieu. Connaître Dieu, c'est œuvrer pour la justice. Il n'existe pas d'autre chemin pour arriver à Lui ! C'est seulement en participant au processus historique de la libération qu'il sera possible de montrer que l'aliénation fondamentale est présente dans toute aliénation partielle.

Cette libération radicale est le don apporté par le Christ ! .

 

 

 

Bruno LEROY.

11:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/10/2014

Retrouver confiance dans la Vie.

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Parfois, je me demande si les Humains que nous sommes ne sont pas devenus de vulgaires marchandises. Des machines à produire pour un système ne respirant que l’odeur de l’argent. Et si, nous chrétiens, étions pris dans cette spirale infernale de la compétitivité.

 

En voulant écraser les autres par la seule loi de la jungle. Ce serait terrifiant d’être chrétien et de nier la valeur Humaine, non ? Et pourtant, nos consciences sont conditionnées, sans que nous le sachions, par le système dans lequel nous vivons.

 

Il faut se rendre à l’évidence et ainsi, devenir plus vigilants. Un discernement en ce domaine est plus que nécessaire. Il est vital pour l’avenir du monde. Notre maturité spirituelle doit être cultivée chaque jour. Elle nous évitera d’avoir l’esprit simpliste au point de voir les bons d’un côté et les méchants de l’autre.

 

Les Hommes sont plus complexes que cela et il faut toujours analyser ce qui les portent à agir. Les Jeunes que je rencontre chaque jour s’estiment déjà n’être plus bons à rien. En effet, ils ont commis des vols, des méfaits et il serait facile de juger sans extraire la racine de leurs actes. Leurs comportements marginalisés viennent souvent d’une enfance maltraitée qui les a dévalorisés. Ils n’ont plus confiance en eux et se sentent incapables de voir ce qu’ils feraient de positif sur Terre.

 

Le manque de confiance en nous peut mener aux conséquences les plus terribles. Un chrétien qui manque de confiance, cela existe bien-sûr, doit immédiatement reposer toute sa confiance en Dieu-Amour. Ne soyons pas comme les athées dont la rentabilité et l’argent les gratifient au point qu’ils perdent confiance, lorsque tout s’écroule. Leur confiance est construite sur du sable ainsi que leur vie et il n’est guère surprenant de voir certains hommes d’affaires ruinés se suicider.

 

En ayant un regard positif sur nous-mêmes, nous pourrons révéler la splendeur des autres. Même mes Jeunes qui sont loin d’être des anges ont des potentialités immenses. Plutôt, que nous lamenter sur le manque de moralité de certaines personnes, il serait bon que nous mettions en lumière leurs vraies valeurs intrinsèques. Dans la boue, il se trouve toujours des pépites scintillantes qui ne demandent qu’à s’embraser. Soyons des révélateurs de lumière et oublions les obscurités.

 

Christ n’a-t-il point dit que nous étions la Lumière du monde. Nous n’avons pas le droit, en sachant cela, de laisser les autres dans la cécité. Chaque être Humain possède sa part de cristal. Il suffit d’avoir de bonnes relations avec autrui et de dire à telle personne que nous avons découvert un talent caché. Mes Jeunes se croient faits en général pour les professions commerciales. D’abord, l’appât du gain ensuite parce que le métier est moins difficile qu’en usine. Et l’engrenage vient lorsqu’ils se présentent, souvent mal habillés. On leur fait comprendre qu’ils sont juste bons à décharger des camions.

 

Je dirais, l’art de l’éducateur est de trouver en eux les dons soient artistiques, manuels, créatifs, intellectuels afin qu’ils retrouvent confiance en leurs talents. Certes, il s’agit d’un travail de longue haleine mais, je ne suis pas mécontent que certains braqueurs de Banques soient, après avoir payés leur dette à la société, devenus patrons d’un garage ou d’un magasin etc...Cela n’était même pas pensable lorsqu’ils me furent confiés.

 

Il suffisait de faire un long cheminement avec eux pour découvrir leurs centres d’intérêts. Nous sommes tous capables d’agir de cette façon sans être éducateur, chacun ses charismes. Puisse Dieu nous donner la Force et l’Espérance de faire germer en chaque être la confiance afin qu’il ou elle devienne ce qu’elle est !

 

Demandons à Christ de nous aider dans cette merveilleuse mission qui donnera un visage plus beau au monde. Le visage de la confiance et de l’Amour retrouvés. Son Esprit ne saurait nous refuser une telle ambition pour une société plus juste et plus équitable.

 

 

Bruno LEROY.

19:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/10/2014

Les enfants sont les cadeaux de Dieu.

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Être parents, c’est comme être l’hôte d’un étranger ! Nous pouvons croire que nos enfants nous ressemblent, mais nous sommes sans cesse surpris de constater à quel point ils sont différents.  Nous pouvons nous réjouir de leur intelligence, de leurs talents artistiques, de leurs prouesses athlétiques ou être attristés par leur lenteur à l’apprentissage, leur manque de coordination ou leurs goûts étranges. Sous plusieurs aspects, nous ne connaissons pas nos enfants.

 

Nous ne les avons pas créés et ils ne nous appartiennent pas. Voilà une bonne nouvelle.  Nous n’avons pas à nous en vouloir pour tous leurs problèmes et nous ne devrions pas non plus nous attribuer leur succès.

 

Les enfants sont un cadeau de Dieu.  Ils nous sont donnés pour que nous leur offrions un espace de sécurité et d’amour, où ils puissent grandir jusqu’à la liberté intérieure et extérieure.  Ils sont comme des étrangers qui nous demandent l’hospitalité, qui deviennent de bons amis et qui nous quittent pour poursuivre leur chemin.  Ils nous apportent d’immenses joies et de grandes peines, précisément parce qu'ils sont des cadeaux.  Et un beau cadeau, comme dit le proverbe, est donné deux fois.

 

 

Le cadeau que nous recevons, il faut que nous le donnions à notre tour.  Lorsque notre enfant nous quitte pour poursuivre ses études, pour se chercher du travail, pour se marier, pour entrer en communauté ou tout simplement pour devenir indépendant, la souffrance et la joie se rejoignent.  C’est à ce moment-là en effet, que nous ressentons au plus profond de nous-mêmes que notre enfant n'est pas nécessairement à nous, mais nous a été donné pour devenir à son tour un véritable cadeau pour les autres.

 

 

 

Il est tellement difficile de rendre leur liberté à nos enfants, particulièrement dans ce monde de violence et d’exploitation.  Nous voulons tellement les protéger de tout danger possible.  Mais c’est impossible ; ils ne nous appartiennent pas.  Nos enfants appartiennent à Dieu et l’un des plus grands gestes de confiance en Dieu que nous puissions poser consiste à laisser nos enfants faire leur propre choix et trouver leur propre chemin.

 

 

 

Bruno LEROY.

 

10:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/10/2014

Chaque jour devient chemin d’émerveillement.

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Les jours se suivent comme des successions de briques que l’on pose les unes sur les autres afin de construire sa maison. Tel un mur que nous érigeons pour fortifier notre structure personnelle. Mais encore faut-il retrouver le sens initial de l’émerveillement. Un individu qui ne s’émerveille plus est comme mort. Il demeure cette ombre glissante sur les trottoirs du mépris. Ne plus être pris pas aucun bruissement d’âme. Le sourire éteint comme une vieille flamme ayant perdue sa vigueur prématurément.

Non, la vie dans sa quintessence, contient une vérité métaphysique dont le chemin mène à la joie parfaite.

Pour cela, il faut vivre une certaine intériorité au cœur de la solitude.

Seul avec soi dans un silence profond qui attend la présence de Dieu.

La solitude devenue nécessaire pour avancer vers la source purificatrice et libératrice.

Non pas une solitude de déréliction qui se subit au quotidien.

Mais une solitude retrouvée avec plaisir dans le sanctuaire de la conscience.

Pour aller de l’avant, toujours de l’avant…

Ainsi, nous façonnons notre habitat dans une sorte de signification ayant une conclusion pour une amélioration de notre personne.

Perfectionnement individuel pour être au service de l’Humain.

Regard amoureux vers un Dieu miséricordieux.

Une dimension qui s’instaure en nous afin que nous soyons présents au monde qui nous entoure. Devenir une partie du cosmos. Avoir le sens de notre appartenance cosmique et universelle.

Et admirer les fleurs qui dansent dans les champs aux rythmes du vent.

Admirer le soleil dans sa lumière éternelle.

Admirer les oiseaux qui chantent leur ritournelle dans les cheveux fins des arbres.

Admirer l’enfant naissant au jour avec un sourire apaisant.

Admirer le vieillard dont les rides sont les écrits de son histoire vécue.

Admirer les étoiles qui viennent illuminer le manteau noir de la nuit.

Admirer l’adolescent maladroit et qui, pourtant se veut audacieux.

Avoir de l’enthousiasme, c’est-à-dire Dieu en soi, à chaque seconde de la Vie.

Ne jamais désespérer en sachant que le Christ est l’Ami pour toujours et à jamais.

Il vous tient la main pour que jamais vous ne trébuchiez au point de ne plus exister.

Vous existez dans son cœur serein.

Alors, nous savons bien qu’une spiritualité réellement vécue profondément provoque l’enthousiasme et l’émerveillement.

Les larmes et cris de révoltes sont exprimés dans vos psalmodies.

La vie dépasse la vie pour devenir Infini qui nous enchante.

Chantons la joie de vivre et la vie deviendra joyeuse.

Cela deviendra contagieux et nous offrirons des senteurs de bonheur autour de nous, tout en restant à l’écoute des souffrances d’autrui.

Une existence réussie ne peut pas l’être sans vouloir réussir celle des autres.

Chaque jour devient alors chemin d’émerveillement sempiternel.

Si nous laissons notre destin se sculpter dans une prière viscéralement sincère.

 

Puisse l’émerveillement déborder de votre cœur pour un combat spirituel  contre la morosité, la médiocrité ambiante et l'individualisme forcené.

 

Bruno LEROY.

 

11:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |