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25/01/2019

La sexualité est un acte sacré.

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Il y a en chacun de nous un besoin sexuel. Certes, il n’est pas du même ordre que le besoin de manger ou de boire. En effet, on peut se passer, être privé de l’exercice de la sexualité, ou la différer, sans cependant mourir ; ce qui n’est pas le cas de la nourriture ou de la boisson. Ce besoin sexuel est présent dès le plus jeune âge. L’enfant éprouve de manière diffuse son corps comme une source de plaisir. Il aime être bercé, pris dans les bras, choyé. Il aime être embrassé et embrasser. Ce contact corporel, il est cherché non pas comme pure sensation épidermique, mais comme expression d’une relation intersubjective. Au moment de la puberté, le garçon et la jeune fille découvrent en leur corps de nouvelles potentialités de plaisir ainsi que le désir plus vivace de le partager, de le donner à l’autre, de le recevoir de l’autre, comme expression d’un amour mutuel. A nouveau, faire de la relation sexuelle un don réciproque, n’est pas acquis d’avance ; il faut du temps ; un temps où l’attirance des cœurs, la connaissance mutuelle au-delà des images rêvées, la maturation psychologique et le désir sexuel progressent de pair.

 

Ce n’est pas mettre de son côté toutes les chances de réussite en amour que de vouloir tout, tout de suite, de se livrer à la passion érotique, en court-circuitant le temps des maturations. Dans ce cas "on fait l’amour" sans amour, sans lien amoureux correspondant. Des illusions sont possibles à ce propos. Par exemple, le jeune homme qui veut "faire l’amour" moins par amour de l’autre que pour éprouver sa virilité et épater les copains. Ou encore la jeune fille qui donne son corps pour retenir un amour fragile à peine naissant, pour retenir un partenaire indécis ou volage, en croyant que la relation sexuelle suffit à créer un lien durable. Les désillusions peuvent être rudes et laisser au cœur des blessures qui demeurent ouvertes. Banaliser l’acte sexuel, le détacher d’un lien amoureux forgé à l’épreuve du temps, c’est prendre le risque de s’interdire l’accès un jour à un amour authentique.

 

La relation sexuelle, si l’on veut qu’elle soit gratifiante, vient en son temps : au moment où les partenaires se mettent à aimer le lien qui les unit, à vouloir le préserver dans la durée et à espérer qu’il n’aura pas de fin. C’est alors que l’acte sexuel devient l’expression d’un don de soi réciproque, en pure perte, sans calcul. Car à l’étreinte des corps se conjoint l’abandon confiant et réciproque à l’autre. Le plaisir érotique s’en trouve accru car la rencontre des corps est en même temps échange affectif où chacun se reçoit de l’autre et se donne à lui.

 

Dans la relation sexuelle, il y a certes un désir de fusion, mais, au moment de la rencontre, au moment le plus intense de la proximité, l’autre reste autre, car la femme ne saura jamais ce que l’homme éprouve dans son corps et vice versa. C’est pourquoi la rencontre sexuelle, pourvu qu’elle s’inscrive dans un lien amoureux, n’est jamais prise de possession de l’autre, mais rencontre de sa mystérieuse altérité. Elle est ainsi offrande et non pas prise. La fidélité, elle se forge quand, pour l’amour de soi et pour l’amour de l’autre, on se prend à aimer le lien amoureux lui-même ; on le maintient, on le préserve, on l’entretient, on le cultive avec art et sagesse afin que, petit germe fragile au départ, il devienne arbre épanoui.

 

Bruno LEROY.

18/01/2019

Le Bonheur est un Don et un Droit.

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Je suis parfois décontenancé par ces personnes à l’esprit usé jusqu’à la corde. Il est vrai que la crise ne pousse guère les gens à sourire. Et pourtant, je me dis intérieurement que tout est source de prière et d’émerveillement. Le rire est réellement l’arme offensive des pacifiques.

Mais pour cela, il faut inventer l’atmosphère dans laquelle il pourrait s’épanouir.

 

Marcher dans l’herbe fraîche d’un matin s’éveillant et ruisselant de rosée. Écouter la musique que joue l’âme d’un ami qui vous parle. Chanter avec les oiseaux qui semblent danser dans les cheveux verts des arbres. Admirer la fleur qui ouvre les bras devant le soleil aimant et amant de la Nature.

 

Laisser ses pieds nus marcher, habiter la terre comme un ravissement. Et retourner chez soi en écoutant une musique qui nous éveille à l’émerveillement.

 

La plus grande révolution que nous puissions faire dans cette société morose est le rire émerveillé et profond de l’Esprit. Tout est grâce, grâce à la prière intensive. Rien ne peut nous faire peur, puisque Dieu est incrusté entièrement dans notre regard et dans notre être.

 

Il peut nous faire des signes débordant d’Espérance, des signes inattendus. Il faut croire aux sourires de Dieu. Chaque jour, je vois des anges qui répondent à certaines questions que je me pose ou me suis posées. Si vous priez dès le matin, vous verrez dans la journée, une personne venant répondre à vos inquiétudes quasi existentielles.

 

A condition, évidemment de ne jamais prendre un autre chemin que celui de la foi. Il existe tant de sentes où les hommes se sont perdus et ne sont jamais revenus. Sachez que vous avez le droit au Bonheur comme tout être humain qui demeure sur la terre-mère.

 

Mais, le Bonheur dépend infiniment de notre philosophie personnelle et de notre vision noire ou brillante d’émerveillements. Nourrir notre joie de vivre n’est pas inutile, non plus. Les habitudes viennent si vite rouiller le bonheur installé. Ne vivons pas dans la routine des jours. Mais, faisons en sorte que chaque jour possède son sens et son poids d’Amour.

Vivre sans amour, c’est n’être qu’une ombre sur un vieux mur qui se corrode avec le temps.

Vivons d’amour, de prière, d’émerveillement et nous aurons menés la plus belle et grande révolution que le Monde espérait.

 

Il est temps de revenir aux valeurs essentielles qui nous faisaient vivre pleinement et que nous avons laissés tomber uniquement pour suivre les valeurs de cette société qui ne génère que des suicidés.

 

Oui des suicidés de la Vie dans toute leur splendeur. La Vie dans ses senteurs subtiles empreintes de beautés et de libertés pour qui sait contempler.

 

Leurs valeurs se limitent à leurs comptes bancaires.

Qu’est devenue la Fraternité ?

A nous de la féconder au cœur même de nos sociétés. Ne pas nous plaindre sans cesse mais agir pour que l’indifférence cesse. Redonner un sourire à la Vie !

 

Bruno LEROY.

 

10/01/2019

Fausse indignation sans compassion.

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Nous les voyons partout dans les rues, les Associations, les magasins, à Pôle emploi…

Le malheur cicatrisé au visage comme une plaie insaisissable, irrémédiable.

Jamais, leurs yeux ne sourient aux beautés de la Vie. Pourquoi ?

Parce qu’ils ne connaissent pas même sa présence. Leurs existences sont de longues histoires de souffrances. Ils ne savent pas l’avenir. Ils ne veulent surtout pas le penser.

Ils vivent dans l’immédiat : chercher un endroit où dormir, où bouffer…

Ils ne trouvent plus de travail ces opprimés des temps modernes. Les patrons ne les connaissent que par ouï-dire. Ils ne veulent certainement pas fréquenter ces gens-là !

Parfois, les gens biens sont croyants alors leur conscience leur dicte de leur donner quelques ronds. Sans les regarder. Sans leur parler. Dans un silence sourd.

Beaucoup de gens ne veulent pas voir cette pauvreté accidentelle et pourtant, il suffirait d’une main tendue, d’un regard qui ne fuit pas.

La réalité est tout autrement, leur précarité est le reflet de notre propre miroir.

Il devient alors une sorte de malédiction, une lèpre des temps modernes qu’il convient de fuir. On ne sait jamais, la contagion pourrait nous frapper.

Où est la fraternité dans tout ce magma de peurs névrotiques ?

Angoisses sociales quand tu nous tiens. Tu fais de nous tes esclaves révoltés.

Oui, révoltés car pour nous libérer de la culpabilité , nous les traitons d’assistés. Fausse indignation sans compassion. De plus, ils sont fainéants ce qui aggrave leur situation.

Nous, nous sommes courageux, pas alcooliques, et bien-pensants nous conformant aux règles communes les plus élémentaires.

Quand allons-nous cesser de mentir ?

Les pauvres hères vous trouvent hypocrites et plein de suffisance.

Vous jouez au Loto de peur de devenir comme eux. Loto, opium du peuple enrichit les caisses de l’État. Et puis, votre pinard et votre camembert vous fait supposer que vous êtes français de pure souche. Alors, vous votez contre les musulmans par peur pathologique, encore !

Pauvre France qui demeure définitivement figée dans son conservatisme le plus insipide.

Quand redeviendrons-nous Frères et Sœurs de notre Humanité ?

Quand n’auront-ils plus de frayeur des lendemains avec nos frères étrangers ?

Je ne parle pas des terroristes, évidemment. Eux, il faut les combattre dans la vie de chaque jour en devenant plus humain envers autrui. Et non, le contraire !

Seigneur,

Faites que les Français retrouvent la saveur de la vie,

Le partage du rire comme le vivre ensemble,

Le partage des douleurs de l’enfantement d’une nouvelle société,

Seigneur,

Faites surtout en sorte que l’argent ne soit plus l’essence de l’existence,

Faites que le capitalisme destructeur de perspectives d’existence soit régulé,

Anéanti peut-être comme certains anéantissent la destinée sociale des autres.

Et puis, à nous de combattre nos anxiétés face à la pauvreté des opprimés.

Qui ne sont ni assistés, ni fainéants, ni alcooliques mais désespérés.

Seigneur,

Ne permets à aucun être Humain sur cette Terre de dormir tranquille tant que la misère ne sera point endiguée. Amen !

 

 

Bruno LEROY.

18:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRISTIANISME SOCIAL., CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/01/2019

L’individu doit redevenir acteur de son propre destin.

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La vie d’un éducateur est souvent faite d’imprévus et n’est jamais sauf, pour certains ; un long fleuve tranquille. Pour partager le Bonheur qui vous habite, il faut souvent renier son confort personnel. Il faut que les plus pauvres viennent se baigner avec vous dans l’océan spumeux et éclatant de joie de vivre. Nous devons partir de leurs désirs profonds. Dans cette source nous puiserons d’autres sources plus jaillissantes. Sinon, l’éducateur ne fait que du forcing social et cela est plus dommageable que nous le pensons. Je dois, en tant que travailleur Social, accompagner les désirs des plus petits de nos Frères. De plus, la charité telle que bon nombre de chrétiens la conçoive est à mettre au panier de nos mémoires.

 

L’être Humain évolue anthropologiquement et la recherche de Justice sociale devient primordiale, voire essentielle. Le paternalisme dont a fait preuve l’Église durant des années a démontré ses limites. L’individu doit impérativement redevenir acteur de son propre destin. J’en ai marre de ces gens qui pensent, agissent pour les autres sous prétexte de donner un sens à leur existence. Penser à la place des autres, c’est forcer autrui à ne jamais penser individuellement. Cela fait partie de nos petits viols quotidiens des Droits de l’Homme. Après cette entrée en matière, vous avez compris que je ne suis pas un bureaucrate travaillant à heures fixes.

 

Moi, qui écris des livres, des articles pour que l’Humain savoure avec Amour l’instant présent : je ne semble pas en harmonie avec mes écrits. Détrompez-vous, je ne fais jamais mentir les mots et mes textes restent dans la ligne droite de mes pensées. Cependant, soit que nous avons une veine militante ou que nous dormons sous le soleil couchant. Du tréfonds de mon âme, je crois que nous pouvons construire le Royaume de Dieu dès maintenant, dans l’Aujourd’hui. Voir des yeux éteints par les tristesses s’illuminer grâce à un sourire donné est pour moi une joie incommensurable.

 

Trouver de nouveaux paradigmes pour alléger les fardeaux humains. Maintenant, que vous commencez à me connaître ; vous savez qu’il m’est impossible de séparer ma Foi d’une action politique concrète. Dans le respect de chacun, évidemment... C’est en cela que je parle désormais de Justice plutôt que de charité.

 

Être Témoin de l’Amour et de l’Espérance au cœur de la pâte humaine, tel est mon horizon de Vie depuis longtemps. Soyez, selon vos charismes, des amoureux ( ses ) de Dieu là où vous êtes. Et combattez pour que l’Amour devienne vainqueur pour des jours meilleurs. La prière vous aidera infiniment pour prendre conscience des desseins de Dieu à votre encontre.

Bruno LEROY.

27/12/2018

Une Heureuse Année 2019 !

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Puisse cette Année 2019 apporter ses fruits de promesses, de projets et de rêves à réaliser pour cheminer sur les sentiers aux senteurs d’allégresse. Il suffit de vivre en bon commerce et intelligence avec autrui. Pour cela, il faut écouter inlassablement les cris des exclus et agir en conséquence. Nous ne pouvons être heureux sans les autres.

 

Partageons nos émotions, nos peines et nos petits bonheurs avec nos amis, nos frères et sœurs, et notre Famille. Ainsi, nous ferons de 2019 une Année où le lien social ne sera plus décousu. En cette période de crise, les relations amicales doivent être plus puissantes afin de nous battre ensemble pour un mieux-être collectif.

Je vous souhaite une heureuse Année emplie d’un Amour débordant et d’un cœur plus large que tous les océans. C’est l’Amour qui dirige notre Vie et qui en fait la plus merveilleuse poésie. Ne cessons pas de nous émerveiller de Tout, notamment en 2019.

        BONNE ET JOYEUSE ANNÉE 2019 !

 

                     Bruno LEROY.

13:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

21/12/2018

Marie de Tendresse.

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Vierge Immaculée, refuge de toutes les détresses,
Vous qui avez connu les épreuves de l'exil,
L'angoisse des sans-logis,
Les douloureuses inquiétudes des réfugiés,
Venez au secours de tous !
Soyez la consolatrice et la Force des opprimés !
Donnez aux persécuteurs la lumière 
pour rétablir la Justice et réparer leurs crimes.
Faites comprendre aux chrétiens 
qu'ils doivent s'unir, et prier pour les persécutés.
Ô Mère tendre et compatissante,
Portez remède à toutes souffrances,
Unissez les peuples dans la charité et la Justice Sociale,
Et conduisez-nous tous au Royaume éternel de la Paix!

Amen !

Bruno LEROY.

19:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/12/2018

Le Bonheur de vivre pour l'Amour.

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La nuit perle dans le ciel avec son collier de lune. Ainsi, les jours passent, vibrent dans l’espace et le temps et nous cueillons quelques instants de ses splendeurs.

Ne restons point figés sur ses noirceurs. Ce sang trop épais pour laisser couler une goutte de vie.

J’aime la vie même dans ses souffrances. Elle prend alors le visage de Dieu perçu dans un silence habité et sacré. Oui, j’aime creuser dans mes journées la Présence indicible de la divinité. Cependant, si vous n’êtes point croyant au sens vide de ce terme, laissez-vous saisir par un certain émerveillement de vivre. Je dis croyant au sens vide car, les êtres qui nous entourent sont plus avides d’économie que de sacré. Ils pensent que la métaphysique, la Foi sont tellement impalpables qu’ils ne peuvent exister.

Peu importe les croyances sont ancrées comme des poésies écrites sur l’âme de l’humain.

Et nous puisons dans les vers lumineux de ces poèmes lorsque les larmes du présent nous submergent de pleurs du passé et de ses remords. Alors, nous cherchons au fond des événements les cristaux scintillants de couleurs pour retrouver notre vérité profonde.

Celle qui ne fait pas partie du monde mais de l’intérieur de notre monde.

Nous demeurons ces chercheurs de Lumière qui ne se vantent point de l’avoir trouvée.

Pas de prosélytisme aliénant dans nos comportements. Simplement, une joie s’éclatant aux doigts du temps et des jours. Incommensurable allégresse qui nous rend contagieux sans faiblesse.

Alors, les personnes que nous rencontrons tentent de deviner en nous cette énergie qui embrase chaque jour et détruit nos nuits sans amour.

Demain sera un nouvel aujourd’hui que nous chanterons soit dans la tourmente ou le Bonheur de nous aimer tels que nous sommes.

Le secret de notre Bonheur consiste à nous accepter, nous aimer avant de vouloir servir les autres. Quelqu’un qui manque de confiance en lui n’a rien à offrir à autrui.

Certes, c’est une réalité que nous pouvons travailler afin qu’elle se retourne en affirmation de soi.

Chaque matin est toujours plein de découvertes et de nouveautés, celles que nous accueillerons dans la journée. Alors, je vous souhaite des semaines et des années avec un véritable soleil resplendissant au fond de votre être.

Puissent les jours s’étayer dans la prière, l’amour, le respect, la sérénité et le bonheur d’exister pour quelqu’un. Celui qui fait danser les arbres et chanter les oiseaux pour que la pluie ne soit qu’une légère brume sans importance.

 

Bruno LEROY.

 

20:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/12/2018

Naître à la vie tel un petit enfant fragile.

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Naître à la vie, n’être qu’un petit enfant fragile. Crier, pleurer, rire, sourire aux instants qui te fragilisent les sentiments. Tu es une exhalaison de ton être profond. Tu grandis chaque jour aux prières qu’expriment tes parents.

Pour l’instant, tu es la fragrance harmonieuse de l’existence en devenir. Petit enfant prédestiné du fond du firmament par l’esprit pour respirer cette terre qui te paraîtra vierge. Et pourtant, ton étoile est entre les mains de Dieu.

Tu grandis doucement parmi les adultes que tu ne comprends pas toujours.

Tu sens poindre en toi, une mission indéfinissable et indéfinie.

Car il ne faut point oublier que tu as épousé intégralement notre condition.

Tu n’étais qu’un bambin inconscient de ton arrivée libératrice.

Ce jour-là naquit une étoile dans l’éther. Peut-être savait-elle l’ampleur de ta mission. Nul ne le saura jamais !

Ceux qui abîment les enfants ne savent pas ce qu’ils font.

Ceux qui dévalorisent l’humain, le savent encore moins.

Ton Père te regardait croître comme fleur au soleil de la vie.

Et savait peut-être le crépuscule de ta destinée. Connaissant le comportement des hommes lorsqu’ils sont esclaves d’idéologies et de convenances.

Mais Il t’aime ton divin Père et t’écouter crier ta faim, ta soif de gamin grandissant.

Ceux qui ne comprennent pas les adolescents que peuvent-ils comprendre de Jésus ado ?

Il était le Fils de Dieu incarné dans la lumière de l’Esprit.

Il était pauvre comme pouvaient l’être les charpentiers de son temps.

Ceux qui ne comprennent pas les travailleurs, chômeurs, sans-papiers, SDF, étrangers…sont du même sang que ses funestes assassins.

Laissons la vie s’épanouir au chant de la liberté intérieure.

Celle-la même que le Fils du Père nous a donnée afin que nous soyons issus de la même Famille et que nous puissions dire ABBA.

Nous sommes tous frères et sœurs désormais et ce, grâce à un bébé qui naquit, il y a deux mille ans passés.

 

Bruno LEROY.

 

19:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

30/11/2018

L'Avent le temps des retrouvailles.

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L’avent est le temps des veilleurs. Nous avons à accepter de traverser la nuit et le silence de l’attente. Pour affiner notre sens de l’écoute. Pour nous ouvrir aux choses essentielles. Pour accueillir celui qui vient.

 

Autrement dit, il nous faut respecter ce silence ; il nous faut renoncer à le transpercer de nos « Seigneur, Seigneur » qui voudraient mettre fin à l’attente et voir notre désir immédiatement comblé.

 

Chaque chose vient en son temps. Nous attendons l’enfant-roi qui va venir ; préparons-nous soigneusement. À vouloir trop nous presser, à refuser d’apprendre à veiller, nous risquons de manquer le fruit inattendu qui se prépare dans la nuit de notre foi. Car celui que nous attendons a toujours quelque chose d’inattendu.

 

Vivre l’avent dans le silence de l’amour qui apprend et prend patience, c’est admirer le Seigneur qui vient vers nous dans l’invisible. Car ne nous y trompons pas : si nous cherchons Dieu, c’est parce que nous avons d’abord entendu l’appel de celui qui nous cherche le premier.

 

Voilà qui donne presque envie de se cacher plus profond dans la nuit pour faire grandir la joie d’y être découvert par celui dont on désire tant qu’il nous trouve. Jeu de l’amour qui fait taire les « Seigneur, Seigneur » pour augmenter la surprise et la joie des retrouvailles. Ainsi, l’avent est une occasion de reprendre à la base notre vie prière, de renouveler notre intimité avec le Seigneur.

 

 

Bruno LEROY.

19:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

22/11/2018

Donner du Sens à ton existence.

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Quel est le but de ta vie ? Est-ce l’amour des autres, le service envers eux, ou bien le fait de se surpasser pour un idéal précis ? Si tu es égoïste et incapable de te dépasser, tu ne pourras pas développer en toi la force d’âme avant de changer le but de ta vie. Pour devenir courageux, il te faut savoir ne pas être indifférent vis-à-vis du bien. Les adolescents sont fréquemment idéalistes. C’est une bonne chose, mais qui doit devenir réalité. Ta jeunesse et ton énergie te donnent envie de changer le monde. Si tu arrives à bien canaliser cette énergie, un grand bien découlera de ta lutte.

 

Les problèmes arrivent lorsque les choix qu’on te propose vont à l’encontre de la santé, du bonheur et de la force de caractère. Une personne forte est en mesure de dire « non » là où celle qui ne l’est pas dit « oui ». Ces décisions permettent d’atteindre plus facilement les buts qu’on se propose ou bien au contraire nous empêchent de les atteindre un jour.

 

Quel est le but de ta vie ? Y réfléchis-tu de temps en temps ? Tu vois sûrement des gens qui t’impressionnent et qui sont heureux. As-tu osé leur demander pourquoi ils étaient comme ça ? Prends-tu le temps de réfléchir lorsqu’on te propose quelque chose qui risque d’influencer ta vie et ton comportement ? Sais-tu dire non même lorsque tu te rends compte que tu seras seul à t’opposer à une chose qui te semble aller contre le bon sens, la morale ou la charité ?

 

La persévérance consiste à poursuivre un bien en dépit de toutes les difficultés que cela peut représenter. Prenons l’exemple du dentiste : on ne peut ignorer le bien que cela fait de se faire soigner les dents même si l’opération est douloureuse. La persévérance dans la soumission à des règles durant de nombreuses années constitue le meilleur test de capacité à faire preuve de courage. Par exemple, si tes parents te demandent de faire tes devoirs avant d’aller faire du foot ou voir des copains, et que tes amis t’appellent, es-tu capable d’agir droitement en obéissant à une règle qui a été créée pour ton bien ? (Il pourrait y avoir plein d’autres exemples tels que le règlement intérieur du collège, payer son titre de transport, refuser une cigarette (ou pire !) ou une mauvaise revue, blague, etc).

 

Comment devenir capable de mener à bien des projets ? En sport, si tu veux escalader une falaise, gagner une course, un match, battre un de tes records, tu te prépares et tu conditionnes ton corps et ton esprit en le rendant plus résistant et plus fort. Mais fortifier son caractère est plus difficile. Es-tu capable de te lever à l’heure, de dormir dans des conditions plus dures que le lit douillet, de continuer à marcher alors que tu commences à avoir soif, monter à cheval pendant longtemps sans te plaindre, manger ce qu’on te sert sans faire de caprices ? Si tu oublies quelque chose, est-ce que tu cries à l’aide ou bien tu tâches de contourner le problème, de développer d’autres alternatives pour surmonter les difficultés.

 

Cela demande de la force d’âme et t’aidera à développer ton caractère.

 

La prière des profondeurs pourra t’aider à scruter tes propres forces intérieures, à épurer tes marasmes qui te font stagner. Fais confiance en Dieu et tu seras confiant en la Vie et en Toi. Tu donneras alors sens à ton existence même ci celle-ci te semble parfois surnager au-dessus d’obscures brumes. Ta Force te viendra de l’Esprit saint qui saura mettre de la Lumière dans ton destin, le long de ton chemin.

 

Bruno LEROY.

19:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |