7427 7827

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/12/2012

Faire de Noël un jour d’espérance !

13.gif

Dans ce monde qui tourne à l’envers, bien souvent, nous sommes deux mille ans après, dans un état d’émerveillement dont bon nombre de nos concitoyens ignorent la Source.

Cependant, notre esprit est en Fête face aux mille et une défaites. Les commerciaux s’en donnent à cœur joie pour nous vendre leurs dernières nouveautés qui, souvent ne nous servirons pas. Ainsi vont nos sociétés avec leur lot de néo-paganisme bien ancré dans les mentalités.

L’homme tout de rouge vêtu avec une barbe blanche sert à canaliser le surplus d’énergie de nos mômes.

Si tu n’es pas sage, tu n’auras pas de cadeaux ! Le paysage décrit par mes propos pourrait paraître sombre au prime abord.

Il n’est guère dans mon tempérament de pleurer sur les approches divergentes qui sont miennes.

En effet, pour moi Noël est une Fête essentiellement religieuse. Le tout est de savoir ce que nous mettons dans l’étymologie du terme : " religieux ".

Relié à, relié aux autres Humains qui habitent sur cette Terre. Et si, l’annonce première de la Bonne Nouvelle n’était point ce signe-là ? Relier les Hommes quelques soient leurs idéologies et convictions. Noël pour nous obliger à dire du bien les uns des autres et à formuler des souhaits qui traduisent l’affection, l’amitié ou tout simplement l’attachement et la considération.

Dans de nombreuses familles comme au sein des groupes humains, c’est l’occasion de faire un effort pour renouer les uns avec les autres, pour liquider les vieux malentendus et pardonner les affronts. Oui, Noël nous vient du mot " Emmanuel " qui, en Araméen se prononçait : emmanoël.

Ensuite, comme nous avons pour habitude de raccourcir les mots, NOËL est apparu dans toute sa splendeur.

Cela signifie que notre inconscient même si nous sommes Athées militants, ne peut s’abstraire de cette prise de conscience espérant une société sauvée.

Combien de gestes généreux éclosent à cette période de grand froid où les plus malheureux sont exclus de la Fête.

Combien d’associations, mettent toutes leurs énergies au service des plus pauvres et notamment ceux qui vivent une déréliction sans nom. Voilà comment le Christ Jésus entre dans l’histoire. C’est Lui qui rassemble toutes les générations, qui les porte, qui les saisit dans un seul Amour, dans un seul dessein qui peut les rassembler dans un unique amour qui les éternise.

Oui, Jésus Christ est l’Humain qui contient tous les autres, Il est l’Humain qui est intérieur à chacun de nous, Il est l’Humain qui peut vivre notre vie comme la Sienne.

Nous apprenons en l’humanité de Jésus-Christ, que le Dieu qu’il nous communique est la Vie et notre vie. Il est un Amour qui se donne éternellement, un Amour qui n’est rien que l’amour, un Amour qui n’a rien, un Amour qui est éternellement vidé de soi, dont la personnalité est un pur élan. Dans le mystère de l’Incarnation, nous apprenons à connaître un autre visage de Dieu et un autre visage de l’humain. Il nous apprend la Vraie Grandeur, la Sienne, une grandeur d’Amour où il s’agit simplement de tout donner. Et le mystère de l’Incarnation, c’est cela : un monde nouveau, une humanité nouvelle, un Dieu tout neuf, une histoire qui commence, dont l’unité se fait en Celui qui est capable de l’unifier en un seul dessein, en la pénétrant du même souffle d’un éternel amour. Il y a au cœur de notre histoire, le cœur de Dieu, qui parle, dans l’humanité de Jésus Christ. C’est à travers ce cœur de Dieu qui est présent en chacun de nous, que nous pouvons nous rejoindre, nous reconnaître et nous aimer.

Oui, je crois profondément que son Esprit de Lumière parvient à fendre les cœurs de pierre.

Suis-je un incorrigible optimiste ? Peut-être, mais je préfère observer les scintillements des joyaux Humains plutôt que ternir leurs éclats. Ma Foi est celle de la confiance et j’aime tous les êtres vivants sur cette planète. Même ceux que notre morale juge trop rapidement comme immoraux.

Nous n’avons pas à nous ériger en Juge des autres. Bien-sûr, je sais que le réveillon est pour beaucoup une question de bouffe et de beuveries.

Bien-sûr, je sais également que des maris bourrés useront de violence envers leur femme ou leurs enfants.

Et d’autres conneries de sauvagerie animale.

Je n’excuse pas ces demeurés blessés au profond de leur enfance. Mais, si les chrétiens que nous sommes, ne redonnons pas un souffle de Vie à cette Fête de re-naissance, qui le fera ?

Notre Témoignage d’une existence vécue dans les bras de la Tendresse Divine demeure prioritaire.

Vous savez pertinemment que faire la Morale à des individus cherchant à se justifier est une démarche provoquant la transgression.

Sourions à la Vie naissante chaque matin, même si le soleil refuse de poindre dans le ciel.

Un Témoignage de Joie vaut mieux que tous les discours du monde. Être un être de Fête au quotidien. Cela illumine davantage notre Univers et ceux qui veulent entrer dans notre chaleur pour se réchauffer.

La naissance du Christ doit nous unir indéfectiblement quelque soit l’estime que nous nous portons habituellement.

Dieu n’est pas venu sur Terre pour nous divertir au sens pascalien du terme, c’est-à-dire pour que nous fassions diversion.

Non, Noël appartient à tous et aux souffrants en priorité pour que nous instaurions une convivialité Fraternelle.

Noël est certes la nativité de Jésus mais aussi l’annonce de sa mort et de sa résurrection.

Soyons ses Témoins qui jamais ne Lui lâcherons la main et rayonnons au quotidien de Sa Lumière intérieure qui pose questions.

Notre existence est faite pour aimer et être aimés inconditionnellement. Aussi bien le Sdf, le Jeune paumé, le meurtrier, le prisonnier, la personne âgée, la femme battue, l’homme alcoolisé etc....et ce, sans préjuger. Jésus reçoit tout le monde dans Ses bras accueillants pour que notre civilisation soit celle de l’Amour.

Il est venu pour les malades et je sais Seigneur que certains jours au fond de moi règne une précarité spirituelle.

De quel Droit jugerais-je autrui alors que des Tribunaux Humains sont actifs pour le faire. Mon rôle est d’Aimer sans mesure au feu de Ton Amour !

Je protège mes proches et regarde le ciel argenté dans un élan spontané de générosité, tel un cri de révolte vers plus de Justice.

Et ton étoile vient s’embraser dans les pépites d’or de mon cœur pour faire de Noël un jour d’espérance pour un Monde meilleur.

La prière m’aide puissamment à avoir le regard d’émerveillement de Jésus-Christ sur la Vie devenue nouvelle en ses yeux !

Pour Noël 2012 et pour la nouvelle année 2013 qui va commencer, je vous propose d’abord de vous laisser émerveiller. Comme les bergers de la crèche qui s’émerveillent de la lumière de la nuit, et de ce message des anges leur révélant le sens profond de la naissance du Christ Jésus en notre monde. Comme Marie aussi qui retient en son cœur ces événements autour de la naissance de ce fils bien particulier.

Nous nous émerveillons aussi de Marie elle-même, mère de cet enfant dans la mangeoire ; elle, Sainte Marie, elle est en quelque sorte la mère de cette nouvelle humanité, qui est la nouvelle Ève. Oui, il y a toujours de quoi s’émerveiller autour de la crèche.

Que ce Noël nous permette de mieux entrer à l’intérieur du salut du Christ et qu’il nous donne de participer à sa réalisation concrète dans les situations que nous vivons.

Paix sur la terre à toute personne de bonne volonté !

Bon Noël à tous.

Bruno LEROY.

19:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Veux-tu vivre une Vie contemplative dans le monde ?

5ddbe8ddf92c982a7465d236b7572853.gif

Avec Christ dans l’aventure du travail ; avec Christ dans l’aventure de la douleur ; avec Christ dans l’aventure de la mort. Sans s’étonner, le chrétien rencontre Dieu dans la rue et dans le travail de chaque jour.

Sous la lentille du microscope, devant la table d’opération, quand il scrute les profondeurs ultimes de la matière, en une recherche fébrile et épuisante ; quand il approfondit les mystères de la vie et que, devant la mort, il pressent faiblement la lueur de l’au-delà ; quand il évolue dans les détours absorbants de la technique, le chrétien palpe la présence de son Christ. Et dans les cris de l’art, il entend Dieu ; dans les appels les plus subtils de son âme d’artiste, il entend le Christ et il pénètre l’angoisse des poètes et de leur monde, si souvent tourmenté, parce que, derrière leur inquiétude, dans leur esprit éternellement ouvert à plus de clarté, il perçoit le désir d’un plus haut idéal, d’une lumière qui est la Lumière ; et, à ses côtés, la présence du Christ.

Dans toutes les activités humaines, dans la vie banale et courante de tous les jours, dans le boire et le manger, dans les rires et les pleurs, le chrétien éprouve sans cesse la présence de Christ.

Nous vivons dans un siècle qui court : les gens n’ont plus le temps de rien. Cela nous arrive à toi et à moi. L’homme n’a pas d’autre choix que cette alternative : ou se laisser vaincre par le travail ou le sanctifier ; pas de milieu. Il en va de même pour la douleur : elle détruit les uns ; elle sanctifie les autres. Et c’est la même douleur, le même travail.

L’Amour de Dieu, que nous devons mettre dans notre travail, réclame que cette activité soit humainement parfaite ; sinon, c’est une fumisterie ; c’est une insulte que nous adressons au ciel. Et n’est-il pas vrai qu’il y a, dans notre camp, beaucoup, énormément de gens qui s’occupent davantage de l’amour de Dieu dans le travail que du travail fait avec amour pour Dieu ? Apprends d’abord à faire tes travaux à la perfection, puis tu comprendras ce que c’est que les faire dans la présence de Christ !

Il nous faut des architectes qui construisent des maisons dignes de Dieu et qui se refusent à donner aux temples un air de garage et de piscines.

Il nous faut des éditeurs chrétiens pour des revues pieuses qui ne discréditent pas la noblesse du message chrétien.

Il nous faut des peintres qui soient amis de la vérité, qui se refusent à imiter dans le plâtre les veines du marbre. Ne pas mentir dans ton travail, et jamais dans les choses de Dieu. Car Dieu est ami de la pauvreté, mais non du mensonge.

Il nous faut des sculpteurs qui se refusent à modeler des statues de série pour la consolation des bigots et des dévots.

Il nous faut des musiciens qui se refusent à composer des chants religieux dont un homme puisse rougir à les chanter.

Pour que les oeuvres soient pleines de Dieu, il ne suffit pas qu’elles soient bonnes, il faut qu’elles soient bien faites, avec intelligence, avec diligence, avec promptitude.

Il veut que tout ce que nous Lui offrons d’humain soit sans défaut. Que notre travail et notre repos, les anges puissent les contempler, et qu’ils soient acceptables à Ses yeux.

Veux-tu vivre une Vie contemplative dans le monde ?

Offre au Seigneur tous les instants de ta Vie. Fais ce que tu dois faire et sois ce que tu fais. Et ta conduite , unique aux yeux de Dieu comme aux yeux des hommes, aura la force, aura le feu des cris poussés par les prophètes.

Chaque jour, dans mes fonctions d’éducateur de rue, je vois Christ me parler lorsque tu évoques tes blessures. Je vois Christ rire quand ton rire éclate comme le diamant sur ton visage meurtri.

Je vois Christ pleurer quand tes parents ont fermés la porte de leurs coeurs. Je vois Christ bafoué, battu, massacré mais aussi, heureux de vivre quelques moments de paix.

Je vois Christ trop souvent crucifié par la haine des hommes.Ou leur indifférence.

Je vois Christ ivre ou drogué pour échapper aux réalités que tu estimes trop dures.

Alors, je me dis intérieurement que Dieu est partout au milieu des hommes et surtout, dans la rue là où le malheur, la pauvreté, la violence s’abattent comme des fatalités qu’elles ne sont pas. Oui, je me dis, Dieu est dans la rue et c’est bien ainsi. Le soir en rentrant chez moi, je prie en me souvenant des visages qui habitent encore ma conscience et je confie tout à Dieu. Il sait bien ce que tu vis et mieux que moi, puisqu’Il te suit jours et nuits dans les rues que tu arpentes avec ton désespoir. Il est près de moi lorsque je suis avec ou sans toi. Il vit dans la rue de mon coeur nomade et mendiant que je suis devenu, grâce à toi, grâce à Lui.

Bruno LEROY.

19:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La seule existence des pauvres remet en cause ce système social.

228686_206618752706389_100000747973427_600635_8062612_n.jpg

Par moments, les administrations publiques ont tendance à en finir avec ce problème de pauvreté en éliminant sa formulation. C’est pourquoi on fait souvent appel à la politique qui consiste à " nettoyer la ville " : on expulse les prostituées d’une zone, on renvoie les gitans d’un terrain, on démolit des maisons, on élargit une rue. Mais, dans tous ces cas, on ne s’occupe pas vraiment des personnes qui vivent dans un état de prostration sociale. Le problème se trouve posé quelques rues plus loin ou dans le quartier voisin. Et finalement, il subsiste.

La seule solution se doit donc d’être plus radicale : il faut que, dans toutes couches sociales, on lance le défi d’humaniser le système, de changer le style de notre monde occidental. Il se peut que dans certains cas nous réussissions à aider ces personnes qui sont dans la misère. Mais il se peut aussi que dans de nombreux autres cas nous nous heurtions à l’échec. Toutefois, ce qui est évident est que nous rendrons notre vie plus humaine en essayant d’humaniser la leur, et ce, que nous parvenions ou non à les faire sortir de la pauvreté.

Si, de l’intérieur de notre système, nous essayons de faire en sorte qu’ils ne soient plus en marge, nous échouerons peut-être ; mais nous ferons naître, probablement, un système ou un mode de vie qui ne sera pas générateur d’exclusion. Et c’est ce qui, à la longue, constitue la plus grande victoire. La personne installée dans le confort ne parviendra à devenir plus humaine que si elle accepte de sortir d’elle-même pour se rapprocher de l’autre, qui vit dans la misère. Et cet autre ne sera humanisé que dans la mesure où il pourra entrer en contact avec celui qui vit dans le confort. Ainsi, en faisant naître une relation à la place de ce qui était un mur, les deux parties du système deviennent plus humaines et avancent dans le même direction.

Toutes deux deviennent davantage des personnes. Alors que la révolution ne pouvait être faite que par les grands collectifs, l’humanisation apparaîtra à la portée de tout un chacun, et son efficacité sera d’autant plus grande que des gens se sentiront impliqués. Ceci ne veut pas dire que c’est une tâche facile à réaliser, mais c’est une tâche à la mesure de nos possibilités. Révolution et humanisation poursuivent exactement le même but : permettre à tous les hommes de vivre leur dignité humaine. Il y a pratiquement toujours eu des pauvres, d’une façon ou d’une autre. Cependant les caractéristiques des marginaux actuels, dans les grandes villes nanties, présentent des différences significatives par rapport à d’autres formes de pauvreté.

A première vue, on a l’impression qu’il est très difficile de résoudre le problème que pose cette nouvelle marginalisation, non pas tant à cause de sa dimension quantitative que par la complexité de sa réalité plurielle, et par les difficultés auxquelles nous nous heurtons quand nous voulons mettre un frein aux tendances à la reproduction de ce fait social. Les solutions trouvées par le passé pour lutter contre d’autres formes de pauvreté ne peuvent être réutilisées sans être adaptées. Mais, par ailleurs, il est vain de refuser de profiter de l’expérience d’altruisme de tant d’hommes qui nous ont précédés. Tirons donc des leçons du passé sans l’imiter. Les pauvres et marginaux sont les personnes qui n’ont pas suivi le progrès rapide du modernisme et se sont trouvées parquées sur le bas-côtés d’une autoroute où les voitures roulent tous les ans plus vite.

Et plus la rapidité du progrès, des changements techniques et culturels, est grande, plus grande est la difficulté du marginal à réintégrer le système social. La seule existence des pauvres remet en cause ce système social. En disant ceci, nous touchons l’un des points que les éducateurs qui travaillent auprès des marginaux soulignent le plus : la réalité de la marginalisation est symptomatique d’une maladie dont souffre tout notre système social. Et pour que ce constat entre réellement dans les mentalités, nous avons une dure bataille à livrer, car nous avons toujours tendance à penser que le problème des pauvres est celui des pauvres.

Nous disons volontiers : " ils n’ont pas eu de chance dans la vie ", alors qu’à la vérité c’est un problème de la société tout entière. Tout le corps est malade, mais les plaies n’apparaissent qu’à certains endroits. C’est pour cette raison, que le travail de terrain des éducateurs devient une tâche de plus en plus difficile et ardue. Et c’est aussi, pour cette raison que je me sens plus proche d’un éducateur tel que Guy Gilbert, qui vomit les technocrates du social qui se contentent de réfléchir sans jamais appliquer les valeurs humaines pour les porter au service des plus pauvres. Puis, les idéologues d’éventuelles révolutions sociales qui meurent avant de voir le jour car, elles ne sont que de purs concepts de l’esprit. C’est pour cette raison également que, jamais je ne fermerai ma gueule en tant qu’éducateur pour dénoncer les perversités de nos systèmes et y porter remèdes au quotidien, jusqu’au bout, sans jamais me lasser de vouloir humaniser notre société. Toujours, je témoignerai des carences que nos contextes socio-économiques génèrent et parlerai pour tous ceux et celles qui n’ont que le droit de se taire. Cela devrait être la vocation de tout acteur social et de tout être Humain.

Et des perpectives enrichissantes pour une nouvelle éducation Populaire vécue dans l’humus des dures réalités des pauvres, en travaillant avec eux et non sans eux, car la libération des opprimés sera l’oeuvre des pauvres conscientisés, dont les éducateurs seront les humbles accompagnateurs des mutations radicales qui se préparent en vue de leur dignité humaine.

Bruno LEROY.

07/12/2012

Rendons Noël aux plus pauvres.

merci.jpg

Je connais des enfants et des familles pour lesquels Noël n’est qu’un fleuve de larmes. Et je me ressaisis de ce sentimentalisme en me posant mille questions.

 

En 2012, Noël n’existe plus pour certaines personnes qui n’auront que les conneries télévisuelles pour assoupir leurs angoisses.

Je dramatise à outrance ?

 

Malheureusement, non, j’eusse préféré vous narrer un joli conte où les sourires font craquer les étoiles.

Mais, nous sommes rendus à la réalité. La vie se paie très chère depuis l’apparition de l’Euro, ne trouvez-vous pas ?

Et certaines familles n’ont qu’un revenu de misère pour célébrer la naissance du Christ.

 

Je rencontre même certains éducateurs qui préfèrent ignorer cet état de fait.

Les jugements de valeur sont mis en avant. Oui, mais tu comprends, ces gens ne travaillent pas, c’est déjà bien que l’État les aide.

Parfois, me vient l’envie soudaine de leur foutre mon poing dans la gueule à ces technocrates du social.

 

Et, je me retiens, cela ferait désordre...

 

Les RMISTES percevront leur minable prime avant le 21 Décembre. Et tout le monde est content !

La conscience peut aller se rassurer devant le foie gras ou le caviar.

Serions-nous devenus cons avec le temps ?

 

C’est en période de fêtes que les égoïsmes ressortent le mieux. Chacun pour sa gueule !

Si vous vivez ainsi, ne vous dites surtout pas chrétien et encore moins athées militant pour un monde meilleur.

 

Vous êtes simplement embrigadé dans une idéologie chrétienne, marxiste, libérale ou autre qui apaise vos culpabilités face aux problématiques de ce temps.

Savez-vous combien d’enfants n’ont jamais vus la mer ? Non, bien-sûr ! Il faut dire qu’ils ne s’en vantent pas.

Savez-vous combien d’enfants n’auront pas de cadeau sous prétexte que le père Noël ne passe pas dans les radiateurs ?

 

Non, bien-sûr...

Mais, savez-vous aussi que vous pouvez acheter un modeste jouet et le confier au Secours Catholique par exemple, pour qu’il le donne à un enfant ?

Peut-être, pas...

 

Et le Noël des prisonniers dont personne ne se soucie. Ils ne sont plus rien pour beaucoup. Tout commes les vieux ou les malades.

Et pourtant, Noël pourrait être un véritable rayon de soleil perlant sur la neige, si notre esprit de générosité dépassait toutes les barrières formalistes.

Je ne fais qu’évoquer le chapître XXV de Matthieu, celui qui a conduit toutes mes actions...

 

Comment voulez-vous transmettre le vrai sens christique et libérateur de la venue de Jésus si vous n’avez aucun geste signifiant.

A vous de rendre Noël aux pauvres.

Le Christ est venu essentiellement pour les plus déshérités. Qu’avons-nous fait de son message ?

Il n’est pas venu pour garnir le porte-feuille des bourgeois qui croulent dans leur pognon. Non !

 

Il est venu pour nous dire que la vie est un combat pour plus d’amour et de justice.

Oui, la vie est un combat quotidien mais quel merveilleux combat...pour la Vie !!!

 

Rendons Noël aux plus pauvres et aux opprimés ensuite, nous pourrons parler d’amour, de respect et de sens de l’existence.

Pas avant...!

 

Pour l’instant, Noël est mort à cause de notre mentalité de peur qui fait de nous des êtres recroquevillés sur leurs biens.

Lorsque vous lirez ces lignes, je serai sur le point de partir jusqu’au Mois de Janvier.

 

Ma mission est de voir les Jeunes de tous pays, de toutes Nations et de gueuler ma rage lorsque les petits sont mis sur le côté.

Oui, ma mission est de dénoncer prophétiquement les carences de nos sociétés assises.

 

Ce n’est pas une Mission que je me suis attribué, en me levant un matin.

C’est une mission que j’ai découvert aux tréfonds de la prière.

Vous aussi, sur cette terre, vous avez une mission à accomplir pour que le monde ait un visage plus épanoui.

 

Peu importe que vous soyez Musulmans, Juifs, agnostiques, Athées militants, anarchistes, gauchistes, libéraux etc...

Oui, peu importe vos étiquettes. Il faut rendre Noël telle une Fête quotidienne qui brillera dans les yeux des plus malheureux.

 

Il est plus que temps car pour l’instant, Noël est mort. Nous l’avons tué par notre esprit enfermé dans des idéologies aliénantes.

Au lieu de nous ouvrir aux autres. Quels qu’ils soient !

 

Noël est décédé, faisons tout pour le ressusciter par notre militantisme vers un monde plus juste et plus Fraternel.

 

Faisons la trêve toute l’année et non un court instant figé sur un calendrier.

 

Bruno LEROY.

 

Éducateur Social.

 

Retrouvons notre Humanité.

Halte spirituelle, l'intégrale5 rencontres avec Jésus
 

Questionnaire de Proust.

1310832802.jpg

Les réponses de Bruno LEROY
puce rouge Le bonheur parfait selon vous ?
    puce jaune Rencontrer l'Absolu devant un paysage somptueux, dans une poésie où l'âme parle, dans le silence de Dieu. Et surtout, dans le sourire d'un pauvre mec qui ne croyait plus en la Vie ou celui d'un enfant Heureux.
puce rouge Qu'est-ce qui vous fait lever le matin ?
    puce jaune L'amour est mon moteur de chaque jour. Aimer est une raison de vivre les heures qui viennent.
puce rouge La dernière fois que vous avez explosé de rire ?
    puce jaune Je ris presque tous les jours car, j'aime la vie au-delà de tout et ma joie devient contagieuse, je crois. Amour et humour sont deux valeurs auxquelles je tiens particulièrement. Elle permettent de mettre de la distance vis à vis des merdes quotidiennes et de les accueillir avec davantage de force intérieure.
puce rouge Quel est votre trait de caractère principal ?
    puce jaune  Je suis impulsif mais pas rancunier.
puce rouge Votre principal défaut ?
    puce jaune  La colère bien-sûr et surtout dire mes quatre vérités en face pas dans le dos mais, est-ce un défaut ?
puce rouge À quelle figure historique vous identifiez-vous le plus ?
    puce jaune C'est un long chemin pour devenir Soi et le personnage historique que j'aime le mieux est le pauvre mec au coin de ma rue.
puce rouge Quels sont vos héros, aujourd'hui ?
    puce jaune  Tous les hommes et femmes qui sont des combattants de l'Amour et de l'Espérance pour un monde meilleur.
puce rouge Votre héros de fiction ?
    puce jaune Je n'aime pas les héros même quand ils sont fictifs. J'aime la fragilité Humaine qui tend la main aux autres. Voilà, où se trouve l'héroïsme, la volonté de s'en sortir ensemble dans le respect et l'Amour.
puce rouge Votre voyage préféré ?
    puce jaune Venise, ville de l'amour et surtout, des artistes. Mais, je suis un vagabond universel qui aime parcourir le monde pour découvrir les couleurs chatoyantes d'autres cultures.
puce rouge Quel est la qualité que vous préférez chez un homme ?
    puce jaune  La sincérité.
puce rouge Et chez une femme ?
    puce jaune  La sincérité.
puce rouge Vos écrivains préférés ?
    puce jaune Verlaine, Rimbaud, René Char, Christian Bobin...
puce rouge Vos compositeurs préférés ?
    puce jaune Mozart, Beethoven, Manuel de Falla, Léo Ferré, Bach...
puce rouge La chanson que vous sifflez sous la douche ?
    puce jaune  "Comment va le monde" de Bernard Lavilliers.
puce rouge Votre livre culte ?
    puce jaune La Bible et le Cantique des Cantiques.
puce rouge Quel est le classique de la littérature qui vous tombe des mains ?
    puce jaune "L'Atelier du Poète" de René Char.
puce rouge Votre film culte ?
    puce jaune Le Grand Bleu, pour sa musique aussi.
puce rouge Vos peintres préférés ?
    puce jaune  Marc Chagall, Salvator Dali, Vincent Van Gogh, Rembrandt...
puce rouge Quel fut votre premier choc esthétique ?
    puce jaune La première étreinte amoureuse.
puce rouge Votre boisson préférée ?
    puce jaune  Le café sans modération.
puce rouge Quels sont les lieux communs qui vous agacent ?
    puce jaune L'hypocrisie des bien-pensants qui ne pensent rien mais, jugent sans raison.
puce rouge Que considérez-vous comme votre plus grande réussite ?
    puce jaune  Les réussites ne sont jamais acquises, sinon c'est la routine. Ma réussite est de remettre des jeunes paumés debout et de les rendre libres de leur destin.
puce rouge Votre plus vif regret ?
    puce jaune  De ne pas avoir assez aimé certaines personnes.
puce rouge Quel talent voudriez-vous avoir ?
    puce jaune  La patience de supporter les cons et les hypocrites.
puce rouge Votre chef-d'œuvre inconnu ?
    puce jaune Il n'existe que des hors-d'oeuvre. Je ne crois pas en la perfection absolue.
puce rouge Votre plus grande déception ?
    puce jaune De n'avoir pas continué à tourner des films pour la télévision ou le cinéma. Mais, je m'en remettrai !
puce rouge Votre devise ?
    puce jaune Donner sa Vie par Amour pour autrui.
puce rouge Comment aimeriez-vous mourir ?
    puce jaune  En vivant cet instant sublime. Regarder la mort en face pour mieux la rencontrer.
puce rouge Quel serait votre épitaphe ?
    puce jaune  …Il avait un coeur trop petit pour donner tout l'Amour que vous attendiez de lui.
puce rouge Si vous rencontriez Dieu, qu'aimeriez-vous qu'il vous dise ?
    puce jaune Enfin te voilà dans ma Lumière, ne te repose pas il est des âmes tourmentées qui t'attendent. Je t'Aime, Bruno !


Rédigé le 28 Mai 2005

Le vent danse au rythme de l'eau.

M3_S1_6

Le vent danse au rythme de l'eau qui tombe comme une valse baptismale.
(Bruno Leroy)

12:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

A la rencontre des autres.

Halte spirituelle, l'intégrale5 rencontres avec Jésus
 

Bergerie de Faucon, le grand nettoyage.

Contre courantLa Bergerie de Faucon : un lieu pour réinsérer les jeunes, 3/3
 

Réapprendre à vivre ensemble. Les jeunes de la Bergerie de Faucon, fondée par le père Guy Gilbert, sont sollicités notamment pour des taches ménagères. Chaque semaine, c'est l'effervescence... Reportage de Béatrice Soltner.

06/12/2012

Les confessions de Guy GILBERT.

DialoguesPêcheur d'hommes - Père Guy Gilbert