Bruno LEROY.
06/10/2012
Nous désirons une conversion des riches.
Il n'est évidemment pas question de soutenir démagogiquement ou ingénument tout ce que le pauvre est ou tout ce qu'il veut, car le pauvre peut se tromper ou être trompé. Il s'agit bien davantage de soutenir tout ce qui contribue effectivement à sa libération. Dans la mesure où la richesse est synonyme d'oppression et où l'oppression comporte une dimension de relation, la conversion des riches passe nécessairement par le choix des pauvres, tout comme le choix des pauvres appelle en contrepartie la conversion des riches.
Le combat ne se cantonne donc pas dans l'arène politique, il est à mener aussi contre soi-même. La libération de la société doit s'accompagner aussi et surtout de la libération du cœur, en libérant de la peur, de l'accommodement, de l'égoïsme, de la soif du pouvoir, de l'infidélité, de l'ambition.
Pour les combattants de l'histoire, que nous sommes au nom de l'évangile révolutionnaire, conversion et révolution vont de pair. La révolution est l'extension de la conversion, comme l'arbre est l'extension de la semence en terre. Nous voulons la libération par la grâce, l'amour, la liberté et la Vie. Il ne s'agit pas seulement de libérer les autres, il faut aussi se libérer soi-même en assumant son destin dans le cœur de Dieu afin de demeurer les révoltés permanents qui façonnent Son dessein de dignité et d'Espérance pour l'Humanité. L'évangile est un constant appel à la révolution de l'Amour pour une Justice Sociale dont les chrétiens se doivent d'analyser avec lucidité tous les paradigmes. La Vraie spiritualité n'est pas une évasion des réalités existantes mais, le combat pour un monde meilleur voulu par Dieu. La Vraie révolution sera spirituelle ou ne sera pas. Il en va de l'avenir de l'Humanité !
Bruno LEROY.
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Quand la vie coule de source.
13:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Mon apostolat et mes raisons de vivre.
Adolescent, ma vocation oscillait entre celle de prêtre et éducateur. J'avais, déjà à l'époque un esprit rebelle qui s'insurgeait contre toutes misères humaines. Je fis mes études de Théologie au séminaire et la rupture de la prêtrise vint lorsque je tombais amoureux d'une femme merveilleuse qui partage mon existence. Mais, autour de moi, je ne pouvais supporter que des jeunes crèvent d'indifférence. Je suivis des études d'éducateur et me mis à travailler dans un Centre accueillant des meurtriers adultes. Je n'avais que 17ans et pour une première expérience, cela forme un homme à jamais. Puis, mon esprit toujours fixé vers les Jeunes me fit prendre le chemin de la rue. Je découvrais des potentialités énormes chez ces jeunes, ces mozarts assassinés.
Pour parfaire, mes actions à mener, je repris des études de psycho, socio etc... Je me base essentiellement sur le désir, les projets des Jeunes. Ils en ont plein la tête et ce serait dommage de tuer leurs rêves. Je puis dire que je n'ai jamais eu peur car, j'estime que ma vocation est d'aller vers eux, prioritairement. Et pourtant, je ne compte plus le nombre de fois où je me suis retrouvé avec un couteau sous la gorge. Il suffit dans ce métier, d'avoir le sens du discernement, et d'analyser la symbolique du geste. Je dirai aussi qu'il faut un coeur qui Aime par dessus tout, ces jeunes.
De plus, il faut avoir un équilibre psycho-affectif solide, savoir prendre de la distance. Hier, j'étais leur grand frère et aujourd'hui avec mes 53 ans, je suis le père. Ce père qui leur a tant manqué dans sa capacité de gérer l'autorité. Être autoritaire sans autoritarisme mais, avec fermeté. Seul, le terrain vécu au quotidien auprès des ados, fait saisir l'importance de leurs attentes et l'indifférence des pouvoirs publics. Il faut entrer de plein pieds dans leur monde tout en affirmant ses convictions. La Foi chevillée au corps, je ne fais jamais de prosélytisme car, c'est une violation de conscience !. Les aimer par l'action, la présence et les projets éducatifs. Les respecter également, eux qui ne savent pas ce qu'est le respect faute de l'avoir appris. Il faut aimer leurs parents et ne jamais leur jeter la pierre car, ils ont vécus aussi une misère sans nom.
Chaque jour je suis obligé de me battre pour leur dignité. Il faut une grande ouverture d'esprit et surtout, le sens de l'humour, il est toujours bon d'apporter le rire comme lumière dans la grisaille du temps. L'acte éducatif est de responsabiliser l'individu afin qu'il s'épanouisse au soleil de la Vie.
Bruno LEROY.
13:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Oui, c’est un Hymne à la vie dans l’Esprit !
Sans l’Esprit-Saint nous sommes des corps sans âme.
L’Amour est cette sève qui nous vient de l’Esprit-Saint. Christ est là pour nous rappeler l’importance de Son action dans nos vies si misérables, sans dimension spirituelle. Les charismes de l’Esprit sont essentiellement de mettre notre confiance en Dieu et, en Lui seul. Le manque de confiance génère l’angoisse, la peur, l’indifférence et l’insoupçonnable individualisme consistant à se penser indispensable. L’Esprit est ce Souffle qui nous mène sur les chemins divers de l’imprévu. Tant que notre mystique reste basée sur l’Amour Universel, nos craintes n’ont aucune prises sur les pauvres hères que nous sommes. Souffle qui donne une respiration nouvelle à notre Existence. L’Esprit, nul ne sait où Il va et pourtant, notre devoir de chrétiens ( nes ) est de Le suivre dans ses moindres pas.
Il reste notre soleil intérieur, lorsque la tempête veut bouleverser nos horizons paisibles. Il nous bouscule telle une flamme qui nous consume dans la joie de sa présence. Il renverse les tables des marchands pour faire table rase de nos superficialités. Il nous inculque les valeurs existentielles qui nous permettent d’avancer contre vents et marées. Tous les jours que Dieu fait, Son Esprit nous invite au festin de Ses desseins. Bien-sûr, tout cela en fonction de nos dons et de notre intensité de prière.
Prier, c’est parler à Celui qui fait battre nos coeurs aux rythmes de Son Amour. C’est Lui dire, je t’Aime, comme un amant qui comble nos jours. L’Esprit nous donne la Force de combattre tout ce qui pourrait entraver notre marche vers Christ. Le combat spirituel que nous menons afin que notre société recouvre ses valeurs Humaines et non basées uniquement sur l’argent qui, sait toujours diviser les hommes quand ils doivent s’unir. Oh ! Esprit-Saint, c’est un Hommage que je te donne avec mes Frères et Soeurs souffrants et tous les êtres sur cette terre que j’aime puissamment.
Oui, c’est un Hymne à la vie dans l’Esprit, une existence vécue à l’infini de nous-mêmes. Celle qui nous fait dépasser toutes frontières, tous formalismes pour entrer dans la pâte Humaine et donner la Lumière qui habite nos âmes. Mon Dieu, grâce à Ta présence d’Amour et la persévérance de nos prières, dans cette contemplation-action, nous donnerons un visage habité d’Espérance dans ce monde qui en manque tragiquement. Ce combat spirituel est devenu plus que nécessaire en nos sociétés de culture de mort, Frères et Soeurs, prions afin que Dieu nous ravive de sa fraîcheur aimante.
Bruno LEROY.
12:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
02/10/2012
Témoins de la Joie de vivre.
Les feuilles pourpres forment un tapis de velours sur les rues, les allées, les chemins.
Le soleil sommeille un peu, pourtant sa lumière est toujours aussi active.
Si nous regardons autrement les éléments qui nous entourent, nous sentons intérieurement notre appartenance cosmique.
Nous faisons partie d’un tout que nous nommons univers.
Cette terre n’est pas faite pour être blessée par nos avidités. Il faut désormais se battre pour reconquérir notre silence intime, notre sérénité.
Et bien-sûr, la liberté de circuler sur une planète qui ne soit pas une poubelle méphitique.
Tout cela doit émerger telle une vague dans l’océan de notre conscience.
Chaque jour, un rapport de la crise économique mondiale, nous est moralisée par les médias.
Et nous payons sans broncher leurs criminels excès.
Je sais, nous n’avons guère le choix face à l’irresponsabilité de certains.
Par contre, nous avons le libre arbitre de trouver notre bonheur là où n’éclosent plus les bourgeons de la peur.
Il est dissimulé au fond de nous, dans les profondeurs de notre être, là où rien ni personne ne peut nous atteindre.
D’aucuns l’appellent Dieu, d’autres leur contrée mystérieuse. Peu importe. Il existe et ne saurait disparaître sans notre volonté de sombrer dans la médiocrité.
Il nous faut cultiver au quotidien cette spiritualité qui nous fait vivre et donne sens à notre existence.
C’est l’unique moyen pour sortir indemne de cette crise sociétale et économique.
Violence quand tu danses en cadence sur les trottoirs des Banlieues,
Je sais la souffrance de tes enfants qui ruisselle du cœur de Dieu.
Aujourd’hui, nous serons Témoins de la Joie de vivre dans l’Amour Infini, transcendant.
Nous montrerons aux frères et sœurs qui nous accompagnent, la puissance, la Force invincible de cet Amour gratuit.
Notre lac intérieur deviendra paisible laissant seulement la brise rider sa surface.
A l’intérieur, l’âme repose sur un Roc indestructible.
La prière ne peut dans ce cas qu'être notre manne de chaque instant.
Amen !
Bruno LEROY.
21:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L'affirmation de soi et de sa différence.
L'affirmation de soi et de sa différence prend toujours le visage du refus et de l'opposition. Dès l'âge de deux ans, l'enfant sait dire non. Il met son entourage à l'épreuve et enregistre les réactions qu'engendre l'exercice de sa fragile autonomie. Il peut, par son entêtement, paralyser les projets de toute la famille, faire perdre patience à ses parents, obtenir parfois de guerre lasse ce qu'on lui refusait, centrer toute l'attention sur lui au détriment de ses frères et soeurs. L'adolescence est, on le sait, une autre période privilégiée pour exister en s'opposant. Il faut tout de même du temps, souvent jusqu'à l'âge adulte, pour parvenir à la véritable capacité de dire " NON ", sans blesser l'autre et sans culpabilité, simplement se respecter soi-même et se faire respecter des autres.
S'affirmer positivement ou afficher refus et résistance sont deux façons d'atteindre l'identité personnelle et de la manifester. L'incapacité d'emprunter l'une ou l'autre voie, chez un adulte, est signe d'une maturité inachevée. Affirmation et refus prennent racine dans l'individu et lui permettent de se poser différent face à l'autre. Mais l'autre contribue aussi à façonner l'identité en jouant le rôle de miroir et en reflétant à l'individu sa propre valeur.
C'est le cas de l'amour maternel et paternel, de l'amour du couple ou de l'estime qui se développe entre collègues de travail. Ces relations sont normalement marquées par l'acceptation mutuelle.
Cela n'implique pas, tout le monde le sait, que les partenaires soient toujours d'accord ni qu'ils partagent les mêmes goûts et les mêmes vues sur tout .. Mais cela signifie que chacun est accueilli et apprécié comme il est de façon globale et positive. On peut dire à l'autre son désaccord, le reprendre, l'encourager à repousser une limite ou à combattre un défaut. C'est une autre façon de lui refléter qu'on croit en lui et qu'on désire qu'il grandisse davantage en devenant pleinement lui-même. La confiance est contagieuse lorsqu'elle révèle à un être tout ce qui l'habite et lui tend la main pour lui ouvrir la porte de son destin.
Rêvons d'une société où notre confiance serait force de persuasion avec ce regard d'amour qui fait grandir l'autre en son humanité afin qu'il puisse s'affirmer face à la rudesse d'un monde qui néglige mortellement nos individualités. Rêvons d'une humanité libérée et faisons en sorte que nous aidions à cette libération par notre confiance donnée avec amour à ceux et celles dont les pas hésitant demandent qu'on les soutienne dans leur titubation vers leur affirmation.
Bruno LEROY.
20:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
27/09/2012
Guy GILBERT TÉMOIN DE L'AMOUR.
18:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans AMIS ( ES ) SPIRITUELS OU ARTISTES., CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., GUIDE DE VIE SPIRITUELLE., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Que peut évoquer le terme "spirituel " pour nos contemporains ?
Mais que peut évoquer le terme "spirituel " pour nos contemporains, lorsque l'on parle de problèmes ou de besoins spirituels ? Nous ne sommes pas si loin de nos racines !
Nous pensons qu'il évoque d'abord l'intériorité, ce qui est au-delà des apparences, ce qui se donne progressivement à découvrir à un regard attentif et plein de pudeur. Pensons aux paysages intérieurs, ceux des mystiques du XVIe siècle qui les évoquaient en parlant de montagnes et de vallées, ceux d'un musicien ou d'un poète. Pensons à ce qui transparaît dans certains sourires, dans certaines paroles et dans certains silences. Pensons à cette impression que nous donnent certains d'être " habités ", d'exister vraiment, de se tenir par eux-mêmes, alors pourtant qu'ils sont en proie à un grand désarroi psychologique et au déferlement des émotions.
La psychanalyse nous dit, qu'il existe un lien incontournable entre la qualité de relation que l'on entretient avec soi-même et celle que nous souhaitons établir avec l'Autre. Il n'est pas de relation à l'autre si un minimum vital d'amour pour soi n'est pas assuré.
La spiritualité serait donc en chacun ce minimum de cohérence et d'amour avec et pour soi-même qui fait qu'un être humain se tient dans son identité. Une sorte de sérénité ou de sécurité fondamentale, d'acquiescement à sa propre singularité, ce par quoi chacun est incommunicable et qui permet pourtant qu'il entre en relation. Du coup, le spirituel serait aussi ce qui en l'homme passe l'homme, l'ouvre à l' Universel, lui permet de prendre du recul, de ne pas s'engluer toujours dans le particulier, de percevoir les enjeux au-delà de l'immédiat, d'inventer avec d'autres, une histoire.
Cette dimension spirituelle appartient à tout homme et ne relève pas d'abord du " religieux ". Le spirituel, entendu en ce sens, n'est pas désincarné. " Car le spirituel est lui-même charnel ", nous rappelait Péguy. Comment en serait-il autrement s'il signifie l'adhésion d'un être avec lui-même, en même temps que son ouverture aux autres, tel qu'il est, tels qu'ils sont.
Nous entrons dans une écologie mentale, l'écologie de l'esprit qui permet de revaloriser le noyau émotionnel et porteur des valeurs de l'être humain, face à la nature. Elle permet de développer l'aptitude à l'intimité, d'être à l'écoute du message que tous les êtres diffusent par le simple fait qu'ils sont là, par leur relation à ce qui les environne, par leur capacité de symbiose avec l'univers pris dans sa complexité, dans sa majesté et dans sa grandeur. Elle conduit au renforcement des énergies psychiques positives de l'être humain pour pouvoir affronter avec succès le poids de l'existence et les contradictions de notre culture dualiste, machiste et consommatrice. Elle favorise le développement de la dimension chamanique de notre psyché. Le chaman qui habite en chacun de nous entre en syntonie non seulement avec les forces de la raison, mais avec les forces de l'univers qui se manifestent en nous par nos impulsions, nos visions, nos intuitions et nos rêves, et par la créativité. Chaque être humain est, dans sa nature intrinsèque, créatif. Même lorsqu'on imite ou copie les autres, il le fait à partir de ses critères individuels, ce qui lui confère toujours une note de subjectivité unique. Ainsi, l'être humain s'ouvre au dynamisme cosmique originel, qui mène le monde, diversifie, complexifie et fait progresser vers des paliers plus élevés de la réalité et de la Vie.
Sans révolution de l'esprit, une révolution de la relation entre l'individu et la nature sera impossible. L'écologie mentale trouve ses racines dans la profondeur humaine. C'est là que s'élaborent les grandes motivations, la magie secrète qui transforme le regard sur la réalité, la transfigurant en ce qu'elle est, un maillon de l'immense communauté cosmique.
Si, l'éthique dégénère en en code de préceptes et d'habitudes de comportement, l'écologie mentale court le risque de se perdre dans la fascinante symbolique intérieure, si toutes deux ne sont pas l'expression d'une spiritualité ou d'une mystique. Quand nous parlons de mystique, nous pensons à une expérience fondamentale englobant toute chose, par laquelle la totalité des choses est captée en tant qu'ensemble organique chargé de signification et de valeur. Quel est le type de poésie qui nous fera redécouvrir le mystère du monde et notre sensibilité, afin que tous les êtres puissent être reliés ?.
11:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Quand un professeur parle d'un simple auteur.
Par qitof.
J’ai toujours aimé les écrits de Bruno Leroy. Ils nous parle avec révolte des pauvretés qu’engendrent nos sociétés. Cet auteur se base sur les réalités terrifiante
Voilà plus de trente cinq ans qu’il connaît la célébrité discrète avec ses ouvrages, ses passages télé et toujours ses conférences à bousculer les consciences.
Éducateur de rue mais aussi Théologien diplômé de sciences humaines, de sociologie et de psychopathologie. Ses livres sont empreints de toutes ses connaissances sans pédantisme mais, aussi de sa vie quotidienne auprès des plus pauvres.
Dans ses textes, il fait œuvre d’artisan du mot, et son rythme a la fièvre de la conviction et de la passion qui l’animent inlassablement. La chair même de la vie dans toute sa tendresse et toute sa cruauté.
Cependant, je ne le compare pas au Père Guy Gilbert.
Il s’est toujours refusé à ce rapprochement facile à cause de certaines ressemblances vestimentaires ou de look. Il est certainement atypique dans sa personnalité et de fort caractère mais, la similitude s’arrête là.
Son regard sur la nature humaine en général réaafirme sa spiritualité franciscaine.
Voilà ce que narrent ses livres que je fais souvent étudier à mes élèves en tant que prof.
Il ne faut pas oublier que Bruno Leroy a été décoré des Arts et Lettres de France en 2002 pour son mérite littéraire.
Chaque livre est une nouvelle découverte à la fois de sa poésie et de son approche des problématiques sociétales.
Il est aimé ou détesté, mais il est vrai qu’il ne laisse jamais indifférent.
Monsieur Leroy vit de silence et de prière et ne se prend jamais au sérieux.
Il se révolte parfois, mais en vue de trouver des solutions éducatives pour ses Jeunes en difficulté. C’est un homme de terrain comme il en reste peu de nos jours.
Toutes ces raisons me poussent à lui mettre cinq étoiles en espérant qu’elles scintillent dans son univers intérieur afin qu’il continue ses actions le plus longtemps possible.
Merci Monsieur Leroy pour tout ce que vous faites pour les autres.
Christophe, Professeur de Lettres Modernes.
11:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
25/09/2012
Cette respiration de l’âme est nécessaire pour vivre.
( La pochette de via Crucis de Liszt, mon musicien franciscain préféré )
Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.
Paul allait puiser sa force intérieure à la source divine. La prière est cette rencontre mystérieuse avec Dieu qui nous répond par des signes quotidiens. La prière est cette certitude que l’Amour détruit toutes les forces de mort qui nous habitent. Cette respiration de l’âme est aussi nécessaire que le besoin de manger. L’Esprit ne peut apporter Ses fruits que si, nous Lui demandons dans un total abandon. La prière est effectivement la part importante de la personnalité du chrétien. C’est ce qui le différencie du païen qui ne croit qu’en ses propres forces.
Regardons autour de nous, certaines personnes semblent habitées par un rayonnement dont nous savons la provenance et que nous envions secrètement. La joie est le fruit délicieux de leur présence. Une joie que nul ne pourrait ravir tant elle demeure ancrée dans les tréfonds de leur âme. Prier, n’est pas anodin, c’est la recharge en énergie divine de l’individu fatigué. A condition de remettre son destin entre les mains de Dieu-Amour. Cela, ne veut pas dire ne plus rien faire et attendre que Dieu agisse à notre place. Cela veut dire que Dieu nous donne Tout Son Amour et Sa force pour que nous transformions le monde.
Cependant, il est des situations, je pense aux terribles maladies, où notre action demeure vaine, Dieu intervient alors silencieusement pour nous dicter les gestes et attitudes à faire. Je fus confronté à cette terrible situation, ma mère étant très malade, je priais pour demander à Dieu la Force de tenir pour l’accompagner vers la demeure du Père. Sa mort à 50 ans fut ressentie par la plupart des membres de la famille, telle une défaite. Je l’ai accompagnée durant un mois, jour et nuit, et j’ai répondu qu’elle était entrée dans la Paix.
Cette sérénité que nous cherchons tant sur terre, elle l’a retrouvée dans cette communion avec Dieu. Souvent, nous en voulons à Dieu de nous enlever des êtres chers. Et pourtant, Dieu-Amour nous accompagne dans nos détresses. Notre aveuglement face à la souffrance est compréhensible mais, le chrétien sait que Dieu Lui tend la main. Chaque jour, dès que le soleil se lève, je dis à Christ : Je t’Aime et cette journée est la tienne pour te servir !. Quelle joie m’envahit lorsque je lis la Bible et tombe sur un passage qui me fait entrer en prière.
Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.
Un indicible Témoignage de Joie et de Force vécues dans le cœur de Christ. L’Amour doit toujours guider nos pas vers l’Éternel, ainsi notre existence aura la beauté d’une symphonie dont on ne peut se lasser d’écouter les harmonies. Oui ! s’abîmer dans la prière c’est se construire, chaque jour dans l’Amour. Amen !
Bruno LEROY.
14:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |