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05/05/2015

Comment devenir libre et heureux ?

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La liberté spirituelle parfaite est une impossibilité absolue de mal choisir. Lorsque tout ce que nous désirons est vraiment bon, et que le choix que nous faisons non seulement tend vers le bien, mais l’atteint, nous sommes libres parce que nous faisons tout ce que nous voulons, et que chaque acte de notre volonté aboutit à une parfaite exécution.

 

La liberté ne consiste donc pas à établir une sorte d’équilibre entre nos bons et nos mauvais choix, mais à aimer et accepter ce qui est vraiment bon, à détester et à refuser ce qui est mauvais, de sorte que tout ce que nous faisons est bon et nous rend heureux, et que nous refusons, repoussons et ignorons tout ce qui pourrait nous conduire au malheur, aux illusions et aux peines. Seul l’homme qui a rejeté si complètement tout mal qu’il est incapable de le désirer est complètement libre. Dieu, en qui ne se trouve absolument aucune ombre ou possibilité de mal ou de péché, est infiniment libre. En fait, Il est la Liberté. Seule Sa volonté est indéfectible. Toute autre liberté peut se tromper et se détruire par un choix erroné. Toute véritable liberté est un don surnaturel de Dieu, une participation à Sa propre Liberté essentielle par l’amour qu’Il inspire à nos âmes, en les unissant à Lui d’abord par l’accord total, puis par l’union transformante des volontés.

 

L’autre liberté, la prétendue liberté de notre nature, c’est-à-dire l’indifférence à l’égard de choix bons ou mauvais, n’est qu’une disponibilité attendant d’être transformée par la grâce, la volonté et l’amour surnaturel de Dieu.

 

Tout bien, toute perfection, tout bonheur, se trouvent dans la volonté de Dieu infiniment bonne, parfaite et sainte. Et comme la véritable liberté n’est que la possibilité de désirer et de choisir, toujours, sans erreur, sans défaillance, ce qui est bon, la liberté ne se trouve que dans une union et une soumission parfaites à la volonté de Dieu. Si notre volonté suit la sienne, elle atteindra le même but, jouira de la même paix et sera remplie de même bonheur infini. Aussi la définition la plus simple de la liberté est-elle celle-ci : être libre, c’est faire la volonté de Dieu. Résister à Sa volonté, ce n’est pas être libre ; il n’y a pas de vraie liberté dans le péché.

 

Il existe certains avantages dans ce qui entoure le péché -dans les péchés de la chair il y a par exemple les plaisirs de la chair. Mais ce ne sont pas ces plaisirs qui sont mauvais. Ils sont bons, voulus par Dieu, et même lorsqu’on en jouit contre la volonté de Dieu, Il permet cependant cette jouissance. Mais bien que ces plaisirs, en eux-mêmes, soient bons, c’est la volonté qui les recherche dans des circonstances contraires à la volonté de Dieu qui devient mauvaise. Et comme cette direction de la volonté est mauvaise, elle n’atteint pas la fin qu’elle se propose. C’est pourquoi ne trouve-t-on finalement aucun bonheur dans le péché.

 

Imbéciles que nous sommes ! Nous avons fait, en réalité, ce que nous ne voulions pas faire ! Dieu nous a laissé le plaisir, parce que telle était Sa volonté : mais nous avons négligé le bonheur qu’Il nous destinait en plus du plaisir, ou peut-être le bonheur plus profond qu’Il voulait nous donner sans le plaisir, et qui le dépassait de beaucoup !

 

Nous avons mangé l’écorce et jeté l’orange. Nous avons gardé le papier qui n’était qu’un emballage, et nous avons jeté l’écrin, la bague et le diamant. Et maintenant que le plaisir -qui a toujours une fin- est terminé, nous n’avons pas le bonheur qui nous aurait enrichis pour toujours. Si nous avions pris (ou refusé) le plaisir comme Dieu le voulait pour notre bonheur, nous aurions encore ce plaisir en même temps que notre bonheur ; il ne nous quitterait pas et nous accompagnerait partout, dans la volonté de Dieu que nous aurions accomplie. Car un homme sain d’esprit ne peut jamais regretter sérieusement un acte fait consciemment, en union avec la volonté divine.

 

La liberté est donc un talent donné par Dieu, un instrument de travail, l’instrument qui nous permet de construire nos vies, notre bonheur. Ne sacrifions jamais notre véritable liberté, car y renoncer c’est renoncer à Dieu même. Ce qu’il faut sacrifier, c’est la fausse spontanéité du caprice, la pseudo- liberté du péché. Nous devons défendre notre liberté au prix même de notre vie, car c’est ce que nous avons le plus précieux. C’est elle qui fait de nous des personnes ressemblant à l’image divine. L’Église, société surnaturelle, a, comme principale mission, de préserver notre liberté spirituelle d’enfants de Dieu. Combien peu le comprennent !

 

Bruno LEROY.

 

 

11:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/05/2015

Nous vivons avec les autres et non pour les autres.

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Vivre en se demandant sans arrêt : « Qu'est-ce que les autres pensent de moi ? » peut très souvent devenir épuisant.

Cette question n'hante pas seulement les personnes qui se sentent mal dans leur peau, elle hante également les personnes qui semblent avoir du succès dans leur vie sociale.

Quantité d'hommes et de femmes sont emprisonnés par l'opinion que les autres peuvent avoir sur eux.

Le regard des autres les privent de leur liberté.

Quand j'étais à l’école primaire, j'avais un copain qui croyait qu'il fallait « posséder » pour être estimé des autres.

A chaque fois que je lui parlais des jeux de notre âge (à l’époque, c’était le début des consoles de jeux), il répondait immanquablement : « J'ai déjà ! ».

Un jour, je suis allé chez lui, et je lui ai fait remarquer qu'il avait la même télé toute pourrie que j'avais chez moi.

A cela, il a répondu que ses parents allait bientôt la changer.

 Bref, il fallait toujours qu’il ait plus que les autres, et il croyait être quelqu’un si ses copains pouvaient lui envier des choses !

 

Dans ce monde, la considération des autres se mérite ; et quoique la Bible te dise que Dieu t'aime sans condition préalable, tu peux être tenté d'essayer de gagner cet Amour.

 C'est une chose de vouloir plaire à Dieu, c'en est une autre de chercher à gagner son Amour.

 Si tu es obsédé par l'opinion que les autres ont de toi, il est probable que, de la même façon que tu essaies de gagner la considération des autres, tu essaies de gagner celle de Dieu.

 Sache une chose : tu n'as pas mérité l'Amour que Dieu a pour toi, et tu ne le mériteras pas.

Quand tu comprends cela, tu te décharges d'un lourd fardeau.

Dieu t'aime d'un amour éternel, et tu ne pourras pas l'en empêcher.

Il ne faut pas confondre la cause et l'effet : Dieu t'aime et pour cette raison, il t'invite à le suivre.

 Croire qu'il t'aimera parce que tu le suis est un raisonnement à l'envers. Dieu t’aime d’un amour éternel.

 

Question :

 

Qu'as tu fais parfois pour gagner la considération des autres ? As-tu essayé de faire la même chose avec Dieu ?

 

Prière :

 

Remercie Dieu pour son Amour et demande Lui de t'aider à aimer de la même façon, sans attendre quoi que ce soit en retour.

Puisse ta Foi être puissante au point de transporter des montagnes. Et ne crains rien, Dieu donne en fonction de nos charismes. Il ne saurait t'accorder une tâche que tu ne saurais porter avec légèreté et Amour.

Il ne te donnera guère de fardeaux trop lourds à porter, à supporter.

Sois dans l'Espérance !

 

Bruno LEROY.

 

 

 

20:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

28/04/2015

Si nous marchons dans la lumière.

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Jésus nous exhorte à traiter tous les hommes avec la même générosité. Comme enfant de Dieu, vous ne devez pas vous laisser guider par vos sympathies naturelles. Il y a des gens pour qui nous éprouvons de la sympathie, pour d'autres de l'antipathie. Cela ne doit pas entrer en ligne de compte dans notre vie chrétienne. "Si nous marchons dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière", alors Dieu nous mettra en contact étroit même avec ceux qui ne nous inspirent aucune sympathie.

 

L'exemple que Jésus nous propose n'est pas l'exemple d'un homme, ni même d'un bon chrétien, c'est l'exemple de Dieu lui-même: "Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait." Soyez à l'égard de votre prochain ce que Dieu lui-même est à l'égard de vous. Dieu nous fournira dans notre vie de tous les jours mille occasions de faire voir si nous sommes parfaits comme notre Père céleste est parfait. Être disciple de Jésus, c'est s'intéresser aux autres autant que Dieu s'y intéresse lui-même. "Que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés."

 

Ce qui caractérise le vrai chrétien, ce n'est pas tant de bien agir que de ressembler à Dieu. Si l'Esprit de Dieu a transformé notre être intérieur, vous aurez en vous des traits qui viendront de Dieu, qui ne seront pas seulement des qualités humaines.

 

 La vie de Dieu en nous, c'est la vie de Dieu lui-même, et non pas la vie humaine s'efforçant d'arriver à Dieu. Le secret de l'âme chrétienne, c'est que sa vie naturelle devient surnaturelle par la grâce de Dieu. Et cela non seulement dans sa communion avec Dieu, mais dans tous les détails de sa vie quotidienne. Quand s'élève autour de nous un tumulte discordant, nous sommes surpris de découvrir que nous sommes rendus capables de conserver tout notre sang-froid et toute notre sérénité.

 

Bruno LEROY.

 

19:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/04/2015

Prendre le temps de vivre.

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Ce Dieu Libérateur qui est venu pour les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs, ne saurait être contre nos rêves de liberté.

Prendre le Temps en ce monde bousculé. Prendre le temps de rêver les splendides horizons d’Espérance que Dieu a déposé en notre âme. Répondre ainsi aux Talents que Christ nous demande de cultiver. Quel merveilleux programme de Vie, n’est-ce pas ?

Frères et Soeurs, il est temps que notre société et notamment, nos Jeunes prennent du temps pour méditer et accomplir leurs rêves. Pour cela, il faut dépasser certains obstacles. Ensemble, chrétiens et chrétiennes que nous sommes, partageons nos rêves et aidons les autres à les vivre. Notre vocation est de transmettre tout ce que Dieu en Son Infini Amour nous a donné en pleine libéralité. Ne conservons pas nos rêves pour nous. Ils deviendraient cauchemars. Offrons au monde les rêves solaires et éclatant de Lumière afin de donner un autre visage à notre Humanité. Une société de violence et de manque de repères spirituels est une société qui a tué ses rêves les plus beaux. Puisse l’Esprit-Saint nous accompagner dans ce rêve d’une Humanité nouvelle !

Pourquoi parler des rêves avec tant d’insistance ? Simplement, je m’aperçois que notre société prend de moins en moins en considération les rêves humains. La compétitivité, la performance et bien d’autres paradigmes ont fait de nous les esclaves modernes d’un monde de consommation. Qu’importe alors, si les jeunes et moins jeunes se mettent à rêver de leur avenir pour créer des projets. Les projets sont imposés pour faire face à la concurrence. Laissons nos rêves de côté où nous finirons tous et toutes dans la rue à tendre la main en espérant quelques Euros.

A me lire, peut-être pensez-vous que je décris bien ce qui risquerait de nous arriver si nous suivions nos rêves. Hé bien, cette description est entièrement fausse et véhiculée par les médias à tel point qu’on semble sentir sa réalité. Non, ceux ou celles qui ont des rêves mettent tout en place, jusqu’au bout, pour que ceux-ci se réalisent. Le chrétien doit être le premier à faire confiance en un Dieu d’Amour qui est à l’écoute de nos rêves pour combler Ses desseins. Nous devons tout mettre en place pour acquérir cet esprit critique qui nous réalise en tant qu’Hommes.

Ne pas sombrer dans le matérialisme le plus bas afin de satisfaire les lobbys industriels. Ce matérialisme dépourvu de sens, sinon celui de s’enrichir, détruit nos rêves les plus nobles. Nous sommes au service de Christ, pas des patrons qui nous considèrent tels des numéros. Nous pouvons connaître le chemin que Dieu nous destine, uniquement dans la prière des profondeurs de l’âme. Il sait que nos rêves de chrétiens désirent un monde où la Haine, l’égoïsme, l’individualisme forcené, le profit soient éradiqués de notre société. Sinon, à quoi nous servirait-il de nous dire chrétiens en lisant la Bible tout en ne la vivant pas ?

Voilà notre combat spirituel. Remettre sur terre les rêves que Dieu Amour nous donne. Avoir confiance en nos qualités et capacités. Trouver la force dans la prière de chaque instant. Ne plus être les esclaves d’un monde moderne qui tue nos rêves. Et peu importe les conséquences, nous aurons oeuvrés pour Christ et la mise en application de Ses rêves. Nous espérons que d’autres générations se lèveront en disant qu’ils veulent une existence autonome dans les bras de Dieu.

Ce Dieu Libérateur qui est venu pour les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs, ne saurait être contre nos rêves de liberté. Une liberté responsable où la course au profit laissera place à une terre d’Amour.

Bien-sûr, il nous faut de l’argent pour vivre mais non vivre pour l’argent. L’Esprit-Saint pourvoira à l’accomplissement de notre destin, pourvu qu’il soit vécu dans la prière afin que nous ne confondions point nos propres rêves avec ceux de Dieu.

Réaliser nos rêves, c’est toujours grandir en Humanité selon la Volonté de Christ.

Bruno LEROY.

09:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/04/2015

Ne pas léguer une planète poubelle à nos enfants.

christianisme,foi,spiritualite

Autrefois, je n'étais guère préoccupé par les fleurs, les oiseaux et la puanteur de l'atmosphère. Puis, les années passant, les vaches devinrent folles à lier en dansant la java dans les prés. Certaines villes telle que Paris, devenaient respirables avec un masque à gaz.

 

La couche d'ozone devenait aussi mince qu'une feuille à cigarette et le soleil plus brûlant que mes plaques chauffantes. Sans partir dans la paranoïa, je me dis Bruno, il est temps de signer ton accord de Kyoto. Sans devenir un farouche militant, j'estimais ma part de responsabilité. Je ne jette plus mes mégots dans les caniveaux. J'utilise des bombes lorsqu'il y a d'énormes araignées ou des moustiques susceptibles envers ma personne. Et je constatais quand même que l'environnement était important pour l'équilibre mental. De l'écologie simple, je passais à l'écologie sociale, celle du bon commerce avec autrui.

Trêve de plaisanterie, il serait quand même temps de ne pas léguer une planète poubelle à nos enfants. Je crois que chacun fait en proportion du lieu de vie dans lequel il se trouve. Paraît-il que nous vivons plus longtemps dans l'air pur de la campagne. Dommage, j'habite un appartement en plein boulevard. Mes jours sont comptés, messieurs les scientifiques et je n'y peux rien changer. Si! faire l'écologie dans ma tête pour mieux me sentir dans ma peau. Et pourtant si vous saviez comme j'aime entendre le chant cristallin des oiseaux par un matin brumeux. Pas la brume des pots d'échappements auxquels je ne puis échapper... J'ai un réel amour de la nature et de sa sauvegarde, pas vous ?


Bruno LEROY.

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( Photo : Bruno Leroy )

21/04/2015

La maturité dans notre relation avec Dieu.

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Nos prières sont souvent d’ordre individualiste et cherchent à nous donner du prestige, plutôt qu’à reconnaître nos manques. Nous sommes victimes de la pensée ambiante où la gloire, le succès, l’argent, la beauté physique sont devenus des critères de réussites. Et nous demandons à Dieu tous ces beaux diamants factices qui devraient rendre notre vie plus scintillante. Nous sommes surpris que Christ fasse silence sur nos prières qui ne sont point d’ordre spirituel. Et parfois, le découragement nous gagne, voire le soupçon et le doute. Nous demeurons des petits enfants, c’est-à-dire sans maturité, sur le plan spirituel. Nous accusons Dieu de ne pas répondre à nos demandes.Il nous faut, justement analyser la nature de ces demandes. Nous devons avancer en maturité dans notre relation avec Dieu-Amour.

Oui ! souvent nos prières, Frères et Sœurs, sont tournées vers nous-mêmes. Mais, dans un sens négatif, pas celui de vouloir modifier nos comportements ou traits de caractères désagréables. Nous aimerions que les autres changent avant nous, cela nous éviterait quelques efforts. Nous en revenons toujours à cette puissance démoniaque qui nous habite, celle de notre confort personnel. Or, Dieu ne nous a pas mis sur terre pour que dormions indéfiniment entre Ses bras. Avoir l’assurance que Dieu nous écoute même dans nos égoïsmes devient rassurant. Dieu Amour ne veut point nous donner une existence insipide, sans raison de vivre vraiment.

Dieu Amour est le Sens de nos Vies. Nous en faisons un contre-sens pour combler nos vides. Combien de fois prions-nous pour l’enfant malade, pour la personne âgée qui est percluse de rhumatismes ou pour les jeunes qui tournent mal par manque d’Amour et de reconnaissance. Bien souvent, si nous le faisons, c’est pour avoir la paix, celle des cimetières. Cette paix que nous revendiquons aux yeux de Dieu est nulle et non avenue dans le cœur de Son Amour. Notre prière doit venir des profondeurs de notre être comme une sève bienfaisante qui alimente notre spiritualité. La Bible ne cesse de nous donner des exemples de grands priants exaucés par Christ. Il suffit de lire et mettre en pratique, ces actes des Témoins de la Foi. Christ dit toujours : " Va ta Foi t’a sauvée ! ". Et je dirai avec un peu d’humour, il ne dit jamais, c’est bien ta demande d’argent est directement virée sur ton compte.

Dieu est participant de notre propre Amour authentique envers autrui. Il n’est pas là pour satisfaire tous nos caprices d’enfants malheureux. Il répond aux prières d’Amour vrai prononcées avec la ferveur d’un cœur pur. De grâce, faisons attention à nos demandes, sont-elles dans le dessein de Dieu ? La Bible nous invite à nous poser des questions d’ordre essentiel pour notre maturité spirituelle. Devenir des adultes dans la Foi pour que nos prières soient écoutées par Dieu Amour, n’est-ce point là un beau programme de vie ? Une existence donnée aux effusions de l’Esprit, n’est-ce point le véritable Bonheur ?

Christ nous indique la voie à emprunter, il serait stupide de notre part de la refuser. Prier avec notre âme pour épouser celle de Dieu-Amour afin de ne point nous perdre en chemin par des détours qui ne mènent à rien.

Un discernement par la prière en Union avec l’Esprit Saint, me semble plus que nécessaire pour saisir si l’Appel vient de Dieu ou de nos désirs. Un dicton dit que nous prenons souvent nos rêves pour des réalités. C’est ce piège qu’il nous faut justement éviter. Suivre les desseins de Dieu ne peut se faire que dans une constante prière. De plus, si à long terme nos projets finissent par sombrer dans le néant, c’est que telle n’était pas la Volonté de Dieu.

C’est le temps qui nous fait saisir la Présence Divine dans nos souhaits et désirs. L’Ultime preuve se trouve là, dans cette action de la Providence. Cela ne veut pas dire qu’il faille baisser les bras dès qu’une tempête dans notre existence arrive. Au contraire, il faut nous battre aidés par la prière et si nous n’obtenons pas de résultats positifs ; c’est que nous sommes responsables de nos propres illusions. Dieu voulait autre chose pour nous et nous n’avons pas écoutés.Christ nous aidera à cheminer vers la Volonté du Père à condition de ne pas être distraits quand Il nous fait signe. Seule la prière peut engager ce dialogue profond avec Dieu pour entendre Son Appel.

Bruno LEROY.

 

19:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/04/2015

Un chemin pour grandir.

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Toute joie emmagasinée est un sacré pas sur le chemin du grandir. Nous l'oublions souvent. Nos prétentions de réinsertion des jeunes en difficulté sont souvent éloignées de la réalité. Or, la réalité, ce sont eux. Nos convictions mises en oeuvre et nos paroles étant vraies, les exclus pourront être associés aux mesures économiques, remis dans le circuit de leur responsabilité. Le cercle infernal de l'exclusion pourra être brisé, ouvert.

Si les éducateurs de rue partent du principe que l'exclusion n'est pas une fatalité, elle peut se combattre. Mais il y a nécessité et urgence à renouveler notre conception de la vie et du travail social. Seul, notre regard anticonformiste sur les raisons et les causes de l'exclusion des jeunes, nous fera changer nos relations éducatives et nous empêchera de penser la réinsertion en terme de production, comme souvent la société nous le demande. Je suis, de part mes fonctions, au service des jeunes et non de politiques néo-capitalistes qui rêvent de rendre productives toutes les machines humaines.

Je travaille pour l'épanouissement des jeunes et non leur aliénation au nom de quelques idéologies que ce soient, c'est mon regard d'éducateur de rue qui aime voir grandir l'adolescent en fonction de sa personnalité intérieure en pleine liberté de son devenir, qui me donne la force de continuer à temps et contre-temps.

 

 

Bruno LEROY.

19:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

18/04/2015

Développer un comportement citoyen.

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Nous ne pouvons plus vivre ainsi, c’est une évidence. Comment vivons-nous dans ce système qui détruit l’Humain en ne valorisant que les notions de rentabilité, productivité sous le regard bienveillant de l’économie ?
La réponse est simple à moins d’être masochiste au premier degré, nous ne vivons pas ! Nous ne vivons plus, nous survivons...
Est-ce un phénomène politique, philosophique, psychologique ?

Il paraît indispensable de prendre ses trois dimensions en compte. Le politique n’est pas uniquement Hollande. Cela est également notre capacité à développer un comportement Citoyen au cœur de la cité. Et bien-sûr, il est nécessaire dans ce cas, d’interpeller les politiques pour engager une communication responsable avec eux.

Le philosophique est notre recherche de vérité profonde face aux paradigmes sociétaux. Comment chercher la Vérité de son être lorsque la télévision, les journaux pensent pour nous ? En relativisant leurs propres analyses comme étant critiquable dans le sens noble du terme. C’est-à-dire que ces organes médiatiques ne détiennent pas la Vérité absolue. Il faut se façonner une vision, un idéal de sa propre existence sur terre. Donner sens à tout ce que nous vivons et peu importe sa densité. Chaque geste, chaque pensée même de prime abord superficielle, peuvent creuser des sillons au profond de notre âme. Il faut pour cela habiter son temps, vivre intensément l’instant. Combien de minutes prenez-vous par jour pour effectuer une introspection qui ferait grandir votre spiritualité. Cette force de ne plus se considérer comme un objet parmi d’autres. Mais devenir pleinement Humain au fil des jours. Pour les chrétiens, quelle est l’importance de la prière face aux heures qui coulent entre vos doigts. Quelle place accordez-vous à la contemplation. Vous arrive-t-il d’écrire des moments merveilleux que vous avez vécus afin d’en faire mémoire et d’ébaucher une philosophie de Vie qui renforcera vos convictions. Ces valeurs qui bien souvent sont à contre-courant de notre société de tout à jeter. Valeurs non éphémères mais immortelles en leur essence.

Tout cela est extrêmement sérieux pour vivre dignement dans un Monde qui n’a guère que le mot crise sur les lèvres. Notre équilibre intérieur ne saurait générer un chaos extérieur. Si nous sommes cohérents avec nos propres idées et comportements ; nous ne serons peut-être pas appréciés par tous mais nous aurons cette indéfectible certitude de marcher sur le juste chemin.
Pensons un peu à ce que sont devenues les valeurs gratuites comme l’Amour, la Tendresse, le Respect. Nous devons impérativement devenir des mystiques, c’est-à-dire des personnes en recherche du Mystère qui donne un sens à notre existence. Sinon, c’est la mort sociale qui nous attend. Et nous savons de façon scientifique que celle-ci mène inéluctablement à la mort physique.

Pour savourer la saveur du Bonheur, il nous faut cultiver dans notre jardin intérieur l’humilité et la simplicité. Humilité vient du latin « humus », c’est-à-dire faire éclore sa vraie nature sans artifices. Ce n’est point s’humilier mais se révéler tels que nous sommes aux yeux des autres. Et la simplicité, c’est toujours et en toutes occasions chercher l’Essentiel en excluant le superficiel.
Ne sont-ce point là des idéaux à atteindre en période de crise ? Ces valeurs intrinsèques à l’Humain nous sauveront, sans nul doute, des délires financiers et mercantiles de cette Crise qui efface notre part d’humanité.

Notre créativité personnelle s’épanouit alors tel un aurore gracieux dans un ciel lumineux pour nous donner des idées alternatives afin que cette crise économique ne soit plus une ombre sur notre conscience.
Il ne faut pas voir cette crise comme une perte des repères et valeurs mais comme une métamorphose de nos sociétés.
Il nous faut accueillir cette crise tout en la combattant sinon, nous risquons de sombrer dans la dépression.
Il faut voir cette crise non pas comme une résignation citoyenne mais, comme un défi spirituel.

De plus, je puis vous affirmer avec des exemples à l’appui que nous ne sommes qu’aux prémisses d’une économie qui se désagrège.
Les institutions subiront des secousses sismiques que nous n’avions pas même imaginés.

Et c’est en ce sens qu’il nous faut devenir matures dans nos approches des problématiques. Il nous faut demeurer forts et garder précieusement l’Espérance qui nous fait aller de l’avant quand les vents sont contraires. Le visage de notre terre change d’apparence. A nous de l’accepter sur certains points et de le refuser sur d’autres.

Si nous aimons suffisamment la vie, nous la laverons de ses scories. Sinon, nous ne serons que des êtres soumis face à un système qui nous détruit. Dieu pour nous aider à recouvrer la quintessence des véritables valeurs. A condition que nous soyons inlassablement des mystiques en recherche d’un bonheur hautement spirituel. Et cela n’est pas réservé aux seuls croyants, heureusement. Chacun peut trouver le bonheur au fond de son cœur. Puis vivre debout et libres par un refus à la soumission ambiante.


Bruno LEROY.

13:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/04/2015

Bonheur où caches-tu ton cœur ?

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Le bonheur n’est que grains de sable,
Au creux de tes mains le vent peut l'ôter,
Il te faut cultiver chaque jour sa beauté,
Pour percevoir en ses flancs cette Vie formidable, 
Dont la pépite étincelante ne peut être solitaire,
Souvent son âme se nourrit des richesses d’autrui,
Le bonheur toujours se construit,
Par un regard porté sur les événements,
Par une joie non étouffée qui rit dans un éclatement,
Je sais il est de pénibles moments qui te feront pleurer,
Des disparitions, des regrets, des soumissions,
Qui donnent à l’existence une saveur amère,
Et pourtant il faut te montrer plus grand, plus noble,
Que tous ces sacrifices octroyés aux malheurs,
Tes larmes sont des cristaux d’azur au ciel de tes pensées,
Ton sourire peut illuminer les plus sombres, les plus meurtries,
Et leur rendre enfin leur vérité que tu n’avais pas imaginé.
L ’esprit est vagabond et nous invente un univers inexistant,
A toi de le regarder droit dans les yeux pour lui dire qu’il ment,
En effet l’Homme naquit non pour vivre dans les tourments,
Mais dans le Bonheur incandescent qui brûle les autres,
Et les rend flamboyants...! 
Pourquoi les autres ? Toujours les autres ?
Nous ne pouvons point vivre seuls et heureux,
La présence d’autrui nous rend le cœur joyeux,
Même s’il ne nous comprend pas il nous écoute,
La relation et le dialogue peuvent enfin s’instaurer,
Et nous ne vivons plus isolés sur une planète perdue,
Le Bonheur vient des amis, de Dieu et de la Beauté de la Vie.
Il faut savourer l’instant pour en savoir le charme,
Ne point revenir sans cesse sur un passé mort,
Un avenir qui n’est pas encore !
Fais confiance en toi-même en tes ressources secrètes,
Et tu verras que la source de tes pleurs est semblable au rire du Bonheur.
La Vie te rendra toujours les sourires que tu lui offres gracieusement,
Dieu l’a toujours voulu ainsi pourquoi ferais-tu exception ?
Il veut l'Homme libre et debout non soumis aux émotions,
Vraiment pourquoi ne le souhaiterait-il pas pour Toi ?

Bruno LEROY.

11:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Des fleurs poussent dans le béton.

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Demain, je me lèverai tôt, comme le soleil. J’écouterai chanter les oiseaux qui, malgré les métamorphoses des villes, parviennent à s’adapter aux changements. Et toujours à nous enchanter. Puis, la toilette faite et le café bu, j'arpenterai les Banlieues du Nord où tout demeure encore silencieux. Quelques jeunes s’éveillent à ma venue ; ce sont ceux qui n’ont pas passés la nuit dehors. Et nous irons au Centre pour élaborer quelques projets au regard de leurs situations. Et elles sont diverses, multiples, complexes, souvent inhumaines. Mon rôle prioritaire sera d’inoculer de l’espérance sur le gris de leurs pensées. Ils se croient stupides, incapables de faire quoi que ce soit…Il faut leur démontrer par des actes concrets que tout cela n’est que le fruit de leur imagination blessée. En mettant les mains dans la pâte de la Vie, ils saisissent mieux que leur destin n’est pas aussi dantesque que les médias le proclament.

Il faut leur dire que le Bonheur est peut-être loin pour eux mais, qu’il n’est pas inaccessible.

Le bonheur se construit avec les plaisirs sains de chaque jour. Voilà pourquoi, il est important de savourer l’instant présent pour en extraire l’exquise quintessence. Et mettre de côté ce qui est nauséabond.

Demain, je serai là avec mes adjoints pour les aider à cheminer vers davantage de bien-être.

Même s’ils sont bien souvent l’objet de maltraitances en tous genres. Ils possèdent souvent une capacité de résilience qui force l’admiration.

Ils ne sont pas la racaille caricaturée par les journaux. Certes, il en existe et ceux-là ne font peurs qu’à eux-mêmes. Les ados sont des cardiaques, c’est-à-dire qu’il faut leur parler , les approcher, les apprivoiser avec le cœur. Toujours avec une certaine distance pour ne pas empiéter sur nos libertés mutuelles.

Ils comprennent les mots de la Vie, ceux du cœur. Ils détestent les théoriciens qui les analysent comme des phénomènes de société.

Lorsque nous aurons compris avec empathie la nature de leurs comportements souvent issus de plaies profondes. Nous aurons tout compris !

Ce qu’ils veulent ?

Ce que tout citoyen désire : du boulot, une femme, une voiture, des vacances et de l’argent…

Ne pas demeurer de sempiternels marginaux. Hélas, pour certains, il est déjà trop tard.

Et pourtant, j’ai constaté tant de résurrections que je ne crois plus en la mort définitive.

Tout le monde est capable, un jour de se relever, s’il trouve sur sa route des yeux aimants qui disent que rien n’est perdu d’avance. Mais que tout reste à construire. Quand on pense avoir tout perdu, il reste immensément de place pour y loger un fragment d’existence. Rien n’est jamais perdu. Il faut leur dire et le répéter des millions de fois. Cela est un moteur pour enfin redémarrer et se prendre en main.

Le langage de l’Espérance quand il est accompagné de gestes concrets est toujours crédible face aux jeunes et moins jeunes désespérés. Il ne faut jamais l’oublier. La solidarité est à ce prix.

 

Bruno LEROY.

 Éducateur de rue

11:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |