22/01/2012
Les mots sont des éveilleurs, mais jamais malgré nous.
Il faut être poète pour parler de Dieu, mais il n'est pas nécessaire d'appartenir à la caste des spécialistes. En chaque homme sommeille un petit coin de poésie, un espace où les mots se libèrent de leur carcan et tentent de nommer l'Essentiel. Pour être poète ne suffit-il pas d'être amoureux ?
Chaque chrétien, de par son baptême et sa confirmation, a reçu l'Esprit qui sonde le silence de Dieu. Avoir la foi ne sera jamais réciter par coeur les formules du parti, mais être introduit au grand large de l'océan divin où chacun peut se rendre compte par lui-même, emporté par un vent de liberté. Jésus parlait en paraboles. Celui qui n'a pas une âme d'enfant et un coeur de poète ne peut comprendre l'Évangile jusqu'au bout.
Pour goûter un poème, il faut que la liberté s'offre, qu'elle se laisse faire et accueille les mots en les laissant retentir. Les mots sont des éveilleurs, mais jamais malgré nous. Le croyant est un poète qui s'abandonne dans les bras de Dieu.
Et là, l'aventure de la Vie commence...
Bruno LEROY.
20:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CONVERSIONS, IMPRESSIONS PERSONNELLES., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., PENSÉES PERSONNELLES | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
12/04/2011
Au miroir de nos pensées.
20:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO., MÉDITATIONS., PÉDAGOGIE., PENSÉES PERSONNELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
01/02/2011
La relation sexuelle un don réciproque.
Il y a en chacun de nous un besoin sexuel. Certes, il n’est pas du même ordre que le besoin de manger ou de boire. En effet, on peut se passer, être privé de l’exercice de la sexualité, ou la différer, sans cependant mourir ; ce qui n’est pas le cas de la nourriture ou de la boisson. Ce besoin sexuel est présent dès le plus jeune âge. L’enfant éprouve de manière diffuse son corps comme une source de plaisir. Il aime être bercé, pris dans les bras, choyé. Il aime être embrassé et embrasser. Ce contact corporel, il est cherché non pas comme pure sensation épidermique, mais comme expression d’une relation intersubjective. Au moment de la puberté, le garçon et la jeune fille découvrent en leur corps de nouvelles potentialités de plaisir ainsi que le désir plus vivace de le partager, de le donner à l’autre, de le recevoir de l’autre, comme expression d’un amour mutuel. A nouveau, faire de la relation sexuelle un don réciproque, n’est pas acquis d’avance ; il faut du temps ; un temps où l’attirance des cœurs, la connaissance mutuelle au-delà des images rêvées, la maturation psychologique et le désir sexuel progressent de pair.
Ce n’est pas mettre de son côté toutes les chances de réussite en amour que de vouloir tout, tout de suite, de se livrer à la passion érotique, en court-circuitant le temps des maturations. Dans ce cas "on fait l’amour" sans amour, sans lien amoureux correspondant. Des illusions sont possibles à ce propos. Par exemple, le jeune homme qui veut "faire l’amour" moins par amour de l’autre que pour éprouver sa virilité et épater les copains. Ou encore la jeune fille qui donne son corps pour retenir un amour fragile à peine naissant, pour retenir un partenaire indécis ou volage, en croyant que la relation sexuelle suffit à créer un lien durable. Les désillusions peuvent être rudes et laisser au cœur des blessures qui demeurent ouvertes. Banaliser l’acte sexuel, le détacher d’un lien amoureux forgé à l’épreuve du temps, c’est prendre le risque de s’interdire l’accès un jour à un amour authentique.
La relation sexuelle, si l’on veut qu’elle soit gratifiante, vient en son temps : au moment où les partenaires se mettent à aimer le lien qui les unit, à vouloir le préserver dans la durée et à espérer qu’il n’aura pas de fin. C’est alors que l’acte sexuel devient l’expression d’un don de soi réciproque, en pure perte, sans calcul. Car à l’étreinte des corps se conjoint l’abandon confiant et réciproque à l’autre. Le plaisir érotique s’en trouve accru car la rencontre des corps est en même temps échange affectif où chacun se reçoit de l’autre et se donne à lui.
Dans la relation sexuelle, il y a certes un désir de fusion, mais, au moment de la rencontre, au moment le plus intense de la proximité, l’autre reste autre, car la femme ne saura jamais ce que l’homme éprouve dans son corps et vice versa. C’est pourquoi la rencontre sexuelle, pourvu qu’elle s’inscrive dans un lien amoureux, n’est jamais prise de possession de l’autre, mais rencontre de sa mystérieuse altérité. Elle est ainsi offrande et non pas prise. La fidélité, elle se forge quand, pour l’amour de soi et pour l’amour de l’autre, on se prend à aimer le lien amoureux lui-même ; on le maintient, on le préserve, on l’entretient, on le cultive avec art et sagesse afin que, petit germe fragile au départ, il devienne arbre épanoui.
Bruno LEROY.
20:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CONSEILS ÉDUCATIFS., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., PÉDAGOGIE., PENSÉES PERSONNELLES, PHILOSOPHIE, PSYCHOLOGIE., RÉFLEXIONS ET PENSÉES, SCIENCES HUMAINES, SCIENCES SOCIALES., SOCIOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
25/01/2011
Les bénévoles sont des transmetteurs de convictions.
Lorsque nous exerçons une fonction au cœur d’une association en tant que bénévole, il me paraît évident que la reconnaissance ne peut guère s’effectuer de façon similaire à celle d’un salarié.
En effet, souvent le salaire est le symbole d’une valeur accordée aux prestations de l’employé. Alors, le bénévole ne serait-il jamais inclus dans une dynamique de reconnaissance ? Répondre négativement serait méconnaître la nature Humaine et la signification de ses expressions affectives.
Un sourire, un regard, un geste posés peuvent provoquer l’atmosphère sereine ou conflictuelle de relations internes entre individus.
La relation de confiance est primordiale, base constitutive de toute relation qui permet aux autres de progresser.
La reconnaissance de l’autre est une façon de vivre en acceptant et surtout, en intégrant ses différences. Apprendre à négocier ces différences est la source essentielle de toutes relations saines.
Par contre, le refus catégorique de découvrir l’autre dans son individualité propre, relève de la pathologie. Les associations, qu’elles soient humanitaires ou autres, sont les reflets intrinsèques de nos comportements sociétaux.
Donnons davantage de lumière dans notre reconnaissance envers autrui. C’est-à-dire, une flamme de vérité respectueuse qui fait grandir intérieurement. L’éclat de nos ententes relationnelles et donc, de la reconnaissance inconditionnelle de l’autre, rejaillira sur la société tout entière.
Une association caritative doit montrer l’exemple qu’une humanité rayonnante et bien vivante est encore possible. La reconnaissance de l’autre peut se caractériser aussi par la sanction car, elle est négation de l’indifférence. L’équipe de bénévoles devient alors un microcosme pouvant s’ouvrir vers d’autres paradigmes de façon plus limpide en fragmentant mieux ses limites. La reconnaissance que les autres éprouvent à notre endroit est la preuve même que nous existons au sein d’une association.
Nous sommes responsables des relations que nous entretenons avec autrui. Lorsque nous aurons compris cela, nous aurons tout compris !
Demain, sera la société du rejet ou de l’acceptation inconditionnelle de l’autre à la seule condition que cette relation soit basée sur le Respect. Accepter ne signifie pas tout accepter mais, se mobiliser pour que la tolérance ne demeure point un vain mot dans un vieux dictionnaire.
C’est l’affaire de tous et toutes, là où nous vivons, de porter un autre regard sur les réalités afin de mieux nous intégrer. Si le bénévolat permet une intégration du bénévole dans un groupe, cette intégration doit être également sociale. Et plus le bénévole aura à cœur de se former pour mieux s’épanouir au profond de son individualité, plus il sera en communion avec les autres pour vivre une démarche authentique en faveur des plus exclus de notre société.
Tout cela en fait, est une question de regard que les autres nous portent ou que nous portons sur nos actions. Cette reconnaissance est porteuse de gratuité, d’approfondissement des valeurs personnelles et du sens que nous posons sur le Bénévolat. Les bénévoles sont les transmetteurs des convictions qui les animent. Et celles-ci sont toujours porteuses de gratuité. Il ne pourrait en être autrement... Oui, re-connaissance, naître de nouveau à soi-même pour se reconnaître et être reconnu.
L’importance fondamentale de vivre une certaine empathie avec autrui, nous fait découvrir d’autres horizons que nous-mêmes. Nous entrons alors, dans la co-naissance de l’autre, une position qui donne vie à sa représentativité existentielle. Car être reconnu inconditionnellement, c’est commencer à exister !
Et faire exister les autres pour qu’ils puissent prendre leur destin en main avec une conscience responsable et adulte.
Bruno LEROY.
11:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO., MILITANTISME., PÉDAGOGIE., PENSÉES PERSONNELLES, SCIENCES HUMAINES, SCIENCES SOCIALES., SOCIAL., SOCIÉTÉ ET POLITIQUE., SOCIÉTÉ., SOCIOLOGIE., SOLIDARITÉ. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
23/01/2011
L'Amour est épanouissement constant de la Vie.
12:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CONVERSIONS, LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., MÉDITATIONS., PÉDAGOGIE., PENSÉES PERSONNELLES, POUR LES JEUNES., RÉFLEXIONS ET PENSÉES, RÉFLEXIONS LITTÉRAIRES., RÉFLEXIONS., SOCIÉTÉ., SPIRITUALITÉ, THÉOLOGIE CONTEXTUELLE., VIVRE L'ÉVANGILE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/01/2011
La saveur des incandescences du bonheur.
Je voudrais mourir le corps face à la mer,
Entendre les gens rire de ce fait divers,
Je voudrais entrer dans cet autre univers,
Les yeux retournés au-dedans de moi-même,
Entendre le silence m'inspirer quelques vers,
Goûter à ta Présence une dernière fois,
Pleurer dans les bruits indigestes d'autrefois,
Comme si m'absenter devenait un problème,
Pour l'Humanité qui se fiche de ma peau,
L'amour ne meurt pas quand il est cultivé,
L'amour c'est toi c'est moi en cette éternité,
Je voudrais tant revivre tout ce que j'ai raté,
Et puis, je me dis qu'il est venu ce souffle,
S'arrêter au bon moment de ma vie,
Les combats sont finis terminés à jamais,
Les souffrances aussi sont en plein trépas,
Que reste-t-il désormais de moi et des années ?
Des joies exprimées au printemps de nos rêves,
Des fleurs parfumées qui n'en finissent pas de mourir,
Des illusions devenues réalités dans les bras du désir,
Je voudrais mourir les yeux ouverts face à l'enfer,
Et dire au diable que la Vie est belle, trop belle,
Au point d'en mourir...
Quand Dieu ne répond pas aux prières suppliantes,
Quand nos cris restent désert au pays de l'absente,
Je ne veux plus mourir car trop d'oiseaux chantent,
Leurs mélodies font rire et apaisent nos âmes,
Le soleil fait du charme aux nuages trop lourds,
Je ne veux que vivre dans l'Amour,
D'un Dieu poète ou troubadour aux tempos rock,
Comme un chanteur revenu sur la scène perdue,
Je veux revenir à la douceur de vivre,
Et ces cruels combats qui nous veulent libres,
Je veux revenir aux prières d'autrefois, aux cantiques,
A cette introspection qui met la vie en musique,
Je voudrais te revoir un instant dans mon miroir,
Et le briser au moment où tu apparais,
Pour tuer le temps et tuer la mort des souffrants,
Oh ! Satan ne vient pas mettre tes doigts dans les miens,
Je les briserai sans pitié pour tes supplices d'esclave,
Je suis à Dieu désormais et rien ne saurait me faire trembler,
Depuis ma tendre enfance je lui ai donné mon existence,
Et depuis mes journées même dans leurs noirceurs,
Ont la saveur des incandescences du bonheur,
J'ai donné sens à ma présence sur cette terre,
En laissant mon esprit glisser dans les doigts,
De la divine Providence qui me procure des joies,
Par-delà toutes souffrances perdues d'avance,
Je veux vivre sempiternellement dans ce regard,
D'Amour que Dieu Seul peut donner,
Et faire de ma mort une immense farce,
Qui fera partir ma chair en fumée,
Juste pour impressionner les spectateurs,
Qui verront sur mes lèvres ce sourire,
Narquois de l'homme qui s'en va,
Vers d'autres chemins et d'autres destinées,
Rien à craindre quand on se sent aimé,
Jusqu'au bout de soi-même,
Suprême sagesse d'une pensée réfléchie,
Aux profondeurs d'une nouvelle philosophie
Celle de Jésus-Christ et de son message de vie,
Tu sais la Foi est une expérience dont on ne revient,
Si tu fais cette rencontre même la mort ne sera rien.
Bruno LEROY.
20:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, MÉDITATIONS., PENSÉES PERSONNELLES, PHILOSOPHIE, POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE., POÉSIES SPIRITUELLES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
16/12/2010
NOËL LIBÉRATION VENUE DU CIEL.
13:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., COMBAT SPIRITUEL., LE REGARD DE BRUNO., PENSÉES PERSONNELLES, SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
23/11/2010
Sommes-nous dans une réalité qui nous échappe ?
21:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., LITTÉRATURE., MÉDITATIONS., PENSÉES PERSONNELLES, PHILOSOPHIE, POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE., RÉFLEXIONS LITTÉRAIRES., RÉFLEXIONS., SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/10/2010
ARRÊTEZ-VOUS !
12:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PRIÈRE DU JOUR., MÉDITATIONS., PENSÉES PERSONNELLES, POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE., RÉFLEXIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
11/10/2010
Dans les profondeurs de Ton silence.
( Photo : Bruno LEROY )
Dans le silence des forêts,
Les arbres me regardent marcher,
Sur leurs feuilles peintes d'Espérance,
J'ai senti le sourire de Ta présence.
Dans le miroir de l'ondée,
Où les batraciens viennent chanter,
Des oraisons, des prières, des chants d'adoration,
J'ai senti ton sourire se blottir dans mon imagination.
Dans l'herbe fraîche,
Où mon corps se délaisse,
Emporté par des parfums de Tendresse,
J'ai senti ton sourire telle une brise de caresses.
Dans la nuit qui tombe,
Sans faire de bruit dans sa pénombre,
Les étoiles s'allument et s'éveillent,
J'ai senti ton sourire telle une merveille.
Dans l'aube matutinale,
Aux couleurs bleutées et idéales,
Le soleil enlève son pyjama de nuit pour être debout,
J'ai senti ton sourire m'emporter loin de ce monde fou.
Et depuis ce temps précis,
C'est dans les profondeurs de Ton silence,
Que je confie ma Vie,
Et celle de mes Amis,
Aux battements de cœur de Ta divine Providence.
Bruno LEROY.
20:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., PENSÉES PERSONNELLES, POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE., POÉSIES SPIRITUELLES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |