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22/01/2012

Les mots sont des éveilleurs, mais jamais malgré nous.

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Il faut être poète pour parler de Dieu, mais il n'est pas nécessaire d'appartenir à la caste des spécialistes. En chaque homme sommeille un petit coin de poésie, un espace où les mots se libèrent de leur carcan et tentent de nommer l'Essentiel. Pour être poète ne suffit-il pas d'être amoureux ?

 

Chaque chrétien, de par son baptême et sa confirmation, a reçu l'Esprit qui sonde le silence de Dieu. Avoir la foi ne sera jamais réciter par coeur les formules du parti, mais être introduit au grand large de l'océan divin où chacun peut se rendre compte par lui-même, emporté par un vent de liberté. Jésus parlait en paraboles. Celui qui n'a pas une âme d'enfant et un coeur de poète ne peut comprendre l'Évangile jusqu'au bout.

 Pour goûter un poème, il faut que la liberté s'offre, qu'elle se laisse faire et accueille les mots en les laissant retentir. Les mots sont des éveilleurs, mais jamais malgré nous. Le croyant est un poète qui s'abandonne dans les bras de Dieu.

Et là, l'aventure de la Vie commence...

 

 

Bruno LEROY.

 

12/04/2011

Au miroir de nos pensées.

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Il est essentiel de nourrir ses pensées aux fleuves divergents qui enrichissent notre réflexion. Sans la confrontation des idées, voire des idéologies ou ce qui est jugé comme tel, nous serions dans l'incapacité de nous construire une personnalité. C'est la résistance et la confirmation de nos convictions face à autrui qui fait ce que nous sommes. Bien-sûr, dans le respect des différentes pensées. Nous pouvons élaborer la nôtre comme un fruit partagé entre amis. Il ne faut jamais essayer de persuader quiconque sur notre vision interne de percevoir le monde. il nous faut, au contraire, convaincre par le comportement de vie que nous sommes ce que nous pensons. Le prosélytisme en matière de réflexion commune est un manque de respect d'autrui. La persuasion ne peut s'effectuer que face à une situation urgemment dramatique.
 
 
Il faut cultiver une certaine confiance dans la façon de penser de notre entourage pour abreuver notre soif de compréhension. Et même si souvent, nous nous trompons dans l'appréhension de ces idées, l'amour est à ce prix. Il faut apprendre et risquer de se tromper pour mieux épurer nos pensées profondes et se diriger au fil des années vers l'Essentiel. Une sorte de pauvreté et d'humilité de la pensée demeure indispensable pour avancer sur le chemin rocailleux de la Vérité vraie.
 
Bruno LEROY.

20:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO., MÉDITATIONS., PÉDAGOGIE., PENSÉES PERSONNELLES | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/02/2011

La relation sexuelle un don réciproque.

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Il y a en chacun de nous un besoin sexuel. Certes, il n’est pas du même ordre que le besoin de manger ou de boire. En effet, on peut se passer, être privé de l’exercice de la sexualité, ou la différer, sans cependant mourir ; ce qui n’est pas le cas de la nourriture ou de la boisson. Ce besoin sexuel est présent dès le plus jeune âge. L’enfant éprouve de manière diffuse son corps comme une source de plaisir. Il aime être bercé, pris dans les bras, choyé. Il aime être embrassé et embrasser. Ce contact corporel, il est cherché non pas comme pure sensation épidermique, mais comme expression d’une relation intersubjective. Au moment de la puberté, le garçon et la jeune fille découvrent en leur corps de nouvelles potentialités de plaisir ainsi que le désir plus vivace de le partager, de le donner à l’autre, de le recevoir de l’autre, comme expression d’un amour mutuel. A nouveau, faire de la relation sexuelle un don réciproque, n’est pas acquis d’avance ; il faut du temps ; un temps où l’attirance des cœurs, la connaissance mutuelle au-delà des images rêvées, la maturation psychologique et le désir sexuel progressent de pair.

Ce n’est pas mettre de son côté toutes les chances de réussite en amour que de vouloir tout, tout de suite, de se livrer à la passion érotique, en court-circuitant le temps des maturations. Dans ce cas "on fait l’amour" sans amour, sans lien amoureux correspondant. Des illusions sont possibles à ce propos. Par exemple, le jeune homme qui veut "faire l’amour" moins par amour de l’autre que pour éprouver sa virilité et épater les copains. Ou encore la jeune fille qui donne son corps pour retenir un amour fragile à peine naissant, pour retenir un partenaire indécis ou volage, en croyant que la relation sexuelle suffit à créer un lien durable. Les désillusions peuvent être rudes et laisser au cœur des blessures qui demeurent ouvertes. Banaliser l’acte sexuel, le détacher d’un lien amoureux forgé à l’épreuve du temps, c’est prendre le risque de s’interdire l’accès un jour à un amour authentique.

La relation sexuelle, si l’on veut qu’elle soit gratifiante, vient en son temps : au moment où les partenaires se mettent à aimer le lien qui les unit, à vouloir le préserver dans la durée et à espérer qu’il n’aura pas de fin. C’est alors que l’acte sexuel devient l’expression d’un don de soi réciproque, en pure perte, sans calcul. Car à l’étreinte des corps se conjoint l’abandon confiant et réciproque à l’autre. Le plaisir érotique s’en trouve accru car la rencontre des corps est en même temps échange affectif où chacun se reçoit de l’autre et se donne à lui.

Dans la relation sexuelle, il y a certes un désir de fusion, mais, au moment de la rencontre, au moment le plus intense de la proximité, l’autre reste autre, car la femme ne saura jamais ce que l’homme éprouve dans son corps et vice versa. C’est pourquoi la rencontre sexuelle, pourvu qu’elle s’inscrive dans un lien amoureux, n’est jamais prise de possession de l’autre, mais rencontre de sa mystérieuse altérité. Elle est ainsi offrande et non pas prise. La fidélité, elle se forge quand, pour l’amour de soi et pour l’amour de l’autre, on se prend à aimer le lien amoureux lui-même ; on le maintient, on le préserve, on l’entretient, on le cultive avec art et sagesse afin que, petit germe fragile au départ, il devienne arbre épanoui.

Bruno LEROY.

25/01/2011

Les bénévoles sont des transmetteurs de convictions.

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Lorsque nous exerçons une fonction au cœur d’une association en tant que bénévole, il me paraît évident que la reconnaissance ne peut guère s’effectuer de façon similaire à celle d’un salarié.

En effet, souvent le salaire est le symbole d’une valeur accordée aux prestations de l’employé. Alors, le bénévole ne serait-il jamais inclus dans une dynamique de reconnaissance ? Répondre négativement serait méconnaître la nature Humaine et la signification de ses expressions affectives.

Un sourire, un regard, un geste posés peuvent provoquer l’atmosphère sereine ou conflictuelle de relations internes entre individus.

La relation de confiance est primordiale, base constitutive de toute relation qui permet aux autres de progresser.

La reconnaissance de l’autre est une façon de vivre en acceptant et surtout, en intégrant ses différences. Apprendre à négocier ces différences est la source essentielle de toutes relations saines.

Par contre, le refus catégorique de découvrir l’autre dans son individualité propre, relève de la pathologie. Les associations, qu’elles soient humanitaires ou autres, sont les reflets intrinsèques de nos comportements sociétaux.

Donnons davantage de lumière dans notre reconnaissance envers autrui. C’est-à-dire, une flamme de vérité respectueuse qui fait grandir intérieurement. L’éclat de nos ententes relationnelles et donc, de la reconnaissance inconditionnelle de l’autre, rejaillira sur la société tout entière.

Une association caritative doit montrer l’exemple qu’une humanité rayonnante et bien vivante est encore possible. La reconnaissance de l’autre peut se caractériser aussi par la sanction car, elle est négation de l’indifférence. L’équipe de bénévoles devient alors un microcosme pouvant s’ouvrir vers d’autres paradigmes de façon plus limpide en fragmentant mieux ses limites. La reconnaissance que les autres éprouvent à notre endroit est la preuve même que nous existons au sein d’une association.

Nous sommes responsables des relations que nous entretenons avec autrui. Lorsque nous aurons compris cela, nous aurons tout compris !

Demain, sera la société du rejet ou de l’acceptation inconditionnelle de l’autre à la seule condition que cette relation soit basée sur le Respect. Accepter ne signifie pas tout accepter mais, se mobiliser pour que la tolérance ne demeure point un vain mot dans un vieux dictionnaire.

C’est l’affaire de tous et toutes, là où nous vivons, de porter un autre regard sur les réalités afin de mieux nous intégrer. Si le bénévolat permet une intégration du bénévole dans un groupe, cette intégration doit être également sociale. Et plus le bénévole aura à cœur de se former pour mieux s’épanouir au profond de son individualité, plus il sera en communion avec les autres pour vivre une démarche authentique en faveur des plus exclus de notre société.

Tout cela en fait, est une question de regard que les autres nous portent ou que nous portons sur nos actions. Cette reconnaissance est porteuse de gratuité, d’approfondissement des valeurs personnelles et du sens que nous posons sur le Bénévolat. Les bénévoles sont les transmetteurs des convictions qui les animent. Et celles-ci sont toujours porteuses de gratuité. Il ne pourrait en être autrement... Oui, re-connaissance, naître de nouveau à soi-même pour se reconnaître et être reconnu.

L’importance fondamentale de vivre une certaine empathie avec autrui, nous fait découvrir d’autres horizons que nous-mêmes. Nous entrons alors, dans la co-naissance de l’autre, une position qui donne vie à sa représentativité existentielle. Car être reconnu inconditionnellement, c’est commencer à exister !

Et faire exister les autres pour qu’ils puissent prendre leur destin en main avec une conscience responsable et adulte.

Bruno LEROY.

23/01/2011

L'Amour est épanouissement constant de la Vie.

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La plupart de mes articles analysent souvent les possibilités pour l'être Humain de s'affirmer face aux autres.
Non, pour se mettre dans l'état d'une opposition systématique. Et encore moins pour céder à une certaine mode qui tente de résoudre tous vos problèmes existentiels en dix leçons.
Ces textes sont inspirés par le désir de rompre les chaînes qui nous empêchent d'Aimer.
En effet, je trouve que nous prenons souvent les problématiques à l'envers, notamment concernant le couple et la sexualité.
 
 
Tous les pédagogues s'entendent sur le principe même qu'il faut une éducation sexuelle pour nos Jeunes.
Je ne puis évidemment être qu'en plein accord avec ce projet. Mais, faut-il encore que nous n'enseignons pas cette matière comme étant pure fonctionnalité.
Car, les ados même très juvéniles connaissent soit par ouïe-dire, soit par expériences personnelles la mécanisation génitale.
Certaines personnes me diront, vous avez entièrement raison, parlons-leur davantage de la beauté intrinsèque de l'Amour.
 
 
La fusion de deux corps qui s'aiment est une oeuvre d'art de Dieu.
Oui, bien-sûr, leur dire que l'Amour vécu dans l'authenticité et la fidélité ne peut être que résonance des cymbales Divines.
Mais, avant de parvenir à ce point d'enseignement. Il faut se poser la question de savoir pourquoi tant de couples divorcent.
Pourquoi tant de Tendresses qui étaient vraies au départ finissent par s'envoler aux premiers vents de l'hiver ?
 
 
Tout simplement, si je puis m'exprimer ainsi, parce que la plupart des adultes manquent de confiance en eux.
Et c'est là, que j'affirme que notre approche anthropologique de la sexualité et surtout du couple est tronquée d'avance.
Ce qu'il faut apprendre et transmettre aux Jeunes, c'est la confiance en soi.
 
 
De là, tout coule de source vers les plus grands océans de l'existence.
Pourquoi ?
Lorsque nous aimons, nous devons donner ( dans le sens de Don ) une partie de nous-même.
 
 
Nous devons nous accueillir réciproquement pour mieux nous cueillir.
Or, nous ne pouvons offrir ce que nous ne possédons point.
Il faut travailler sur sa propre intériorité pour accepter l'autre en plénitude.
L'amour de soi conduit à l'amour d'autrui. Une mauvaise estime de soi génère invariablement des colères, disputes, incompréhensions ou silences pesants.
 
 
Il ne faut pas oublier que ce qui finit par nous gêner chez l'autre sont souvent nos propres défauts.
Je m'explique. Dans un couple, si un homme trouve que sa femme est nulle, ne comprend rien c'est en fait ce qu'il pense de lui-même et projette sur son épouse.
 
 
Attention, ces projections peuvent être perçues par le mari ou la femme comme des réalités indéniables.
Et petit à petit, le couple devient silencieux par manque de confiance et s'étiole.
Il existe des possibilités psychothérapeutiques pour sortir de ce gouffre.
Mais, n'eut-il point été préférable de se préoccuper de ces problèmes en amont. Avant, qu'ils n'apparaissent.
 
 
En fait, les couples qui divorcent sont la combinaison de deux individus immatures et manquant cruellement de confiance.
Et dire, qu'ils font la une et la gloire des revues poeple...!
Aimer, c'est vivre l'instant présent en relativisant son passé. C'est reconnaître que nos parents, aussi cruels soient-ils, n'ont pas d'emprise sur notre destin.
Bien-sûr, les manques affectifs sont toujours des blessures mais, guérissables.
 
 
Alors, ne serait-ce pas préférable d'élaborer une éducation de résilience où l'adolescent ( e ) trouverait pleine confiance en lui-même ?
Et donc, aux autres.
Mais, pour cela il leur faut des exemples d'adultes qui savent se donner sans se perdre dans le fusionnel.
Il faut des hommes et des femmes qui s'aiment tels qu'ils sont sans être narcissiques.
Sinon, comment leur dire l'importance de construire un couple. Et le risque d'aimer.
 
 
Aimer comporte un risque également. Celui d'édifier son Bonheur chaque jour avec l'imagination du cœur pour l'offrir à l'Aimé.
Ne croyez pas les prophètes de malheur qui disent que l'Amour est impossible et doit être d'abord vécu à l'essai. Ils parlent uniquement pour eux.
Et ne croyez pas les spiritualistes de fausses joies qui disent que l'Amour est sans risques.
 
 
L'Amour est combat pour accepter la différence de l'autre en vue d'une unicité.
L'Amour, c'est d'abord s'aimer sainement pour accorder entièrement sa personne à l'être choisi.
 
 
L'Amour est effectivement un choix. Le choix fondamental de vouloir bâtir son existence, son Bonheur avec la personne dont nous avons décidés de nous consacrer entièrement.
L'Amour est le contraire et même une lutte intraitable contre la mort. Les gens qui n'aiment pas sont comme mortes.
L'Amour est épanouissement constant de la Vie. L'Amour est nécessaire à notre survie sur Terre.
 
 
Sans ce combat essentiel, notre population aurait disparue depuis longtemps.
Sans Amour nous ne pouvons prétendre Aimer Dieu. Heureusement, Dieu nous Aime inconditionnellement. Mais, de grâce ne prétendons pas l'Aimer alors que nous ne savons pas même ce que signifie ce mot.
Comme, je vous le disais antérieurement. La certitude est que Dieu nous Aime.
 
 
Ce manque de confiance en Soi explique aussi la dé-spiritualisation et l'athéisme de notre société.
 
 
Le New-age semble bien adapté au vide intérieur, ce qui explique en partie son succès absolument dangereux pour le psychisme Humain. Il entretient certaines névroses, voire psychoses qui vont jusqu'à la déréalisation. Et surtout, la fragilité mentale.
 
 
Il nous faut dire tout cela aux Jeunes. Pour qu'ils ne se laissent pas piéger par les marchands de désespoir.
Et surtout, leur dire que si leurs Parents sont divorcés par manque de maturité dans leur couple.
 
 
Ce n'est pas une raison pour qu'ils le soient un jour. L'immaturité n'est pas héréditaire. Elle n'est pas atavique et n'altère aucunement les potentialités de ces ados à créer leur Vie en toute lucidité.
 
 
Je pense que nos programmes scolaires seraient plus riches humainement si nous parlions du couple sous l'angle de fondation sociale plutôt, que la description physiologique des mutations de leurs organes génitaux. Dont, franchement ils se fichent éperdument.
 
Bruno LEROY.

15/01/2011

La saveur des incandescences du bonheur.

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Je voudrais mourir le corps face à la mer,
Entendre les gens rire de ce fait divers,
Je voudrais entrer dans cet autre univers,
Les yeux retournés au-dedans de moi-même,
Entendre le silence m'inspirer quelques vers,
Goûter à ta Présence une dernière fois,
Pleurer dans les bruits indigestes d'autrefois,
Comme si m'absenter devenait un problème,
Pour l'Humanité qui se fiche de ma peau,
L'amour ne meurt pas quand il est cultivé,
L'amour c'est toi c'est moi en cette éternité,
Je voudrais tant revivre tout ce que j'ai raté,
Et puis, je me dis qu'il est venu ce souffle,
S'arrêter au bon moment de ma vie,
Les combats sont finis terminés à jamais,
Les souffrances aussi sont en plein trépas,
Que reste-t-il désormais de moi et des années ?
Des joies exprimées au printemps de nos rêves,
Des fleurs parfumées qui n'en finissent pas de mourir,
Des illusions devenues réalités dans les bras du désir,
Je voudrais mourir les yeux ouverts face à l'enfer,
Et dire au diable que la Vie est belle, trop belle,
Au point d'en mourir...
Quand Dieu ne répond pas aux prières suppliantes,
Quand nos cris restent désert au pays de l'absente,
Je ne veux plus mourir car trop d'oiseaux chantent,
Leurs mélodies font rire et apaisent nos âmes,
Le soleil fait du charme aux nuages trop lourds,
Je ne veux que vivre dans l'Amour,
D'un Dieu poète ou troubadour aux tempos rock,
Comme un chanteur revenu sur la scène perdue,
Je veux revenir à la douceur de vivre,
Et ces cruels combats qui nous veulent libres,
Je veux revenir aux prières d'autrefois, aux cantiques,
A cette introspection qui met la vie en musique,
Je voudrais te revoir un instant dans mon miroir,
Et le briser au moment où tu apparais,
Pour tuer le temps et tuer la mort des souffrants,
Oh ! Satan ne vient pas mettre tes doigts dans les miens,
Je les briserai sans pitié pour tes supplices d'esclave,
Je suis à Dieu désormais et rien ne saurait me faire trembler,
Depuis ma tendre enfance je lui ai donné mon existence,
Et depuis mes journées même dans leurs noirceurs,
Ont la saveur des incandescences du bonheur,
J'ai donné sens à ma présence sur cette terre,
En laissant mon esprit glisser dans les doigts,
De la divine Providence qui me procure des joies,
Par-delà toutes souffrances perdues d'avance,
Je veux vivre sempiternellement dans ce regard,
D'Amour que Dieu Seul peut donner,
Et faire de ma mort une immense farce,
Qui fera partir ma chair en fumée,
Juste pour impressionner les spectateurs,
Qui verront sur mes lèvres ce sourire,
Narquois de l'homme qui s'en va,
Vers d'autres chemins et d'autres destinées,
Rien à craindre quand on se sent aimé,
Jusqu'au bout de soi-même,
Suprême sagesse d'une pensée réfléchie,
Aux profondeurs d'une nouvelle philosophie
Celle de Jésus-Christ et de son message de vie,
Tu sais la Foi est une expérience dont on ne revient,
Si tu fais cette rencontre même la mort ne sera rien.



Bruno LEROY.

16/12/2010

NOËL LIBÉRATION VENUE DU CIEL.

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Jamais, l'humanité n'aurait pensé qu'un petit bébé souriant ou pleurant, aurait à ce point révolutionné le Monde. Il est vrai, qu'un enfant semble si fragile qu'il nous est difficile de projeter dans l'avenir son devenir.
Certains mioches souriants et paraissant joviaux dès la naissance sont devenus par la suite, à l'âge adulte, de terrifiants dictateurs. C'est en cela que l'éducation prodiguée par Marie et Joseph est source d'exemplarité. En effet, Dieu n'a pas choisi d'envoyer Son Fils dans n'importe quelle famille. Marie ainsi que Joseph sont donc les élus de Dieu Amour. Lui seul sonde les cœurs et les reins. Il est donc à même de savoir ce que renferme l'esprit humain.
 
Jésus assume totalement notre condition d'hommes et de femmes. Il grandit à l'ombre de son père terrestre, Joseph, qui l'initie à l'art de la menuiserie. Jésus apprend avec ses copains, à, la fois les merveilles de la vie ainsi que ses horreurs. Jésus travaille comme pour initier l'Humanité à une spiritualité nouvelle qui est celle de trouver en des gestes répétitifs la grandeur de les effectuer avec Amour. En effet, cela change tout. Le regard s'en trouve modifié ainsi que l'appréhension même des événements qui surviennent. Nos yeux sont gorgés d'Amour et de Tendresse et ne saurait voir dans l'autre les ombres qui tapissent son âme.
 
Jésus devenu oint donc, Christ nous apprend de façon pédagogique à trouver les lumières flamboyantes de nos rencontres, nos voyages, nos paysages intérieurs et, même nos désespoirs. Il est venu nous montrer que dans les peines les plus profondes, nos larmes sont des perles de cristal. Il est venu apporter la Joie incommensurable, celle qui vient du tréfonds de notre âme et que nul ne saura ravir. Il savait bien que les êtres humains avaient des tendances dépressives incontrôlées.
 
Cela fait deux mille ans que nous fêtons son exceptionnelle naissance. Quoique que tout bon théologien sait pertinemment que les dates de sa venue sur terre sont entièrement faussée. Tout reste aléatoire dans ce surgissement au cœur de notre société.
 
Et pourtant, Noël est fêté dans le monde entier et surtout de façon ostentatoire par les non-croyants. Une vieille dame me dit un jour que cela était honteux de s'offrir des cadeaux en famille ou entre amis, alors que l'on ne croit en rien. Je lui répondis que je m'en fichais à partir du moment où cela pouvait conduire à des comportements fraternels de personnes qui ne se sont plus parlées depuis des années.
 
Il ne manquerait que les chrétiens revendiquent Noël comme étant leur Fête en excluant les autres qui ne croient guère en Dieu.
 
Noël appartient à tout le monde ! Si nous mettons sur le côté nos Frères et Sœurs, même incroyants, c'est que nous pensons détenir une vérité immuable. Or, le propre de la vérité est de se confronter à d'autres approchent pour évoluer constamment. Si nous refusons d'admettre cette réalité, il est évident que nous régresserons mentalement. Les Évangiles s'écrivent chaque jour avec le stylo de notre vécu. La Bible est loin d'être un livre figé qu'il nous faut méditer avec le cœur du passé. Sinon, nous ne sommes pas des Témoins du Christ mais des fanatiques qui pensent que ce livre révélé ne peut plus rien nous révéler. C'est alors que nous sommes morts pensant ne plus rien découvrir dans la Parole de Dieu. Il nous faut spiritualiser chaque instant de notre existence. Lui donner les couleurs d'une créativité toujours à réinventer. Les artistes même totalement incroyants se dévoilent être les plus spirituels. De plus, ils nous apportent l'esprit de Fête chaque jour. Pour eux, la Vie est une oeuvre magnifique devant laquelle nous devons nous émerveiller.
 
Actuellement, la société est triste à en crever. Le Pouvoir d'achat, le chômage en perpétuelle augmentation, l'égotisme des gens, les parachutes dorés qui ne font que scintiller sur les visages des patrons escrocs...
Bien-sûr, j'en passe et des meilleures. Je pourrai vous parler des meurtres sur enfants, des viols et d'autres animalités commises par les humains que nous sommes.
 
Il nous faut chercher sans cesse, la possibilité saine d'échapper à cette psychopathie ambiante. Il nous faut deviner la convivialité des rapports relationnels. Pour cela, je puis dire que je fais partie des premiers chercheurs en ce domaine. De plus, je suis un homme extrêmement dangereux car, je ne pense pas que l'argent soit d'une importance fondamentale pour aimer la Vie. Oui, j'aime la vie même quand elle me fait la gueule. J'essaie de lui sourire et voilà qu'elle se met de nouveau à rire aux éclats.
 
Bien-sûr, il faut un minimum décent pour se nourrir et faire bien vivre ses enfants. Mais, le pognon et la joie ont toujours finis par divorcer. En fait, le mariage n'avait jamais été consommé.
 
Alors, si Noël vous réchauffe intérieurement et vous fait tressaillir de bonheur. Profitez-en, que vous soyez croyant ou non. Notre société a besoin de rites fondateurs pour s'exprimer.
Je le répète, au risque de passer pur un vieux sénile : Noël appartient à tout le Monde.
Et ce tout le monde, c'est aussi les pauvres et les SDF qui crèvent doucement de froid. C'est l'enfant qui sent dans les yeux de ses parents un vague sentiment d'indifférence. Ou ce sont les coups donnés par un père alcoolique qui sombre dans l'inhumanité. C'est la personne âgée qui devra se payer une émission stupide à la télévision car, les membres de sa famille ne veulent plus la voir. Ils ont trop peur ce jour-là de regarder le miroir de leur propre vieillissement.
 
Noël est une Fête ouverte à tous les vents. C'est une fracture du crâne qui fait entrer les autres, tous les autres. Ce sont des souvenirs qui ne se souviennent que des agréables moments. C'est une étoile qui brille dans le ciel de notre firmament. C'est la pureté de la neige qui nous rappelle la noirceur de notre âme.
 
Noël est aussi la Fête de l'Esprit-Saint qui orientera nos aspirations à l'orée de l'année nouvelle pour que nous puissions être des combattants inlassables pour une Terre plus harmonieuse et plus Humaine.
Noël est la prière que nous formulons dans le silence de notre cœur pour vivre en surabondance le Bonheur d'être aimé de Dieu ainsi que nos Frères et sœurs incroyants.
Noël, si nous l'analysons théologiquement, est la réconciliation des contraires. Donc, la parfaite entente entre les peuples et les cultures différents. Entre les hommes et femmes différents également.
Noël est la plus conséquente Fête de l'Amour d'où qu'il vienne. Alors, Fêtons ensemble l'apparition de Jésus qui est venu pour nous dire de vivre en bon commerce avec autrui.
Et si nous offrons quelques cadeaux, n'oublions pas que cela est une partie de nous-même que nous donnons aux autres.
Vraiment, Noël est une Fête internationale contre la bêtise et pour l'intelligence de l'Amour offert.
C'est la Fête de libération ontologique de nos aliénations de toutes sortes.
Puissiez-vous le vivre dans le recueillement de votre être afin que jaillisse en vous des pensées d'inviolable Respect pour tout ce qui vous environne au fil des années.
Cette Fête s'accomplit réellement lorsqu'elle est intégrée comme n'étant pas éphémère, mais durable dans le temps.
Heureux Noël à toutes et tous et que vos soucis se transforment en pépites d'allégresse.
 
Bruno LEROY.

13:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., COMBAT SPIRITUEL., LE REGARD DE BRUNO., PENSÉES PERSONNELLES, SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

23/11/2010

Sommes-nous dans une réalité qui nous échappe ?

Sommes-nous dans une réalité qui nous échappe ? Un manteau porté sur les épaules de nos illusions. Des sentiments qui mentent tout en évoquant cette vérité contemplée. Le monde est-il palpable comme nous le souhaiterions ? Ces questions gravitent en nos cerveaux parfois soucieux de découvrir la blessure cachée de l'Humanité.
 
Nous sommes des photos inventées à la vie. Nos images circulent autour des galaxies éteintes. Pourquoi éteintes ? Parce que notre existence est peut-être factice et que nous, dans notre corps, notre peau d'homme, ne sommes plus capables de définir la vérité vraie. Celle qui parle du fond des entrailles de ces océans spumeux dont l'écume nacrée se serait esquivée depuis un certain temps. Oh ! lumière des tes yeux. Charmes de tes pourtours radieux. Je ne crois qu'en toi, seule réalité que je puis étreindre sans me renier et sans mot dire. Silence d'un amour profond qui se réinvente chaque jour aux solstices miroitant sur les vagues de tes charmes. Je t'aime ange éternel de mes sensuels désirs d'exister. Je t'aime dans cette Vérité vraie de vivre à tes côtés pour l'éternité.
 
Bruno LEROY.

19/10/2010

ARRÊTEZ-VOUS !

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Si vous êtes dans la peine, arrêtez-vous. Si vous êtes dans la Joie, arrêtez-vous. Si votre ciel intérieur est assombri par la mort d'un proche, arrêtez-vous. Si vote cerveau explose de questions sur la souffrance, arrêtez-vous. Si vous êtes émerveillé face à un paysage qui dévoile ses mystères, arrêtez-vous. Si le parfum d'une fleur vous fait contempler, arrêtez-vous. Si vous pleurez sur l'indifférence des autres et la bêtise souvent, arrêtez-vous. Si vous désirez vous révolter contre cette société injuste, arrêtez-vous. Si vous aimez la vie au-delà de tout, arrêtez-vous.
 
 
 Si vous voyez dans les yeux des enfants de la tristesse et de la joie et toujours de la pureté, arrêtez-vous. Si vous voyez dans ces mêmes enfants des cadavres, arrêtez-vous. Si l'argent semble ne pas vous aimer, arrêtez-vous. Si l'amour déborde de votre âme, arrêtez-vous. Si vos blessures de couple, de santé, de relations embrase votre cœur, arrêtez-vous. Si du sang coule de vos larmes, arrêtez-vous. Si un sourire de tendresse vous bouleverse, arrêtez-vous. Mettez vos mains entre votre visage et dans l'introspection de la prière. Dans l'élan vital du souffle qui va vers Dieu. Vous entendrez murmurer les réponses à vos diverses questions. Mais, je vous en prie, arrêtez-vous, le temps qu'il faudra.
 
 
Et vous écouterez la voix douce et autoritaire du Christ qui vous répond. Mais attendez la réponse avant de repartir sur les chemins de l'existence. Arrêtez-vous, pour nourrir d'une sève spirituelle votre Vie. Et surtout, vivre debout et libres. Mais surtout arrêtez-vous au lieu de passer votre destin sans rien comprendre à la signification des événements qui vous arrivent. Arrêtez-vous pour vous retrouver dans le silence de Dieu, celui qui parle aux profondeurs de l'être.
 
 
Bruno LEROY.

11/10/2010

Dans les profondeurs de Ton silence.

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( Photo : Bruno LEROY )

Dans le silence des forêts,

Les arbres me regardent marcher,

Sur leurs feuilles peintes d'Espérance,

J'ai senti le sourire de Ta présence.

 

 

Dans le miroir de l'ondée,

Où les batraciens viennent chanter,

Des oraisons, des prières, des chants d'adoration,

J'ai senti ton sourire se blottir dans mon imagination.

 

 

Dans l'herbe fraîche,

Où mon corps se délaisse,

Emporté par des parfums de Tendresse,

J'ai senti ton sourire telle une brise de caresses.

 

 

Dans la nuit qui tombe,

Sans faire de bruit dans sa pénombre,

Les étoiles s'allument et s'éveillent,

J'ai senti ton sourire telle une merveille.

 

 Dans l'aube matutinale,

Aux couleurs bleutées et idéales,

Le soleil enlève son pyjama  de nuit pour être debout,

J'ai senti ton sourire m'emporter loin de ce monde fou.

 

Et depuis ce temps précis,

C'est dans les profondeurs de Ton silence,

Que je confie ma Vie,

Et celle de mes Amis,

Aux battements de  cœur de Ta divine Providence.

 

Bruno LEROY.