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16/02/2008

Sœur Emmanuelle.

Au moment d’entrer dans sa centième année, sœur Emmanuelle a confié à Sofia Stril-Rever ses méditations sur le bonheur. Elles nous plongent au cœur d’un combat spirituel. Celle qui, à six ans, vit son père mourir devant ses yeux, a très tôt appris que les bonheurs terrestres sont un « miel amer » : il faut savoir les goûter, mais sans s’arrêter à la courte satisfaction qu’ils procurent. Relisant les béatitudes, sœur Emmanuelle évoque la relation apaisée qu’elle a nouée avec sa propre mort, devenue au fil des ans une compagne familière. Usant de mots très simples, elle parle ainsi de cette joie du Royaume, dont l’attente, au cœur de l’action, a illuminé sa vie.

 

Avant-propos : Au bord de l’ultime.

 

Elle fut autrefois une femme grande et élancée, dépassant d’une tête les religieuses de sa communauté. La silhouette haute et fière, elle marchait d’un pas décidé sur les chemins de la vie qu’elle avait inventés seule, hors de tous les sentiers battus, là où personne ne l’attendait.

 

Elle est aujourd’hui recroquevillée, squelettique. Son corps est usé. Ses jambes ne la portent plus. Reliée aux bouteilles d’oxygène qui lui sont devenues indispensables pour ne pas suffoquer, elle se trouve confinée à la chambre médicalisée dont elle ne sort plus désormais, sauf en ambulance. Les muscles ont fondu et les os sont saillants sous la peau parcheminée, très mince, qui les enveloppe à peine. Le sillon des veines affleure sous les bras et les mains décharnées.

 

A près d’un siècle d’âge, sœur Emmanuelle pèse moins de cinquante kilos. Pourtant, je suis frappée par la puissance lumineuse du regard qui anime son corps affaibli. Ses yeux très bleus sont plus étincelants que jamais. Son visage aux traits creusés rayonne d’une joie quasi surnaturelle.

 

Je la sens au bord de l’ultime.

 

Je la regarde avec tout l’amour que je lui porte et un immense respect, comme la figure de proue d’un fin vaisseau appareillant vers les rives de l’autre monde. Attentivement, je recueille son message, pris à la source d’une vie centenaire exceptionnelle. Ces propos unissent pour moi la douleur d’un adieu à la force d’une extrême lucidité, sans concession, remettant en cause bien des idées reçues sur le bonheur.

 


Sœur Emmanuelle m’a souvent confié ce souhait :

 

« je voudrais tellement voir plus de bonheur autour de moi ». Si seulement nous pouvions comprendre combien nous sommes aimés d’un amour incroyable, nous serions plus nombreux à trouver le chemin du bonheur. »

 

Pour fêter ses quatre-vingt-dix-neuf ans, je lui ai proposé de nous faire le cadeau de ces propos sur le bonheur. Les textes qui suivent ont été réunis à partir de récents entretiens. Je les ai édités sous forme de méditations courtes mais denses. La formulation brève et percutante fait éclater une force de conviction et d’expérience joyeuse nous entraînant dans la fête d’un océan de bonheur que sœur Emmanuelle nous promet pour « les éternité des éternités ».

 

Mais attention ! on n’arrive à l’océan qu’au terme d’un voyage sur un long fleuve de souffrance.

 

Le bonheur présenté dans ce livre n’est pas à l’eau de rose. Sur cette terre, nos mille petits bonheurs ont un gout de miel amer. Ils nous laissent agréablement déçus, avec une impression de vide et d’insatisfaction profonde.

 

Avec exigence, sœur Emmanuelle nous conduit sur son chemin de dénuement, qui devient de plus en plus douloureux dans le grand âge. Mais elle a la force de transformer l’appauvrissement ultime de la vieillesse et de la mort en une fécondité d’amour. Je l’écoute célébrer dans un souffle le nada (rien) qui inspira à Jean de la Croix ses plus beaux chants d’expérience spirituelle. Dans le rien, les mystiques savent trouver le tout, trésor surabondant de sagesse aux sources de la joie.

 

Sœur Emmanuelle sait nous dire avec des mots justes le bonheur qui a illuminé sa vie afin d’illuminer nos vies.

 

Tel est le partage qu’elle nous offre dans les pages de ces mille et un bonheurs –
Un partage d’éternité.

 

Le vide se comble par l’amour.

 

J’ai senti très jeune le vide.
J’aimais m’amuser, danser, aller au cinéma.
Tout cela ne me laissait rien.
Habitant Bruxelles, je faisait une escapade à Londres.
Je m’amusais. Je rentrais.
Et après ?

 

J’allais à Paris. Je m’amusais. Je rentrait.
Et après ?
Il y avait toujours ce vide.
Ce vide qui happait ma jeunesse.

 

J’ai tenté de combler ce vide.
Très tôt j’ai cherché en Dieu un amour durable et sans limite, tel que la vie terrestre me l’avait refusé. Plus loin que mes larmes, je me suis mise en quête du chemine qui me permettrait de rejoindre Jésus dans le royaume de l’amour.

 

J’ai voulu un absolu.
Cet absolu serait l’amour du Christ dans mon cœur, que je porterais à des milliers d’enfants laissés pour compte de par le monde.Fin de l'article

Lgne de séparation

Mille et Un bonheurs – Méditations de sœur Emmanuelle.
Edition carnetsnord, oct 2007.

16:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/02/2008

UNE FOLLE ESPÉRANCE !

 

  

 

Il y eut un orage avec de violents coups de tonnerre

 

Dieu n’était pas dans les coups de tonnerre.

 

 

 

Il y eut un déploiement de la force des armées romaines

 

Dieu n’était pas dans le déploiement de la force des armées.

 

 

Il y eut un cri de vengeance dans la nuit

 

Dieu n’était pas dans le cri de vengeance.

 

 

 

Il y eut des larmes de désespoir dans une maison

 

Dieu n’était pas dans les larmes de désespoir.

 

 

 

Il y eut l’arrivée d’un enfant

Dans une mangeoire.

Comme tout enfant

Il était germe de vie

Et Dieu était cet enfant

Dieu comme nous

Dieu avec nous.

 

 

Il n’était pas là pour arrêter l’orage

Du ciel ou des hommes.

Il était là pour être avec nous

Tout simplement

Pour nous accompagner

Dans nos folies et nos désespérances

Afin qu’elles deviennent amour et espérance.

 

 

 

Il n’était pas là pour tout effacer

Mais pour nous dire :

Je suis avec vous

Dans vos craintes

Dans vos espoirs

Dans vos luttes

Dans vos souffrances.

 

 

Jésus-Dieu avec nous

Non pour faire pour nous

Mais pour faire avec nous

Habiter avec nous.

 

 

C’est cette folle espérance

Que les bergers sont venus chercher à la crèche

Eux, les exclus du peuple,

Ils ont compris que cet enfant les accueillait.

L’Espérance avait pris corps

 

 

C’est cette folle espérance

Que nous continuons d’accueillir aujourd’hui !

 

 

Une folle espérance remise en cause

 

 

 

 

Malheur à celui qui n’a pas de travail….. !

Malheur à celui qui ne peut payer son loyer…… !

Malheur à l’étranger qui veut vivre en famille…… !

 

 

Exclusions, mensonges, tueries,

Larmes, tristesse, cris.

Jésus en croix ou en enfance

A connu cette ambiance !

 

 

Une folle espérance que nous vivons aujourd’hui….

 

 

Jésus ressuscité c’est Jésus avec nous :

Notre espérance ne peut mourir.

Avec lui, nous bâtissons la communion des vivants

Qui fait de nous des solidaires

Et brise nos solitudes.

 

 

Comme les bergers de la crèche,

Jésus nous relance dans l’avenir

Lorsque nous réveillons la justice, l’accueil et l’amour,

Lorsque nous remettons l’homme au centre des décisions.

 

 

 

 

 

 

Message proposé par les membres de la Mission ouvrière.

 

19:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

"Semeurs de paix et de joie"

Tu ris parce que je te dis que tu as la "vocation du mariage"? — Eh bien, tu l'as. Et c'est bien une vocation. Mets-toi sous la protection de saint Raphaël pour qu'il te conduise dans la chasteté jusqu'au bout du chemin, comme il guida Tobie (Chemin, 27).

Il est très important que le sens vocationnel du mariage ne soit jamais absent, tant de la catéchèse et de la prédication que de la conscience de ceux que Dieu veut voir prendre cette voie, puisque c'est réellement et véritablement qu'ils sont appelés à participer au plan de Dieu pour le salut des hommes.

Sans doute ne peut-on proposer aux époux chrétiens meilleur modèle de famille que celle des temps apostoliques: celle du centurion Corneille, qui fut docile à la volonté de Dieu, et dans la maison duquel s'est consommée l'ouverture de l'Eglise, aux Gentils; celle d'Aquila et de Priscille, qui diffusèrent le christianisme à Corinthe et à Ephèse et qui collaborèrent à l'apostolat de saint Paul; celle de Tabitha, qui, par sa charité, assista les nécessiteux de Joppé. Sans oublier tous ces foyers de juifs et de Gentils, de Grecs et de Romains, dans lesquels la prédication des premiers disciples du Seigneur prit racine.

Des familles qui vécurent du Christ et qui firent connaître le Christ. Des petites communautés chrétiennes qui furent comme des centres de rayonnement du message évangélique. Des foyers apparemment semblables aux autres foyers de ce temps-là, mais animés d'un esprit nouveau, qui se communiquait à ceux qui les connaissaient et les fréquentaient. Voila ce que furent les premiers chrétiens et ce que nous devons être, nous, chrétiens d'aujourd'hui: des semeurs de paix et de joie, de la paix et de la joie que le Christ nous a apportées (Quand le Christ passe, 30). 

        http://www.opusdei.fr/art.php?p=21401

19:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Ne L'ignorez pas !


podcast

Si vous n'avez jamais vu Dieu punir le manque d'obéissance, pourquoi imagineriez-vous qu'Il puisse récompenser l'obéissance ?

Bonne écoute de cette méditation spirituelle et chrétienne.

Votre Frère, Bruno.

16:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

14/02/2008

Vivre l’instant présent.

 

 

« Nous nous amusons quelquefois tant à être bons Anges, 
que nous en laissons d’être bons hommes et bonnes femmes. 
Notre imperfection nous doit accompagner jusqu’au cercueil. nous ne pouvons aller sans toucher terre, 
il ne faut pas s’y coucher ni vautrer, 
mais aussi ne faut-il pas penser voler ; 
car nous sommes des petits poussins 
qui n’avons pas encore nos ailes. 
Nous mourons petit à petit ; il faut aussi faire mourir nos imperfections avec nous de jour en jour…

Allons terre à terre, puisque la haute mer nous fait tourner la tête et nous donne des convulsions. 
Tenons nous aux pieds de Notre Seigneur. 
Pratiquons certaines petites vertus propres pour notre petitesse. 
A petit mercier, petit panier. 
Ce sont les vertus qui s’exercent plus en descendant qu’en montant, et partant elles sont plus sortables à nos jambes : la patience, le support du prochain, le service, l’humilité, la douceur, l’affabilité, la tolérance de nos imperfections ; et ainsi ces petites vertus. 
Je ne dis pas qu’il ne faille monter par l’oraison, mais pas à pas.

Je vous recommande la sainte simplicité. 
Regardez devant vous, 
et ne regardez pas à ces dangers que vous voyez de loin. 
Il vous semble que ce sont des armées ; 
ce ne sont que des saules ébranchés, 
et cependant que vous les regardez-là, 
vous pourriez faire quelque mauvais pas. 

Ayons un ferme et général propos de vouloir servir Dieu de tout notre cœur et toute notre vie ; au bout de là, « n’ayons soin du lendemain ». 
Pensons seulement à bien faire aujourd’hui ; 
et quand le jour de demain sera arrivé
 il s’appellera aussi aujourd’hui, et lors nous y penserons. 
Il faut encore en cet endroit avoir une grande confiance et résignation en la providence de Dieu. 
Il faut faire provision de manne pour chaque jour et non plus, 
et ne doutons point, Dieu en pleuvra demain d’ autre 
et passé demain, et tous les jours de notre pèlerinage. »

François de Sales.

20:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

UN TEMPS DE CARÊME POUR GRANDIR.

L’évangile d’aujourd’hui nous situe au cœur du discours sur la montagne où Jésus nous invite à ajuster, à disposer nos cœurs pour entrer dans le Royaume. L’exemple des scribes et des pharisiens est donné par Jésus pour nous faire réagir. Jésus dénonce leur justice non pas pour sa caducité mais pour son insuffisance. La stricte conformité aux prescriptions légales n’exprime pas un véritable ajustement aux mœurs du Royaume. Il faut aller plus loin et s’ouvrir aux exigences de la miséricorde. Jésus ne veut rien ajouter ni enlever à la Loi mais il invite à la vivre en faisant tout ce qu’elle rend possible dans l’ordre de la charité et non en se limitant à ce qu’elle défend : « Vous avez appris que… Eh bien moi, je vous dis… ».

La Loi condamne le meurtre. Eh bien, Jésus va étendre l’acte d’homicide au-delà de la stricte élimination physique de son prochain. Il va en dénoncer les racines cachées : la colère, l’insulte, la malédiction qui procèdent de la même logique intentionnelle d’éliminer celui qui me fait obstacle : « Vous avez appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu'un commet un meurtre, il en répondra au tribunal. Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère en répondra au tribunal. Si quelqu'un insulte son frère, il en répondra au grand conseil. Si quelqu'un maudit son frère, il sera passible de la géhenne de feu ».
Aucune de ces menaces n’est pourtant irréversible. Leur sévérité n’est qu’un appel à nous convertir, de la part d’un Dieu qui nous aime et ne veut pas que nous sombrions dans la mort à laquelle nous conduisent la colère, les paroles qui la manifestent et l'outrage qu'elles vont parfois jusqu’à exprimer.

Mais la conversion à Dieu passe toujours par la personne de l’autre, de ce frère en humanité qui est à mes côtés. Voilà pourquoi Jésus ajoute : « Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande sur l'autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande là, devant l'autel, va d'abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. » A noter qu’il ne dit pas : « Si tu as quelque chose contre ton frère », mais « si ton frère a quelque chose contre toi », car avouons-le bien humblement, il nous est plus spontané de voir l’offense qui nous a été faite que celle que nous avons commise. Combien est donc pressante la nécessité de la réconciliation !

Notre offrande à l’autel ne prendra son sens et n'aura de valeur qu'en fonction de cette réconciliation préalable. Car nous ne sommes pas seuls devant l'autel. La dimension communautaire de notre foi et du culte que nous rendons à Dieu n’est pas accidentelle ou facultative mais essentielle et indispensable. En effet, notre Dieu est Père de tous les hommes. Toute offrande véritable et donc digne d’être agréée, ne peut jaillir qu’en action de grâce du don de la paternité divine et de la fraternité universelle qu’elle révèle et à laquelle elle conduit. Voilà pourquoi Dieu ne peut recevoir le sacrifice des chrétiens divisés entre eux.
Jésus nous appelle bien à dépasser le cadre du légalisme judiciaire en nous ouvrant aux exigences de l’amour et de la miséricorde. C’est le seul lieu où nous pourrons rencontrer en vérité notre Dieu puisque c’est le chemin qu’Il a emprunté lui-même pour nous rejoindre.

« Seigneur, donne-nous durant ce temps de Carême de grandir dans une vraie charité envers tout homme afin de pouvoir t’adorer sans partage. Apprends-nous à vivre de ta miséricorde pour que ton règne vienne et que ta volonté de salut s’accomplisse sur la terre comme au ciel ».

Frère Elie.

19:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Tirez la leçon et allez de l'avant !


podcast

Nous émergeons parfois de situations difficiles et douloureuses avec une meilleure compréhension de nous-mêmes et de ce que nous voulons de la vie. Nos erreurs sont nécessaires, tout autant que nos doutes, nos frustrations, nos échecs, nos efforts lamentables pour nous développer et progresser. Nous apprenons à chaque étape du chemin.

Bonne méditation de la Parole de Dieu pour Aujourd'hui.

Votre Frère, Bruno.

09:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LETTRE D'AMOUR A MON AMOUR.

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Mon Tendre Amour,

Aujourd’hui, c’est notre Fête, celle de l’Amour incommensurable et sans retour. Ce jour, est festif pour tous les amoureux du Monde. Mais, je préfère quelques instants penser à nous deux.

Depuis que tu partages ma Vie, je sens le Bonheur palpiter chaque matin, dès que la nuit est morte. Et même dans certaines nuits, tu es ce croissant de soleil et de Lumière qui illumine mon destin. Tu représentes la part qui me manque. Tes douceurs, ton esprit de bonté gratuite, la délicatesse de tes gestes. Tous ces comportements que tu témoignes au quotidien, ravissent mon âme. Tu mets tant d’énergie dans les moindres actes que tu effectues ; que je ne suis guère surpris de tes fatigues subites. Tu mets tout ton être dans des tâches que beaucoup considéreraient comme banales et sans intérêt. Non, une certaine spiritualité de la Beauté a envahi ton corps. Aujourd’hui, c’est la Fête de ton être voué à l’Amour. Tu ne te contentes guère de quelques sourires ou cadeaux, uniquement parce que c’est la Saint Valentin. Ce Saint que tu honores chaque jour que Dieu fait, de ta présence aimante. Depuis que nous vivons ensemble, je connais la saveur onctueuse de la Tendresse. Qu’il est bon, chaque matin de savoir que tu seras d’égale humeur. Les yeux chaleureux et immenses comme les océans qui nourrissent la terre de leurs flots bienfaisants et nécessaires. Je t’Aime me semble être une injonction bien faible par rapport à la puissance de mes sentiments. Mais, les mots sont toujours pauvres pour exprimer nos grandeurs. Oui, je suis amoureux comme à l’aurore de notre rencontre. Ce jeudi où nos existences ont basculées sans vraiment le savoir. Tant de projets ensuite sont venus se greffer à notre Amour pour le renforcer. Jamais, je n’aurai imaginé une vie si belle, si magnifique, si pure en cette période de mes automnes. Tu es la couleur de mon regard lorsque je regarde vers Toi. Tu es la fleur qui embaume mon cœur de ses parfums subtils et délicats. La Vie sans Toi serait aussi froide que la banquise du pôle Nord. Et je deviendrais à mon tour, la froideur incarnée de l’homme qui cache ses blessures. En ce jour exceptionnel de l’Amour dont le monde fête la quintessence, la substantifique moelle. Je te redis toute la Force de ma Foi en ta destinée forgée par le temps et la réciprocité de nos sentiments. Tu es ancré dans ma chair, mes entrailles et tu navigues dans mes poumons pour me faire tenir debout. Sans ta présence, la vie n’aurait aucun Sens. L’Amour que nous vivons à deux a le sens sempiternel que nous lui donnons. Continuons d’entretenir notre jardin intérieur où poussent des arbres aux multiples couleurs. Je serai à tes côtés autant que le temps le permettra. Et même si je suis dans un ailleurs que nul ne connaît ; je sais que je demeurerai pour l’éternité à tes côtés. Dans l’attente de te revoir peut-être… Tout cela est bien mystérieux pour les hères que nous sommes. Pour cette raison ultime, il nous faut vivre l’instant présent dans toute son intensité et ne guère se préoccuper du lendemain comme du passé. Aujourd’hui, le Mystère auquel nous sommes confrontés est celui de l’Amour et du Respect. Il faut continuer à nous découvrir au quotidien comme s’il allait durer l’éternité. C’est en s’aimant, comme nous l’avons toujours fait jusqu’à présent, que nous verrons le visage de notre avenir se profiler. Le Bonheur que tu m’offres n’a pas de prix car l’Amour est libéré de tous les paradigmes économiques ou de profit. C’est ce qui fait sa grandeur ! L’Amour n’est absolument pas vénal, c’est ce qui le rend libre de tous déterminismes. Vivons cette liberté Absolue de nous aimer toujours plus qu’il ne faudrait aux yeux des gens biens intentionnées. Vivons cette folie qui respecte autrui mais qui nous fait voler dans les ciels aux bleus indiscrets. Oui, soyons fous de nous Aimer jusqu’au bout de…nous-mêmes. Et contemplons la terre devenue écrin de nos tendresses. Devenons contagieux auprès de chaque être rencontré. En leur faisant comprendre que l’Amour vrai existe puisque nous en savourons les senteurs quotidiennement. Conserve cette lettre, sur ton cœur, Mon Amour. Elle te parlera encore de moi même si je suis en train de visiter d’autres paysages. Elle évoquera à jamais la splendeur des horizons que nous avons admirés dans une semblable direction. Elle te racontera la merveilleuse Histoire d’un Amour qui jamais ne s’est éteint par-delà l’espace. Je te souhaite la plus signifiante Fête de la Saint Valentin ! Cette Fête fut très certainement créée pour Toi uniquement… Je t’Aime et ne me lasserai jamais de te le dire au risque de passer pour un homme ayant perdu la tête. J’ai perdu la tête dans le corps solidement constitué de notre Amour. Nous sommes sains de corps et d’esprit grâce à l’Amour qui habite nos jours. Je ne vois guère d’autres causes fondamentales dont les humains sont à la recherche depuis la création du Monde. Aimer et être Aimé demeure la seule raison d’Exister et tu restes mon unique raison d’être pour respirer pleinement la Vie ! Je t’Aime infiniment par-delà les contingences ! Rien ne pourra détruire la Beauté intrinsèque de notre Amour construit au fil des jours depuis des années ! Je suis Heureux avec Toi et cela est bien un juste motif pour vivre indéfectiblement ensemble. Je te donne mes espérances afin que tu puisses te réfugier dedans lorsque les plaies de ton âme se mettent à saigner. Je t’Aime et c’est peu dire, d’autant que les mots ne savent pas même en parler. Laissons le silence de notre Amour nous parler. Il nous dira que faire plus nous serons attentifs à ses intentions. Je T’aime avec la limpidité des sentiments et l’indestructibilité des passions qui m’alimentent et te nourrisent aussi. Heureuse Fête de Saint Valentin, Mon Tendre Amour pour Toujours !

Je t’embrasse Affectueusement avec la chaleur de mon cœur aimant.

Bruno ( Le 14 Février 2008-Jour de la St Valentin ).

00:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/02/2008

HENRI SALVADOR EST MORT DE RIRE !

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Henri Gabriel Salvador est né le 18 juillet 1917 à Cayenne (Guyane française). Son père percepteur et sa mère, natifs de Guadeloupe, s'installent avec leurs enfants à Paris en 1924, lorsque Henri a sept ans. Les rues de la ville seront son terrain d'apprentissage, à l'origine de beaucoup de ses sketches.

Un cousin lui révèle en 1933 la musique de Louis Armstrong et Duke Ellington, qui décide de son activité future. Après avoir essayé d'autres instruments, il apprend la guitare en autodidacte et joue bientôt en orchestre dans divers cabarets.

Il rencontre Django Reinhardt, avant d'être mobilisé de 1937 à 1941, année où il retrouve le grand guitariste manouche en zone libre. Il est engagé par Ray Ventura, qui l'emmène en Amérique du Sud d'où ils ne reviendront qu'en 1945. Dans les années qui suivent, Salvador engrange les succès.

Au fil d'une carrière soutenue, il répondra à l'attente du public sans renoncer à ses penchants. Son amour du jazz vocal, éclipsé par périodes, refait surface dans les années 1990 et le chanteur rencontre une large audience avec ses derniers albums, notamment Chambre avec vue, pour lequel il reçoit plusieurs Victoires de la musique.

Ami et collaborateur de Boris Vian, avec lequel il produisit dans les 400 chansons, il conjuguait sur scène et sur disque les morceaux fantaisistes et les "chansons douces" auxquelles l'avaient préparé sa mère, d'origine indienne caraïbe, en lui fredonnant de tendres "falbalas" créoles.

Si le public a longtemps plébiscité la gouaille de l'entertainer au métier consommé, il a aussi durablement soutenu le chanteur de charme au swing léger qui s'est affirmé depuis la guerre (Maladie d'amour, Clopin-Clopant) et jusqu'à ses dernières années (Chambre avec vue, Jardin d'hiver), quand il est devenu le Pygmalion et la référence de la nouvelle chanson française, celle de Keren Ann ou Benjamin Biolay.

"L'important, c'est de ne pas ennuyer", rappelait pourtant Monsieur Henri, qui se produisait en pantalon blanc au XXIe siècle comme au temps des Collégiens de Ray Ventura, avec lesquels il avait quitté la France occupée pour l'Amérique du Sud et le Brésil, de 1941 à 1945.


Parmi ses inspirateurs marginaux figure un clown, "Rhum", pour qui faire rire était "la plus noble des missions". Salvador appliquera spontanément sa leçon fin 1941, à Rio de Janeiro, en se livrant à une imitation du personnage de Popeye qui vaudra un triomphe au lieu d'un four à l'orchestre Ventura.

C'est là que débute la carrière personnelle de celui qui était le guitariste - excellent - et le comique de la troupe. Bien des années après, Henri Salvador passera au Brésil pour avoir préfiguré la bossa nova avec un boléro jazzé, Dans mon île, gravé en 1957.
Parallèlement à ses succès sur disque (Le lion est mort ce soir, Zorro, Count Basie), Henri Salvador a donné une forte impulsion à sa carrière lors de shows télévisés où défilaient ses chansons-sketches (Minnie petite souris, Le travail c'est la santé, Juanita banana).

Au cinéma, en revanche, ses tentatives en tête d'affiche - Bonjour sourire (1950), Clair de lune à Maubeuge (1962), Et qu'ça saute (1969) - ont eu moins de succès. Mais sa voix s'est imposée dans le doublage de films d'animation, dont le dernier, La petite sirène 2, en 2006.

Cet homme convivial, adepte des tournois de pétanque et du yoga, supporter du Paris St-Germain, a pris de l'âge en veillant à garder "de la tenue". Le 21 décembre 2007, au Palais des congrès de Paris où il "tirait sa révérence", sa voix l'avait trahi. C'était devenu sur-le-champ un gag d'adieu.

A Dieu, Monsieur Salvador, de votre rire nous en ferons un souvenir pour donner de la légèreté à notre Vie. Je vous remercie de nous avoir partagé votre talent durant tant d'années avec un humour décapant, sans vulgarité mais avec profondeur pour alléger le lourd poids que nous impose notre société, parfois.

Ce soir, en contemplant le ciel, je vois sourire les étoiles tout en écoutant la lune pleurer doucement de votre absence que vous aviez pourtant anticipée. La neige froide du firmament laissera couler vos mélodies telle une trace indélébile dans nos mémoires meurtries.

Un jour, nous chanterons ensemble dans cette joie incommensurable des retrouvailles de deux amoureux du Jazz et de l'Art.

A plus tard, Henri...!

En attendant, nous ferons comme Toi, rire des faux-sérieux et faux-semblants, jusqu'à en mourir.

Car, dis-moi, tu es vraiment mort de rire, n'est-ce pas ? Ah ! J'aime mieux ça... Merci, Henri de nous avoir tant amusés de vivre sur cette Terre aux éclats de ta voix si chaleureuse et veloutée tel un tempo de jazz chaloupé.

Bruno LEROY.

19:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Quelqu'un en a besoin !


podcast

 

Quelqu'un de votre entourage, de votre voisinage, a besoin aujourd'hui de découvrir ce que vous connaissez déjà ! Peut-être ne le sait-il pas encore ! Mais le besoin est là, sourd et invisible ! De quoi a-t-il besoin ?

Votre Frère? Bruno.

12:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |