09/07/2010
L'Homme véritablement nouveau.
L'Homme véritablement nouveau est celui qui se sent appelé à l'action quotidienne pour créer un présent et un futur meilleurs, qui lutte pour faire disparaître la pauvreté, faire cesser l'injustice, la discrimination, l'exploitation et tout acte d'oppression qui constituent les éléments caractéristiques de la société capitaliste.
Le véritable révolutionnaire est guidé par de grands sentiments d'amour. Il est impossible de penser un authentique révolutionnaire sans cette qualité. Dans ces conditions, il faut de la vérité, pour ne pas tomber dans un dogmatisme extrême, dans une froide scolastique, dans un isolement par rapport au peuple. Tous les jours il faut lutter pour que cet amour de l'humanité vivante se transforme en faits concrets, en actes qui servent effectivement de mobilisation. Je crois que la lutte de libération s'enracine dans le fond prophétique de l'histoire du salut.
Toute tentative de s'évader de la lutte contre l'aliénation et la violence des puissants, et pour un monde plus juste et plus humain, est la plus grande infidélité à Dieu. Connaître Dieu, c'est œuvrer pour la justice. Il n'existe pas d'autre chemin pour arriver à Lui ! C'est seulement en participant au processus historique de la libération qu'il sera possible de montrer que l'aliénation fondamentale est présente dans toute aliénation partielle. Cette libération radicale est le don apporté par le Christ ! .
Bruno LEROY.
11:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : chistianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
08/07/2010
Esprit de force et d’amour.
La sainteté chrétienne consiste bien dans la sequela Christi (« suite du Christ ») dont le martyre constitue l’idéal de perfection en tant que manière la plus parfaite d’imiter le Christ dans son don d’amour total pour les hommes. Le martyre commence par les persécutions subies au nom du Seigneur. Mais si ces dernières manifestent la perfection du disciple, c’est moins parce qu’elles conduisent à reproduire dans sa chair et dans son âme les souffrances du Christ que parce qu’elles permettent de trouver Dieu c’est-à-dire de trouver Jésus-Christ par qui on trouve le Père. Ce n’est pas les persécutions, ni la mort, en tant que telles que le disciple recherche, c’est Jésus-Christ qui est la vie véritable.
La page d’évangile de ce jour nous amène à nous interroger. Notre attitude de chrétien ne saurait susciter aucune réaction. Attention aux lieux où l’on observe le plein consensus. Attention aux lieux où l’on s’applaudit les uns les autres, où l’on s’entoure de privilèges. Le chrétien qui se veut véritable disciple du Christ ne saurait s’accommoder de cela. Certes, parfois l’on aspire à un peu de repos. Mais il s’agit de nous rappeler que le véritable repos, nous ne le trouverons qu’en Dieu seul. Le moyen le plus sûr de le trouver ? Passer avec lui par la croix pour ressusciter avec lui à la vie éternelle.
Au cœur même des souffrances subies à cause de lui, notre Seigneur ne nous abandonne pas : « Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas pour savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous » (Cf. Evangile). Fort de cette Parole du Seigneur, nous pouvons réentendre cette invitation d’Issac de Ninive : « Même s’ils te persécutent, toi, ne persécute pas. Même s’ils te crucifient, toi, ne crucifie pas. Même s’ils t’offensent, toi, n’offense pas. Même s’ils te calomnient, toi, ne calomnie pas. »
« Esprit de force et d’amour, assiste-nous pour faire de nous des témoins authentiques de l’Evangile, de véritables disciples du Christ qui n’hésitent pas, dans la charité, à payer de leur personne là où leur témoignage de chrétiens l’exige. »
Frère Elie.
21:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
TÉMOIGNAGE D'UN FRÈRE DEVENU AMI.
11:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOIGNAGES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/07/2010
Apprendre des autres.
“Un roi apprécie des serviteurs compétents...” Proverbes 14.35
La connaissance humaine, paraît-il, double tous les cinq ans, et ce, dans la plupart des domaines. Cela signifie que vous ne devez jamais vous endormir sur vos connaissances. Si vous devez répéter année après année les mêmes leçons, c’est que vous n’apprenez pas correctement. Prenez exemple sur ceux et celles qui ont réussi précisément dans le domaine où vous souhaitez briller, apprenez ce que vous devez faire, et les écueils à éviter. L’amiral Hyman Rickover a dit un jour : “Tirez les leçons des erreurs des autres : vous n’aurez pas assez de toute votre vie pour les commettre toutes vous-même !” Afin de gravir avec succès les échelons de la réussite, suivez les trois conseils suivants :
1- Ne cherchez pas, par orgueil, à éviter les gens dont la sagesse et l’expérience sont largement supérieures aux vôtres. Pierre a écrit : “Mettez-vous, chacun selon le don qu'il a reçu, au service les uns des autres...” (1 Pierre 4.10). Nous avons tous des faiblesses dans un domaine ou un autre. Faites attention à ne pas donner aux autres l’impression que votre manque de maturité ou d’assurance est une forme d’arrogance ou de fierté.
2- Ne cherchez pas à faire impression sur les autres en prétendant que vous êtes égal à eux intellectuellement.
3- Etudiez votre sujet avant d’aller de l’avant. Lorsque Dieu vous appellera à de plus grandes responsabilités, faites en sorte d’être prêt à la fois dans votre esprit, vos attitudes et vos paroles. N’hésitez pas à rechercher les conseils d’un ami sûr capable de vous comprendre et de pressentir la direction que vous devez prendre. N’hésitez pas non plus à parachever vos connaissances pour gagner en assurance. Salomon a écrit : “Un roi apprécie des serviteurs compétents...” Mieux vous serez préparé, plus Dieu vous offrira d’opportunités.
Bob Gass.
11:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Acceptez de recevoir des autres !
“Quiconque reçoit celui que J’envoie Me reçoit aussi...” Jean 13.20
Beaucoup d’entre nous refusent l’aide des autres afin de préserver intacte l’image qu’ils veulent donner d’eux-mêmes, ce qui est très dangereux ! Nous devons être ouverts non seulement à l’aide que le Seigneur peut nous apporter, mais aussi à celle que nous offrent ceux qu’Il a mis sur notre chemin. Ecoutez ces paroles : “Jésus resta au désert pendant quarante jours et Il fut tenté par Satan... Et les anges vinrent Le soutenir” (Marc 1.13). Même Jésus a eu besoin de soutien extérieur ! Après un jeûne de quarante jours, Il n’a pu s’empêcher d’avoir faim et Satan Lui suggéra d’apaiser Sa faim, d’une manière sournoise et cruelle : “Ordonne à ces pierres de se changer en pains !” (Matthieu 4.3). Le devoir le plus difficile à assumer est de refuser d’obtenir, par des moyens illégitimes, quelque chose dont nous avons grandement besoin.
Bien qu’ayant créé les anges, Jésus accepta d’être soutenu et encouragé par eux. Lui, le créateur infiniment plus puissant qu’eux, s’abaissa pour accepter leur aide. Quelle leçon pour nous aujourd’hui ! Si vous souffrez vraiment trop, vous inquiétez-vous de savoir d’où vient le réconfort que Dieu vous envoie ? Si vous souffrez d’une maladie grave êtes-vous regardant sur la personnalité du médecin qui peut alléger vos souffrances ? La couleur de sa peau ou ses croyances religieuses vous importeront peu parce que vous ne serez concerné que par votre douleur et votre besoin de guérison !
Peut-être aujourd’hui avez-vous besoin de l’aide de quelqu’un, sans oser pourtant avoir confiance en personne ! Alors, ayez confiance en Dieu qui vous a soutenu jusqu'à aujourd’hui ! “Même si les collines venaient à s’ébranler, même si les montagnes venaient à changer de place, l’amour que J’ai pour toi ne changera jamais, et l’engagement que Je prends d’assurer ton bonheur restera inébranlable. C’est moi, le Seigneur, qui te le dis, Moi qui te garde Ma tendresse” (Esaïe 54.10). Si Dieu vous offre Son réconfort et Son soutien, ne laissez pas votre orgueil ou votre insouciance vous empêcher de les accepter sous quelque forme qu’ils se présentent ! En acceptant l’aide de ceux qu’Il vous envoie, c’est Lui que vous acceptez !
Bob Gass .
11:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
04/07/2010
A quoi sert de vivre s'il faut en mourir ?
13:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA POÉSIE DE LA VIE | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : chistianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Libérez-vous de l’emprise des autres !
“Il était pour eux une occasion de chute...” Matthieu 13.57
Les frères de Joseph étaient jaloux de son rêve aussi décidèrent-ils de le vendre comme esclave. La famille de David ne le considérait pas digne de devenir roi. Les gens qui côtoyaient Jésus depuis 30 ans affirmaient : “D'où Lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N'est-ce pas le fils du charpentier ?...D'où Lui vient donc tout cela ? Et Il était pour eux une occasion de chute” (Matthieu 13.54-57). Vous devez comprendre que bien des gens qui vous connaissaient “avant” trouveront difficile de vous accepter aujourd’hui parce qu’ils vous ont enfermé dans une petite boîte d’où vous n’êtes pas censé sortir ! Comment devez-vous vous comporter ? Comme Jésus, qui continua Son chemin sans se laisser emprisonner par leur opinion. Il ne pouvait rien faire d’autre : une page de Sa vie venait de se fermer et Il devait aller de l’avant.
Vous aussi devez agir ainsi. Si vous permettez aux autres de vous retenir dans votre passé, vous risquez de trop vous y appesantir et de manquer votre destinée. Ceux qui vous connaissent depuis longtemps peuvent porter un bon témoignage sur vous et cela est merveilleux, mais si vous devez choisir entre le passé et l’avenir que vous offre Dieu, n’hésitez pas : le passé ne peut qu’être ressassé, jamais modifié. Cessez de revivre votre humble départ, mettez-vous à écrire la suite de l’histoire de votre vie ! L’avenir est devant vous, il est à votre disposition, ne laissez pas passer l’occasion.
Connaissez-vous l’histoire de ce piètre joueur de golf qui ne cessait de manquer sa balle et de frapper, à la place, une petite fourmilière toute proche. Au bout de plusieurs “attaques” dévastatrices, l’une des fourmis décida de faire quelque chose pour échapper au désastre et cria à la cantonade : “Suivezmoi !” Une autre fourmi lui rétorqua : “Mais où donc ?” A quoi la première répondit, pointant du doigt la balle de golf devant elles : “Là-haut ! C’est notre seule chance de survie ! Si nous ne montons pas là dessus, nous périrons toutes !” Vous non plus, ne laissez pas passer l’occasion de vous en sortir !
Bob Gass.
Bible-en-un-an : 2 Chroniques 15-16 & Actes 6
09:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
01/07/2010
La joie du disciple.
©F&L - D. Lefèvre |
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21:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
TOUT EST DANS LE REGARD.
Matthieu assis derrière son bureau de douane, lié à ses préoccupations financières et matérielles, a été rejoint par le regard du Seigneur qui ce jour-là est passé dans sa vie. Ce regard pénétrant l’a saisi au plus profond de son humanité. Certes, par sa profession, Matthieu ne figurait pas parmi les gens les plus recommandables. Mais, aucune ténèbre ne saurait être assez épaisse pour arrêter la lumière du Christ.
On pense ici au célèbre tableau du Caravage représentant cette scène de l’évangile. On y voit la main droite de Jésus tendue, le doigt pointé vers Matthieu assis derrière son bureau, comme pour venir le repêcher au cœur des eaux mortes de son existence.
La main de Jésus est comme le prolongement de son regard. Elle franchit la distance qui sépare Matthieu de Jésus, l’abîme qui sépare le péché de la grâce, pour ramener au bercail la brebis égarée. Jésus ne recule pas devant notre péché même s’il lui demeure radicalement étranger. Il mange avec les publicains et les pécheurs, non pas pour les conforter dans leur péché, mais pour les toucher de sa miséricorde.
« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades » : Le Bon Pasteur se fait proche de la brebis malade. Il la rejoint dans ses blessures pour la guérir et l’appeler au salut. Dieu ne sauve pas le pécheur au moyen d’une toute-puissance extérieure et impersonnelle. Il le sauve en venant à sa rencontre et en recréant la relation que le péché avait rompue. En Jésus, l’Alliance entre Dieu et l’homme se trouve ainsi restaurée. En lui, le don de la grâce nous rejoint par-delà la distance que notre péché avait mise entre nous et Dieu.
Les Pharisiens n’ont pas intégré ce mystère de la gratuité de la miséricorde divine : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Ils restent paralysés dans une conception où c’est l’homme qui doit offrir à Dieu de justes sacrifices. Jésus les invite au contraire à accueillir la gratuité du don de Dieu. Ce n’est pas par des offrandes présentées à Dieu que l’homme est sauvé mais par le don gratuit de la miséricorde divine : « Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »
Qui pourrait se prétendre sans péchés ? Nous avons tous soif de miséricorde. A l’image de saint Matthieu, laissons-nous saisir et convertir par elle. Libres, nous pourrons alors nous lever pour marcher sur les traces de celui qui est « le chemin, la vérité et la vie ».
Frère Elie.
21:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/06/2010
Certes, ce chemin est un chemin de Croix.
Les possédés parlent ensemble, d’une seule voix, parce qu’ils ont perdu leur identité propre. Ils sont seulement capables de répéter des discours qui ne viennent pas d’eux-mêmes. Ces deux misérables représentent ainsi l’humanité qui a péché ; elle est vivante, mais plus vraiment puisqu’elle vit parmi les morts et qu’elle n’a plus accès à son cœur profond pour parler d’elle-même à son Seigneur. Au lieu de cela, elle l’accueille avec agressivité, comme un perturbateur de la tranquillité du Royaume des morts.
Selon sa stratégie ordinaire, le Malin prend la parole en premier. « Es-tu venu pour nous faire souffrir avant le moment fixé ? ». Évidemment, il est faux de prétendre que le Christ soit venu pour faire souffrir l’humanité. Jésus est le Chemin vers le Père. Certes, ce chemin est un chemin de Croix. Mais la souffrance n’est pas le but, elle est la conséquence de l’arrachement nécessaire à notre condition de pécheur. Jusqu’au bout, l’Ennemi tente de tromper l’homme, et tant qu’il reste sous cette séduction, l’homme continue de souffrir.
« Si tu nous expulses, envoie-nous dans le troupeau de porcs ». Les voici qui font semblant de négocier. Ils font mine de consentir à l’expulsion à condition qu’on les reloge. Mais ils disent eux-mêmes qu’ils ont complètement perdu la partie. Non seulement ils vont être expulsés, mais il n’est pas envisageable d’assujettir à nouveau des hommes. Leur ambition se limite désormais à infester des porcs, des animaux impurs comme eux. Cet habitat va d’ailleurs faire long feu puisque aussitôt le troupeau se précipite dans leur lieu propre qui est la mort, dont la mer est le symbole biblique.
Demandons au Seigneur de nous ouvrir à sa présence dans nos vies. Qu’il nous apprenne à le reconnaître ; qu’il se révèle à nous comme le Dieu proche, le compagnon de nos routes, l’ami prévenant qui nous invite à sa table. Et surtout, que lui, le Fils Unique, nous révèle le visage du Père, car c’est en lui que nous trouvons notre identité profonde et notre raison d’être.
Frère Dominique.
19:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |