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08/10/2010

ÊTRE PARENTS SELON LE COEUR DE DIEU.

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Être parents, c’est comme être l’hôte d’un étranger ! Nous pouvons croire que nos enfants nous ressemblent, mais nous sommes sans cesse surpris de constater à quel point ils sont différents.  Nous pouvons nous réjouir de leur intelligence, de leurs talents artistiques, de leurs prouesses athlétiques ou être attristés par leur lenteur à l’apprentissage, leur manque de coordination ou leurs goûts étranges. Sous plusieurs aspects, nous ne connaissons pas nos enfants.

 

Nous ne les avons pas créés et ils ne nous appartiennent pas. Voilà une bonne nouvelle.  Nous n’avons pas à nous en vouloir pour tous leurs problèmes et nous ne devrions pas non plus nous attribuer leur succès.

Les enfants sont un cadeau de Dieu.  Ils nous sont donnés pour que nous leur offrions un espace de sécurité et d’amour, où ils puissent grandir jusqu’à la liberté intérieure et extérieure.  Ils sont comme des étrangers qui nous demandent l’hospitalité, qui deviennent de bons amis et qui nous quittent pour poursuivre leur chemin.  Ils nous apportent d’immenses joies et de grandes peines, précisément parce qu'ils sont des cadeaux.  Et un beau cadeau, comme dit le proverbe, est donné deux fois.

 

 

Le cadeau que nous recevons, il faut que nous le donnions à notre tour.  Lorsque notre enfant nous quitte pour poursuivre ses études, pour se chercher du travail, pour se marier, pour entrer en communauté ou tout simplement pour devenir indépendant, la souffrance et la joie se rejoignent.  C’est à ce moment-là en effet, que nous ressentons au plus profond de nous-mêmes que notre enfant n'est pas nécessairement à nous, mais nous a été donné pour devenir à son tour un véritable cadeau pour les autres.

 

Il est tellement difficile de rendre leur liberté à nos enfants, particulièrement dans ce monde de violence et d’exploitation.  Nous voulons tellement les protéger de tout danger possible.  Mais c’est impossible ; ils ne nous appartiennent pas.  Nos enfants appartiennent à Dieu et l’un des plus grands gestes de confiance en Dieu que nous puissions poser consiste à laisser nos enfants faire leur propre choix et trouver leur propre chemin.

 

Bruno LEROY.

06/10/2010

LE BONHEUR VIENT FRAPPER A TA PORTE.

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Le bonheur vient frapper à ta porte. Mais tout était fermé en toi et tu n'as pu l'accueillir. Pour savourer la douceur de la joie profonde, il faut être intrinsèquement libre. Libre de quoi, de qui ?
Libre de toutes ces extériorités qui nous engendrent dans le paraître et non dans l'être. Libre de toutes les lois humaines en les assimilant, les intériorisant pour mieux le vivre. Sans avoir cette tentation constante de les transgresser sous prétexte qu'elles ne font pas partie intégrante de notre être. Il faut en goûter l'amertume puis l'accepter intérieurement pour ne pas recracher immédiatement.
Vous allez me dire, à juste titre, qu'il s'agit d'une soumission à une société qui nous formate. Et je vous répondrai que je vous propose la recette pour ne pas sombrer dans ce formatage de l'esprit. Celui qui atrophie tout discernement raisonnable. Sinon, vous ne pourrez jamais vous prétendre libres et debout. Vous demeurerez dans l'irrationalité de codes sociaux qui ne vous parlent plus, parce qu'ils ne vous ont jamais parlés. Parce qu'ils vous sont totalement étrangers.
  
Le rebelle qui veut défendre ses convictions. Des Lois inhumaines qui tuent toute Dignité. Ce rebelle dont Dieu et les Hommes ont besoin pour établir une civilisation de l'Amour doit savoir sur quel terrain ses pas avancent. Il ne doit pas être dans la brume de l'ignorance. Sinon, il deviendra vite un mauvais serviteur. Un exécrable Apôtre du Christ qui ne sait pas même où il va. Non, la révolte nécessairement spirituelle porte l'étincelle d'un feu d'amour et de compréhension pour l'Humanité souffrante. Il nous faut cultiver notre jardin intérieur. Par la prière, communiquer, parler, s'exprimer avec le Christ qui nous écoute avec certitude.
  
Mais, qui souvent demeure silencieux pour nous laisser libres de nos propres pensées, parfois actives. Pour changer le visage enlaidi de cette société atteinte du néoplasme du consumérisme. Il faut au prime abord en détecter la suprême Beauté. Nous devons avec nos mains malhabiles creuser et toujours creuser au tréfonds de l'être pour en extraire la quintessence. La divine lumière qui jaillit de son âme blessée.
Et l'Esprit-Saint nous aidera dans cette démarche démesurée. La Vierge Marie nous donnera les roses sans épines de la douceur d'appréhender les autres. Et notre ange gardien nous protègera des tentatives de conflits du Malin.
  
Alors, nous avancerons doucement mais fermement sur le chemin du destin à vivre ensemble. Sinon, nous passerons notre vie à gémir face aux fleuves impassibles. Le rebelle chrétien n'est point un rebellocrate qui se contente de dénoncer en vain. Comme le font certains artistes ou chanteurs médiocres en mal d'inspiration. Non, le rebelle de Dieu est celui ou celle qui ouvre les mains et contemple les tranchées des combats creusés dans ses paumes. C'est celui qui ouvre les bras avec un sourire au bout des lèvres pour affirmer que rien n'est perdu. Aujourd'hui tout commence ou recommence grâce à l'Espérance qui habite les cœurs.
  
Puissiez-vous acquérir cette force d'aimer envers et contre tout. Et vous deviendrez des combattants de l'Amour et de la Justice. Un véritable rebelle de Dieu qui, chaque jour remet ses heures entre Ses mains.
Rassurez-vous, cela est aussi difficile pour moi que pour vous. Notre société nous apprend tellement à humer la facilité. Le combat spirituel en devient une contre-culture que le monde endormi n'apprécie pas.
Même si vous n'avez guère conscience de votre rébellion pour le Royaume. D'autres se chargeront de vous le rappeler, parfois violemment. Mais la paix profonde du Christ sera en vous et rien ne vous troublera.
Je vous souhaite cette Force que seul l'Esprit peut donner dans le silence cultivé de l'Adoration où la pensée flotte par-delà le temps sociétal. N'oubliez jamais que les pauvres hères que nous sommes possèdent l'heure. Et Dieu possède le temps. Voilà, pourquoi souvent nous avons souvent cette sensation malsaine, qu'Il ne nous écoute pas et donc ne nous répond pas. Ce qui est faux. Il répond toujours par divers sourires.
A nous de les contempler pour en saisir le sens, celui que nous donnerons quotidiennement à notre existence. Dans Sa présence et par Sa présence.
  
Courage, marchons ensemble, pour devenir des rebelles de Dieu avec, dans l'esprit des flammes de tendresse pour faire de notre planète un chant  brûlant d'Amour. Et nous vivrons le Bonheur des rebelles de Dieu.
 
 
Bruno LEROY.
 

19/09/2010

TROMPERIE SUR LA MARCHANDISE.

Hier, je me suis surpris à regarder l'émission de Ruquier : On n'est pas couché. En général, je regarde très peu la télé-viecon, sauf, les reportages géographiques montrant le foisonnement culturel de certaines civilisations parfois ignorées.
Je ne m'attendais pas à trouver Monsieur Gaillot dans ce genre de média. Je dis Monsieur, car je ne puis l'appeler autrement. Il ne représente d'aucune façon, à mes yeux, un homme d'Église. Je ne me permettrai pas d'estimer sa Foi qui lui est toute personnelle. Tellement individuelle d'ailleurs, qu'il serait juste de se demander en quoi, elle se différencie d'un athée.
Ce Monsieur était venu faire la promotion d'un livre qu'il n'a pas même écrit. A part se promener dans les manifs d'extrême Gauche. Je me suis dit que l'Église avait été trop généreuse à son égard.
Il se dit seul, très seul. Cette solitude est le reflet de ses fausses compassions. Il croit aimer les Pauvres comme on aime une voiture qui s'en va à la casse. Ce monsieur prône le mariage homosexuel, le port du préservatif tout en dédaignant, en passant Benoît XVI.
 
Triste représentant d'une église qui sombre dans la brume du relativisme. La démagogie se porte bien chez certains représentants du culte. Son discours n'est jamais étayé par une pensée construite. Le malheur, dans cette histoire, est qu'il représente une institution sur laquelle il vomit. Je puis prédire, en l'écoutant s'exprimer ainsi, que les pauvres deviendront encore plus pauvres. Son ministère étant purement de danser avec le vent du temps, que peut-il apporter culturellement, intellectuellement aux autres. De plus, il y a tromperie sur la marchandise. Cet homme n'est pas évêque. Il est simple croyant qui se perd faute de repères dans les méandres d'une spiritualité qu'il s'est construite.
 
Vous voyez, il est des moments où je gaspille mon espace de repos pour voir ce genre de clown ecclésiastique. Un évêque qui veut vivre sa Foi sans l'appui institutionnel et le respect qu'il doit envers cette Église qui l'a fait naître, est mort. Mais de cela, nous en reparlerons dans le scintillement des étoiles. Si nous nous retrouvons...
 
Tous les grands Témoins de l'Évangile ont eus des frictions avec l'institution. Ce qui est normal puisque notre très Saint Père nous invite à critiquer l'Église, lorsque nous sommes en désaccord, mais avec Amour.
 
Franchement, dites-moi, quelle différence entre Sœur Emmanuelle, Guy Gilbert, l'Abbé Pierre, Mère Térésa et Gaillot. Ce dernier n'a fait que parler de précarité et de mettre les pieds dedans. Il manifeste à l'occasion ses désaccords, mais ne fait rien de réellement constructif. Ce Monsieur est un exemple dangereux pour nos Jeunes. Il prône le laxisme dans toutes les dimensions Humaines. Et demande qu'on le suive dans cette forme évangélique de détruire la Dignité Humaine en ne la reconnaissant indigne d'être responsable d'elle-même. Pauvre clerc qui se pense indispensable et qui fait pire que mieux.
 
Tout cela, pour vous dire que ma soirée fut un cauchemar sans nom. Je n'ai pas de Haine contre Gaillot. Dieu est Amour et Il me guide, loin de ces faux témoins qui ne témoignent de rien et sont une nuisance pour le bien commun.
 
Bruno LEROY.

12:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : catholique, chistianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/08/2010

NOUS TOUS FRÈRES D'UN MÊME PÈRE.

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Il existe un lien incontournable entre la qualité de relation que l'on entretient avec soi-même et celle que nous souhaitons établir avec l'Autre. Il n'est pas de relation à l'autre si un minimum vital d'amour pour soi n'est pas assuré.

La spiritualité serait en chacun ce minimum de cohérence et d'amour avec et pour soi-même qui fait qu'un être humain se tient dans son identité. Une sorte de sérénité ou de sécurité fondamentale, d'acquiescement à sa propre singularité, ce par quoi chacun est incommunicable et qui permet pourtant qu'il entre en relation. Du coup, le spirituel serait aussi ce qui en l'homme passe l'homme, l'ouvre à l'Universel, lui permet de prendre du recul, de ne pas s'engluer toujours dans le particulier, de percevoir les enjeux au-delà de l'immédiat, d'inventer avec d'autres, une histoire.

Cette dimension spirituelle appartient à tout homme et ne relève pas d'abord du " religieux ". Le spirituel, entendu en ce sens, n'est pas désincarné. " Car le spirituel est lui-même charnel ", nous rappelait Péguy. Comment en serait-il autrement s'il signifie l'adhésion d'un être avec lui-même, en même temps que son ouverture aux autres, tel qu'il est, tels qu'ils sont.

Nous entrons dans une écologie mentale, l'écologie de l'esprit qui permet de revaloriser le noyau émotionnel et porteur des valeurs de l'être humain, face à la nature. Elle permet de développer l'aptitude à l'intimité, d'être à l'écoute du message que tous les êtres diffusent par le simple fait qu'ils sont là, par leur relation à ce qui les environne, par leur capacité de symbiose avec l'univers pris dans sa complexité, dans sa majesté et dans sa grandeur. Elle conduit au renforcement des énergies psychiques positives de l'être humain pour pouvoir affronter avec succès le poids de l'existence et les contradictions de notre culture dualiste, machiste et consommatrice.

Sans révolution de l'esprit, une révolution de la relation entre l'individu et la nature sera impossible. L'écologie mentale trouve ses racines dans la profondeur humaine. C'est là que s'élaborent les grandes motivations, la magie secrète qui transforme le regard sur la réalité, la transfigurant en ce qu'elle est, un maillon de l'immense communauté cosmique.

Si, l'éthique dégénère en codes de préceptes et d'habitudes de comportement, l'écologie mentale court le risque de se perdre dans la fascinante symbolique intérieure, si toutes deux ne sont pas l'expression d'une spiritualité ou d'une mystique. Quand nous parlons de mystique, nous pensons à une expérience fondamentale englobant toute chose, par laquelle la totalité des choses est captée en tant qu'ensemble organique chargé de signification et de valeur. Quel est le type de poésie qui nous fera redécouvrir le mystère du monde et notre sensibilité, afin que tous les êtres puissent être reliés ? Quelle puissance spirituelle vécue nous engendrera dans cette société dont nous sommes tous frères. Nul n'est étranger sur n'importe quel morceau de terre. Et surtout pas les Roms, ces fils de liberté, les Arabes, ces fils de Lumière, Les Noirs, ces fils de sang battant, les Chinois, ces fils de sagesse et tous les étranges étrangers qui forment les couleurs de notre planète. Tout individu est un frère, un soleil qui éclaire nos valeurs manquantes. Un spirituel Apôtre du Christ se doit, plus que tout autre, retisser du lien social. Il vit l'utopie du Royaume de Dieu sur Terre. Et peu importe qu'il soit ridiculisé, exclu à son tour du regard des bien-pensants.

La prière donne l'oxygène nécessaire aux personnes strangulées par les autres.

Son devoir est de plaire à Dieu plutôt qu'aux Hommes et ceci même si son comportement fraternel et généreux, contredit cette société orgueilleusement égoïste. Nous avons Tous le même Père donc nous sommes tous frères en Humanité. Et cette Vérité évangélique, voire métaphysique ne saurait être contredite, ni souffrir d'exceptions.

 

 Bruno LEROY.

19:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chistianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/08/2010

Douce musique du vent dans tes cheveux.

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Douce musique du vent dans tes cheveux,
Je n'ai pas vu luire le soleil dans tes yeux,
Une ombre familière t'empêche d'être heureux,
Le gars qui dort par terre ne te fait pas dormir,
Il agite ta conscience dans un dernier soupir.
  
Tu te sens blessé par les plaies des autres,
Comme si leur destin mal engagé était de ta faute,
Tu te sens couler par les larmes des visages perdus,
Comme une vague puissante qui ne revient plus.
 
Le bonheur est un mot prononcé par des malheureux,
Ils cherchent en vain son visage qu'ils ne trouvent point,
Peut-être que la vie leur montre un autre chemin,
Et toi, tu t'accroches toujours à vouloir que tous soient heureux.
 
Tu n'as pas compris que l'inégalité vient en naissant,
Certains ont des landaus   chromés,
Et d'autres n'en possèdent pas même,
On les laisse crever ou ils se démènent,
Tu sais les gens font de l'amour fraternel un faux-semblant.
 
Alors, que faut-il faire dans ce monde improbable,
Il faut que tu trouves des sourires à partager,
Te faire confiance pour marcher avec tes frères,
T'aimer d'avance pour donner de l'amour intense.
 
La révolte est un ferment qui doit te faire changer,
De l'intérieur pour toujours contempler dans le cœur,
Des humains leur part de lumière qu'ils voudraient donner,
Et n'osent pas car l'éducation n'apprend pas à offrir du Bonheur.
 
Alors, sois humblement mais sûrement,
L'éducateur de ceux qui se brisent aux rochers de la peur,
Et ne savent pas montrer aux autres leurs ardeurs,
Leur volonté de rendre la terre habitable et meilleure.
 
Il suffit de vivre ensemble sans haine pour mieux se comprendre,
Et changer la vie de certains hommes sans attendre.
Dieu est au bout de ce vouloir une civilisation de l'amour,
Dieu est au bout de ce désespoir que tu changeras en espérance,
Dieu est au bout de toutes les douceurs les bontés, pour tout changer.
 
Cependant, n'oublie pas que Bon ne s'écrit pas avec un " C ".
Et tu auras dans ton âme l'amour fort que Dieu attend de Toi.
Cet amour qui te fera avancer qui que tu sois et où que tu sois.
Fais-en un programme d'existence et vivre sera une véritable Joie.
 
Bruno LEROY.

13:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chistianisme, poesie, spiritualite, foi |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

18/07/2010

A quel point vous êtes riche...

 

“Remerciez Dieu en toute circonstance.”

1 Thessaloniciens 5.18 www.saparole.com

L’histoire suivante a déjà été publiée, mais vaut la peine d’être relue. Elle se passe de commentaires. “Ils se tenaient debout, serrés l’un contre l’autre, devant la porte d’entrée, deux enfants misérables avec leurs manteaux déchirés et trop grands. “Vous avez de vieux journaux à jeter, m’dame ?” J’avais beaucoup à faire, j’aurais voulu dire non, que je n’avais rien à leur donner, mais j’ai vu soudain leurs pieds nus dans des sandales trempées par le verglas. “Entrez une minute, je vais vous préparer une tasse de chocolat bien chaud.”


Aucune conversation ne s’établit entre nous. Leurs sandales mouillées laissèrent une empreinte sur le tapis,
devant la cheminée. Je leur servis une grande tasse de chocolat, des tranches de pain grillé avec du beurre et de la confiture, pour les réconforter un peu et les aider à affronter le froid mordant du dehors. Puis je retournai à la cuisine continuer mon travail, quand je fus soudain frappée par le silence qui régnait dans la pièce voisine. J’allai y jeter un coup d’oeil. La petite fille tenait son bol vide entre les mains et semblait perdue dans la contemplation de la porcelaine bleue. Ce fut le garçon qui demanda brusquement : “M’dame, vous êtes riche ?” Je regardai ma nappe aux couleurs ternies. “Riche, moi ! Oh non !” La petite fille reposa délicatement la tasse sur la sous-tasse. “Mais vos tasses sont assorties avec les sous-tasses !” murmura-t-elle d’une voix rauque et fanée comme celle d’une vieille femme, dans laquelle se devinait le rêve d’une vie meilleure.

Puis ils partirent, leurs sacs pleins de vieux journaux sur la poitrine, pour se protéger des bourrasques de vent glacé. Ils n’avaient pas dit merci, mais cela n’était pas nécessaire : ils m’avaient dit beaucoup plus qu’un merci. Les tasses de porcelaine bleue n’étaient pas de grande qualité, mais elles étaient assorties aux sous-tasses. Des pommes de terre dans un pot au feu bien chaud, un toit sain au dessus de nos têtes, un mari avec un emploi stable, beaucoup de choses dans ma maison étaient assorties les unes aux autres. Je remis les chaises en place loin du feu et contemplai un instant le salon. Devant le feu, sur le tapis de laine, se détachaient encore les empreintes boueuses des petites sandales. Je décidai de ne pas nettoyer le tapis. Je veux garder sous les yeux le souvenir de ces sandales, au cas où il m’arriverait d’oublier... à quel point je suis riche !”         

  Bob Gass.

21:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chistianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/07/2010

Jésus guérit tous ceux qui le suivent.

Jésus part ; il quitte l’intimité de la synagogue pour l’étendue du monde, les disputes avec les pharisiens pour la multitude qui l’attend. « Beaucoup le suivirent et il les guérit tous ». Son cœur est large ouvert pour accueillir toute détresse et pour soigner toute maladie. Jésus guérit tous ceux qui le suivent.

Car le « jugement » que le « serviteur » que Dieu s’est choisi est celui qui apporte le salut aux nations. Son jugement ne condamne personne. Le portrait qui est fait de lui dans Isaïe, uniquement par des propositions négatives, le montre : « il ne protestera pas, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques. Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit ». Le jugement de Dieu triomphe, mais ce jugement n’est pas une accusation. Ultimement, quelque soit notre péché, c’est Dieu lui-même qui a été blessé, humilié, trahit. Mais il ne dit rien. Pas une protestation, pas une plainte, pas un commérage pour expliquer que, dans le fond, c’est lui qui était innocent et l’homme qui est mauvais. Au contraire. Ne se préoccupant pas de sa propre souffrance, il n’a d’attention que pour notre maladie. Car sa souffrance est de nous voir choisir de mourir. Alors, médecin délicat, il prend patience. Il relève le roseau qui s’est couché (il sait combien nous sommes faibles !), il protège la flamme qui vacille (il sait qu’elle peut briller à nouveau !). Ainsi, de la même manière que la guérison est pour tous, le salut est pour tous également. La façon dont Jésus nous juge est de prendre sur lui notre jugement et de nous donner sa vie, en plénitude.



Frère Dominique.


20:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : chistianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Publications de Bruno LEROY.

13:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chistianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/07/2010

L'Homme véritablement nouveau.

 L'Homme véritablement nouveau est celui qui se sent appelé à l'action quotidienne pour créer un présent et un futur meilleurs, qui lutte pour faire disparaître la pauvreté, faire cesser l'injustice, la discrimination, l'exploitation et tout acte d'oppression qui constituent les éléments caractéristiques de la société capitaliste.

Le véritable révolutionnaire est guidé par de grands sentiments d'amour. Il est impossible de penser un authentique révolutionnaire sans cette qualité. Dans ces conditions, il faut de la vérité, pour ne pas tomber dans un dogmatisme extrême, dans une froide scolastique, dans un isolement par rapport au peuple. Tous les jours il faut lutter pour que cet amour de l'humanité vivante se transforme en faits concrets, en actes qui servent effectivement de mobilisation. Je crois que la lutte de libération s'enracine dans le fond prophétique de l'histoire du salut.

Toute tentative de s'évader de la lutte contre l'aliénation et la violence des puissants, et pour un monde plus juste et plus humain, est la plus grande infidélité à Dieu. Connaître Dieu, c'est œuvrer pour la justice. Il n'existe pas d'autre chemin pour arriver à Lui ! C'est seulement en participant au processus historique de la libération qu'il sera possible de montrer que l'aliénation fondamentale est présente dans toute aliénation partielle. Cette libération radicale est le don apporté par le Christ ! .

Bruno LEROY.

11:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : chistianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/07/2010

A quoi sert de vivre s'il faut en mourir ?

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Tu traînes ton corps comme un astre mort,
Ton esprit est loin de tous ces sourires,
Tu te sens lointain même dans tes désirs,
Tu ne peux confier aux proches tes chagrins,
Il faut que tu montres chaque matin que tout va bien,
Et l'angoisse augmente dans cette tourmente,
Le vent assassin élague tes branches encore saines,
Tu vois ton destin telles des vagues devenues vaines,
A quoi sert de vivre s'il faut en mourir,
Et que reste-t-il des restes futiles,
D'un corps putrescible voire inutile.
 
Tant de questions remontent à ta conscience,
Tant de souvenirs marquent ta cruelle absence,
De n'être rien pour personne pas même ta famille,
Personne ne te sonne te voilà définitivement inutile,
Fragile comme le sable tu es le grain dans la machine,
Alors tu prends un verre et te voilà présent à l'univers,
Tu danses dans ta tête des romances sans importance,
Sais-tu que la mort t'attend avec ton eau de vie,
Sais-tu que tes clopes et ton alcool ne te répareront pas.
 
Tu mènes vraiment une existence de petit con,
Mais je comprends ta souffrance qui vient du fond,
Alors dis-toi un peu que le sens nous le trouverons,
Arrête cette violence pour piquer du pognon,
Il faut bien que tu te payes ton poison à deux ronds,
Mais ta boisson t'assassine à petit feu dans ta déraison,
Tu brûles vraiment sans nous renvoyer ton feu éclatant,
Tu es comme les autres ceux qui font semblant.
 
Hypocrite tu es imbécile tu resteras,
Si dans tes jours tu ne trouves pas,
Des raisons de t'émerveiller et de respirer,
C'est un long parcours que nous ferons ensemble,
Pour découvrir Celui qui te ressemble,
Celui qui t'aime sans mesure et pleure tes tortures,
Laisse ta bouteille nous allons marcher le long,
Des forêts et je te montrerai les fleurs insoupçonnées,
Qui te tendent les bras depuis des années,
Et je raconterai l'histoire d'un homme qu'on a crucifié,
Pour que tu savoures le bonheur et l'amour,
Tu m'écouteras je sais car mes prières répondent,
A ton passé qui veut devenir plus lumineux,
Avec davantage de senteurs subtiles au fond du cœur.
Ne pas désespérer devant l'Homme blessé,
Telle est ma devise de chrétien engagé,
Dans cette société où le désespoir a tous les pouvoirs.
 
Je te montrerai comment retrouver la Joie sans la désirer,
Juste en écoutant les clapotis scintillants de ton âme,
D'enfant qui demeure au tréfonds de toi,
Là où demeure aussi un paradis perdu,
Que tu n'as jamais cherché pour mieux t'oublier,
Si tu désires encore t'ignorer je ne t'oublierai pas,
Car je serai toujours près de toi pour t'écouter,
T'éveiller à devenir ce que tu es,
Et non le pantin que tu sembles devenu,
Je suis présent avec toi pour t'aimer gratuitement,
Sans idée de retour uniquement pour te remettre debout,
Face à ce monde devenu fou d'argent et de production,
Monde préfabriqué qui dévore ton intérieur,
Pour t'empêcher de penser, d'être libre et d'aimer.
La haine est le produit du prêt à penser,
Je te ferai la terre avec cette tendresse essentielle,
Qu'elle mérite et que les abrutis ne voient plus même,
Je ferai de toi un Homme libéré des faux-semblants,
Et je t'évoquerai une spiritualité qui permet de vivre vraiment,
Face aux autres face à soi sans peur et sans dégoût,
Je t'aiderai à rester toute ta vie un homme debout,
Et heureux de s'épanouir loin de la fange et de la boue,
Du mal-être que tu ressens encore peut-être...
Le sourire de Dieu viendra marcher dans tes pas,
Ne t'inquiète pas !
Aie confiance en Toi tu auras confiance en l'Autre.
 
Bruno LEROY.

13:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA POÉSIE DE LA VIE | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : chistianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |