01/08/2009
L'ESPÉRANCE COMME UNE ARME DU REGARD.
Oserions-nous dire que nous manquons souvent de courage ? Jamais. Et malheur à celui qui tente de nous en faire prendre conscience. Pour moi, le courage ce sont les gestes d’Amour au quotidien. Rencontrer des gens dont on se passerait bien d’écouter. Prier lorsque la fatigue vous prend, telle une épée dans les reins. Sourire aux personnes dont le visage reflète la tristesse. Par contre, la paresse me vient lorsqu’on me parle d’escalader une montagne.
Ou simplement d’aller me baigner quand il fait froid. Nous disons souvent que certains Jeunes manquent de courage. Cela est faux, ils sont dans un état dépressif qui ne leur donne plus sens à rien. Dieu indique le chemin de nos vies. Il donne du Sens à nos existences. Peu importe les grands exploits. Ce sont les petits pas d’Amour effectués chaque jour qui nous construisent. Le courage devient alors naturel et surtout exemple pour ceux et celles qui nous entourent. Et pourtant, il faut apprendre à nous surpasser.
Nous devons être encore plus courageux. Avec l’aide de Christ nous y parviendront, Frères et Soeurs. Et quand une personne nous dira, vous n’êtes pas assez courageux. Nous répondrons que nous essayons avec l’aide de Dieu de nous surpasser.Courage, donc à vous, Frères et Soeurs, la paresse est dans les yeux des autres. Nous connaissons nos capacités immenses en Dieu.
Nous avons deux regards en tant que chrétiens. D’abord, le premier regard qui est celui de tout le monde, consiste à voir la surface des choses et des êtres. Dans une superficialité telle, qu’elle ne peut entretenir que les préjugés vis à vis d’autrui. Ce regard là, n’est point celui de Christ. Et le chrétien ( ne ) doit acquérir ce deuxième regard qui nous vient de la grâce. Voir en profondeur les êtres qui nous entourent, sentir les moindres palpitements de leurs coeurs.
Sans juger mais, avec ce regard empli d’amour sincère vis à vis d’un Frère ou d’une Soeur égarés.
C’est le regard de Jésus porté sur les foules. C’est le regard entretenu par la prière quotidienne.
C’est aussi la main tendue vers la détresse humaine, par Amour. C’est un regard qui ne craint rien, ni personne. En effet, comment craindre des personnes que l’on aime ? Seule la haine génère la peur des différences.
C’est le regard de Christ que nous devrions avoir constamment sur tous les événements. Regard de tendresse, de compassion et d’amour. Demandons, Frères et Soeurs, ce regard qui scrute le tréfonds des âmes en voyant plus de désespoir que de débauches. La débauche vient du désespoir.
Nous avons l’Espérance de Dieu Amour pour ne jamais désespérer des autres et les accueillir, tel que Christ l’eut fait. Et notre quotidien sera transformé avec les yeux de Dieu.
Bruno LEROY.
11:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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