27/10/2009
S'ENGAGER POUR LA LIBERTÉ.
Prendre une décision qui engagerait toute une vie devient un véritable dilemme dans notre société. Il suffit de voir l’hésitation de certains jeunes face au mariage. Ce qui rassure certaines personnes, c’est que le mariage n’est pas nécessairement un engagement ; il est toujours possible de divorcer.
Dans notre société qui s’arrange toujours pour tuer notre intériorité, l’engagement est devenu affaire de Liberté. Le mot est dévoyé depuis tant d’années que nous pouvons le définir facilement. La plupart des gens considèrent, de nos jours, que la Liberté consiste à avoir des droits mais jamais de devoirs ! C’est la plus nihiliste des définitions de la Liberté, la plus destructrice. Cela se répercute sur les Jeunes de façon diabolique : la société leur doit TOUT et eux ne doivent RIEN à cette société pourrie.
Je ne ferai pas une analyse sociologique pour savoir pour quelles raisons nous sommes arrivés à cette incohérence, quoique que j’ai ma petite idée. Ceci est important car il dénote bien pour quels motifs nous sommes dans un climat de violence sans nom. Personne n’est responsable de personne et le monde court à sa perte. Un jour, un journaliste me demanda, ce qui avait changé au niveau éducatif depuis 29 ans que j’exerce cette profession. Je lui ai répondu que la plupart des meurtres, des toxicomanies sont dues à de nouvelles pathologies provoquées par un manque de maturité. En bref, la société dans laquelle nous vivons est constituée de dépressifs et de malades mentaux.
C’est à nous, Adultes bien dans notre peau de montrer que dire " OUI " à Dieu, à la Vie, à l’Amour et rester fidèles à nos promesses du départ n’est pas toujours évident et cependant possible. Frères et Soeurs en ce jour, faisons la promesse de suivre Christ dans Son Amour Libérateur et que cet engagement coule dans nos veines jusqu’à la rencontre suprême.
Montrer, non pas de mots, mais d’actes que l’Amour de Dieu peut emplir la terre jusqu’aux extrémités, cela est un Témoignage fort qui ne sera que contagieux. Les Témoins de Christ, que nous sommes doivent dire par leur exemple de vie que l’engagement est possible dans la confiance. Le monde meurt de confiance en autrui et par conséquent en Dieu.
Si les Jeunes qui sont les racines de l’être, ne voient pas en nous cette profondeur de Foi, de convictions, de force et d’Espérance. Alors, le monde de demain, ne sera qu’un immense océan d’incertitudes et de lâchetés. Aimons Christ d’un réel et profond Amour pour Lui dire : je te suis quoiqu’il arrive ma confiance en Ton Amour est sans limites.
Notre joie sera perceptible auprès de chaque être rencontré et son mystère posera questions à ceux et celles qui se sentent vides intérieurement. En effet, il en va de notre présent mais également de l’avenir de notre terre tout entière. Frères et Soeurs, notre réponse doit être claire et fervente pour affirmer de nouveaux repères à la face du monde.
L’évangélisation ne peut passer par des personnes pusillanimes et qui n’osent s’engager à la suite de Christ. L’Amour que nous répandrons en Son Nom aura le parfum du futur et le Bonheur du présent. Quoi de plus merveilleux que d’offrir sa Vie à Dieu-Amour pour donner Sens à notre existence et celle d’autrui. Puissions-nous être les transmetteurs de l’Amour de Dieu sur Terre.
Bruno LEROY.
10:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Commentaires
S’engager pour la liberté, c’est AVANT TOUT se dégager absolument de tout ce qui l’entrave. Bien sûr, c’est parer à l’urgent, au palpable qui n’attend pas : ces jeunes qui hurlent leur détresse, les injustices sociales parfois criantes, de multiples bouées lancées dans cet « océan d’incertitudes et de lâchetés », tout cela non sans avoir puisé soi-même à la source de tout Amour afin de ne pas se laisser engloutir.
Si le constat est grosso modo le même pour tous les gens qui se veulent un minimum « sensés », les MOTS qui le traduisent recèlent de redoutables pièges. Ainsi –coup de gueule à Bruno !-, une phrase de ce genre qui est à bannir à tout jamais de notre vocabulaire : « En bref, la société dans laquelle nous vivons est constituée de dépressifs et de malades mentaux. » NON ! Cent fois NON ! C’est là faire le lit des vautours de la « santé mentale », ces « médecins » traîtres à la médecine que j’ai longuement eu l’occasion de fustiger ici comme ailleurs : sur mon propre blog pour commencer. De grâce, que l’on appelle enfin un chat un chat : le « moral » moral (ou immoral, amoral) et qu’on circonscrive le « mental » aux strictes limites qui sont les siennes. La société dans laquelle nous vivons est constituée de mollusques moraux et de larves spirituelles –voire de MORTS spirituels selon la définition de Saint Augustin-, mais PAS de « malades mentaux » !!! Cela ne fait certes pas plus plaisir, mais au moins ne donne-t-on plus du grain à moudre à des gens « qui s’arrangent toujours pour tuer médicalement notre intériorité ». Ce qui alimente à l’infini ces maux que nous déplorons à longueur de jours ! 200 internements de FORCE dans les établissements de « soins » de ces gens-là. Par an ? Non : par JOUR ! En République Populaire de Chine ? Non : en FRANCE ! Pendant les « heures sombres de l’Histoire » ? Non : AUJOURD’HUI ! Aujourd’hui, dans ce pays, deux-cents personnes deviennent du jour au lendemain des citoyens de seconde zone « soignés » dans des zones de non-droit au nom du caprice arbitraire d’un voisin, d’un conjoint, d’un collègue, de n’importe quel proche. Du jour au lendemain, on intoxique l’organisme de ces personnes de drogues dures qui les réduisent à l’état de bêtes : fauves ou moutons, c’est selon… S’engager pour la liberté, c’est vomir ce scandale permanent et honteux, rejeter absolument TOUTE forme de complicité ou de complaisance à l’égard de cette funeste barbarie sur les âmes.
« Montrer, non pas de mots, mais d’actes que l’Amour de Dieu peut emplir la terre jusqu’aux extrémités, cela est un Témoignage fort qui ne sera que contagieux… » et qui, seul, pourra contrecarrer ces contagions contraires, insupportables dénis à l’Amour de Dieu comme à l’amour entre les hommes. D’accord, mais si les actes sont posés en fonction de mots qui sont piégés, force est de constater que c’est l’Amour de Dieu lui-même qui en pâtit. Voir des « malades mentaux » ou des « dépressifs » à chaque coin de rue, c’est poser des étiquettes qui ne résolvent RIEN en profondeur, qui figent TOUT, et qui sont violemment destructrices de tous les liens : conjugal, familial, social. Ce qui tue la confiance à tous les échelons. Cela, c’est plus qu’une « petite idée » sur les « raisons pour lesquelles nous sommes arrivés à cette incohérence » : c’est une blessure pour ceux qui la vivent. Cette blessure ne se soigne que par le retour au réel : le refus catégorique de toute compromission avec le langage de l’adversaire. Car cette compromission fait effectivement que « personne n’est responsable de personne », donc personne n’est coupable de dol à l’égard de personne… ce qui rend toute perspective de PARDON impossible, « en famille » ou non. La souffrance, elle s’enracine là : pas dans la « dépression »…
« C’est à nous, Adultes bien dans notre peau de montrer que dire " OUI " à Dieu, à la Vie, à l’Amour et rester fidèles à nos promesses du départ n’est pas toujours évident et cependant possible. » Et ce n’est possible qu’en rendant la vie impossible à cette chienlit putréfiante de la « santé mentale » qui est une fausse source et une véritable bouche d’égout. Ce qui implique, je vous l’accorde, de rompre avec certaines habitudes… mentales (!) de notre vocabulaire courant. « Le monde meurt de confiance en autrui et par conséquent en Dieu. » Ce n’est qu’à ce prix-là que nous pourrons restaurer la confiance. Aidons-nous : le Ciel nous aidera. Laisserons-nous mourir le monde ?
Bien fraternellement (et pas que mentalement !)
Écrit par : Michel de Tiarelov | 30/05/2008
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