05/09/2006
Amour humain et amour de Dieu.
De François Varillon.
"L’expérience de l’amour humain est ce qu’il y a de moins inadapté pour suggérer l’amour tel qu’il est vécu en Dieu. Car, même s’il est encore très « naturel » et tel qu’on puisse en décrire les composantes de façon simplement phénoménologiques, il se meut déjà en direction de son terme ultime, il est à la racine de lui-même désir d’aimer comme Dieu aime, et capacité d’être transfiguré par l’Esprit pour s’accomplir selon sa vocation.
Certes il n’approche que de très loin le désintéressement absolu de l’amour divin, mais, si mêlé qu’il soit de passion égoïste qui l’incurve sur lui-même, on peut discerner en lui une lumière qui, dans le crépuscule de son matin, n’est pas autre que celui du soleil éternel. Il n’y a pas deux soleils ; il n’y a pas deux amours.
Si l’amour humain peut conduire à l’amour divin, c’est qu’il en est une manifestation, même s’il n’a guère conscience encore de sa noblesse et s’il ne sait pas qu’il devra être transfiguré.
C’est pourquoi il m’est permis d’inviter le fiancé, ou l’époux, ou l’ami, à entendre comment bat le meilleur de son cœur : il entendra un écho du battement du cœur de Dieu. L’amour est pauvreté, dépendance, humilité."
"L’expérience de l’amour humain est ce qu’il y a de moins inadapté pour suggérer l’amour tel qu’il est vécu en Dieu. Car, même s’il est encore très « naturel » et tel qu’on puisse en décrire les composantes de façon simplement phénoménologiques, il se meut déjà en direction de son terme ultime, il est à la racine de lui-même désir d’aimer comme Dieu aime, et capacité d’être transfiguré par l’Esprit pour s’accomplir selon sa vocation.
Certes il n’approche que de très loin le désintéressement absolu de l’amour divin, mais, si mêlé qu’il soit de passion égoïste qui l’incurve sur lui-même, on peut discerner en lui une lumière qui, dans le crépuscule de son matin, n’est pas autre que celui du soleil éternel. Il n’y a pas deux soleils ; il n’y a pas deux amours.
Si l’amour humain peut conduire à l’amour divin, c’est qu’il en est une manifestation, même s’il n’a guère conscience encore de sa noblesse et s’il ne sait pas qu’il devra être transfiguré.
C’est pourquoi il m’est permis d’inviter le fiancé, ou l’époux, ou l’ami, à entendre comment bat le meilleur de son cœur : il entendra un écho du battement du cœur de Dieu. L’amour est pauvreté, dépendance, humilité."
09:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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