04/10/2006
5 trucs pour surmonter sa timidité.
"Je suis timide, mais je me soigne" : parce que votre timidité n’est pas une fatalité, voici cinq conseils à appliquer au quotidien.
1. Luttez contre vos pensées négatives
Pourquoi êtes-vous anxieuse en réunion ? Pourquoi vous interdisez-vous d'intervenir lors d'une discussion ? Pourquoi n'osez-vous pas donner vote avis ? Pour ne pas déranger, pour éviter de peiner votre interlocuteur, parce que vous craignez de dire des bêtises, par peur du ridicule ou encore par crainte du jugement des autres. Autant de pensées automatiques qui vous inhibent. Prenez le temps d'examiner une à une les raisons invoquées avec objectivité. Vous vous apercevrez qu'elles ne sont pas valables. Certes vous ne pouvez pas échapper au jugement d'autrui, mais rappelez-vous qu'il est impossible de plaire à tout le monde, que le ridicule ne tue pas, et que l'erreur est humaine. Un peu de lucidité ne peut pas vous faire de mal. Car ces poncifs maintes fois rebattus possèdent leur part de vérité.
2. Regardez-vous autrement
Votre timidité provient en partie de votre mésestime. En effet, vous redoutez le regard des autres, mais en réalité, c‘est votre propre regard qui est le plus impitoyable avec vous-même. Vous vous trouvez inintéressante, vous n'avez pas confiance en vous, en vos capacités. Pourquoi faire un complexe d’infériorité par rapport au reste du monde ? Vous n’êtes pas plus bête que votre voisin de palier ! Arrêtez de vous déprécier, regardez-vous avec bienveillance, comme vous le faites avec vos amies. Reconnaissez vos nombreuses qualités au lieu de focaliser sur vos défauts. Pourquoi ne pas établir une liste exhaustive,avec l'aide de vos proches si besoin, de tous vos points forts ? Vous constaterez très vite que vous n'êtes pas si nulle que ça !
3. Confrontez-vous aux situations déclenchantes
Vous ne cessez de fuir pour échapper aux situations pénibles. Mais ce n'est pas en évitant la difficulté que vous allez progressez ! Il est temps d'agir et de rompre le cercle vicieux. Faites-vous violence et exposez-vous progressivement aux situations qui vous effrayent. Chaque semaine, lancez-vous un défi. Commencez par de petits exploits personnels comme demander un renseignement à une vendeuse, et augmentez peu à peu le niveau de difficulté en acceptant par exemple de déjeuner avec une collègue d'un autre service. Etape par étape, vous allez gagner en assurance, et développer vos compétences relationnelles. Vous verrez, ces situations autrefois anxiogènes deviendront bientôt pour vous familières.
4. Relaxez-vous
Voilà, vous êtes en difficulté, vous sentez que votre coeur s'emballe, vous suez à grosses gouttes, vos mains commencent à trembler... Dans quelques secondes, c'est sûr, vous allez perdre le contrôle. Stop ! Ne vous laissez pas submerger par ce flot d'émotions qui risque de vous paralyser. Au lieu de céder à la panique, détendez-vous. Pensez à quelque chose d'agréable, respirez calmement et profondément et relaxez-vous. Vous éviterez ainsi de perdre vos moyens.
5. Assumez votre timidité
Non, la timidité n’est pas un vilain défaut. Vous pouvez même en faire une alliée, à condition de l‘assumer. Acceptez donc votre timidité et jouez-en ! Car un rougissement peut se révéler adorable. Si si, c’est vrai ! Pour preuve : Charlotte Gainsbourg, avec sa petite voix et son regard fuyant, n’est-elle pas tout simplement charmante ? Et Zinédine Zidane n'est-il pas le timide le plus populaire dans l'Hexagone ? Cessez donc de vouloir masquer à tout prix votre émotivité, vous vous épargnerez un stress suppémentaire.
Bruno LEROY.
12:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PSYCHOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Commentaires
Merci Bruno pour ces sept clés. . C'est vrai que je m'y retrouve. Oui, je fais partie de ces personnes qui se sous-estime car deouis toute jeune on faisiat ressortir ce qui n'allait pas chez moi.
C'est grâce à internet que je commence à me découvrir. Je suis toujours surprise lorsque l'on parle de moi. Parfois même je me demande si vraiment je suis cette personne.
Tu fais partyie de ces personnes qui ont fait ressortir certaines de mes qualités que je ne soupçonnais pas.Ce qui est bie, également, avec internet, lorsque l'on dit quelque chose, on peut aller jusqu'au bout de sa pensée sans que personne vienne nous interrompre. Parfois, lorsque je relis ce que j'écris, je suis fort surprise et je me dis bien souvent, ce n'est pas possible que ce soit moi qui parle ainsi.
Je sais que ma route est encore longue pour prendre de l'assurance, mais j'y travaille petit à petit.
Très grand merci, Bruno, c'est pour cela que je t'appelle mon grand frère. Pour la première fois dans ma vie, j'ai quelqu'un qui m'écoute.
Je t'embrasse.
Ta petite soeur, Josiane
Écrit par : Josiane | 05/10/2006
Merci Bruno,tes conseils m'on éclairés,je vais m'y appliquer de bon coeur.
Mais dit moi, qu'est qui t'as poussé à ecrire ce blog et d'ou tiens tu tous ces conseils.Merci d''envoyer ta reponse à mon mail.
Écrit par : Seth | 05/12/2006
Cher Seth,
Ma formation en psychopathologie m'aide à cerner certains problèmes Humains. Quant à l'idée de ce Blog, je dirais pour répandre l'Amour et l'esprit de révolte...
"Après l'Amour qu'est-ce qu'il y a encore ?
L'Amour, toujours l'Amour. Un être sans Amour est comme un fantôme qui traverse la vie. "
Cette phrase n'est pas de moi, et encore moins d'un chrétien mais de Léo Ferré.
Voilà, les uniques raisons qui me poussent sans cesse, Cher Seth, à me lever pour les autres. Et créer pour qu'advienne une société un peu plus respirable !
Fraternellement, Bruno.
Écrit par : BRUNO LEROY. | 05/12/2006
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