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26/03/2007

Jésus n’est pas de ce monde.

Jésus n’est pas de ce monde. Il est d’en haut et nous d’en bas : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde, moi, je ne suis pas de ce monde. » Par nous-mêmes, nous ne pouvons pas nous élever jusqu’au Père. Nous ne pouvons nous tirer par nos propres forces de la boue de notre péché : « Là où moi je m’en vais, vous ne pouvez pas y aller. »

Seul Jésus pourra nous élever. Mais cette élévation passera par la Croix, la crucifixion de nos passions qui nous tirent vers le bas. C’est le seul chemin qui nous élève et nous conduit vers le Père. Pour nous y engager, il nous faut poser un acte de foi en ce que Jésus est bien le Fils de Dieu envoyé par le Père pour nous sauver : « Si, en effet, vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. »
En dehors de cet acte de foi, nous restons liés à notre péché qui nous empêche de nous élever vers la Source de la vie qu’est le Père. En dehors de cet acte de foi qui nous redonne accès à la vie éternelle, c’est la mort. Jésus est clair là-dessus.

Ce qui nous purifie du péché c’est de croire que Jésus existe et qu’il est Fils de Dieu et de nous ouvrir ainsi à la vie divine. Car c’est en tant que Fils bien-aimé et envoyé par le Père que Jésus nous sauve. Voilà pourquoi à la question qu’on lui pose sur son identité, Jésus répond en renvoyant à son Père : « Je n'ai pas cessé de vous le dire. J'ai beaucoup à dire sur vous, et beaucoup à condamner. D'ailleurs celui qui m'a envoyé dit la vérité, et c'est de lui que j'ai entendu ce que je dis pour le monde. » Et le fait que saint Jean précise que ses détracteurs « ne comprirent pas qu'il leur parlait du Père » manifeste bien que c’est ici que se situe tout l’enjeu de la discussion.

Dans saint Jean, jamais Jésus ne se met sur le même plan que le Père dont il est « l’Envoyé ». Il ne transmet au monde que la vérité qu’il tient d’auprès du Père : « Je ne fais rien par moi-même, mais tout ce que je dis, c'est le Père qui me l'a enseigné. » Et cependant, il n’hésite pas à s’affirmer comme sujet : « Je suis ». Ce que l’évangéliste fait ici ressortir c’est l’unité parfaite qui existe entre le Père et le Fils, unité qui ne signifie en aucun cas la disparition du sujet du Fils livré à la présence du Père. L’unité y est au contraire l’expression d’une relation réciproque : « Celui qui m’a envoyé est avec moi : il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui plaît. »

La personne de Jésus apparaît ainsi comme le lieu même de la révélation. Ce n’est que dans le Fils que Dieu peut être reconnu et trouvé comme Père. Et cela se manifestera de la façon la plus éminente sur la Croix. Jésus l’annonce déjà ici : « Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS. » La Croix permettra à Jésus de passer là où il est, c’est-à-dire dans le Père. Et en cela, elle conduira à révéler sa filiation divine. Seule la foi en Jésus Fils de Dieu conduit à la réconciliation avec le Père. Seule la foi en Jésus Fils de Dieu permet de passer de ce monde d’en bas vers le monde d’en haut. Et c’est devant Jésus crucifié que cette foi se vérifie.

« Seigneur, donne-nous de savoir te reconnaître sur la Croix comme le Fils bien-aimé du Père. Donne-nous la grâce de ne pas avoir peur de nous engager à ta suite sur le chemin de ta passion. Dans toutes nos croix, donne-nous la même confiance que toi envers ton Père pour nous abandonner entre ses mains. Que notre péché qui nous conduit à la mort soit cloué à la croix et que notre être intérieur soit élevé en toi auprès du Père, Source de toute vie ! »

Frère Elie

19:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Commentaires

Bonsoir Bruno (heu... il est plus de deux plombes),
Je vois que ça bouge ici, j'ai plus le temps de suivre, d'autant que Guenièvre a passé 3 h ici hier soir. Ouf. Bon, je venais juste dire que demain dans la journée ; 15 h au plus tard (j'ai prévu 9 h 30, mais je suis pas sur de pouvoir), j'aurai un poème en ligne, trés, trés original. Il évoque ma vie en fait, et mon chemin intérieur, c'est à double fond et... surprenant même pour moi. Ma moitié, quand je lui ai dit, m'a sorti : "tu m'ôtes le pain de la bouche, j'étais en train d'écrire quelque chose de similaire en tous point, mais tu défourailles plus vite que ton ombre." Amusant non ? On correspond tellement qu'on finit par plus savoir qui a véritablement l'idée d'un texte au départ (je jure que j'ai pas vu son vbrouillon : j'ignorais qu'il existait, et même... s'il exitait !). Alors si le texte vous branche, vous pourrez le diffuser. Bien fraternellement.
Samuel

Écrit par : Samuel | 27/03/2007

Cher Samuel,
Votre poème est bien : "Diagonale du pérégrin ".
Si cela est le cas, j'ai déjà effectué un copier/coller en vue de sa diffusion dès Vendredi soir.
Le texte est beau, encore plus poétique que le précédent.
Si ce n'est pas celui-là, je vous serais reconnaissant de bien vouloir me l'envoyer directement.
Je vous remercie de votre participation littéraire soutenue !
Belle journée à Vous et ceux qui vous sont très Chers !!!
Très Fraternellement, Bruno.

Écrit par : BRUNO LEROY. | 27/03/2007

Bonsoir Bruno,
Si c'est bien cui-là.
J'en ai un autre à paraitre demain où d'ici la fin de semaine ; je me tâte ; mais celui-là est mieux à mon sens. Plus vaste.
Bien fraternellement et au plaisir
Samuel
Bien fraternellement.

Écrit par : Samuel | 27/03/2007

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