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17/09/2007

OPUS DEI PRÉLATURE INCOMPRISE...

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En journaliste avisé, en catholique convaincu et en chercheur minutieux, Patrice de Plunkett a poussé l’enquête sur l’Opus Dei jusqu’aux fondements de sa structure et jusqu’aux racines de son histoire. Plongeur en eaux profondes, il en revient avec des trésors, mais qui ne sont pas ceux que le naïf attend. L’oeuvre de Dieu fondée par un jeune prêtre espagnol devenu Monseigneur Escriva, c'est donc tout cela mais seulement cela ? Ainsi se désolera l’amateur de révélations scabreuses. Mais, quant au simple mendiant de vérité, quant au chrétien amoureux des mille éclats divers dont se pare le peuple de Dieu, il y trouvera, pour lui, puissante matière à réflexion, à méditation et à espérance. Patrice de Plunkett a réussi, comme il engage le lecteur à le tenter après lui, à porter un regard le plus objectif possible, loin des passions de tout ordre, sur cette prélature dont le succès n’en finit pas de nourrir d’extravagants fantasmes. Pied à pied, il démonte les légendes qui tentent d’en pourrir les fruits : non, l’Opus Dei n’a rien à voir avec le franquisme, explique-t-il.
Il en a même au contraire souffert la persécution ; non, l’Opus Dei ne dirige pas Rome ; non, l’Opus Dei n'est pas une « sainte maffia » ; non, l’Opus Dei n’est pas une menaçante puissance économique. Etc. Et, ne se bornant pas à écarter d’un revers de main toutes ces accusations et combien d’autres, plus mesquines et plus injustifiées encore, le journaliste descend véritablement dans les bas-fonds, fouille les poubelles – celles de la fameuse « affaire Calvi »notamment – et prouve, que si machination il y a, elle serait plutôt ourdie contre l’Opus Dei. Mais la machination n’est que celle des imbéciles, celle des envieux, celle des fous, celle des paranoïaques, celle des concierges et des affabulateurs de tout poil qui, depuis les Jésuites, n’en finissent pas de faire porter à l’Église le fardeau de leur besoin de sens insatisfait. Ce sont aussi des destins lumineux que Plunkett nous présente ici. Tous ces hommes et toutes ces femmes qu’il a rencontrés, numéraires et surnuméraires, engagés dans une sanctification quotidienne de leurs travaux et activités témoignent d’abord, par leur ardeur et leur ténacité, dans leurs oeuvres sociales, charitables et enseignantes, de l’effectivité immédiate du « levain dans la pâte ».

Jacques de Guillebon dans La Nef, n°171, mai 2006


Journaliste, essayiste, membre du comité éditorial de la revue de prospective catholique "Kephas", Patrice de Plunkett a écrit entre autres une biographie remarquée de "Benoît XVI et le plan de Dieu".

C'est dans un climat social et politique très tendu et peu favorable que le jeune abbé José-Maria Escriva se sent appelé à une mission spirituelle d'envergure. L'Opus Dei naîtra en 1928 à Madrid des longues méditations de son fondateur, soucieux de venir en aide à un monde en désarroi, moralement en déroute. Projet audacieux auquel il consacrera toute son existence parsemée de multiples épreuves.
Le premier centre de l'œuvre est créé avec de très modestes moyens dans la capitale madrilène en 1928. Y adhère une poignée d'étudiants espagnols séduits par l'idée du Père Escriva. Le but poursuivi est d'amener les laïcs à se sanctifier dans leur vie quotidienne personnelle, familiale, professionnelle et sociale. En dépit du climat de tension et des difficultés en tous genres, de nombreux centres de formation éducative et d'activités caritatives se développent. Ils seront de plus en plus performants avec l'unique souci de servir au sein de l'Eglise, sous les couleurs du Vatican.
Grâce à cette impulsion au fil des années, des écoles, des universités, des hôpitaux, des centres culturels, des ateliers s'organiseront sur tous les continents sous l'aile spirituelle de l'Opus Dei. Aides et dons privés viendront souvent au secours de situations apparemment insurmontables. Au plus creux des vagues, ni le Père Escriva, ni ses collaborateurs ne perdront confiance. L'expansion de l'œuvre se veut sans frontières, apolitique et pour tous sans distinction d'origine et de race.
Chaque vocation est individuelle et libre. Les membres sont reliés entre eux par des normes de prières, une formation doctrinale en parfait accord avec l'enseignement de l'Eglise catholique, un même esprit d'amitié et d'entraide, dans le respect de l'autre, quels que soient ses engagements par ailleurs. Le travail se fait dans son milieu de vie, sans tapage et sans recherche de vedettariat. Quels mystères cache cette discrétion ? Comme tout mouvement en extension, plus l'œuvre grandit, plus elle est vulnérable et intrigue.
Quelques zèles trop intempestifs, quelques vocations incomprises, du milieu familial surtout, des engagements avortés, malencontreux, suffisent à éveiller des soupçons. Les accusations, souvent les mêmes, sont reprises, montées en épingle par certains médias (Planète, Golias pour ne citer qu'eux).
Dans une société devenue égalitariste, hédoniste, laïcisée, en plein éparpillement, la transparence est de rigueur. Or, la discrétion de l'Opus Dei est mal vue. Sur quelques mécomptes, les imaginations s'échauffent, amplifiées par des articles venimeux de ci de là. Les termes de pénitence, de sacrifice, de mortification, d'approfondissement intérieur sont tournés en dérision et cloués au pilori de l'obscurantisme de nos pères. En réponse, les portes des divers centres sont largement ouvertes. Les enquêteurs s'obstinent, agacés de ne rien découvrir en dehors de l'harmonie de la paix et de la bonne humeur qui règnent partout.
La Prélature personnelle accordée à l'Opus Dei par Jean-Paul II "qui connaît le travail et la mystique des disciples d'Escriva" relance les polémiques. La béatification du fondateur en 1991, peu d'années après sa mort en 1975 à Rome, puis la proclamation de sa sainteté, déchaînent les médias : l'Ouvre est classée "Sainte Mafia"… Doù viennent ses ressources financières ? Quels sont ses modes de recrutement ? ses exigences ? ses appartenances ? etc, etc…

C'est à tout cela que répond Plunkett, sans complaisances , sans ménager rien ni personne. Son enquête est menée tambour battant. Dès le départ, il déclare qu'il n'est pas de l'Opus Dei et n'a nulle intention d'y entrer. C'est clair et net. Il écrit en vérité et liberté totales.
Avec de nombreux écrivains et journalistes, il répond à ce nouveau flot d'attaques ciblées contre la personne du Christ et son Eglise, dont fait partie l'Opus Dei, prise en otage. "Pour 30 deniers Judas trahit son maître, pour des millions de dollars, Dan Brown trompe son monde" tablant avec astuce sur l'ignorance des foules, le goût d'un public déchristianisé pour l'ésotérisme et l'air pollué du temps… Une minorité agissante se mobilise : prélats, prêtres, religieux, laïcs protestent vigoureusement. Tous prouvent que depuis 2000 ans, le vrai Christ, celui des Evangiles, n'a cessé d'attirer à lui des foules innombrables d'hommes et de femmes qui ont consacré leurs vies à propager Sa doctrine d'Amour.

Gisèle Bazin pour

12:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

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