23/07/2014
BÂTIR SON COUPLE SUR LE ROC.
Le dialogue assure l'entente et l'adaptation mutuelle des époux. C'est le partage des sentiments, des attentes, des joies et des peines. La tendresse, ce sont les mille expressions de bonté, de service, de patience, qui édifient le foyer.
Chaque jour est alors l'occasion de grandir dans la communion et la découverte mutuelle. Même les inévitables conflits deviennent des défis pour le couple : s'ils sont dépassés dans le pardon, ils le font grandir.
Pour cela, il est bon de connaître les principaux langages de l'Amour. Pourquoi ces langages de l'Amour sont-ils si négligés ou ignorés dans nos foyers, là où ils pourraient être le mieux vécus ! ?
Alors qu'ils sont tellement exploités dans le flirt et les amourettes !
Voici donc Frères et Sœurs bien aimés, les principaux langages de l'Amour.
Premièrement, les paroles valorisantes. Il existe des mots magiques : un compliment est infiniment plus efficace que mille remontrances. Ne laissez pas d'autres flatter ou appeler votre conjoint " Chéri ( e ) ". Faites-le vous même avec vos mots !
Deuxièmement, les moments d'intimité. Une sortie à deux, une activité commune ( travaux, sport, voyage ) permettent de rompre la routine quotidienne, libèrent les confidences, et assurent de riches souvenirs.
Troisièmement, les gestes d'affection. Une caresse affectueuse, un bisou, cela prend deux secondes, et c'est gratuit. Pourquoi la Tendresse disparaît-elle de nos foyers, là où elle peut vraiment s'exprimer ?
Quatrièmement les services rendus. Ils ne sont plus le propre de la Femme au foyer. Ils représentent pour beaucoup la plus tangible des preuves d'Amour.
Cinquièmement les cadeaux ( même symboliques ). S'ils sont offerts avec cœur et sont chargés d'affection, leur souvenir est inoxydable, surtout pour la femme.
Le couple qui pratique ces langages de l'Amour ne s'ennuiera jamais et grandira toujours. Pour le plus grand Bonheur des enfants. Mari et femme s'exprimeront réciproquement leur affection. S'il se sent aimé, le conjoint devient dévoué et aimant. Trop d'hommes redoutent d'être doux par crainte de paraître mous, alors que la femme désire un mari fidèle, attentif, respectueux. Si certaines femmes deviennent infidèles, c'est souvent pour combler leur déficit affectif.
Draguez votre conjoint ! N'en laissez pas l'occasion à d'autres. Il ne suffit pas de l'Aimer, il faut qu'il se sente aimé. Exprimez-lui votre affection pour remplir son " réservoir affectif ".
Il y a mille occasions pour cela chaque jour.
Lorsqu'on a compris cela, on ne se pose plus les questions du genre " Pourrons-nous rester 50 ans ensemble ? ". Car pour l'Amour, chaque jour est nouveau et l'occasion d'un progrès. La flamme du premier Amour devient finalement la braise du Grand Amour. Comme le disent souvent les vieux époux : " Nous nous aimons davantage aujourd'hui que le jour de notre Mariage ".
Autrefois, le mariage était fondé sur les traditions et l'alliance des Familles. Ce n'était pas toujours génial, et le dialogue manquait souvent. Mais on supportait, on s'adaptait, et cela tenait par la force des traditions.
Aujourd'hui, les traditions disparaissent. On ne supporte plus. On cherche à s'épanouir chacun de son côté. Souvent, on se marie sans préparation sérieuse, pour se caser, ou par conformisme. Ce genre de couple ne résiste guère à l'épreuve du temps et des difficultés de la vie moderne.
Pour la vie professionnelle, on exige des études et des diplômes. Par contre, rien n'est demandé ou si peu pour bâtir un couple. Qui oserait imaginer ou exiger un permis de bâtir un couple ou de faire des enfants ?
Pourtant, un couple qui n'est pas solidement fondé sur des Valeurs stables et durables, est semblable à une maison sans fondations, qui sera vite ébranlée. De même, une connaissance superficielle, un manque de dialogue ou de préparation, des motivations floues, c'est inéluctablement s'engager dans les problèmes.
L'impréparation au mariage est la meilleure préparation au divorce.
Un vrai mariage repose sur de solides fondations. Des personnes mûres. Un amour réciproque, où chacun trouve son bonheur en faisant le bonheur de son conjoint. Des valeurs fortes et un projet commun.
L'engagement du mariage fonde la confiance et la stabilité du foyer. Mari et femme sont appelés à grandir dans une relation Fraternelle. S'ils sont croyants, cette relation devient une alliance sacrée en Dieu et dans Sa Volonté.
Le mariage dans le Seigneur est la plus solide des Fondations.
C'est 70% des problèmes évités ou résolus d'avance. Il est comme une maison bâtie sur le Roc. il est un OUI de chaque jour et pour toujours au conjoint et à Dieu.
" La maison fondée sur le roc tient bon quand vient la tempête. Mais la maison fondée sur le sable s'écroule, et sa ruine est complète. " ( Matthieu 7.24-27 ; psaumes 127 et 128 ).
Le foyer est alors comme une maison solidement bâtie dans laquelle il fait bon vivre, il surmonte les inévitables épreuves de la Vie.
Bruno LEROY.
12:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Commentaires
Il le faut, qu'elle soit "solidement bâtie" cette maison ! Parce qu'elle affronte parfois de sacrées tempêtes, dont je déplore qu'on ne parle pas davantage et dont je me fais l'effet d'être le rare -sinon le seul- porte-parole...
Tout ce qu'indique Bruno est frappé au coin du bon sens, et je le partage sans réserves. Mais cela ne fonctionne, si l'on peut dire, que chez des couples "normaux". (le vilain mot !) J'entends par couple "normal" le couple où le conjoint considère l'autre comme "normal". Introduisez de l'extérieur le DOUTE sur la "santé mentale" de l'un d'entre eux, et tout cela c'est fini : TER-MI-NÉ !!!
-"Le dialogue assure l'entente et l'adaptation mutuelle des époux" ? Il est décrété unilatéralement qu'il n'y a plus de "dialogue possible" sans l'entremise d'un "spécialiste" de l'espèce qui a répandu le doute... par tiers interposé : "courageux" mais pas téméraire !
-"le partage des sentiments, des attentes, des joies et des peines" ? Ne reste plus que le partage de la peur et de la lâcheté, l'attente de "consultation" destinée à apaiser un doute... qui ne le sera certainement pas, au vu du contexte fondamentalement malhonnête du procédé, la "joie" éphémère de se voir "confirmer" son doute et la peine -moins éphémère- qui s'en suit
-"...la communion et la découverte mutuelle" ? La "découverte" d'une "maladie" fantasmatique évacue toute communion et cède la place à une atmosphère puante de peur et de méfiance
- "Même les inévitables conflits deviennent des défis pour le couple : s'ils sont dépassés dans le pardon, ils le font grandir." Certainement. Mais pour "dépasser" dans le pardon, il est impératif que celui-ci s'applique sur un mal commis reconnu comme tel. Ce qui n'est pas absolument pas le cas dans cet exemple ! Au contraire, on est convaincu d'agir pour le "bien" de l'autre : sa "santé" ! À partir de là, les vannes sont grand ouvertes à des maux qui ont été commis -non reconnus comme tels-, qui CONTINUENT par conséquent de se commettre et de s'amplifier en toute bonne conscience, et qui finissent par tant emprisonner celui qui les commet que le pardon n'offre AUCUNE prise sur lui. Le pardon, c'est comme la paix parce que c'est un acte de paix : il retourne sur soi quand la personne n'en est pas digne. (cf. Mt 10, 7-13) Cela n'a décidément rien d'un acte "magique" !
-"...les paroles valorisantes. Il existe des mots magiques : un compliment est infiniment plus efficace que mille remontrances." Exact : il existe des mots magiques... pour les paroles DÉvalorisantes aussi. Un "pré-diagnostic" par correspondance (scientifiquement n'importe quoi !) est infiniment plus efficace que mille compliments
-"...les moments d'intimité" ? Totalement exclus tant qu'un "conjoint" disjoint par un "pré-diagnostic" par correspondance passe pour une sorte de prédateur potentiel ! La parole de l'auteur de cette forfaiture vaut PLUS CHER que la sienne : son anonymat est d'ailleurs scrupuleusement respecté, même sous la demande insistante du "bénéficiaire" malgré lui
-"La tendresse ? Les cadeaux ?" La "tendresse" de la fausse compassion est à vomir... et ne parlons pas du cadeau empoisonné venu de l'extérieur. Chapitre suivant...
-"Trop d'hommes redoutent d'être doux par crainte de paraître mous"... et on comprend leur crainte : parce que ceux qui ont habitué leur conjointe à être mous et qui deviennent doux passent tout simplement pour "fous" ! Pour cela, il y a des soi-disant "spécialistes". Bref, on tourne en rond...
-"Draguez votre conjoint ! N'en laissez pas l'occasion à d'autres. Il ne suffit pas de l'Aimer, il faut qu'il se sente aimé. Exprimez-lui votre affection pour remplir son " réservoir affectif ". Il faut commencer par ne pas se le laisser vider, ce "réservoir affectif" !!! C'est pourtant bien ce qui se passe dans notre exemple. L'énergie dépensée à préserver son capital affectif (ne serait-ce que pour ne pas céder à la tentation récurrente de haïr un conjoint hypocrite) ne l'est certes plus pour draguer un conjoint qui ne pense qu'à vous faire "soigner" : nous ne sommes plus dans la "normalité" conjugale, mais dans la défense de sa peau !
-"On cherche à s'épanouir chacun de son côté" : retour à la case départ, même pour des mariés "mûrs". En fait de "couple", ce n'est plus qu'une paire de célibataires dont l'un d'entre eux dit "merci" aux mythes de la "santé mentale"
-"Un amour réciproque, où chacun trouve son bonheur en faisant le bonheur de son conjoint. Des valeurs fortes et un projet commun." Quand "faire le bonheur de son conjoint" manipulé se réduit à tomber dans le piège qu'il vous tend, inutile de préciser qu'il n'y a pas de valeurs fortes à céder à de lamentables faiblesses, et encore moins de projet commun !
-"L'engagement du mariage fonde la confiance et la stabilité du foyer. Mari et femme sont appelés à grandir dans une relation Fraternelle. S'ils sont croyants, cette relation devient une alliance sacrée en Dieu et dans Sa Volonté." Merveilleux... sur le papier. Exit la confiance, bonjour la méfiance instillée par des voies pseudo-scientifiques. "Appelé" ou non, celui qui s'enferme dans ces schémas nauséabonds réduit toute relation fraternelle à qui partage ces schémas avec lui. Et tant pis pour "l'engagement du mariage" qui ne signifie alors PLUS RIEN puisqu'il est constamment contredit pour raisons de "santé" !... "S'ils sont croyants", cela ne rend que plus pathétique celui qui s'enferre dans son impasse "sanitaire" : quand l'alliance conjugale est rompue au profit "d'alliances" étrangères au couple, "l'alliance sacrée en Dieu et dans Sa Volonté" n'est plus que mot creux. Ce qui rejoint tout à fait l'Évangile de ce jour : "Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés..." (Mt 6,7-15) Comment le seraient-ils quand ils se fient à des paroles de païens qui ANNIHILENT de facto la parole de Dieu chez eux ? 0 + 0 = 0. C'est en cela qu'ils sont pathétiques : ils s'imaginent compenser les mauvaises actions qu'ils nient obstinément (projetées en "déni de souffrance" chez un autre : il faut être gonflé !) par la surenchère à de belles paroles.
"70% des problèmes évités ou résolus d'avance" ? J'en connais qui ont hâte de s'extraire des 30% qui restent, histoire de respirer un peu hors de tels cloaques de mauvaise foi ! Mais dans un couple, il faut être deux : étonnant, non ?
Bien fraternellement,
Michel
Écrit par : Michel de Tiarelov | 19/06/2008
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